Luis Posté 21 avril 2010 Signaler Posté 21 avril 2010 Et si il dit non, est-ce qu'il se sacrifie aux yeux de Dieu ? ? Je n'ai pas compris. C'est pourquoi j'aime dire que je suis bénévole individualiste : je me consacre aux autres ou à une cause sans le besoin que mon action soit validée par un groupe quelconque.Le terme de charité est péjoratif à mes yeux (car il sous-entend pitié) : si je rend service, est-ce de la charité ? qui n'a jamais rendu service ? Générosité est plus positif à mon sens. Je ne ressens pas la pitié car je ne me sens pas supérieure ou plus chanceuse : non je suis utile (on se rassure , mais ce n'est même pas certain au final). La pitié envers quelqu'un n'implique pas de se sentir supérieur à lui. C'est un noble sentiment, et hélas notre époque ne connaît que la perversion de la pitié qui est ce que vous décrivez.
Chanèle Posté 21 avril 2010 Auteur Signaler Posté 21 avril 2010 Pitié : définition de Wikipédia Compassion, sentiment de commisération pour les souffrances, pour les peines d’autrui. Peut aussi marquer le mépris plutôt que la compassion. Regarder quelqu’un en pitié, Ne faire aucun cas de lui, le mépriser. C’est un homme follement orgueilleux, qui regarde en pitié tout le genre humain. En effet, il y a plusieurs sens et celui que l'on retient fait référence au mépris .
Hank Rearden Posté 21 avril 2010 Signaler Posté 21 avril 2010 Et si Dieu accorde la grâce de se sacrifier au pécheur ? Pourquoi pas. D'autres pensent que l'homme est définitivement un pêcheur et qu'aucune de ses actions ne lui permet la rédemption, qu'il est peut-être élu et qu'il doit rechercher par ses actions les signes de son élection. Mais je ne m'interroge pas sur la notion de sacrifice dans le rapport à Dieu mais dans le rapport entre les hommes. Et dans ce domaine, rien n'autorise l'utilisation de la notion de sacrifice. Je lui préfère celle d'empathie ou l'art de savoir se mettre à la place de l'autre, ce qui permet de considérer l'intérêt de l'autre sans négliger le sien et d'en faire ainsi une action synergique plutôt qu'un sacrifice.
Ash Posté 21 avril 2010 Signaler Posté 21 avril 2010 Pourquoi pas. D'autres pensent que l'homme est définitivement un pêcheur et qu'aucune de ses actions ne lui permet la rédemption, qu'il est peut-être élu et qu'il doit rechercher par ses actions les signes de son élection. Je crois que Luis fait référence au sacrifice de communion. C'est un moyen de renouer avec Dieu (puisqu'on a péché) qui dépasse l'acte de grâce. Mais je ne m'interroge pas sur la notion de sacrifice dans le rapport à Dieu mais dans le rapport entre les hommes. Et dans ce domaine, rien n'autorise l'utilisation de la notion de sacrifice. Je lui préfère celle d'empathie ou l'art de savoir se mettre à la place de l'autre, ce qui permet de considérer l'intérêt de l'autre sans négliger le sien et d'en faire ainsi une action synergique plutôt qu'un sacrifice. Il n'y a pas d'ambivalence puisque du point de vue philosophique le rapport à Dieu vise à définir celui entre les hommes.
Luis Posté 21 avril 2010 Signaler Posté 21 avril 2010 Je crois que Luis fait référence au sacrifice de communion. C'est un moyen de renouer avec Dieu (puisqu'on a péché) qui dépasse l'acte de grâce. Je n'ai pas compris, mais ça a l'air profond, donc tu dois avoir raison.
ikichi Posté 21 avril 2010 Signaler Posté 21 avril 2010 L'action volontaire pour aider autrui est super important et on ne comte que sur ça pour remplacer ce que fait le gouvernment. Je dirais même que c'est une des fondations clé d'une société libre et permet de garantir une certaine crédibilité. De quoi parlez vous d'un comportement négatif voir d'esclavagisme, l'action volontaire est plus que souhaitable ! Quand aux français la dernière image qui me vient d'eux c'est bien la générosité…
Chanèle Posté 22 avril 2010 Auteur Signaler Posté 22 avril 2010 Définition du bénévolat """"Etymologie : du latin benevolus, bonne volonté, venant de bene, bien et velle, vouloir. Le bénévolat désigne une activité de services envers autrui, de son plein gré et sans rémunération. Les actions de bénévolat, qui ne sont pas une simple adhésion, s'exercent en général dans le cadre d'une association, d'un syndicat ou d'une structure publique, éventuellement dans une entreprise privée à vocation sociale. Le bénévole donne ainsi de son temps libre à une action qui l'intéresse ou qu'il souhaite encourager. Pour le Conseil économique et social (avis du 24 février 1993) "est bénévole toute personne qui s'engage librement pour mener une action non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Le bénévolat se distingue du volontariat par un statut très informel et par l'absence de rémunération. Cependant le bénévole peut être dédommagé des frais liés à son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…). Pour le calcul du PIB, en comptabilité nationale, le bénévolat fait partie des services non marchands. La valeur ajoutée de ces derniers, essentiellement composée des coûts de personnel, est insignifiante pour le bénévolat qui se trouve ainsi sous-estimé.""" Selon les définitions : le bénévolat ne peut avoir lieu que dans une structure, il doit être cadré. Il y a des bénévoles qui se font exploités dans ce genre de structure : ce sont les dérives habituelles humaines Bon nombre d'associations sont des coquilles vides C'est toujours pareil, la bonne volonté de départ induite que par certains individus sincères est vite détournée au profit des rapaces, des profiteurs etc…. Le bénévolat dans certain domaine ne tue-il pas l'emploi ? En tout cas il a bon dos, il est bien utilisé pour ne pas embauché … et c'est cela qui me met en rogne !
