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Le système éducatif dans l'idéal libertarien


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Posté
Sur l'ascenseur social, a moins que ma source soit fausse, je crois bien que les Etats Unis sont bien performants compare a notre stratification.

tututut ESCALIER social!!

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Mais bien sûr, quand Harvard et Oxford figurent devant le Mirail à Toulouse c'est truqué c'est ça ?

Leaders en maths :icon_up: Et concrètement ça s'est manifesté comment dans la recherche et l'innovation? Parce que je me souviens pas d'avoir vu beaucoup de prix nobel en France dernièrement mais plutôt de l'autre côté de l'Atlantique.

Il n'y a pas de prix nobel des mathématiques. Après effectivement l'utilité de mettre les mathématiques au centre de l'enseignement peut être remis en question.

Je ne sais pas ce que voulais dire Shoto par "démonter", mais ce qui est sur c'est que vouloir comparer écoles d'ingénieurs françaises et université américaine par le biais des classements actuels est non pertinent.

édit: trop lent

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Non mais la méthodologie des classements est très discutable.

Comme tous les classements et comme toutes les études, une n'est pas suffisante pour se faire une opinion définitive sur la question, mais plusieurs si et la plupart coïncide plus ou moins, il y a une vraie tendance qui s'en dégage. En France les classements d'écoles supérieures diffèrent peu de l'une à l'autre, pareil au niveau mondial. Si on relativise tout, évidemment à force, les plus grandes universités américaines connues mondialement vaudront les françaises, sauf que non, il n'en est pas ainsi.

Normal, il n'y a pas de prix Nobel en maths

Ulm c'est l'élite mondiale des maths et c'est l'établissement le plus médaillé de Fields, compare le niveau en maths d'un ingénieur français avec celui d'un anglais qui n'a jamais vu de démonstration formelle de sa vie.

Je te parlais des maths appliquées dans la recherche ou en économie. Ca sert à quoi de savoir sa table de multiplication

si on ne l'utilise pas? Ca me rappelle les discours des communistes français qui disaient qu'au moins en URSS tout le monde était alphabétisé, donc que le système éducatif soviétique était le meilleur, la belle affaire!

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tututut ESCALIER social!!

Un esclalier ne peut pas tomber en panne, le mot ascenceur convient donc mieux au cas franchais.

Posté
on fait la même chose que les russes jadis :

Ah bon ? Je croyais qu'il n'y avait pas de recherche en URSS pour tout ce qui ne touchait pas au militaire ou l'aérospatial.

Concrètement, tu peux tortiller la réalité comme tu veux, mais la France n'offre pas d'ascension sociale. C'est tout. Et l'ascension sociale américaine, aussi imparfaite soit-elle, est bien meilleure.

Je comprend tout à fait les critiques de ce système car les prépa/grandes écoles coutent chère aux contribuables. Cependant c'est pour moi qui suis issu d'une famille de paysans et commerçants une chance inespérée. J'aurais été bien malheureux si j'étais né dans un autre pays.

Sur l'ascenseur social, a moins que ma source soit fausse, je crois bien que les Etats Unis sont bien performants compare a notre stratification.

T'es sources sont parfaitement exactes, mais je doute que ce soit de la fautes des grandes écoles.

Posté

ShoTo: et tu ne crois pas qu'avec un système libertarien de bourse et autres prêts au mérite tu n'aurais pas pu entrer dans ton école en fonction de tes résultats et d'une lettre de motivation en béton?

Tu es le résultat d'une exception. Combien d'élèves dit de banlieue font maths sup/HEC? Tu préfères un système à la sciences po où l'on impose des quotas de pauvres avec un concours spécifique pour faire genre on intègre tout le monde?

Y'aura toujours des pauvres méritant qui ne pourront pas faire les études de leurs rêves avec toute la volonté du monde. Aucun système n'est parfait. Mais la sélection au mérite est la plus juste.

Posté
Tes sources sont parfaitement exactes, mais je doute que ce soit de la fautes des grandes écoles.

