Randian shithead Posté 30 août 2010 Signaler Posté 30 août 2010 décrits image à l'appui (les gens avaient des drapeaux !) comme des fous de Dieu nationalistes et "ultra-conservateurs". l'opposition à la social-démocratie et à l'interventionnisme fédéral ? A la trappe. Ce n'est pas particulièrement un biais de la presse française : les tea-parties ont la même image là-bas. Et elle n'est pas forcément complètement imméritée. Attention hein : les tea-parties c'est pas vraiment l'université d'été du von Mises Institute. la commentatrice de délirer sur une troisième force à côté des partis démocrate et républicain. C'est un problème ?
Yul Posté 30 août 2010 Auteur Signaler Posté 30 août 2010 Ce n'est pas particulièrement un biais de la presse française : les tea-parties ont la même image là-bas. Et elle n'est pas forcément complètement imméritée. Attention hein : les tea-parties c'est pas vraiment l'université d'été du von Mises Institute. certes. mais je note qu'un aspect fondamental des tea parties a été gommé, au profit de ce qui collait le plus aux clichés de gauche anti-américains (sauf obama) récurrents sur france 2. Mais la 2 devrait engager plus souvent des acteurs, ou mieux choisir les personnes qu'elle interroge en marge des manifestations: après une voix off sur la mosquée de Manhattan "vivement contestée", interview d'un type portant un t-shirt avec les twin towers recouvertes du drapeau, de tête: "en Amérique, on a la liberté de culte, alors jamais je n'interdirais la mosquée, mais je trouve juste que c'est de mauvais goût". voilà pour les dangereux extrémistes que nous vend la 2. quand il s'agit de trouver, en France, un salarié du privé hantant une manifestation organisée par nos syndicats, elle sait mieux faire. C'est un problème ? ce n'est pas un problème: c'est juste faux. les tea parties émanent du parti républicain, même si elles ne coïncident pas exactement, et n'ont pas vocation à le concurrencer.
Tremendo Posté 30 août 2010 Signaler Posté 30 août 2010 Ce n'est pas particulièrement un biais de la presse française : les tea-parties ont la même image là-bas. Et elle n'est pas forcément complètement imméritée. Attention hein : les tea-parties c'est pas vraiment l'université d'été du von Mises Institute. Ce n'est pas non plus l'extrême droite, mais on y trouve aussi des imbéciles comme partout, la reductio ad nauseam de la part de la presse de gauche ici et outre-atlantique est à vomir, sauf qu'aux states il existe une presse de droite pour contrebalancer, pas en France. Je comprends la position de Yul qui s'enrage devant la mauvaise foi, le déni de réalité et le parti pris au quotidien dans la presse ou dans la bouche des gens. Il apprendra à vivre avec et à suggérer quelles sont ses positions, mais je trouve sain de venir en parler ici, liberaux.org c'est un peu un défouloir.
Mateo Posté 30 août 2010 Signaler Posté 30 août 2010 Allez, j'y vais de ma petite contribution. Alors je vous le dis d'emblée, je ne suis pas un as du domaine, pas du tout même. Mais parfois ça marche à peu près pour moi, et voici une partie de ce que j'ai retenu de ma faible expérience: 1. Ne pas parler de théories abstraites, à moins de discuter avec quelqu'un de cultivé et capable d'un minimum de raisonnement (rare). Rester dans le concret. 2. S'adapter à son interlocuteur, de ses connaissances, de son système de valeurs et essayer d'apporter une argumentation qui les respecte. 3. Éviter les discussions de groupe, impossible de placer un raisonnement. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas discuter quand on est en groupe: il faut se concentrer sur une personne, de préférence le "dominant", le fort en gueule, et pratiquement ignorer les autres (sauf pour placer une courte phrase qui va "casser" son argument, et se retourner de suite vers le "dominant" sans laisser le temps de répondre). 4. Inutile de discuter avec quelqu'un qui n'écoute pas les arguments et/ou englué dans une idéologie, c'est une perte de temps. 