h16 Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Selon les définitions : le bénévolat ne peut avoir lieu que dans une structure, il doit être cadré.Il y a des bénévoles qui se font exploités dans ce genre de structure : ce sont les dérives habituelles humaines Bon nombre d'associations sont des coquilles vides C'est toujours pareil, la bonne volonté de départ induite que par certains individus sincères est vite détournée au profit des rapaces, des profiteurs etc…. Le bénévolat dans certain domaine ne tue-il pas l'emploi ? En tout cas il a bon dos, il est bien utilisé pour ne pas embauché … et c'est cela qui me met en rogne ! Tu oublies un pan du problème. Si les bénévoles se laissent faire, c'est qu'actuellement, ils n'ont pas le choix : - ne rien faire et toucher le chômage - faire un truc qu'ils aiment et toucher le chômage
pipo Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Selon les définitions : le bénévolat ne peut avoir lieu que dans une structure, il doit être cadré.Il y a des bénévoles qui se font exploités dans ce genre de structure : ce sont les dérives habituelles humaines Bon nombre d'associations sont des coquilles vides C'est toujours pareil, la bonne volonté de départ induite que par certains individus sincères est vite détournée au profit des rapaces, des profiteurs etc…. Le bénévolat dans certain domaine ne tue-il pas l'emploi ? En tout cas il a bon dos, il est bien utilisé pour ne pas embauché … et c'est cela qui me met en rogne ! Il ne faut pas toujours chercher la petite bête non plus, des cotés négatifs il y en a dans n'importe quel domaine. Moi je vois surtout que pas mal de choses n'existeraient pas sans le bénévolat, ou du moins pas sous leur forme actuelle. Les mouvements de jeunesse, un grands nombre de club sportifs, des associations en tout genre Et la plupart des gens n'en tire aucun bénéfice monétaire, même pas de remboursement de frais, juste la satisfaction de rendre des gens heureux, de partager leur passion,…
pierreyves Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Bon nombre d'individus (surtout les français) aiment travailler sans être payé.Mieux encore ! désormais vous pouvez travailler et payer !!! Le dernier concept de tourisme humanitaire Est ce de l'héroisme? du masochisme ? de la faiblesse ? de la générosité ? de la solidarité? une façon d'être libre ? un besoin de rester esclave ? Les libéraux sont -ils des bénévoles et dans quel cas ? C'est simplement une façon de s'enrichir. Les valeurs sont subjectives, ne pas l'oublier … "l'argent" n'est qu'un outil intermédiaire pour se procurer des valeurs réelles. Dans certaines activités, on peut obtenir des valeurs réelles par l'échange sans cet outil. Les cas de bénévolat rentables sont de ceux-ci (je ne parle pas des faux bénévolats à objectifs ou méthodes politiciens). Donc le bénévole peut être dans une activité tout aussi enrichissant -sur un plan psychologique personnel- que n'importe quelle entrepreneur.
Chanèle Posté 22 avril 2010 Auteur Signaler Posté 22 avril 2010 Tu oublies un pan du problème. Si les bénévoles se laissent faire, c'est qu'actuellement, ils n'ont pas le choix : - ne rien faire et toucher le chômage - faire un truc qu'ils aiment et toucher le chômage Ce n'est pas dans ce sens que je voulais démontrer qu'il y avait un gaspillage d'emplois potentiels : ainsi, la collecte des déchets : ce sont des bénévoles qui vont par exemple faire des campagnes de nettoyage alors que tout un potentiel des emplois de la collecte pourrait se concrétiser sur du secteur privé.
pierreyves Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Ce n'est pas dans ce sens que je voulais démontrer qu'il y avait un gaspillage d'emplois potentiels :ainsi, la collecte des déchets : ce sont des bénévoles qui vont par exemple faire des campagnes de nettoyage alors que tout un potentiel des emplois de la collecte pourrait se concrétiser sur du secteur privé. Qui paierait ? Si c'est au départ de l'argent public alors au final cela représente une diminution de richesse. Si c'est du privé payé par du privé … il n'y a aucune différence que ce soit fait par des bénévoles ou pas car ce n'est pas parce que quelqu'un n'est pas récompensé en argent qu'il n'y a pas création de richesse personnelle (cf mon dernier post). De ce point de vue, le bénévole est tout autant "en activité" que n'importe quel "employé".
Invité rogermila Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Selon les définitions : le bénévolat ne peut avoir lieu que dans une structure, il doit être cadré.Il y a des bénévoles qui se font exploités dans ce genre de structure : ce sont les dérives habituelles humaines Bon nombre d'associations sont des coquilles vides C'est toujours pareil, la bonne volonté de départ induite que par certains individus sincères est vite détournée au profit des rapaces, des profiteurs etc…. Le bénévolat dans certain domaine ne tue-il pas l'emploi ? En tout cas il a bon dos, il est bien utilisé pour ne pas embauché … et c'est cela qui me met en rogne ! Oui c'est exactement ça. Toi tu fais de la charité (ou de la générosité). Faire du bénévolat c'est, malheureusement, se coltiner avec une structure associative et parfois se faire exploiter. Personnellement ça a failli m'arriver. Une municipalité m'a proposé de faire du bénevolat pour l'organisation d'une brocante en plein air. J'ai accepté. En arrivant sur les lieux , j'ai été mis en relation avec une autre personne pour faire le même travail à deux; mais en discutant avec elle, j'ai appris qu'elle n'était pas bénévole comme moi, mais agent municipal : donc payé (de surcroit, en heures supplémentaires de dimanche…grace à nos impôts) . Sans hésiter, j'ai démissionné sur le champ n'acceptant pas cette "cohabitation" : bénévole/ fonctionnaire payé. ….mais d'autres "pigeons-bénévoles " ont accepté.