Il y a tellement de causes en jeu… difficile d'y voir clair. Pour integrer une grande ecole, il faut un bon lycee, non ? Elle n'est pas la, la selection en fait ?

Parce que les bons lycees ne sont que pour les riches generalement, a moins qu'un mec ait reussi a se trouver un logement ou la carte scolaire lui permet de rentrer dans un bon etablissement. Peut etre que ma vue est trop reduite.

Enfin, sans concurrences…. mediocrite a tous les etages.

Posté
Ah bon ? Je croyais qu'il n'y avait pas de recherche en URSS pour tout ce qui ne touchait pas au militaire ou l'aérospatial.

Les maths ne gênaient pas. D'ailleurs, si on prend tes critères (médailles Fields), l'URSS arrive juste après la France avec une médaille d'écart.

Je comprend tout à fait les critiques de ce système car les prépa/grandes écoles coutent chère aux contribuables. Cependant c'est pour moi qui suis issu d'une famille de paysans et commerçants une chance inespérée. J'aurais été bien malheureux si j'étais né dans un autre pays.

Pétition de principe. En pratique, tu n'en sais rien. Aux US, rien n'interdit de penser que tu aurais fait aussi bien, voire mieux.

Conclusion : on ne peut pas tirer de ton cas une quelconque conclusion (zut). Et statistiquement, le système américain permet mieux l'ascension sociale que le système français. Ergo …

Posté
Je comprend tout à fait les critiques de ce système car les prépa/grandes écoles coutent chère aux contribuables. Cependant c'est pour moi qui suis issu d'une famille de paysans et commerçants une chance inespérée. J'aurais été bien malheureux si j'étais né dans un autre pays.

Tu dois le savoir mais juste une prépa c'est impossible ça mène à rien ce ne donne même pas un diplôme tout juste une équivalence, donc si tu fais une prépa tu dois faire une école derrière sinon ça n'a aucun sens de se faire chier deux ans pour rien. Et l'école, elle, si, elle coûte pas mal, donc au final ça revient au même. J'ai connu beaucoup de gens dans mon école dont les coûts étaient assez prohibitifs, qui étaient de familles pauvres, qui ont fait un emprunt, ont bossé dur mais qui ont maintenant des bons jobs qui permettent de rembourser cet emprunt. Je peux te donner un paquet d'exemples qui démontreront que les écoles privées en France jouent 100 fois plus le rôle d'ascenseur social que le public, alors pourquoi ne pas généraliser ce système?

Posté
mais a coup sur dans une société libertarienne le prix de la formation ne serait alors pas de quelques milliers d'euros ( France ) mais plutôt proche des 700/800000 euros. De toute évidence pour les boursiers ça ne changerait rien.

On va prendre l'exemple d'une école d'ingérieur durant 3 ans, avec 400 élèves par promotion.

1200 élèves, payant chacuns 800 000 € divisé par trois (je suppose que ton chiffre parle de toute la formation, pas du coup annuel) : ça fait 320 millions d'euros.

Un prof, ça coûte mettons 100 000€ par an si on veut des tueurs, mettons 250 000 avec le matos qui va avec, les salles, etc.

Avec un tel budget, de 320 millions d'euros, on aboutit au taux ahurissant de plus d'UN professeur pour UN élève. :icon_up: Je connais beaucoup d'établissement, je n'ai jamais entendu parler d'un tel ratio.

Conclusion : à moins que ton établissement ait des locaux dont les murs sont en or massif, je ne vois pas comment on pourrait atteindre des coûts aussi ahurissants que 800 000€ par an.

Les coûts réels sont probablement 10 à 20 fois inférieurs à ce chiffre fantaisiste.

Posté
Les coûts réels sont probablement 10 à 20 fois inférieurs à ce chiffre fantaisiste.

Oui.

Posté

Petite précision sur le système américain, c'est un système mixte privé-public :

Facs privées : financement général privé avec des contrats d'association avec l'état (féderal le plus souvent) pour des projets ciblés.