5. Ne pas leur dire "ton idée, elle est débile", "ton raisonnement est stupide" c'est le meilleur moyen de se mettre l'autre à dos. 6. Aller à l'opposée des préjugés qu'ont les gens envers les libéraux, les surprendre et ensuite dire "je suis libéral", "c'est une idée libérale" etc.. Ça éveille la curiosité. Au contraire, essayer de partir de leurs idées, et de dégager leur aspect libéral ou expliquer en quoi une solution libérale permettrait de voir leurs voeux s'exhausser (recul de la pauvreté, du chômage, de la corruption etc.). Expliquer calmement, sans agressivité, que ce que l'autre pense être un système/des mesures libéral(es) est en fait à l'opposé, afin d'éveiller sa curiosité et pourquoi pas lui faire comprendre qu'il se trompe sur la signification du mot "libéral". Par exemple parler des subventions au gars qui n'aime pas les grosses entreprises: dire «c'est pas normal qu'avec l'argent du petit artisan du coin on donne des subventions à Renault». Et ensuite dire «c'est libéral comme idée». Par exemple casser du Sarko. S'ensuit «ah mais attends t'es libéral et t'aimes pas Sarko?» «Ben non, Sarko c'est un anti-libéral pur jus». «Ah mais ça veut dire quoi alors "libéral"?». Et montrer par A+B que quasiment tout ce que fait Sarko va à l'encontre des principes libéraux. Par exemple parler de la légalisation des drogues douces au fumeur de pétards, et expliquer que les libéraux y sont favorables (pas obligé de rajouter "à condition qu'on supprime la sécu", le fumeur de pétards est en général un grand défenseur de l'État Providence ). 7. Si on veut faire passer un raisonnement logique complet, y aller à trèèès petits pas, en les ponctuant de "t'es d'accord?". 8. Rester dans le factuel, éviter de montrer une quelconque idéologie. 9. Avancer par des questions: c'est non seulement ce qu'il y a de moins agressif au monde, mais en plus cela permet d'adapter son argumentation à venir en fonction de la réponse donnée. 10. Pour ceux qui sont assez curieux et ouverts d'esprit, des petits conseils de lecture. Mais rien de compliqué, c'est pas en conseillant de lire l'Action Humaine ou la Route de la Servitude qu'on convainc qui que ce soit. En général, je dis: "écoute je t'envoie un mail quand je rentre avec un lien super drôle (et avec des filles dénudées) qui explique très bien ce qu'est le libéralisme", et je balance évidemment ça. 11. Parler de liberté de choix plutôt que de fin de monopoles, d'abrogation de règlementation, ou que d'utiliser des mots qui font peur du genre "fonds de pension": parler de liberté du choix de son école/collège/lycée plutôt que de privatisation du système éducatif, parler de liberté de choix de son assurance santé ou retraite plutôt que de fin de sécurité sociale ou de fonds de pension. À réserver à ceux qui ont un envie minimum de liberté. Pour l'anecdote, et parce-que c'est ça le sujet de départ, je discutais récemment avec un membre de ma famille (mais avec un groupe "autour" - point 3.), mais sans appliquer tous ces principes (l'effet de l'alcool sans doute ); un bon gauchiste, communiste "à l'ancienne" et tout (déjà, je "viole" la règle 4., ça commence mal). Et à un moment donné vient la question de la sécu. Avec ce genre de personne, c'est clair que c'est pas la peine de parler de l'injustice que constitue les viols de propriété et ce genre de choses ("règle" 1.). Non, je suis parti du Français moyen, qui touche dans les 1500€ net (j'ai pris quelqu'un qui gagne moins que lui, évidemment ) et je lui ai demandé «Tu sais combien il paye pour la sécu?» ("règle" 9.) Je lui ai d'abord montré que les charges patronales sont payées par le salarié, ce qu'il a fini par admettre assez rapidement malgré son opposition de départ: il suffisait de lui dire que c'était le travail de l'employé qui payait ces charges (vu que si l'entreprise est prête à dépenser 2800€ pour lui, c'est qu'évidemment son travail rapporte plus que ça), pas le travail du patron. Vu que les cocos sont attachés à la valeur-travail, c'est passé comme une lettre à la Poste (afin, si l'on peut dire, ). "Règle" 2. Ensuite, faire le calcul (règle 8.), ponctué de «t'es d'accord?»: "règle" 7. Ce qui donnait en gros: 1500€ net/mois ≈ 1300€ de charges/mois, soit environ 15-16000 € par an. Le tout conclut par «tu t'imagines la super assurance qu'il pourrait se payer pour 15000€ par an?» (règle 11.). Sur ce, il… est parti en marmonnant en faisant un magnifique déni de réalité Ben oui, vu que la règle 4. n'était pas respectée, il était impossible de "gagner"…
