Invité Berti Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 http://fr.news.yahoo.com/82/20100805/tfr-l…es-4abdc0f.html D'après ce que j'ai compris, le principe de la promotion automatique à l'ancienneté des fonctionnaires n'est pas remise en cause. Désormais, celui qui aura passé un bon entretien (et non plus qui aura eu une bonne note ce qui change absolument tout bien sur), progressera un peu plus vite que ses collègues qui ne sont pas dans ce cas (auparavant, le principe était identique mais tout le monde avait une bonne note, la note était une farce). Est ce que ça vaut la peine de travailler 3 fois plus que son collègue pour être, peut-être, payé 5% de plus au final ? Bref, je ne crois pas que cette réformette va changer grand chose. Je crois qu'elle est juste là pour faire genre : "Mais la promotion au mérite existe dans la fonction publique enfin !" (comme la pseudo note l'était avant) Vos avis ?
Yul Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 http://fr.news.yahoo.com/82/20100805/tfr-l…es-4abdc0f.htmlVos avis ? Le même. Les entretiens seront de pure complaisance. Si même ils auront lieu. Et en plus, il faudra supporter leurs jérémiades parce qu'ils vont s'estimer brimés. A une époque j'y aurais vu une manoeuvre tactique pour faire croire à des changements tout en préservant intacts les privilèges, mais en fait il peut très bien s'agir d'un énarque creux (pléonasme) perdu dans un cabinet qui a fait ça parce qu'il a lu la veille un manuel de management à sa portée genre "le management pour les nuls" et qu'il a voulu bien faire en croyant sincèrement améliorer la gestion du personnel. Et son machin a été accepté parce qu'il a des relations et que de toute façon ça ne change rien. Comme dirait La Béotie, pour qu'un peuple entier se soumette aux cruches de compétition qui hantent nos administrations et ministères, c'est que vraiment il aime, mais alors très fort, la servilité et l'humiliation.
h16 Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Comme on ne peut pas virer les incompétents (sclérose, syndicalisme, etc…), on doit les garder. Si certains montent et pas les autres, on a des aigris répartis un peu partout, ce qui est catastrophique pour toute organisation. Donc les promos continuent. Donc les entretiens, notes, etc… ne servent à rien. L'impossibilité de virer, ça revient à enlever la possibilité d'apoptose des cellules d'un organisme. Ça se termine toujours pareil : cancer généralisé, puis mort.
0100011 Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Je pense que c'est dans l'optique de négociations futures. J'ai remarqué que c'est le nombre de billes plus que la taille qui compte. Donc les syndicats vont gueuler (pour la forme) et lors de discussions plus importantes ça servira de monnaie d'échange pour pas cher. Sinon bien sûr que ce système de l'école des fans est ridicule.
Yul Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 L'impossibilité de virer, ça revient à enlever la possibilité d'apoptose des cellules d'un organisme. Ça se termine toujours pareil : cancer généralisé, puis mort. Ca c'était vrai avant que l'Etat français n'invente le cancer foudroyant permanent.
Filibert Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Vos avis ? Cela va freiner l'avancement d'échelon automatique à l'ancienneté et renforcer l'avancement "arbitraire". Il s'agit surtout ici de rémunération, un peu moins de monter en hiérarchie qui est déjà assez arbitraire. En gros, dans un même corps de fonctionnaires, la différence de rémunération va se creuser entre les personnes qui ne montent pas en hiérarchie et celles qui sont montées, car désormais celles-là auront moins d'avancement d'échelon (c'était jusqu'ici à moitié déconnecté). La notation (ou l'avancement d'échelon, ça revient au même) peut être très impactant en début de carrière car cela joue sur les salaires des 30 années suivantes. D'où la motivation des jeunes fonctionnaires (une partie en tout cas) pour être bien notés. Toutes choses égales par ailleurs, cette "réforme" va renforcer les moyens de motiver les fonctionnaires, mais parallèlement, renforcer la politisation des fonctionnaires et l'avancement en méthode lèche-botte, et par conséquent accélérer les mises au placard lors des changements de majorité. Il faudrait que le chef puisse modifier (évidemment) le salaire contemporain par des primes ponctuelles, mais pas les salaires futurs. Si l'emploi à vie ne peut pas être aboli, il faudrait aussi pouvoir "dégrader" plutôt que d'en être réduit à parquer des fonctionnaires "seniors" super-payés dans des placards géants (je ne vous parlerai pas des déprimants couloirs entiers à Bercy de croulants des "conseil général des Mines", "conseil général des Ponts", etc.). Si certains montent et pas les autres, on a des aigris répartis un peu partout, ce qui est catastrophique pour toute organisation. Donc les promos continuent. Non. Ce qui se passe (à certains endroits en tout cas), c'est que les aigris sont regroupés dans certains bureaux/directions/etc. Les promos hiérarchiques arbitraires ont bien lieu (mais pas forcément sur les bons critères, le feedback et l'évaluation de la "production" au-delà du contentement immédiat du grand chef ça existe peu).