Les meilleures facs américaines sont privées, elles forment la Ivy League qui rassemble les plus anciennes et prestigieuses.

Facs publiques : financement général public avec en plus du mécenat d'entreprise et association privée (en particulier d'anciens élèves).

ces facs se découpent en deux groupes, l'élite en général une par état (UCLA est la meilleure de cette catégorie), et les universités publiques générales moins cotées mais qui permettent de faire une selection et d'envoyer les meilleurs de chaque promos finir dans une université d'élite.

Posté
Il y a tellement de causes en jeu… difficile d'y voir clair. Pour integrer une grande ecole, il faut un bon lycee, non ? Elle n'est pas la, la selection en fait ?

Parce que les bons lycees ne sont que pour les riches generalement, a moins qu'un mec ait reussi a se trouver un logement ou la carte scolaire lui permet de rentrer dans un bon etablissement. Peut etre que ma vue est trop reduite.

Enfin, sans concurrences…. mediocrite a tous les etages.

Non, les grandes écoles recrutent à bac+2 donc ça n'a rien à voir avec le lycée. Au pire si c'était dans un lycée en zep, le programme se rattrape en 2 après midi.

Tu dois le savoir mais juste une prépa c'est impossible ça mène à rien ce ne donne même pas un diplôme tout juste une équivalence, donc si tu fais une prépa tu dois faire une école derrière sinon ça n'a aucun sens de se faire chier deux ans pour rien. Et l'école, elle, si, elle coûte pas mal, donc au final ça revient au même. J'ai connu beaucoup de gens dans mon école dont les coûts étaient assez prohibitifs, qui étaient de familles pauvres, qui ont fait un emprunt, ont bossé dur mais qui ont maintenant des bons jobs qui permettent de rembourser cet emprunt. Je peux te donner un paquet d'exemples qui démontreront que les écoles privées en France jouent 100 fois plus le rôle d'ascenseur social que le public, alors pourquoi ne pas généraliser ce système?

Les écoles d'ingé ont un cout symbolique.

Les maths ne gênaient pas. D'ailleurs, si on prend tes critères (médailles Fields), l'URSS arrive juste après la France avec une médaille d'écart.

Eh bien aujourd'hui j'aurais appris quelque chose

Posté
Il y a tellement de causes en jeu… difficile d'y voir clair. Pour integrer une grande ecole, il faut un bon lycee, non ? Elle n'est pas la, la selection en fait ?

Parce que les bons lycees ne sont que pour les riches generalement, a moins qu'un mec ait reussi a se trouver un logement ou la carte scolaire lui permet de rentrer dans un bon etablissement. Peut etre que ma vue est trop reduite.

Enfin, sans concurrences…. mediocrite a tous les etages.

Le problème du système prépa/école d'ingénieur, c'est que même si à la base, il était pas si mauvais que ça, il a peu évolué tandis que le lycée français lui a beaucoup changé. En raison de la démocratisation du lycée ses exigences académiques au niveau national ont diminué, résultat ça a favorisé les milieux les plus informés sur les attentes de l'enseignement supérieur. Un deuxième point, c'est le mauvais travail de l'éducation nationale d'information sur les possibilités d'orientation . Pour être informer, soit il faut avoir des parents au courant, soit être à la base dans un lycée qui a des prépas dans ses murs.

Je suis dans une prépa qui n'a pas de problème pour remplir ses 30% de boursiers. Et ce qui est marrant c'est que dans ma classe la majorité des boursiers sont des élèves qui sont dans le lycée depuis la seconde. Et la où mon lycée est un exemple intéressant, c'est que si à la base il a autant d'élèves boursiers dans ses classes de seconde, c'est parce que c'est un lycée orienté sur les sciences et la technologie. Il est complétement en dehors de la carte scolaire. Généralement pour y entrer, il faut demander un enseignement de détermination en seconde particulier, qui est généralement pas disponible dans un autre lycée de l'académie. Et ce qui est intéressant, c'est que pour continuer à exister une classe à option doit avoir des effectifs suffisamment importants. Résultats les enseignements concernés vont faire de la promo dans les collèges de l'agglomération.