Yul Posté 2 septembre 2010 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2010 voici la suite de mes aventures, où comment je paye le prix de mes idées libérales en m'isolant socialement. vous vous souvenez de mon amie dont les collègues éducateurs se font bâtir des piscines en piochant dans les comptes des handicapés et qui lui font du harcèlement moral ? Hé bien ils vont participer à la grande grève à venir. oui-oui. Ces enculés vont faire grève. Donc je fais part de mon sentiment à mon amie. Et là elle me dit qu'elle va faire grève aussi. Parce qu'elle perd plein d'avantages, sa convention collective pas terrible réduite à néant… Je lui réponds que malheureusement sa grève ne servira à rien tout simplement parce qu'il n'y a plus un rond, et qu'en plus le système de retraites ne pouvait que faire faillite. Elle l'admet à demi-mots (les gens commencent à réaliser doucement, dommage que ce soit trop tard) mais me dit aussitôt qu'il y a des riches en France, comme Liliale Bettencourt. Je lui réponds: et alors ? Tu vas tout lui prendre pour financer les retraites ? Elle me dit que non, mais que les riches pourraient faire un effort supplémentaire. Je lui rétorque que si on leur prenait toute leur fortune ce ne serait qu'une goutte d'eau vu l'ampleur des déficits, et qu'à trop faire payer les riches, on ruine son économie, les entreprises se barrent, et que c'est ce qui se passe en France depuis des années. Là sa voix prend des accents hystériques. Je sais que dès que le sujet des riches est abordé, on va me reprocher ma naissance dans la famille noble du coin (elle est du même coin de cambrousse que ma famille), et ça ne loupe pas. Que mon frère et mes parents, malgré le fait qu'ils travaillent dur et que leur entreprise marche du tonnerre (à l'export, il n'y a plus de marché en France) se retrouvent avec quelques euros à la fin du mois, et ne peuvent pas embaucher pour augmenter la production et satisfaire tous les marchés qu'ils obtiennent, parce que le travail est mille fois trop cher, ça ne compte pas. Ca ne compte pas non plus que je me sois crevé dans des boulots à la con souvent très mal payés. Et certains du genre physique. En tant que journaliste, je publiais dans des magazines de diffusion nationale, et même eux étaient infoutus de me payer les piges, il fallait que je supplie, ça prenait un temps fou…. Je suis le dandy qui vit en rentier grâce à sa famille. Donc, elle me dit que je ne sais pas ce que c'est que travailler dur (putain !), que je suis un parasite du système, et que je n'aurai le droit de l'ouvrir que lorsque je payerai des impôts et que si je devais faire de la politique ou écrire des articles sur le sujet plein de monde me tomberait dessus à cause de ça. (la réplique: tu pourras critiquer quand tu payeras des impôts, je l'entends souvent. Dans la bouche des mêmes personnes qui se disent fières de payer des impôts, et que l'Etat blabla). Et que c'est injuste que Bettencourt ait tout ce pognon alors que mon amie travaille dur, sa famille aussi, et que moi aussi je suis dégueulasse parce que je me laisse entretenir par ma famille et que je sais pas ce que c'est que la vie. Je garde mon calme. Je lui dis qu'elle pourra trouver la situation aussi injuste qu'elle veut, il n'y a plus un rond, et que l'Etat nous accable d'impôts et de taxes pour être bien sûr que si des fois on avait de l'argent, on en ait pas, et il faut voir le service que rend l'Etat en échange (j'emploie souvent cet argument parce que les mêmes qui délirent sur la fierté à payer l'impôt sont aussi ceux qui se plaignent amèrement de Sarkozy, du gouvernement, et de la politique en général). Elle me dit qu'à nous deux on ne va pas changer le monde. Je lui réponds: mais dans ce cas, pourquoi fais-tu grève ? Elle me dit: "pour exprimer mon mécontentement". Je lui dis:"bien, tu te seras exprimée, mais l'argent qui manque ne sera toujours pas apparu." J'ajoute qu'en France on fait grève pour tout et n'importe quoi, et que jamais personne ne se soucie du fonctionnement d'une économie. Et là elle se met carrément en colère, que de toute façon elle est crevée, qu'elle n'aurait jamais du me dire qu'elle allait faire grève. Je lui souhaite une bonne nuit et je raccroche.