Chanèle Posté 22 avril 2010 Auteur Signaler Posté 22 avril 2010 Qui paierait ? Si c'est au départ de l'argent public alors au final cela représente une diminution de richesse.Si c'est du privé payé par du privé … il n'y a aucune différence que ce soit fait par des bénévoles ou pas car ce n'est pas parce que quelqu'un n'est pas récompensé en argent qu'il n'y a pas création de richesse personnelle (cf mon dernier post). De ce point de vue, le bénévole est tout autant "en activité" que n'importe quel "employé". Le bénévole est à la charge du contribuable s'il se blesse par exemple tandis que s'il était employé, il paierait lui aussi ses charges sociales. Le bénévolat s'apparente en cela au travail au noir … A moins d'être hypocrite : quitte a faire le même boulot, autant le faire payé
L'affreux Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Je pense que le bénévolat militant ou humanitaire est aussi une manière de se sentir utile. Pourquoi cette différence ? J'ai trouvé une réponse à ma propre question. Le bénévolat tel qu'on le conçoit en Occident devrait être, il me semble, au moins dans les intentions, altruiste. C'est-à-dire qu'il devrait être du don de travail sans pouvoir social (ou économique) en contrepartie. Un tel bénévolat ne peut alors exister que parce que chacun se conçoit comme l'égal des autres. En effet, dans des sociétés où l'inégalité sociale est la norme, comme par exemple en Europe féodale ou en Afrique subsaharienne contemporaine, le don est le plus souvent un outil qui modifie les relations de pouvoirs. Il y a beaucoup plus de dons (de biens ou de travail) dans ces sociétés que dans l'Occident moderne, mais ces dons créent du pouvoir qui s'insère dans les relations inégalitaires. En clair dans les sociétés inégalitaires le bénévolat est le plus souvent un investissement en vue de chercher l'argent et le pouvoir. Voilà c'était ma contribution à deux balles : s'il y a de plus en plus de bénévoles en France, peut-être est-ce rendu possible parce que de plus en plus de gens se considèrent comme des égaux ? Ce qui reviendrait à dire, finalement, que le bénévolat est bel et bien une conséquence des idéaux libéraux.
Chanèle Posté 22 avril 2010 Auteur Signaler Posté 22 avril 2010 Oui c'est exactement ça.Toi tu fais de la charité (ou de la générosité). Faire du bénévolat c'est, malheureusement, se coltiner avec une structure associative et parfois se faire exploiter. Personnellement ça a failli m'arriver. Une municipalité m'a proposé de faire du bénevolat pour l'organisation d'une brocante en plein air. J'ai accepté. En arrivant sur les lieux , j'ai été mis en relation avec une autre personne pour faire le même travail à deux; mais en discutant avec elle, j'ai appris qu'elle n'était pas bénévole comme moi, mais agent municipal : donc payé (de surcroit, en heures supplémentaires de dimanche…grace à nos impôts) . Sans hésiter, j'ai démissionné sur le champ n'acceptant pas cette "cohabitation" : bénévole/ fonctionnaire payé. ….mais d'autres "pigeons-bénévoles " ont accepté. BEh pardi on se comprend
Invité rogermila Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Le bénévole est à la charge du contribuable Non. Le bénévolat s'apparente en cela au travail au noir … non plus. quitte a faire le même boulot, autant le faire payé En général, les gens qui refusent de faire du bénévolat agissent pour ce motif.
Chanèle Posté 22 avril 2010 Auteur Signaler Posté 22 avril 2010 je médite, je médite Ce sont les structures fossiles qui ne sont pas créatrices de richesse et les autres deviennent exploitatrices de la misère. Parcontre Si une association de bénévoles finit par créer des emplois et s'agrandir, le bénévolat est un moteur de dynamisme, idem, si les bénévoles se forment, acquérissant une expérience en équipe qui les aidera à trouver un emploi ou à en créer eux mêmes d'autres structures …
pipo Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Ce sont les structures fossiles qui ne sont pas créatrices de richesse et les autres deviennent exploitatrices de la misère. Il ne faut pas exagérer non plus, un mouvement de jeunesse, un club de sport ou une association de quartier ne sont ni des structures fossiles et elles exploitent rarement la misère. De plus elle sont souvent créatrice de richesses, mais non monétaire. Il faut arrêter de penser tout le temps en argent et nombre d'emplois
ikichi Posté 22 avril 2010 Signaler Posté 22 avril 2010 Sans hésiter, j'ai démissionné sur le champ n'acceptant pas cette "cohabitation" : bénévole/ fonctionnaire payé.….mais d'autres "pigeons-bénévoles " ont accepté. Tu es libre de prendre les décisions que tu veux, mais faire le travail d'un autre qui aurait prit dans les impôts (c'est du vol, quoi…) me parait plutôt positif. Cela contribue à diminuer la dépendance des impôts tout en offrant les mêmes services.