Invité Berti Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Non. On regroupe les aigris dans certains bureaux/directions/etc. et ça marche très bien. ça marche très bien en effet, ça s'appelle l'Etat français. PS : Je précise donc, vu que tu a précisé. Oui les promotions au mérite (pourquoi utilise tu le mot "arbitraire" qui est péjoratif ?) continuent d'avoir lieu. Mais comme je le disais dans mon premier post, si en bossant 3 fois plus que les planqués/aigris dont tu parles, tu gagnes au final 5% de plus qu'eux (dans le meilleur des cas), tu comprends vite que tu n'a pas intérêt à trop te fouler. Donc à mon avis, cette mesure n'aura aucun effet (si seulement elle est appliquée).
Filibert Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Oui les promotions au mérite (pourquoi utilise tu le mot "arbitraire" qui est péjoratif ?) continuent d'avoir lieu.Mais comme je le disais dans mon premier post, si en bossant 3 fois plus que les planqués/aigris dont tu parles, tu gagnes au final 5% de plus qu'eux (dans le meilleur des cas), tu comprends vite que tu n'a pas intérêt à trop te fouler. Donc à mon avis, cette mesure n'aura aucun effet (si seulement elle est appliquée). - Je n'employais pas "arbitraire" dans un sens péjoratif. En l'occurrence, un avancement arbitraire peut être dû au mérite, ou pas. - Je n'ai pas de vue globale, mais dans la fonction publique d'Etat, pour les cadres, tu as des primes de 20% quand tu franchis une strate hiérarchique, ce qui se produit plus tôt si tu as du "mérite" tel que perçu par le directeur général, donc c'est loin d'être négligeable. Par contre, si tu es contractuel, tu peux bosser 3 fois plus qu'un titulaire ou un autre contractuel et pourtant gagner 0 euros en plus. La fonction publique est un monde profondément inégalitaire, où on s'ingénie à créer par les concours des classes sociales à la Marx, c'est fascinant.
Yul Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Par contre, si tu es contractuel, tu peux bosser 3 fois plus qu'un titulaire ou un autre contractuel et pourtant gagner 0 euros en plus.La fonction publique est un monde profondément inégalitaire, où on s'ingénie à créer par les concours des classes sociales à la Marx, c'est fascinant. Et si tu es stagiaire, tu fais le boulot du titulaire sans le salaire. Paraît-il. Enfin, quand il y a du boulot. Je ne connais la fonction publique que par ce que j'en entends de la part de personnes qui en font partie, on dirait que tu as une expérience de première main. Le socialisme s'est toujours employé à faire entrer dans la réalité la société qu'il dénonce. En pire de préférence. Performatif et vicieux.
Rincevent Posté 5 août 2010 Signaler Posté 5 août 2010 Performatif et vicieux. Performaticieux, donc.
Yul Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 Performaticieux, donc. certains vices nous poussent à inventer de nouveaux mots, car le langage classique est impuissant à les décrire de manière concise.
