Calembredaine Posté 7 mai 2011 Signaler Posté 7 mai 2011 PS. pour ceux qui l'ignoreraient, je rappelle que la société émettrice du liberty dollar, une monnaie privée gagée sur des pièces d'or, a été fermée par la justice le FBI et son directeur va probablement purger une peine de prison. Je trouve cela incroyable dans une société dite démocratique (et soit disante ultralibérale )
vincponcet Posté 7 mai 2011 Signaler Posté 7 mai 2011 oui. avec les réserves fractionnaire, la masse monétaire peut augmenter sans augmentation du taux d'intérêt. dans un système à pièce d'or ou avec des billets couverts à 100% en or, le taux d'intérêt des emprunts est supérieur, ce qui freine l'économie. Oui, en 100% n'importe quoi dont la quantité est stable, le taux d'intérêt est supérieur à celui où on peut créer à loisir, mais en même temps, les prix baissent dans un cas, alors que dans l'autre, les prix stagnent voire montent.
gdm Posté 7 mai 2011 Signaler Posté 7 mai 2011 Oui, en 100% n'importe quoi dont la quantité est stable, le taux d'intérêt est supérieur à celui où on peut créer à loisir, mais en même temps, les prix baissent dans un cas, alors que dans l'autre, les prix stagnent voire montent. Nous parlons ici de monnaies en free-banking, de monnaies privées, de banques libres. Nous ne parlons pas ici des monnaies étatiques, ni de banques centrales, ni des banques secondaires. Il est excessif d'affirmer qu'une banque à réserves fractionnaires pourrait "créer de la monnaie à loisir". Il ne s'agit pas de "loisir". Il s'agit de logique économique. Chaque unité monétaire émise par une banque est une promesse de qq chose. Ce "qq chose" dépend du valorimètre choisi par la banque. Tant que la banque peut honorer sa promesse, elle peut émettre de la monnaie et la prêter. La promesse de la banque est toujours liée à un bien liquide de même valeur. Plus nombreux sont les biens économiques liquides, plus les banques peuvent créer de la monnaie. La titrisation des biens économiques les transforme en biens liquides. Il n'existe pas de limite à la titrisation des biens existants. Du moins, à condition que la création de nouvelles bourses de valeur soit libre. Il n'existe donc pas de limite absolue aux masses monétaires prêtées. Il existe alors une tendance vers l'abaissement des taux d’intérêts. Le taux d’intérêt tendra à descendre jusqu'au taux du risque de cet emprunt. C'est à dire parfois proche de zéro pour certains emprunteurs. Ce taux théorique quasi-nul ne peut pas être atteint car l'augmentation des prêts entraine une augmentation de la demande, donc une augmentation des prix. Donc des conséquences sur les prévisions de chaque banque, quelque soit le valorimètre de monnaie choisi. Selon le choix de l'étalon de mesure de la valeur de la monnaie, la banque revoit la valeur de son engagement présent et futur.
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