Chanèle Posté 23 avril 2010 Auteur Signaler Posté 23 avril 2010 Il ne faut pas exagérer non plus, un mouvement de jeunesse, un club de sport ou une association de quartier ne sont ni des structures fossiles et elles exploitent rarement la misère.De plus elle sont souvent créatrice de richesses, mais non monétaire. Il faut arrêter de penser tout le temps en argent et nombre d'emplois La richesse humaine est un concept possible uniquement si l 'on a écarté le besoin vital de survivre donc de manger !! Il faut arrêter de croire que l'argent tombe du ciel !! Il faut bien que quelqu'un paye : et c'est toujours le contribuable le pigeon " Faire de grandes choses avec l'argent des autres " Tellement plus facile
Saucer Posté 23 avril 2010 Signaler Posté 23 avril 2010 Dommage que tout ça ne soit vu qu'à l'aune de l'homo economicus et du "qu'est-ce qui est bon pour nos impôts".
pipo Posté 23 avril 2010 Signaler Posté 23 avril 2010 " Faire de grandes choses avec l'argent des autres " Tellement plus facile En quoi tout les exemples que je t'ai cité sont financé par le contribuable ? Visiblement tu as une connaissance très partielle du bénévolat. La très grande majorité des choses faite par des bénévoles n'existeraient tout simplement pas si il n'était pas là, il n'y a pas de vols, de perte d'emploi ou que sais je.
Serge_de_Libourne Posté 23 avril 2010 Signaler Posté 23 avril 2010 La richesse humaine est un concept possible uniquement si l 'on a écarté le besoin vital de survivre donc de manger !!Il faut arrêter de croire que l'argent tombe du ciel !! Il faut bien que quelqu'un paye : et c'est toujours le contribuable le pigeon " Faire de grandes choses avec l'argent des autres " Tellement plus facile Je pense avoir bien compris ce que tu recherches. Je vais être très long ce qui va à la fois permettre de répondre à tes questions et de mieux me faire connaître ici. Tu vas voir comment l'Etat recrute aujourd'hui des bénévoles pour lutter contre le développement associatif et les créations d'emploi et quels en sont les motivations. Tu vas comprendre avec des exemples précis comment l'Etat français détruit des emplois et empêche la création d'autres. Je suis en train de rédiger le long texte que je vais mettre ici. Je l'annonce afin que tu ne sois pas désespéré par le manque de réponse adapté à ton questionnement.
Serge_de_Libourne Posté 23 avril 2010 Signaler Posté 23 avril 2010 Selon les définitions : le bénévolat ne peut avoir lieu que dans une structure, il doit être cadré.Il y a des bénévoles qui se font exploités dans ce genre de structure : ce sont les dérives habituelles humaines Bon nombre d'associations sont des coquilles vides C'est toujours pareil, la bonne volonté de départ induite que par certains individus sincères est vite détournée au profit des rapaces, des profiteurs etc…. Le bénévolat dans certain domaine ne tue-il pas l'emploi ? En tout cas il a bon dos, il est bien utilisé pour ne pas embauché … et c'est cela qui me met en rogne ! Il est vrai que pour certains, qu'ils se disent libéraux, UMP, socialistes, communistes… payer le moins possible un travail est un objectif. En fait ils sont tous guidés par le même objectif : bénéficier d'une organisation ou d'un défaut d'organisation pour imposer leurs conditions aux autres. Cela ne correspond pas du tout à mon image du libéralisme. Pour moi la liberté c'est avoir le choix et les moyens de pouvoir faire des choix. Pour avoir des moyens de faire des choix il faut avoir des revenus et donc un emploi. Tu vas voir comment on m'a empêché de créer un emploi au sein d'une association et comment l'action de l'Etat crée de la dépendance et tue la création d'emplois. Contrairement à ce que beaucoup croient l'Etat français ne favorise pas l'emploi mais participe à la destruction des emplois avec l'objectif de tout contrôler. En France c'est la concurrence déloyale de l'Etat qui empêche la création des emplois aussi bien au niveau des associations qu'au niveau des entreprises. A mon avis et ta phrase : "Le bénévolat dans certain domaine ne tue-il pas l'emploi ? En tout cas il a bon dos, il est bien utilisé pour ne pas embauché … et c'est cela qui me met en rogne !" conforte cet avis tant qu'une majorité de libéraux ne se souciera pas de montrer à tous qu'ils peuvent obtenir les moyens d'avoir plus de libertés et plus de revenus alors le libéralisme ne décollera pas. L'Etat coûtant beaucoup d'argent il est facile de montrer qu'il est possible d'avoir plus de revenus sans l'Etat. Quand tu dis : Ce n'est pas dans ce sens que je voulais démontrer qu'il y avait un gaspillage d'emplois potentiels :ainsi, la collecte des déchets : ce sont des bénévoles qui vont par exemple faire des campagnes de nettoyage alors que tout un potentiel des emplois de la collecte pourrait se concrétiser sur du secteur privé. Cela me fait penser aux Centres Leclerc qui utilisent ce genre de bénévolat. Je comprends ta position. Il est râlant, pour ceux qui n'ont pas de travail et en recherchent vainement de voir d'autres accomplir des tâches gratuitement pour des entreprises pleines de fric. Les libéraux qui ne répondent pas à ce désespoir font le bonheur des étatistes. Les étatistes en répondant à cette demande d'emplois paraissent être des sauveurs alors qu'ils sont des apprivoiseurs. Ils apprivoisent des hommes pour les utiliser comme des boeufs. C'est le bénévolat de ces boeufs qui pose problème pas celui des humains libres. J'ai beaucoup travaillé en tant que bénévole, j'ai présidé une structure locale d'une association de consommateurs pendant plusieurs années avant 2001. J'ai résolu gratuitement un nombre relativement important de litiges. Pour ce travail