Brock Posté 2 septembre 2010 Signaler Posté 2 septembre 2010 ah ah sacré Yul tout ce qui se passe dans ton post est logique et parfaitement previsible.Tu dois maintenant t'appliquer a eviter le moment ou elle devient hysterique parce que tu l'as bloquee dans un coin; j'imagine qu'il faudrait menager une porte de sortie…quel ennui !
kolb Posté 2 septembre 2010 Signaler Posté 2 septembre 2010 @yul isolé "socialement" n'est pas aussi pire que ceux qui sont aveugles catallactiquement. Il faut se rappeler que les habitudes de droit et de règle, dans le sens hayekien, sont historiquement récentes et que dans la plupart de cas, diverses régimes de rapine ont prédominé!
Brock Posté 2 septembre 2010 Signaler Posté 2 septembre 2010 Il faut se rappeler que les habitudes de droit et de règle, dans le sens hayekien, sont historiquement récentes et que dans la plupart de cas, diverses régimes de rapine ont prédominé! oui oui, il faudra le rappeler a la meuf en question des qu'elle aura finit sa crise d'hysterie
Yul Posté 2 septembre 2010 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2010 oui oui, il faudra le rappeler a la meuf en question des qu'elle aura finit sa crise d'hysterie bon alors j'avais validé le texte trop tôt parce que je ne suis pas habitué à ce petit clavier et j'ai dérapé. Je l'ai fini et j'ai fait des paragraphes. En plus, cette fille, elle est vraiment belle, et en général on se comprend, mais là…
Poil à gratter Posté 2 septembre 2010 Signaler Posté 2 septembre 2010 En plus, cette fille, elle est vraiment belle, et en général on se comprend, mais là… Bah, parler politique avec une belle fille…. comment dire….
Yul Posté 2 septembre 2010 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2010 Bah, parler politique avec une belle fille…. comment dire…. de toute façon c'est foutu, je suis un ami. Ou j'étais.
Poil à gratter Posté 2 septembre 2010 Signaler Posté 2 septembre 2010 de toute façon c'est foutu, je suis un ami. Ou j'étais. Bon, même en sex buddy c'est mort ?
ShoTo Posté 2 septembre 2010 Signaler Posté 2 septembre 2010 Bon, même en sex buddy c'est mort ? Tout est possible mais ça demanderait nettement moins d'effort de recommencer à 0 avec une nouvelle fille
Yul Posté 2 septembre 2010 Auteur Signaler Posté 2 septembre 2010 Bon, même en sex buddy c'est mort ? mort de chez mort. Et puis de toute façon je suis pas le genre à attirer les nanas. Même les copains le disent, j'ai toujours cette aura de décadence nonchalante, quoique je fasse ou dise, qui rassure pas des masses.
Brock Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 Je lui souhaite une bonne nuit et je raccroche. ah c'etait au tel? ouch
Randian shithead Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 mort de chez mort. Et puis de toute façon je suis pas le genre à attirer les nanas. Même les copains le disent, j'ai toujours cette aura de décadence nonchalante, quoique je fasse ou dise, qui rassure pas des masses. T'es sûr que c'est le problème ?
MVL/T Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 Je lui réponds que malheureusement sa grève ne servira à rien tout simplement parce qu'il n'y a plus un rond, et qu'en plus le système de retraites ne pouvait que faire faillite. Si c'est ton amie comme tu l'avances, tu devrais peut-être te mettre un peu plus de son côté et faire preuve d'empathie. A mon avis, c'est la clé non seulement de son lit cœur mais aussi de son intellect. J'ai été exactement à ta place et c'est sûr que c'est une frustration énorme de se voir contredit avec violence quand on présente de simple faits logiques. La cause est que vous n'avez pas vraiment débattu. Tu as émis une opinion qu'elle à interprété comme une attaque, peut-être pas à tort d'ailleurs. Et forcément, elle a sorti les griffes. Tu dis que tu paies la dette de tes idées libérales, je crois que tu paies plutôt celle de ton manque de tact. Le cliché sur le libéral, c'est l'homme sans cœur, froid et cupide. Et toi, tu débarques et sort tes arguments sur les comptes de l'Etat comme un robot en sous-entendant que son projet est complètement crétin et qu'elle n'a qu'à se rester bien à sa place. Moralité: Toujours commencer un débat par "Je viens en paix.". (Le lever de bras façon Star Trek est optionnel) Je fais partie de ceux qui pensent qu'être libéral, c'est avant tout avoir du cœur et aimer les gens. Il ne s'agit pas seulement de calculs rationnels et de théories économiques implacables. Avant ça, c'est l'acceptation de l'autre dans toute sa complexité. Je crois qu'on a besoin d'atteindre les gens avant de pouvoir vraiment débattre avec eux. On est là pour apporter un peu de lumière dans ce monde pourri, non? So, show me some love, before you show me some math! Ouaip.