Malheureusement ce mode de fonctionnement est peu répandu dans l'éducation nationale. Ce lycée ne subit pas la contrainte de la carte scolaire et en plus il a des bons relais dans l'inspection académique pour pouvoir ouvrir des options et obtenir des crédits pour les faire vivre. En tout cas je pense qu'il montre bien comment fonctionnerait un lycée dans une France qui adopterait le système du chèque éducation.

Posté
Le problème du système prépa/école d'ingénieur, c'est que même si à la base, il était pas si mauvais que ça, il a peu évolué tandis que le lycée français lui a beaucoup changé. En raison de la démocratisation du lycée ses exigences académiques au niveau national ont diminué, résultat ça a favorisé les milieux les plus informés sur les attentes de l'enseignement supérieur. Un deuxième point, c'est le mauvais travail de l'éducation nationale d'information sur les possibilités d'orientation .

C'est en gros ce que j'ai dit dans un autre topic, à force de dire au jeunes "t'façons avec bac+5 t'es pas assuré de ne pas connaître le chômage" et ben t'y crois

Si on leur avait dit qu'avec un bac+5 de polytechnique non seulement t'es sûr de jamais être au chômage de ta vie, mais en plus tu vas sérieusement bien gagner ta vie, sans compter tous les avantages (le réseau très utile de potes polytechniciens, les portes ouvertes un peu partout, la crédibilité pour les emprunts et dans la vie en général, etc.) ; et bien ça en ferait reflechir certains du coup pas mal se retrouve a faire des fillieres courtes professionalisante pour s'en mordre les doigts apres

Pour être informer, soit il faut avoir des parents au courant, soit être à la base dans un lycée qui a des prépas dans ses murs.
Il existe un autre moyen : Internet
Posté

L'orientation est une probleme difficile. C'est impossible d'avoir assez d'informations sur ce qu'est reellement les millions de metiers, et de les concilier avec des attentes et des envies qui changent beaucoup, surtout lorsqu'on est jeune.

J'avais un prof de compta, il m'a raconte qu'il a fini comptable en croyant s'inscrire a un truc d'informaticiens. C'etait le meme sigle mais pas le meme domaine.

Sur l'orientation, c'est vraiment de la navigation dans le brouillard au petit bonheur la chance. On va la ou nos pieds nous trainent.

En plus, il y a toute une desinformation sur les metiers 'manuels' qui sont consideres comme des trucs poubelles. Alors que faire des etudes de plombier ou de macon peuvent mener a un enrichissement materiel et intelectuel tout aussi developpe qu'un banquier lamda.

Maintenant que je suis en quatrieme annee, je ne regrette rien mais je me suis plante dans mon choix. Maintenant, je n'ai plus qu'a continuer, je ne vais pas renquiller aux frais de la princesse 5 ans d'etudes. Et je compte sur le fait qu'on apprend pas son metier a l'ecole, mais sur le terrain, pour m'ouvrir des portes sur les metiers qui m'interessent.

Posté
C'est en gros ce que j'ai dit dans un autre topic, à force de dire au jeunes "t'façons avec bac+5 t'es pas assuré de ne pas connaître le chômage" et ben t'y crois

Si on leur avait dit qu'avec un bac+5 de polytechnique non seulement t'es sûr de jamais être au chômage de ta vie, mais en plus tu vas sérieusement bien gagner ta vie, sans compter tous les avantages (le réseau très utile de potes polytechniciens, les portes ouvertes un peu partout, la crédibilité pour les emprunts et dans la vie en général, etc.) ; et bien ça en ferait reflechir certains du coup pas mal se retrouve a faire des fillieres courtes professionalisante pour s'en mordre les doigts apres

Il existe un autre moyen : Internet

Et en plus même pas besoin de taper forcément dans polytechnique pour avoir ce genre d'avantages. Surtout qu'en cherchant bien on peut surement trouver des polytechniciens en chômage de longue durée. :icon_up:

Par contre je suis pas vraiment d'accord avec l'opposition que tu fait entre étude d'ingénieur et étude courte. Certains ne sont pas fait pour un cursus académique à la base, et avec des filières courtes ils sont capable de très bien s'en sortir sur le marché du travail. Voir même plus tard éventuellement de reprendre une formation complémentaire alors qu'ils sont déjà actifs.