gratuit je faisais payer une adhésion et des frais de dossier. La plus grande partie de l'adhésion allait à des structures au-dessus de la mienne (structure départementale et nationale). J'étais également membre du bureau départemental de la Gironde et à ce niveau il y avait deux employés. Au niveau national il y avait aussi des employés. Donc le bénévolat peut permettre d'aider à financer des emplois. Pour ma part je payais une adhésion à l'association et ne demandais rien pour mes déplacements. Au moment des emplois jeunes, j'ai souhaité, en tant que président associatif, créer un poste d'emploi jeune. Officiellement le but des emplois jeunes était de favoriser la création de nouveaux emplois pérennes. Au bout de cinq ans il ne devait plus y avoir d'aide. Officiellement la mairie de Libourne, dont le maire est Gilbert Mitterrand, se proposait de faire le maximum pour aider les projets associatifs qui allaient offrir des emplois jeunes. Ceux qui proposaient de faire un tel emploi avait automatiquement une aide de votée. Aide dont j'ai bien obtenu le vote. Aide de l'Etat plus aide de la mairie ne suffisait pas pour payer l'emploi. Les revenus de l'association tirée des adhésions et des frais de dossier n'étaient pas suffisant pour boucler le budget. Avec des membres de l'association nous avons participé à des tombolas organisées par le Crédit Mutuel. Dans le cadre d'un genre de concours j'ai également soumis au Crédit Mutuel un dossier pour décrocher une aide pour créer l'emploi. Aide que j'ai obtenue. Finalement j'ai réussi à réunir le budget nécessaire pour payer un emploi jeune. Il me manquait cependant un local. J'avais fait cette demande mais malgré de nombreux locaux la mairie n'en avait officiellement pas pour mon association. Le secrétaire de ma structure associative était membre du parti socialiste. Comme officiellement l'emploi était une préoccupation du parti socialiste cela aurait du faciliter mes démarches. Il n'en était rien. Il critiquait par contre toutes mes idées pour financer l'association, au lieu de s'en réjouir. Ayant malgré tout réuni le budget pour employer une personne en emploi jeune j'ai attendu le local disponible longtemps. Au bout d'un certain temps j'ai fait passer un article dans un journal local pour montrer la mauvaise volonté de la mairie. Bien sûr cela n'a pas plus. Pour faire cela je n'avais pas demandé l'autorisation du bureau de l'association. Cela m'a bien sûr était reproché par le secrétaire de l'association membre du PS. Il ne fallait surtout pas que je prenne ce genre d'initiative. Il me fallait être patient. Il me disait qu'un militant politique devait avaler des couleuvres. A l'époque j'étais au parti communiste après être passé au parti socialiste. Cependant je n'ai jamais été soumis à aucune idéologie. Il n'était pas question que j'avale des couleuvres Etais-je impatient? Manquait-il vraiment de locaux? Parmi les adhérents de mon association locale il y avait une personne qui présidait une association de chômeurs et précaires. Cette association avait un local municipal. Comme il ne lui servait pas nous avons convenu qu'il le remettrait à la disposition de la mairie pour qu'il soit attribué à mon association. Le local étant vétuste je ne souhaitais pas que la mairie de Libourne trouve ce prétexte pour ne pas m'attribuer ce local. Je demandais donc à des personnes membres de l'association qui étaient du métier s'ils étaient prêts à aider pour mettre en état le local. Ayant leur accord j'écrivais à la mairie de Libourne pour dire que nous étions prêts à remettre le local en état. Un an après le local ne m'était pas attribué et je n'avais aucune information. J'en tirais donc les conclusions qui s'imposaient. Le renouvellement du bureau de l'association étant à l'ordre du jour j'indiquais au secrétaire qu'il devait convoquer une assemblée générale et j'annonçais que je quitterais l'association. J'avais bien compris que l'on souhaitait contrôler mon action. Que mon esprit d'indépendance posait problème. De plus il m'avait fallu beaucoup d'énergie pour faire bouger les choses. Bien souvent les gens ne se mobilisent pas même en si on leur prouve que c'est leur intérêt. Ils préfèrent souvent laisser l'Etat se charger des problèmes. Ils pensent qu'il le fait gratuitement. Comme je souhaitais m'exprimer en toute indépendance je décidais de créer une société pour vendre du vin et des produits locaux par correspondance. En fait ma motivation principale, n'est pas l'argent même s'il en faut pour vivre. Ma motivation a toujours était de faire bouger la société dans laquelle je vis en diffusant des idées favorables à la création d'emplois. Cela explique le fait que près de dix ans après la création de mon portail je n'aie jamais vendu une seule bouteille ou un seul produit local. Pourtant je me consacre à temps plein à mon portail Internet depuis 2002. Nous en reparlerons. En tant que président associatif j'avais réussi à faire nommer une représentante de l'association au conseil d'administration de l'hôpital de Libourne. Cette représentante n'était ni politisée, ni syndiquée. Après elle, ce fut un syndicaliste de l'hôpital qui fut nommée au conseil d'administration en tant que représentant des usagers grâce à Gilbert Mitterrand. Ce syndicaliste n'était pas membre d'une structure de représentants d'usagers indépendante d'un syndicat et il n'agissait pas dans ce cadre là. La plupart des syndicats ont officiellement une structure de défense des consommateurs. Ce système a permis au gouvernement de gauche de les financer au détriment des associations de consommateurs. Ce système de financement n'a pas été remis en cause par la droite. Si j'étais au parti