xavdr Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 elle me dit qu'elle va faire grève aussi[…] Je lui réponds que malheureusement sa grève ne servira à rien […] Elle l'admet à demi-mots […] mais me dit aussitôt qu'il y a des riches en France […] Je lui réponds: et alors ? […] Elle me dit que […] les riches pourraient faire un effort supplémentaire. […] Je lui rétorque que si on leur prenait toute leur fortune ce ne serait qu'une goutte d'eau […] et qu'à trop faire payer les riches […] les entreprises se barrent […] Là sa voix prend des accents hystériques. […] elle me dit que je ne sais pas […] ce que c'est que la vie. […] Je garde mon calme. Je lui dis qu'elle pourra trouver la situation aussi injuste qu'elle veut, il n'y a plus un rond […] Elle me dit qu'à nous deux on ne va pas changer le monde. […] Je lui réponds: mais dans ce cas, pourquoi fais-tu grève ? […] Elle me dit: "pour exprimer mon mécontentement". […] Je lui dis:"bien, tu te seras exprimée, mais l'argent qui manque ne sera toujours pas apparu." J'ajoute qu'en France on fait grève pour tout et n'importe quoi, et que jamais personne ne se soucie du fonctionnement d'une économie. […] Et là elle se met carrément en colère, que de toute façon elle est crevée, qu'elle n'aurait jamais du me dire qu'elle allait faire grève. Je lui souhaite une bonne nuit et je raccroche. C'est un schéma très clair. Les démocrates sociaux sont en situation de faillite. Comme leurs plus ardents défenseurs sont les protégés (fonctionnaires ou équivalent du privé) du système, ils ont plus que d'autres conservé leur emploi, ce qu'ils mobilisent pour exiger du crédit moral, mais cela ne change rien au fait que LEUR système est en faillite. Politiquement acculés, et conscients du fait qu'ils ne peuvent plus se contenter comme avant de jouer aux enfants capricieux qui exigent qu'on leur offre un supplément de crème glacée sous peine de renverser la carriole à crème glacée, ils pètent les plombs, observent qu'ils n'ont pas les ressources pour répondre, et que le dialogue avec nous les a mis devant une réalité désagréable.
Tremendo Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 de toute façon c'est foutu, je suis un ami. Ou j'étais. Ah des fois j'ai de la chance d'avoir trouvé une fille potentiellement libérale, pas loin de l'être en tout cas. Mais c'est sûr, faut pas que je lui casse les couilles avec tout le temps, cela doit être très sporadique. Je crois que je n'aurais jamais pu tomber amoureux d'une socialiste, les cheveux gras toussa..
Sous-Commandant Marco Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 voici la suite de mes aventures, où comment je paye le prix de mes idées libérales en m'isolant socialement. vous vous souvenez de mon amie dont les collègues éducateurs se font bâtir des piscines en piochant dans les comptes des handicapés et qui lui font du harcèlement moral ? Hé bien ils vont participer à la grande grève à venir. oui-oui. Ces enculés vont faire grève. Donc je fais part de mon sentiment à mon amie. Et là elle me dit qu'elle va faire grève aussi. Parce qu'elle perd plein d'avantages, sa convention collective pas terrible réduite à néant… […] Elle me dit qu'à nous deux on ne va pas changer le monde. Je lui réponds: mais dans ce cas, pourquoi fais-tu grève ? Elle me dit: "pour exprimer mon mécontentement". Je lui dis:"bien, tu te seras exprimée, mais l'argent qui manque ne sera toujours pas apparu." J'ajoute qu'en France on fait grève pour tout et n'importe quoi, et que jamais personne ne se soucie du fonctionnement d'une économie. Et là elle se met carrément en colère, que de toute façon elle est crevée, qu'elle n'aurait jamais du me dire qu'elle allait faire grève. Je lui souhaite une bonne nuit et je raccroche. Cette "amie", est-ce que tu l'as déjà sautée ? Si non et si elle t'appelle le soir pour se confier, la grève n'est peut-être qu'un prétexte. Crois-en mon expérience : ca ne sert à rien de contredire une femme. Il suffit de faire semblant d'écouter en faisant vaguement "hmmm" et puis il faut la sauter ensuite.