Invité Berti Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 - Je n'employais pas "arbitraire" dans un sens péjoratif. En l'occurrence, un avancement arbitraire peut être dû au mérite, ou pas.- Je n'ai pas de vue globale, mais dans la fonction publique d'Etat, pour les cadres, tu as des primes de 20% quand tu franchis une strate hiérarchique, ce qui se produit plus tôt si tu as du "mérite" tel que perçu par le directeur général, donc c'est loin d'être négligeable. OK pour arbitraire alors. Je n'ai pas de vue globale non plus. Mais à partir du moment ou tu dis que ceux qui travaillent moins que les autres progresseront quand même à l'ancienneté (ce qui n'est pas remis en cause), moins vite que les plus performants seulement, si les proportions sont comme dans l'exemple que j'ai cité, je ne vois pas pourquoi cela motiverait les gens à se remuer les fesses (moi le premier). Pour moi l'avancement automatique à l'ancienneté, la garantie de l'emploi sont des aberrations. Tant que l'on n'aura pas supprimé ça, rien ne changera. Et cette réformette cosmétique politiquement correcte ne changera rien. Tu penses toi que c'est avec une réforme de ce genre que la FP va devenir performante ?
h16 Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 Non. Ce qui se passe (à certains endroits en tout cas), c'est que les aigris sont regroupés dans certains bureaux/directions/etc. Ça, c'est la parade trouvée lorsqu'on ne peut pas s'affranchir de ces aigris, qu'on doit les déplacer. En fait, il en vient de toute part, et ensuite, on forme des sections de combat de petits soldats aigris, mais regroupés et canalisables, qu'on transforme, par exemple, en auditeurs internes ou ce genre de conneries. Le rond de cuir au cube, en somme.
Wallace Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 - Je n'employais pas "arbitraire" dans un sens péjoratif. En l'occurrence, un avancement arbitraire peut être dû au mérite, ou pas.- Je n'ai pas de vue globale, mais dans la fonction publique d'Etat, pour les cadres, tu as des primes de 20% quand tu franchis une strate hiérarchique, ce qui se produit plus tôt si tu as du "mérite" tel que perçu par le directeur général, donc c'est loin d'être négligeable. Par contre, si tu es contractuel, tu peux bosser 3 fois plus qu'un titulaire ou un autre contractuel et pourtant gagner 0 euros en plus. La fonction publique est un monde profondément inégalitaire, où on s'ingénie à créer par les concours des classes sociales à la Marx, c'est fascinant. Sauf que les classes sociales au sens marxiste sont imposées aux individus, le système du concours permet à ceux qui se tirent les doigts du cul de progresser et d'accéder à des responsabilités plus importantes ou intéressantes. Les contractuels ont le droit de s'inscrire aux concours, mais bien souvent ils ont préféré se tourner vers un processus de recrutement axé sur le piston parce que pas capable de rédiger des disserts correctes. Enfin je dirais que cette réforme est bonne parce que les syndicats auront beaucoup plus de mal à obtenir une uniformisation de la notation, ce qui était facile avec un système de chiffre (les syndicats faisaient le pressing pour que tout le monde ait entre 19,5 et 20), le système contourne le pouvoir de nuisance des syndicats avec le principe d'appréciation écrite. Mais cette réforme est mauvaise parce que bien sûr cela renforce l'efficacité du système de copinage, mais bon est ce bien différent dans le privé ? Pour moi l'avancement automatique à l'ancienneté, la garantie de l'emploi sont des aberrations. Mouai… l'avancement automatique est un avancement au niveau des échelons, petit a petit le fonctionnaire gagne des points d'indice et trouve quelques euros de plus sur sa feuille de paye et au final au bout d'une dizaine d'année (voire beaucoup plus) le fonctionnaire a une réelle promotion à l'ancienneté. Bref la plupart des fonctionnaires qui avancent sont ceux qui ont de bon dossiers et qui passent des concours internes (lequels prennent en compte la qualité des états de service). Il faut relativiser la fable du fonctionnaire qui ne foutant rien connait une carrière rythmée par les promotions.