communiste c'était pour faire avancer la société dans laquelle je vivais. Je pensais et je pense toujours que la pauvreté d'une grande partie de la population française n'est pas bonne pour tout le monde. Je n'ai jamais étais riche. J'ai été commerçant en 1985 pour vendre des ordinateurs familiaux. J'ai pu monter ce commerce, avec peu de moyens, en ayant économisé grâce à un emploi de militaire pendant six ans. J'ai eu du personnel avant de le licencier en raison d'une baisse des ventes. J'ai du arrêter mon activité à la fin de 1989 faute de revenus suffisants et d'un manque de perspectives de développement. Dans ce cas là il est préférable d'anticiper. Les commerçants qui cessent leur activité n'ont pas de droit au chômage. Je n'ai commencé mon engagement politique qu'après 1995. A cette époque après la crise de 1993 et la défaite des socialistes je pensais que les socialistes allaient se remettre en question donc j'ai rejoins ce parti. Cependant très vite je me suis aperçu que malgré la défaite et les échecs économiques leurs conceptions économiques n'évolueraient pas beaucoup. Comme je pensais qu'après la chute du mur de Berlin le parti communiste allait se remettre en cause j'ai adhéré à ce parti. A Libourne ce parti publiait de temps à autres un petit document d'information. J'y ai dénoncé à plusieurs reprises les subventions de la mairie de Libourne données aux entreprises. A la lecture de tout ceci tu comprendras que ce qui posait problème à la mairie de Libourne c'était mon esprit critique, ma volonté de chercher à mobiliser les citoyens pour qu'ils fassent valoir leurs intérêts. Je me serais contenté de résoudre les problèmes individuels tout aurait bien été. J'étais membre du parti communiste donc il était possible de faire passer le message que grâce aux élus et aux militants politiques de gauche il était possible de se battre pour faire évoluer la société. A partir du moment où je cherchais à mobiliser des citoyens pour qu'ils prennent eux-même en main leur destinée sans passer par les politiques mais en se réunissant en association je n'entrais plus dans ce schéma. Maintenant je sais que c'est une conception libérale mais je l'ignorais complètement à l'époque. Pour les socialistes être président d'association est important. Ils pensent hiérarchie et non pas service aux adhérents. Ils pensaient que j'étais bien plus attaché à être président qu'à ma liberté de pensée. De plus lorsque je suis entré dans la structure locale il n'y avait que deux personnes âgées pour tenir la permanence et les membres du bureau n'avaient aucune activité associative. Quand je suis parti il y avait près d'une quarantaine d'adhérents mais il n'y avait pas encore de réelle volonté de faire avancer l'association. Cependant il y avait des réunions mensuelles ouvertes à tous en plus des permanences toutes les semaines. Si mon esprit critique n'était pas souhaité, mon bénévolat l'était. Pour me forcer à rester président le secrétaire ne convoqua pas l'assemblée générale. Un sympathisant du PS membre du bureau de l'association m'avait soufflé que si je n'étais pas content je n'avais qu'à écrire au sous-préfet. Comme le secrétaire de l'association membre du PS refusait de convoquer l'assemblée générale j'écrivais au sous-préfet pour l'y obliger. Je ne fus pas présent à l'assemblée générale qui fut ainsi convoqué. Je travaillais au développement de mon portail Internet tout en demeurant salarié de la société qui m'employait alors. Alors aurais-je pu pérenniser l'emploi que je voulais créer en tant que président d'association? Je vais y répondre plus loin mais l'emploi dont j'avais monté le financement n'a jamais été créé au niveau de Libourne. L'argent réuni a peut-être servi au niveau départemental de l'association mais je l'ignore et je n'ai pas cherché à le savoir. Je suis passé à autre chose. J'ai été secrétaire d'un comité d'établissement sans être membre d'un syndicat. Cet établissement de 55 personnes a été menacé de fermeture en 2001. Grâce à mes connaissances en comptabilité et en gestion j'ai analysé les comptes de l'entreprise et fait des propositions économiques dont certaines ont été reprises. Conclusion en 2010, malgré la crise, l'établissement est toujours ouvert. Au moment de l'annonce du projet de fermeture de l'établissement l'entreprise chargée de reclasser le personnel avait été contactée. L'établissement est une des structures de la filiale française d'une entreprise américaine qui comptait à l'époque environ 10 000 salariés. Réussir à renverser la situation pouvait sembler impossible au départ pourtant cela a été fait sans grève. Pour ma part j'ai quitté cet établissement en 2002 pour me consacrer à plein temps au développement de mon portail. Je m'en étais servis en 2001 pour appeler à voter pour la liste de droite face à Gilbert Mitterrand. A ce moment là au parti communiste on m'a demandé de présenter ma démission ce que j'ai fait. Le directeur de campagne de Gilbert Mitterrand était le militant PS qui était secrétaire de mon association locale. Puisque l'on me considérait comme un ennemi, j'étais parti du principe qu'en soutenant l'opposition à Gilbert Mitterrand je mettais plus de chances de mon côté pour le faire tomber. N'ayant pas d'idéologie passer du parti communiste à un soutien de la droite locale ne m'a pas posé de problème. Cependant je ne suis pas devenu membre d'un parti de droite. Si Gilbert Mitterrand ne s'était pas opposé à cette création d'emploi aurais-je pu le pérenniser? La réponse est oui s'il n'y avait pas la politique interventionniste de l'Etat. Mais comme l'interventionnisme d'Etat n'a pas disparu la réponse est non. Peu importe qui dirige le