Le vrai problème c'est plutôt qu'on ne met pas assez l'accent sur les débouchés de chaque fillière. Ca concerne les bacs + comme les bacs+5. Et ça peut aussi toucher les bac +5 scientifiques. L'exemple au niveau des écoles d'ingénieurs est celui du domaine de la chimie. Le secteur est complétement bouché en France et pourtant grâce à un lobby chimiste assez puissant on a le droit a plein de chimie en lycée, puis en prépa et l'état entretient un nombre dément d'école de chimie. Résultat des bons ingénieurs chimistes arrivent un marché du travail saturé. Et les femmes chimistes passent finalement le capes de physique chimie…

Posté
Et en plus même pas besoin de taper forcément dans polytechnique pour avoir ce genre d'avantages. Surtout qu'en cherchant bien on peut surement trouver des polytechniciens en chômage de longue durée. :icon_up:

Par contre je suis pas vraiment d'accord avec l'opposition que tu fait entre étude d'ingénieur et étude courte. Certains ne sont pas fait pour un cursus académique à la base, et avec des filières courtes ils sont capable de très bien s'en sortir sur le marché du travail. Voir même plus tard éventuellement de reprendre une formation complémentaire alors qu'ils sont déjà actifs.

Le vrai problème c'est plutôt qu'on ne met pas assez l'accent sur les débouchés de chaque fillière. Ca concerne les bacs + comme les bacs+5. Et ça peut aussi toucher les bac +5 scientifiques. L'exemple au niveau des écoles d'ingénieurs est celui du domaine de la chimie. Le secteur est complétement bouché en France et pourtant grâce à un lobby chimiste assez puissant on a le droit a plein de chimie en lycée, puis en prépa et l'état entretient un nombre dément d'école de chimie. Résultat des bons ingénieurs chimistes arrivent un marché du travail saturé. Et les femmes chimistes passent finalement le capes de physique chimie…

Je suis d'accord, il faut de tout pour faire un monde c'est juste dommage qu'il y ait si peu de pauvres à l'X à cause de cette raison.
Posté
Je suis d'accord, il faut de tout pour faire un monde c'est juste dommage qu'il y ait si peu de pauvres à l'X.

Par rapport à ta remarque initiale et ma réponse, je rajouterais que en plus pour le moment on est encore loin du monde parfait où tout le monde fait le choix entre études courtes et études longues en connaissant parfaitement les avantages et désavantages de ces deux options. :icon_up:

Posté

Si on se place dans un "idéal libertarien" il faut aussi considérer que les enseignements primaires et secondaires sont performants et que l'orientation est gérée correctement. Du coup on ne prend pas le problème en cours de route à la sortie d'un lycée public, et ça simplifie considérablement les choses pour le supérieur.

Posté
En plus, il y a toute une desinformation sur les metiers 'manuels' qui sont consideres comme des trucs poubelles. Alors que faire des etudes de plombier ou de macon peuvent mener a un enrichissement materiel et intelectuel tout aussi developpe qu'un banquier lamda.

Je suis d'accord c'est pas incompatible avec ce que j'ai dit, et puis ceux qui dénigrent les métiers manuels sont les mêmes à se plaindre d'attendre 2 mois pour avoir un plombier.

Posté

80 000 € par an sans doute, mais il me semble bien que les campus américains soient beaucoup plus chers que ça mais je peux me tromper. De toute façon des systèmes seraient mis en place pour les boursiers quelle que soit le coût.

Concernant les métiers manuels, ils sont extrêmement dévalorises alors qu'ils peuvent rapporter tout autant que certains métiers comme cadres, ingénieurs. Après tout rien ne les empêche de creer leur propre affaire et d'avoir un portefeuille clients assurant un revenu a 4000-6000 € par mois. On ne voit pas très bien des lors pourquoi on dévalorise autant ces professions.