Yul Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 au final au bout d'une dizaine d'année (voire beaucoup plus) le fonctionnaire a une réelle promotion à l'ancienneté. Bref la plupart des fonctionnaires qui avancent sont ceux qui ont de bon dossiers et qui passent des concours internes (lequels prennent en compte la qualité des états de service). Il faut relativiser la fable du fonctionnaire qui ne foutant rien connait une carrière rythmée par les promotions. je ne suis pas entièrement certain que ce soit tant que ça une fable. J'ai cru comprendre que la technique la plus fréquente pour se débarrasser des plus nuisibles, c'est-à-dire ceux qui non contents de ne rien foutre, pourrissent l'ambiance conviviale entre deux pots alcoolisés, est précisément de leur donner une promotion négociée, avec augmentation correspondante de la rémunération, mais vers un placard où ils feront acte de présence dans le meilleur des cas, même si leur présence n'est à vrai dire plus souhaitée. C'est-à-dire que l'on transforme les plus mauvais en véritables rentiers aux frais du contribuable, du fait de la quasi-impossibilité de virer un fonctionnaire. A une époque, mon médecin généraliste travaillait parfois dans l'humanitaire en Afrique, et il m'avait raconté le cas d'un employé du Quai d'Orsay, haut-fonctionnaire, qui vivait luxueusement (bon, ce n'est pas trop cher non plus) dans une villa fortifiée de la capitale de je ne sais plus quelle ancienne colonie, et qui avait été si désastreux dans sa mission diplomatique, qu'on lui filait un salaire ahurissant en échange de sa promesse de ne plus se mêler de quoi que ce soit relevant de la politique étrangère française, ni de reparaître dans un quelconque bâtiment officiel, consulat ou ambassade ou ministère. C'est un exemple extrême, mais je crois qu'on doit pouvoir assez facilement trouver des anecdotes de fonctionnaires calamiteux promus pour s'en débarrasser. Et puis, il y a aussi cette fameuse promotion "chapeau" des six derniers mois/un an, avec changement d'échelon je crois bien, qui vient opportunément gonfler la retraite, les nombreuses primes (à la limite de la légalité) échappant aux cotisations (sauf la CSG ?) mais aussi, par conséquent, au calcul de la pension. Les parents de mon ex qui travaillaient tous deux à l'inspection de l'hygiène m'avaient raconté un soir à table que quelque chose comme 20% de leur traitement se composait de primes. Une petite digression: c'étaient des fonctionnaires consciencieux qui faisaient leur travail (et par ailleurs militants d'Attac), et un certain aspect de leur fonction les obligeait à tricher, eux et leurs collègues, parce qu'ils ne voulaient pas se comporter en salauds contrairement à d'autres qui n'auraient pas démérité au NKVD. La loi française est ainsi faite, que les plans de tout bâtiment futur relevant de l'hygiène, comme les restaurants, doit être communiqué au service, je crois par l'architecte. Mais: le fonctionnaire n'a pas le droit de dire si les plans contreviennent aux nombreuses réglementations en la matière. Il ne peut légalement le dire qu'une fois le bâtiment construit, lors de l'inspection. Et si le bâtiment contrevient aux règlementations, il doit être détruit. Alors les inspecteurs s'arrangent pour dire lors de la présentation des plans s'il y a un problème, mais ils doivent le faire en cachette, en employant des tournures, genre "je n'ai pas le droit de vous dire que…". Incroyable mais vrai. Il arrive parfois que l'inspecteur de l'hygiène renonce à son inspection. C'est souvent le cas avec les asiatiques, qui offrent une résistance passive incroyable. Une autre fois, un inspecteur avait pris les jambes à son cou en découvrant une cache d'armes de guerre dans le frigo d'un restaurant.
