Salaire fixé par décret préfectoral

[Invité rogermila]

Pour les salariés qui travaillent le dimanche dans Paris, leur salaire sera doublé s'ils sont dans une zone ayant l'appellation PUCE, mais pas dans une zone touristique ordinaire.

C'est l'Etat qui determine arbitrairement qui aura droit aux bonifications du travail du dimanche.

Le préfet de Paris a refusé le classement des zones touristiques de la capitale en périmètre "Puce", un système plus avantageux pour les salariés.

La bataille autour du travail dominical à Paris n'est pas finie. La préfecture de Paris vient en effet de refuser le classement des zones touristiques de la capitale, les seules en principe où les commerces ouvrent le dimanche, en Périmètre d'usage de consommation exceptionnelle (Puce), a indiqué la CFTC samedi. Un classement qui fait toute la différence pour les salariés.

La dénomination "Puce" leur donne droit à des contreparties fixées par accord collectif, et par défaut, à un repos compensateur, un salaire doublé et la possibilité de refuser de travailler le dimanche.

http://www.lefigaro.fr/entreprise/2010/08/…che-a-paris.php

[h16]

C'est l'Etat qui determine arbitrairement qui aura droit aux bonifications du travail du dimanche.

Comme la constructibilité d'une zone, en somme.

Tout va donc très bien, non ?

[neuneu2k]

Eu, je vais dire un truc stupide, qui empêche les salariés de négocier une bonification dominicale sans cette loi alacon ?

Vais finir par etre syndicaliste moi…

[Calembredaine]

Eu, je vais dire un truc stupide, qui empêche les salariés de négocier une bonification dominicale sans cette loi alacon ?

Rien ne les en empêche. La loi fixe la rémunération minimum, c'est tout.

[Tremendo]

Pour les salariés qui travaillent le dimanche dans Paris, leur salaire sera doublé s'ils sont dans une zone ayant l'appellation PUCE, mais pas dans une zone touristique ordinaire.

C'est l'Etat qui determine arbitrairement qui aura droit aux bonifications du travail du dimanche.

La France a malheureusement recopié une partie de la loi espagnole donnant le privilège à certains (zones touristiques et supermarchés) d'ouvrir le dimanche et pas à d'autres en fonction d'intérêts technocratiques au détriment de tout ceux qui voudraient ouvrir le dimanche quand ça leur chante pour gagner plus ou ne pas s'emmerder dans son canapé devant Drucker, ou encore au détriment des gens qui n'ont pas le temps la semaine de faire leurs achats et qui pourraient profiter du dimanche pour cela.

Elle a recréé une usine à gaz qui donnera du boulot à des fonctionnaires rien que pour la comprendre, pour décider selon des critères fallacieux qui est en zone touristique ou non, et quels supermarchés ont le droit d'ouvrir ou non. Dans le Val-de-Marne, le centre commercial Thiais Village, qui ouvrait illégalement avant la loi, a été autorisé ; mais Belle-Épine, à quelques centaines de mètres de là, s'est vu refuser sa demande parce qu'il n'était pas ouvert avant dans l'illégalité. Bref du grand n'importe quoi, de l'aléas juridique en pagaille qui n'aide pas.

L'Espagne est allée plus loin, même si l'arbitraire y règne encore puisque les communautés autonomes concèdent un quota de dimanches travaillés par an, m'enfin, ça va de 8 à 15 dimanches par an en général, on est loin de la liberté totale en ce domaine.