Posté
Y'aura toujours des pauvres méritant qui ne pourront pas faire les études de leurs rêves avec toute la volonté du monde. Aucun système n'est parfait. Mais la sélection au mérite est la plus juste.

Bah là je ne comprend pas, si un individu a le potentiel, la bonne volonté et connait le système, je ne vois pas en quoi être pauvre serait un frein.

Posté

@ Tous :

Les technologies de l'information révolutionnent la manière dont on peut apprendre, et cela ne fait que commencer. Le grand public connait déjà les wikis et notamment Wikipedia, les conférences Youtube, les dialogues multimédia Skype, etc. Les professionnels connaissent en outre les LMS (gestion logicielle réseau des parcours pédagogiques et du suivi détaillé des supports de cours électroniques). Aujourd'hui l'université via internet existe avec cours magistraux remarquables, exercices corrigés en ligne, tests de niveau, cours de rattrapage et d'approfondissement, mémorisation détaillées des étapes franchies, etc. Restent les examens in situ ou le contrôle de sincérité des tests. Les Universités classiques hésitent entre porter cela et faire le dos rond en groupe en rejetant le système intrus qui risque de casser le marché avec des résultats supérieurs. A mes yeux ce n'est qu'une question de quelques années avant que le principe se généralise et se couple avec le système d'enseignement présentiel.

@ ShoTo :

La France est très forte pour les médailles Fields. Cela traduit que son système de sélection élitiste formel fonctionne.

La France est très faible pour les prix Nobels. Cela signifie que son couplage enseignement - recherche - industrie ne marche pas. Cela peut aussi signifier que son système de recrutement élitiste humaniste est déficient, privilégiant des pondeurs d'équation aveugles à l'immense diversité du monde et des futurs possibles.

A ceci près j'approuve pleinement le principe élitiste des grandes écoles françaises. Certaines personnes anti-élitistes nous disent qu'on devrait éliminer ce système en le dissolvant dans la fac. Je pense au contraire qu'on devrait généraliser (officialiser ? ^^) le principe d'une sélection par concours, quitte à en organiser de grandes mutualisations (c'est déjà le cas entre écoles avec les regroupements propres aux écoles Centrale, Mines, ENSI, etc.) et prévoir des filières d'admission sur dossiers par passerelles. Actuellement l'"université" française prétend ne pas recruter par concours mais elle relève d'une démarche de massification aveugle aux subtilités pédagogioques qui seules peuvent justifier une démarche de sélection par dossier. Si on veut faire dans la pédagogie sélective sur d'autres bases que les examens-concours, alors il faut mettre en place des parcours de dialogues et de sélection sur critères pédagogiques et à mes yeux cela ne se justifie pas de façon précocement coercitive.

Concrètement à mes yeux ce n'est pas à l'état régalien de définir tout ça, c'est au marché de l'enseignement. Pour éviter la dispersion, les techniques administratives de normes, de gestion qualité, de mutualisation des programmes et des épreuves existent.

@ Chitah

Oui en effet 800 000 € pour 3 ans d'études cela paraît comiquement excessif. Il y a visiblement un 0 de trop ! En master les élèves disposent de cours mutualisés pour 10 à 50 élèves et ils ont au plus 10 enseignants en // (qui ont eux même plusieurs enseignements en série dans l'année, voire en // si ce sont des enseignants de profession). A 150 000 € de budget par enseignant (haut de gamme, avec matos, locaux, secrétariat etc.) et 6 enseignements par an par enseignant, cela fait au plus 25 000 € par élève et par an à 10 élèves par cours, voire 5 000 € en mutualisant à 50 élèves par cours (bon OK, les TD TP etc. ne sont pas à 50). Bref 80 000 € semble largement suffisant pour financer un enseignement (très) haut de gamme avec des cours à 30 élèves et des TD à 10 ou 15. Après s'il faut financer des stars, des voyages ou des transferts de technologie industrielle c'est un autre problème.

