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Les organismes HLM ont spéculé sur les produits toxiques


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Ils gèrent manifestement aussi bien leurs finances que leur portefeuille de logements sociaux. Certains se sont embourbés dans les produits toxiques jusqu'au cou. En plus de leur dette adossée au livret A, elles ont emprunté de l'argent à l'aide de produits structurés rentables… mais risqués (ce qu'un fonctionnaire appelle donc "toxique"). Rien ne justifie pourtant de remettre en question le sérieux des responsables financiers desorganismes HLM, leur compétence et, qui sait, le principe même de ces HLM qui représentent un logement sur 6 en France.

Réaction de Daniel Dauvet, chef adjoint de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). : « Dans un secteur protégé, il est dommageable que des établissements financiers persistent à proposer à des organismes de logement social des produits sophistiqués traditionnellement réservés, compte tenu de leur complexité, à des sociétés privées. Nous avons même constaté que la banque nationale d'Ecosse avait proposé ce type de produits à un organisme d'HLM du nord de la France ». Bref ce n'est pas la faute de l'acheteur, pourtant professionnel, mais celle du vendeur bien entendu.

Comme discours déresponsabilisant, on ne fait pas mieux.

Posté
« Dans un secteur protégé, il est dommageable que des établissements financiers persistent à proposer à des organismes de logement social des produits sophistiqués traditionnellement réservés, compte tenu de leur complexité, à des sociétés privées. Nous avons même constaté que la banque nationale d'Ecosse avait proposé ce type de produits à un organisme d'HLM du nord de la France ».

Effectivement on croirait entendre parler de demeurés ou d'incapables juridiques. Lorsqu'on gère un organisme HLM on ne sait pas lire un contrat?

Posté
Ils gèrent manifestement aussi bien leurs finances que leur portefeuille de logements sociaux. Certains se sont embourbés dans les produits toxiques jusqu'au cou. En plus de leur dette adossée au livret A, elles ont emprunté de l'argent à l'aide de produits structurés rentables… mais risqués (ce qu'un fonctionnaire appelle donc "toxique"). Rien ne justifie pourtant de remettre en question le sérieux des responsables financiers desorganismes HLM, leur compétence et, qui sait, le principe même de ces HLM qui représentent un logement sur 6 en France.

Réaction de Daniel Dauvet, chef adjoint de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). : « Dans un secteur protégé, il est dommageable que des établissements financiers persistent à proposer à des organismes de logement social des produits sophistiqués traditionnellement réservés, compte tenu de leur complexité, à des sociétés privées. Nous avons même constaté que la banque nationale d'Ecosse avait proposé ce type de produits à un organisme d'HLM du nord de la France ». Bref ce n'est pas la faute de l'acheteur, pourtant professionnel, mais celle du vendeur bien entendu.

Comme discours déresponsabilisant, on ne fait pas mieux.

Sur un sujet complexe en gros, notre ami Dauvet postule l'incapacite intelectuelle de la bureaucratie public, et chante les louanges de la perspicacite des prives. Il a tout compris en gros. Il devrait etre donc dans le prive, je ne capte pas ce qu'il fait dans un ministere alors qu'il fait finalement preuve de ses facultes par ce constat lucide. Une alternative pour eviter cette contradiction serait de dire qu'ils ont des facultes dans le public, j'en veux pour preuve le constat lucide de Dauvet, mais ne les utilisent pas pour trouver des financements a leurs grands projets sociaux.

Je m'interroge sur ce qu'il entend par secteur protege. Un parc naturel, des capotes, un secteur vaccine, une espece en voie de disparition ?

Un enarque ou un etudiant en science pipo veut bien me traduire ?

Posté
Ils gèrent manifestement aussi bien leurs finances que leur portefeuille de logements sociaux. Certains se sont embourbés dans les produits toxiques jusqu'au cou. En plus de leur dette adossée au livret A, elles ont emprunté de l'argent à l'aide de produits structurés rentables… mais risqués (ce qu'un fonctionnaire appelle donc "toxique"). Rien ne justifie pourtant de remettre en question le sérieux des responsables financiers desorganismes HLM, leur compétence et, qui sait, le principe même de ces HLM qui représentent un logement sur 6 en France.

Réaction de Daniel Dauvet, chef adjoint de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). : « Dans un secteur protégé, il est dommageable que des établissements financiers persistent à proposer à des organismes de logement social des produits sophistiqués traditionnellement réservés, compte tenu de leur complexité, à des sociétés privées. Nous avons même constaté que la banque nationale d'Ecosse avait proposé ce type de produits à un organisme d'HLM du nord de la France ». Bref ce n'est pas la faute de l'acheteur, pourtant professionnel, mais celle du vendeur bien entendu.

Comme discours déresponsabilisant, on ne fait pas mieux.

encore un exemple qu'il faudrait interdire aux établissements publics de s'endetter autrement qu'en taux fixe, ou éventuellement variable mais sur base d'indice et pas de structuration et surtout capé (à 1 ou 2% max).

L'établissement public n'a pas vocation à spéculer, c'est trop facile de maquiller son bilan avec ces produits.

Posté

Remarquons que les SA d'Hlm dont il est notamment question dans l'article sont des sociétés de droit privé. Sociétés d'économie mixte, structures privées bénéficiant de privilèges publics sous couvert du caractère "social" de leur objet, tout cela ne peut que respirer l'honnêteté, la transparence et la gestion la plus rigoureuse possible du parc de logements comme des ressources financières disponibles. "Maquiller son bilan", nous serions tous très surpris de telles pratiques.