pays. Droite et gauche considèrent que les associations de consommateurs ne doivent pas se développer et ils font tout pour les en empêcher et cela coûte cher aux contribuables. Il faut le faire savoir. L'Etat prétend agir pour les consommateurs avec l'institut national de la consommation et sa revue 60 millions de consommateurs (anciennement 50 millions de consommateurs). Il s'agit là d'une concurrence déloyale envers les associations de consommateurs qui ont leurs propres revues. Beaucoup croient que 60 millions de consommateurs est une association de consommateurs alors que c'est une revue éditée par une administration. L'Etat annonce qu'il fera une loi pour permettre aux associations de consommateurs de faire des class actions. Cependant avant il fait tout pour diminuer leur puissance. Ce qui motive le plus souvent l'adhésion à une association de consommateurs est l'information sur certains droits et le règlement amiable des litiges. Pour contrer cela l'Etat développe la médiation en recrutant des délégués bénévoles : voir : http://www.senat.fr/rap/l03-073-329/l03-073-3295.html Là il s'agit de règlements de litiges avec l'administration et c'est l'administration qui se propose de régler ce genre de litiges et de faire évoluer l'administration. L'association que je présidais était une structure locale de la CLCV. Cette association donne des informations sur la consommation, le logement, le cadre de vie. Au niveau du logement il est possible d'obtenir des informations "gratuitement" avec l'agence nationale pour l'information sur le logement. http://www.anil.org/ Il s'agit là d'un financement d'Etat. Les départements qui le souhaitent peuvent créer moyennant un peu d'argent public des conseils généraux des agences départementales d'information sur le logement. exemple (ADIL) : http://adil33.com/ En plus d'être gratuits avec ces centres d'information tu peux avoir de bonnes idées pour obtenir de l'argent qui tombe du ciel grâce à une autre structure étatique l'agence nationale de l'habitat (ANAH). http://www.anah.fr/ Parmi les opérateurs locaux de l'ANAH tu as les ADIL : http://www.anah.fr/pages-speciales/resulta…che-delegation/ Donc il vaut mieux consulter une ADIL qu'une structure locale d'une association de consommateurs style CLCV. Cette association de consommateurs ne peut donner des conseils juridiques qu'à ces adhérents donc tu seras sans doute obligé de payer une adhésion et tu auras la plupart du temps en face de toi un bénévole. Tandis que si tu vas voir une ADIL ce sera gratuit, tu auras en face de toi un professionnel et en plus suivant ton problème tu pourras décrocher une aide. Face à une telle concurrence déloyale il devient très difficile à des associations de consommateurs de payer du personnel et même de développer un réseau de bénévoles. Quant à mon portail j'explique en partie sur ma page d'accueil comment l'Etat me concurrence : http://www.orvinfait.fr/index.html Ce que je ne précise pas c'est qu'il me concurrence pour vendre du vin. En 2008 les viticulteurs locaux ont fait des réunions pour dénoncer les charges qui pèsent sur eux et notamment au niveau de l'appellation des vins de Bordeaux. Leur problème la crise, le prix des vins avait chuté et ils ne vendaient pas et ils faisaient appel à des aides de l'Etat. Pour moi aussi il y a eu crise. Les revenus publicitaires ont chuté. Comme les viticulteurs dénonçaient le poids des grandes surfaces j'ai eu l'idée de créer sur mon portail un logiciel pour que les viticulteurs puissent vendre-leur vins sur mon portail. Le système que je propose peut permettre à ceux qui font connaître un vin de gagner de l'argent. Pour utiliser ce système je ne demande aucun frais fixe que des commissions sur les ventes. J'ai écrit à certains viticulteurs dont certains de ceux qui organisés les réunions. Pour l'instant personne n'utilise mon système. Bien sûr mon système n'est peut-être pas adapté au marché mais peut-on parler de marché lorsque les agriculteurs reçoivent 8 milliards d'aides soit plus de 10 000 euros par agriculteur et qu'ils réclament encore des aides de l'Etat et en obtiennent parfois encore? En outre ce qui me motive le plus n'est pas de vendre du vin mais de contribuer au développement de l'économie. Cependant sans aide les viticulteurs devraient se bouger plus pour vendre et alors mon système pourrait les intéresser. Mon système ayant un coût en fonction des ventes il pourrait me permettre d'embaucher de personnel sur mon portail pour développer des jeux, faire des articles… afin d'attirer encore plus de visiteurs et ainsi développer les ventes. Les 8 milliards d'aide aux agriculteurs empêchent donc les emplois dans la vente et tous les emplois qui peuvent soutenir la vente comme publicitaire. Le système français me pénalise à un autre niveau : les revenus publicitaires. Face à la mauvaise image de la publicité en France certains investisseurs de multinationales préfèrent mettre plus de budget dans d'autres pays. Comme la publicité tire les ventes et que les ventes font les emplois. Il y a des pertes de chiffres d'affaires au niveau de la publicité mais aussi des pertes au niveau des emplois. Je précise que je n'ai pas monté mon portail pour vendre des écrits libéraux. J'ai commencé à ouvrir un dossier intitulé société meilleure où je critiquais l'ultra libéralisme et j'indiquais des solutions qui n'étaient pas toujours libérale. Cependant mes expériences associatives et professionnelles, mes réflexions m'ont convaincu que l'Etat est un obstacle au développement économique à tous les niveaux. Je suis convaincu qu'il faut faire le maximum pour réduire l'importance de l'Etat d'où ma participation ici depuis peu.