Filibert Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 Tu penses toi que c'est avec une réforme de ce genre que la FP va devenir performante ? J'ai absolument jamais dit ça !! :-) je pense que ça pourra améliorer très légèrement les choses. Tant qu'il y aura de l'emploi à vie, les 3/4 des plus de 45 ans pourront se la couler douce dans des postes très bien payés. (notons que l'augmentation de salaire avec l'âge n'est pas spécifique à l'administration : c'est le cas dans les grandes entreprises du privé). Le pire je pense c'est le fait de ne pouvoir toucher une retraite du régime de fonctionnaire que si on cumule 15 ans de fonctionnariat, et que cette retraite est basée sur les 6 derniers mois de salaire : ça coupe pas mal l'envie de partir dans le privé. Je crois que la grosse réforme en douce de la FP, ce serait le remplacement progressif des titulaires par des contractuels. Je ne me rends pas compte si cette réforme est en marche en ce moment. En tout, ça prendra des décennies….
Rincevent Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 Je crois que la grosse réforme en douce de la FP, ce serait le remplacement progressif des titulaires par des contractuels. Je ne me rends pas compte si cette réforme est en marche en ce moment. En tout, ça prendra des décennies…. En tout cas, ça a marché en Italie. En France, la réforme semble en marche, mais hypocritement. Dans les faits, le non-remplacement d'une partie des fonctionnaires (sous-entendu : titulaires) sans recul du rôle de l'Etat provoque un besoin de contractuels toujours plus nombreux, presque tous pris à grands coups de CDD.
Yul Posté 6 août 2010 Signaler Posté 6 août 2010 Je crois que la grosse réforme en douce de la FP, ce serait le remplacement progressif des titulaires par des contractuels. Je ne me rends pas compte si cette réforme est en marche en ce moment. En tout, ça prendra des décennies…. c'est en cours: je connais la femme d'un ami qui travaille dans une communauté urbaine en tant que contractuelle en CDD. J'entends de plus en plus parler de contractuels. Mais de toute façon on continue massivement de recruter des titulaires, le recours aux contractuels est bien trop timide, et effectivement ça pourrait prendre des décennies, alors que nos problèmes sont urgents, et je ne parle pas que de la dette. Donc, ce pays est foutu, comme dirait h16. cela dit, ce qui permet de garder espoir, c'est que beaucoup de réformes de l'ère Meiji au Japon avait été amorcées sous le bakufu vers la fin, mais très timidement, sans cohésion et sans volonté. Le régime du bakufu, autoritaire et perclus de bureaucratie, avait fini par prendre conscience du retard du pays, mais il était empêtré dans sa conception figée de la société. Connaîtrons-nous une ère Meïji, une fois que l'explosion de la dette et la guerre civile larvée auront joué pour nous le rôle des navires du commodore Perry ?
eclipse Posté 7 août 2010 Signaler Posté 7 août 2010 Est ce que ça vaut la peine de travailler 3 fois plus que son collègue pour être, peut-être, payé 5% de plus au final ?Tu pars du principe que le processus de notation actuel repose sur le travail fourni, or rien n'est moins sur. Dans l'EdNat, c'est souvent« applique les directives à la con données par ton IEN qui n'a pas enseigné depuis 20 ans ». Si tu as une méthode qui donne des résultats mais qui sort des clous, tu seras saqué.
Invité Berti Posté 7 août 2010 Signaler Posté 7 août 2010 Tu pars du principe que le processus de notation actuel repose sur le travail fourni Oui je me mettais dans le cas idéal. Il faut relativiser la fable du fonctionnaire qui ne foutant rien connait une carrière rythmée par les promotions. Ah bon ? Moi je croyais qu'on appelait ça un énarque.
Invité Berti Posté 7 août 2010 Signaler Posté 7 août 2010 J'ai absolument jamais dit ça !! :-) je pense que ça pourra améliorer très légèrement les choses. Peut-être en effet (je ne suis pas devin). Mais a t-on le temps d'améliorer très très très très légèrement les choses ? (ou pire de seulement faire semblant) Je ne le pense pas. Le non remplacement de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite, cette mesure, c'est de la gnognotte autant que je sache.
Yul Posté 7 août 2010 Signaler Posté 7 août 2010 Si tu as une méthode qui donne des résultats mais qui sort des clous, tu seras saqué. et comme par hasard, les méthodes qui donnent des résultats sortent toutes des clous.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.