@ Condorcet :

Le système d'enseignement supérieur US est fondé sur :

  • des université publiques essentiellement gratuites pour les élèves, ayant certes une dotation sur fonds publics mais un budget majoritairement sur contrats externes lié aux activités de recherche ou programmes d'enseignements spéciaux (formation continue en entreprise etc.),
  • des universités privées couteuses financées sur fonds privés au titre de l'enseignement mais surtout au titre de la recherche, apportant une forte valeur ajoutée à leurs élèves qui parviennent à obtenir de fortes rémunérations grâce à la valeur de leur diplôme et des solutions de financement par bourses au mérite ou par capacité d'endêtement solvable et rentable.

  • 2 weeks later...
Posté
Comme tous les classements et comme toutes les études, une n'est pas suffisante pour se faire une opinion définitive sur la question, mais plusieurs si et la plupart coïncide plus ou moins, il y a une vraie tendance qui s'en dégage. En France les classements d'écoles supérieures diffèrent peu de l'une à l'autre, pareil au niveau mondial. Si on relativise tout, évidemment à force, les plus grandes universités américaines connues mondialement vaudront les françaises, sauf que non, il n'en est pas ainsi.

On prend des institutions dont le but est de former des ingénieurs et on les classe en regardant combien les chercheurs produisent.

Quand je choisi ma voiture, je ne regarde pas les résultats de l’équipe de foot de Renault dans les tournois inter constructeurs.

Posté
On prend des institutions dont le but est de former des ingénieurs et on les classe en regardant combien les chercheurs produisent.

Quand je choisi ma voiture, je ne regarde pas les résultats de l’équipe de foot de Renault dans les tournois inter constructeurs.

Excellent. :icon_up:

J'avais des camarades de promos de mon école d'ingénieur qui sont partis en échange pendant un ou deux ans dans les universités de kakou comme Harvard, MIT, etc. En général, pas de différence de niveau, si ce n'est en maths où les français, bien évidemment, étaient très très largement supérieurs aux américains.

Posté
On prend des institutions dont le but est de former des ingénieurs et on les classe en regardant combien les chercheurs produisent.

Quand je choisi ma voiture, je ne regarde pas les résultats de l’équipe de foot de Renault dans les tournois inter constructeurs.

Sauf que ça n'a rien à voir, tu ne peux pas comparer écoles et voitures.

Les classements des écoles et universités prennent plein de critères en compte (types d'étude, salaire à l'embauche, salaire maintenant, secteur professionnel, où, quand et comment j'ai trouvé mes jobs, activités actuellement etc…).

Et tous ces critères aident à classer tous les établissements scolaires supérieurs, et le nombre de chercheurs de talent issu de ces établissements est un critère parmi d'autres, qui pèse pas mal. Mais pour classer des voitures entre elles tu ne vas pas prendre les mêmes critères, ça n'a pas de sens.

Posté
Les classements des écoles et universités prennent plein de critères en compte (types d'étude, salaire à l'embauche, salaire maintenant, secteur professionnel, où, quand et comment j'ai trouvé mes jobs, activités actuellement etc…).

Et tous ces critères aident à classer tous les établissements scolaires supérieurs, et le nombre de chercheurs de talent issu de ces établissements est un critère parmi d'autres, qui pèse pas mal.

Non justement, les critères qui pèsent le plus c'est le nombre de publications, de citations de ces publications (même si c'est pour les critiquer), de prix divers,… qui son influencés par la taille de l'établissement

Le niveau d'enseignement n'entre pratiquement pas en compte. Pour faire un bon score, il suffit d'avoir de l'argent pour attirer des scientifiques de renom, prendre un maximum de post-doc et de laisser l'enseignement et les doctorant aux autres universités.

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Non justement, les critères qui pèsent le plus c'est le nombre de publications, de citations de ces publications (même si c'est pour les critiquer), de prix divers,… qui son influencés par la taille de l'établissement.
Toutafé!

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