pipo Posté 23 avril 2010 Signaler Posté 23 avril 2010 En effet, très long… Contrairement à ce que beaucoup croient l'Etat français ne favorise pas l'emploi mais participe à la destruction des emplois avec l'objectif de tout contrôler. ça je croit que personne n'en doute ici Ceux qui proposaient de faire un tel emploi avait automatiquement une aide de votée. Aide dont j'ai bien obtenu le vote. Aide de l'Etat plus aide de la mairie ne suffisait pas pour payer l'emploi.… Finalement j'ai réussi à réunir le budget nécessaire pour payer un emploi jeune. Il me manquait cependant un local. J'avais fait cette demande mais malgré de nombreux locaux la mairie n'en avait officiellement pas pour mon association. … Si Gilbert Mitterrand ne s'était pas opposé à cette création d'emploi aurais-je pu le pérenniser? La réponse est oui s'il n'y avait pas la politique interventionniste de l'Etat. Tu es un peu contradictoire là, tu demande un local payé par la contribuable, tu as une aide pour créer un emploi et tu te plains de la politique interventionniste Il ne s'est pas "opposé" à un emploi, il ne t'a juste pas aidé à en créer un, concept assez libéral soit dis en passant Comme la publicité tire les ventes et que les ventes font les emplois. Il y a des pertes de chiffres d'affaires au niveau de la publicité mais aussi des pertes au niveau des emplois. Permet moi d'avoir de gros doute là dessus, la publicité oriente tout au plus la consommation vers certains bien et même si elle fait augmenter la consommation, ça sera au dépend de l'épargne
Serge_de_Libourne Posté 23 avril 2010 Signaler Posté 23 avril 2010 Tu es un peu contradictoire là, tu demande un local payé par la contribuable, tu as une aide pour créer un emploi et tu te plains de la politique interventionniste Il ne s'est pas "opposé" à un emploi, il ne t'a juste pas aidé à en créer un, concept assez libéral soit dis en passant C'est un peu long mais à l'époque j'ai indiqué que j'étais au parti communiste, je n'ai pas dit que j'étais alors libéral. Ce que je souhaitais souligner c'est que mentalité socialiste pour les emplois jeunes qui devaient soi-disant favoriser l'emploi n'était en fait qu'un mensonge. Ils servaient en fait à favoriser le développement de l'Etat. Avec ce récit je pense montrer un des mensonges des socialistes. Dire faire tout pour créer des emplois et éviter qu'un emploi marchand puisse avoir la possibilité de se créer dans le milieu associatif. En ne m'accordant pas de local alors qu'une association de chômeur et de précaire avait rendu le sien pour que je crée un emploi, la mairie de Libourne a bien fait un choix économique contre le type d'emplois qu'elle disait vouloir favoriser : des emplois jeunes qui deviennent pérennes au bout de cinq ans. Tant que l'on est sur les mensonges après il est possible de dire en 2006 : Emplois-jeunes : bilan positif http://www.alternatives-economiques.fr/emp…_206_24245.html Il n'est pas dit combien d'emploi ont été finalement créé dans le secteur marchand grâce aux emplois-jeunes financés par l'argent public. C'est peut-être en réalité 0. Tant que l'on ne combat pas ces mensonges on s'expose à un retour des emplois-jeunes ou autre formule de ce style Permet moi d'avoir de gros doute là dessus, la publicité oriente tout au plus la consommation vers certains bien et même si elle fait augmenter la consommation, ça sera au dépend de l'épargne Sur ma page donnant les avantages de la publicité je parle de l'exemple d'Amora http://www.orvinfait.fr/avantages_de_la_publicite.html Les salariés se sont inquiétés du manque de publicité que quand des établissements ont fermé. Quand l'établissement a été menacé de fermeture j'avais proposé mon aide en indiquant que j'avais oeuvré avec succès pour qu'un établissement ne ferme pas. Je n'ai jamais eu de réponse. Il faut savoir que sur Internet, la plupart du temps si ce n'est aujourd'hui tout le temps, contrairement à un journal la publicité n'est pas payée en fonction du nombre de pages affichées. Les systèmes proposées permettent d'en maîtriser les coûts. Une entreprise bien gérée ne va pas dépenser en publicité si cela ne lui rapporte pas. Donc si elle constate que ses ventes n'augmentent pas elle ne fait plus de publicité. Si elle continue d'en faire c'est que cela lui rapporte. Une entreprise ce n'est pas comme l'Etat on ne dépense pas sans compter on essaye de faire des bénéfices et non pas des déficits. Les dépenses sont faites avec l'objectif d'augmenter les bénéfices. Combien d'entreprises sont en déficit depuis plus de trente ans comme l'Etat français?
ikichi Posté 24 avril 2010 Signaler Posté 24 avril 2010 Je crois pas avoir tout à fait avoir compris ce très longt texte et désolé si ma question est hors sujet. Mais le fait que l'état utilise des bénévoles pour faire le travail qu'un salarié aurait fait, c'est bien ou pas ? Le salarié aurait pris de l'argent aux contribuables alors que le bénévole, non. Ou alors le problème n'est pas vraiment qu'est-ce qui motive celui qui travail pour l'état, mais qu'est-ce qu'il fait pour celui-ci.
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