Invité Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 voici la suite de mes aventures, où comment je paye le prix de mes idées libérales en m'isolant socialement. Mouai, il y a un souci. J'ai beau de temps en temps faire mon liberal, exprimer mon avis sur le peu de chance que le regime ne fasse pas faillite d'ici 5 a 10 ans, avec des gens qui ne sont jamais interesses de pres ou de loin au liberalisme, n'en ont jamais entendu parler que par moi, ca se passe tres bien… Ou alors quand ca devient trop con, je dis que je ne veux pas argumenter sur le schmilblik. Je ne me suis pas retrouve seul sur un caillou… Si je devais presenter l'idee generale du truc, pour moi la vie est sacre, les gens sont des adultes, ne sont pas mes enfants, c'est un droit de disposer de ses fruits, de son corps, pour en faire ce qu'on souhaite. Que ca ne regarde pas le pekin moyen si je me drogue ou si j'ai un compte en banque avec 10 zeros avant la virgule. C'est une idee clairement ecrite dans les droits de l'homme. C'est ce qui est juste, et apres les politiciens sont des criminels a vendre des ressources qu'on n'a pas pour gagner des voix. Faire croire aux gens qu'ils peuvent obtenir plus qu'ils ne le font deja naturellement. Rien n'est gratuit. Et tout le monde s'inquiete pour sa retraite, se doute que quelque chose cloche, et que c'est tellement une mauvaise strategie electorale de diminuer les avantages pour revenir aux ressources disponibles, que ca ne fera pas alors que c'est necessaire. Mais bon j'en pense pas pour autant qu'on va mourir, que le pays ne sera pas un parking desert, les gens qui ont connu la chute de l'URSS sont toujours la, ca fait juste des histoires marrantes, meme si parfois glauque, a raconter le soir dans les salons. Et personne, fonctionnaire, assiste, libertaire, communiste, mec normal, demi liberal, liberal qui s'ignore, ne le prends mal et s'enerve. C'est pas si complique, ni mechant. Ca ne decoule pas sur l'ostracisme social. Assez bizarrement, IRL j'avais surtout l'impression de precher des evidences que tout le monde partagent. Sauf que j'en tire une conclusion qui se tient plus ou moins. Contrairement au regime actuel.
xavdr Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 j'ai toujours cette aura de décadence nonchalante, quoique je fasse ou dise, qui rassure pas des masses. Mdrrrr Ca me rappelle Free Jazz ^^ En fait les plus lucides d'entre nous voient la spirale socialo-boboïque engloutir année après année la prospérité, la force, la vitalité et même la lucidité occidentalles. Nous en sommes actuellement au stade de la crise caractérisant l'avant dernière phase de cette spirale. La phase suivante verra les monnaies occidentales s'effondrer, le pouvoir d'achat diminuer, les petits boulots se libérer, le capital d'investissement manquer pour les boulots à forte valeur ajoutée, si tout va bien l'état nounou s'évanouir, si tout va mal, les altercamarades prendre le pouvoir. Selon les caractères une telle perspective, qu'elle soit perçue intuitivement ou intellectuellement, engendre le sentiment de révolte, le désespoir compassionnel, ou l'envie d'assurer sa survie individuelle darwinienne quitte à consacrer moins d'énergie au sauvetage commun. La révolte libérale ou conservatrice a été empêchée durant des décennie, et si sa probabilité s'améliore, sa venue reste sous cotée par rapport à l'énergie que demande sa promotion, mais les années de crise que nous vivons portent peut être sa libération. Faute de succès dans la révolte, le désespoir compassionnel assumé par lucidité engendre une "aura de décadence nonchalante". C'est vrai que ce n'est pas rassurant du point de vue féminin. Les femmes ont cet instinct pragmatique visant non à la lucidité consciente mais à la survie darwinienne de leur foyer et de leur progéniture. Bête … mais efficace. Aussi à titre personnel j'ai choisi pour stratégie d'assurer par compassion (et par gout de la lucidité) une présence associative libérale en prévision de la révolte libérale, mais j'essaye de prévoir les phases de la spirale et de sa sortie (car toute spirale a une sortie, fut elle un trou noir, ou plus probablement en politique un changement de régime économique et/ou constiotutionnel) de façon à préparer notre mouvance à en tirer le meilleur parti. Je suis de plus en plus vigilant à ne pas sacrifier, notamment sur le plan professionnel, ma survie darwinienne, tout en l'insérant dans la mesure du possible dans un schéma fertile pour tous. L'actuel succès immodéré des altercamarades enragés, des sempiternels parasites clientèlistes démocrates sociaux et autres régressionnistes écolomorbides ne m'incite pas à sacrifier ma survie darwinienne à leur profit. Je t'encourage vivement à adopter le même état d'esprit, sauf peut être au moment où ton pouvoir politique sera effectivement radieux ; alors tu pourras te permettre d'en faire quelque chose de bien.
José Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 …j'ai toujours cette aura de décadence nonchalante… À la lecture du récits de tes mésaventures et de tes râteaux successifs, je te vois assez mal en "nonchalant". Tu es peut-être de famille noble, mais tu as oublié d'être gentilhomme, c'est-à-dire savoir bien choisir ses chaussettes, être capable de servir un side-car pas trop chié et papoter gentillement.
Tremendo Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 Cette "amie", est-ce que tu l'as déjà sautée ? Si non et si elle t'appelle le soir pour se confier, la grève n'est peut-être qu'un prétexte. Crois-en mon expérience : ca ne sert à rien de contredire une femme. Il suffit de faire semblant d'écouter en faisant vaguement "hmmm" et puis il faut la sauter ensuite. De toute façon si c'est une socialiste elle est bonne qu'à être sautée, ça sert à rien de parler avec elle, j'ai dit. A Yul, Prends tes précautions…tu le fais chez elle, ou mieux dans l'hôpital de vieux où elle travaille, qu'elle vienne pas salir ton chez toi, faut pas exagérer non plus.
MVL/T Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 ma naissance dans la famille noble du coin… j'ai toujours cette aura de décadence nonchalante… C'est malin je ne vais plus pouvoir m'empêcher de t'imaginer comme un portrait de dandy du début du siècle, une pipe pleine d'opium à la main, au coin de la cheminée d'un manoir gothique avec un regard étrange et lubrique.
xavdr Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 De toute façon si c'est une socialiste elle est bonne qu'à être sautée, ça sert à rien de parler avec elle, j'ai dit. Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle les sautsialistes, ou les sossos ^^ qu'elle vienne pas salir ton chez toi, faut pas exagérer non plus. +1 Même (et surtout) si ça faisait plaisir à ce salafistophile de SCM ^^
h16 Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 Cette "amie", est-ce que tu l'as déjà sautée ? Si non et si elle t'appelle le soir pour se confier, la grève n'est peut-être qu'un prétexte. Crois-en mon expérience : ca ne sert à rien de contredire une femme. Il suffit de faire semblant d'écouter en faisant vaguement "hmmm" et puis il faut la sauter ensuite. Oui. +1. Tout à fait.
Sous-Commandant Marco Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 Oui. +1. Tout à fait. Yul a commis deux erreurs : il a parlé politique (première erreur) avec une femme au téléphone (deuxième erreur). Puisque de grève il était question, il fallait se faire inviter à dresser un piquet de grève chez elle.
Tremendo Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 il fallait se faire inviter à dresser un piquet de grève chez elle. Tout à fait, Yul aurait dû s'en servir, le piquet de grève pour se réconlier avec elle eût été le meilleur moyen de renouer contact, si j'ose m'exprimer ainsi. Je rajouterais même Yul, que tu devrais un jour te ramener chez elle à l'improviste avec une bouteille de champagne, tu dois bien avoir ça dans ta cave toi qui es noble? Les socialistes ne rechignent pas aux petits plaisirs bourgeois surtout quand c'est gratuit. Les femmes adorent le champagne, tu la fais parler, elles adorent penser qu'on les écoute et qu'elles dominent les débats. Mais la goute de champagne monte rapide à la tête des femmes, et là paf au lit tout le monde, c'est dans la poche.
Johnnieboy Posté 3 septembre 2010 Signaler Posté 3 septembre 2010 À la lecture du récits de tes mésaventures et de tes râteaux successifs, je te vois assez mal en "nonchalant".Tu es peut-être de famille noble, mais tu as oublié d'être gentilhomme, c'est-à-dire savoir bien choisir ses chaussettes, être capable de servir un side-car pas trop chié et papoter gentillement. Gentiment. Encore un signe de décadence de l'Occident : Lucilio fait des fautes d'orthographe.
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