Posté
Remarquons que les SA d'Hlm dont il est notamment question dans l'article sont des sociétés de droit privé. Sociétés d'économie mixte, structures privées bénéficiant de privilèges publics sous couvert du caractère "social" de leur objet, tout cela ne peut que respirer l'honnêteté, la transparence et la gestion la plus rigoureuse possible du parc de logement comme des ressources financières disponibles. "Maquiller son bilan", nous serions tous très surpris de telles pratiques.

Les municipalités qui sont collées sont encore plus coupables de leurs agissements (enfouir des pertes potentielles au-delá de la mandature actuelle pour diminuer la charge immédiate). Faut-il les laisser faire, ou leur interdire ce genre de pratiques ?

Posté

On a des individus qui doivent gérer de grosses somme d'argent. Cet argent ne leur appartient pas, et a vocation à être utilisé à des fins moralement douteuses (acheter des votes pour que les élus locaux en place soient réélus). En cas de mauvaise gestion, les directeurs financiers n'ont pas de compte à rendre.

Malheureusement, il y a(ura) toujours une majorité de cons pour croire qu'un tel système peut fonctionner.

Invité jabial
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Un organisme public ne devrait pas être autorisé à emprunter du tout.

Si on avait dû augmenter les impôts d'autant à chaque fois qu'on a alourdi l'État, on n'en serait pas là où on est aujourd'hui. L'IRPP sert à payer quoi ? Les intérêts de la dette ! En cas de crise systémique, on peut se retrouver avec un service de la dette jusqu'à 10 fois l'IRPP. Inutile de dire que dans ce cas il sera inutile d'augmenter les impôts : il faudra déclarer la faillite et négocier avec les créanciers.

Posté

Je dirais meme plus : un organisme public ne devrait pas être autorisé du tout.

Posté
Ils gèrent manifestement aussi bien leurs finances que leur portefeuille de logements sociaux. Certains se sont embourbés dans les produits toxiques jusqu'au cou. En plus de leur dette adossée au livret A, elles ont emprunté de l'argent à l'aide de produits structurés rentables… mais risqués (ce qu'un fonctionnaire appelle donc "toxique"). Rien ne justifie pourtant de remettre en question le sérieux des responsables financiers desorganismes HLM, leur compétence et, qui sait, le principe même de ces HLM qui représentent un logement sur 6 en France.

Réaction de Daniel Dauvet, chef adjoint de la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). : « Dans un secteur protégé, il est dommageable que des établissements financiers persistent à proposer à des organismes de logement social des produits sophistiqués traditionnellement réservés, compte tenu de leur complexité, à des sociétés privées. Nous avons même constaté que la banque nationale d'Ecosse avait proposé ce type de produits à un organisme d'HLM du nord de la France ». Bref ce n'est pas la faute de l'acheteur, pourtant professionnel, mais celle du vendeur bien entendu.

Comme discours déresponsabilisant, on ne fait pas mieux.

Ces responsables persisteront toujours:ils espèrent assumer le plus grand risque avec le maximum de possibilité de gain et en cas de perte avoir un protécteur étatico-juridique! A l'instar de nos technocrates qui imaginent une économie compétitive mondialement avec des secteurs totalement subventionnés…l'utopie autarchique n'est jamais loin!

Invité rogermila
Posté

"La Tribune" (édition papier) titre en prmière page sur des pertes qui pourraient avoisiner les 7 milliards d'Euros.

Qui va encore devoir éponger les résultats de cette gabegie ?

Posté
"La Tribune" (édition papier) titre en prmière page sur des pertes qui pourraient avoisiner les 7 milliards d'Euros.

Qui va encore devoir éponger les résultats de cette gabegie ?

Papy rogermila, bien sûr :icon_up:

Posté
encore un exemple qu'il faudrait interdire aux établissements publics de s'endetter autrement qu'en taux fixe, ou éventuellement variable mais sur base d'indice et pas de structuration et surtout capé (à 1 ou 2% max).

L'établissement public n'a pas vocation à spéculer, c'est trop facile de maquiller son bilan avec ces produits et d'emprunter tout court.

Corrigé

"La Tribune" (édition papier) titre en prmière page sur des pertes qui pourraient avoisiner les 7 milliards d'Euros.

Qui va encore devoir éponger les résultats de cette gabegie ?

Toi Roger, moi je me suis barré.

Posté

Si ma mémoire est bonne, on avait appris il y a quelques trimestres que certaines municipalités communistes avaient elles aussi contracté e.g. via Dexia des produits financiers risqués. Il me semble que c'étaient notamment des prêts dont le remboursement était indexé sur des monnaies lointaines.

Posté
Un organisme public ne devrait pas être autorisé à emprunter du tout.

Si on avait dû augmenter les impôts d'autant à chaque fois qu'on a alourdi l'État, on n'en serait pas là où on est aujourd'hui. L'IRPP sert à payer quoi ? Les intérêts de la dette ! En cas de crise systémique, on peut se retrouver avec un service de la dette jusqu'à 10 fois l'IRPP. Inutile de dire que dans ce cas il sera inutile d'augmenter les impôts : il faudra déclarer la faillite et négocier avec les créanciers.

Ce n'est pas tout à fait la même chose que le budget général de l'Etat.

Il s'agit d'une entité à objet limité.

L'emprunt sert à acheter/construire/rénover un logement, et les loyers des HLMs servent à payer les traites des emprunts.

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