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La sécession en théorie


Esperluette

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Posté
et alors c'est interessant parce que c'est dysfonctionnel, parce que c'est un fantasme, parce que ca procede d'une incomprehension des mecaniques du pouvoir ou plutot parce que ca a l'air intello a cote des conneries que je sors ?

ca me rappelle ces nombreuses threads de constitutions virtuelles dont la construction sert probablement aux forumeurs a se prouver les uns aux autres qu'ils ont bien compris ce qu'est le miberamisme (et donc par la meme sont de bonnes personnes) et qui ont generalement en commun d'ignorer completement le fait que ce sont les gens interesses par le pouvoir qui prennent systematiquement l'avantage sur ceux supposement interesse par la liberation-des-autres, et encore, j'euphemise.

Je ne sais pas pour les autres. Pour ma part de flamby j'adore les dysfonctionnements par ce qu'ils m'apprennent sur le "fonctionnel". Comme on étudie le cerveau des décérébrés pour éclairer celui des "saints d'esprit".

Posté
Une idée que je trouve intéressante dans la conférence est le concept de multination :

Parce qu'une société sans état je comprends ce que c'est ; mais une société sans nation ou identité ?

Comment en viens-tu à dériver d'une "multi-nation" vers une société "sans nation" ?

Posté
Comment en viens-tu à dériver d'une "multi-nation" vers une société "sans nation" ?

Je me demande comment et sur quoi se fonde l'identité individuelle et collective dans l'hypothèse d'une société libérale. Peut on avoir une nation sans état ? Ou bien pouvons nous nous passer de nation… Ou faut il se débarraser de toute idée d'appartenance…

Posté
Je me demande comment et sur quoi se fonde l'identité individuelle et collective dans une société libérale. Peut on avoir une nation sans état ? Ou bien pouvons nous nous passer de nation… Ou faut il se débarraser de toute idée d'appartenance…

Quand je réfléchis à l'diée de sécession je tombe sur le nationalisme (régionalisme).

Heu ouais alors pour creuser les concepts de nation ou d'identité sous l'angle libéral, j'aimerais mieux que tu ouvres une nouvelle discussion, please. On n'est pas sortis de l'auberge.

Comme mentionné dans le message initiant la discussion, je m'intéresse ici aux démarches (politiques surtout) à régler lors d'une sécession, pas à la légitimité profonde de cette sécession.

Posté
Heu ouais alors pour creuser les concepts de nation ou d'identité sous l'angle libéral, j'aimerais mieux que tu ouvres une nouvelle discussion, please. On n'est pas sortis de l'auberge.

Comme mentionné dans le message initiant la discussion, je m'intéresse ici aux démarches (politiques surtout) à régler lors d'une sécession, pas à la légitimité profonde de cette sécession.

Ok. Comme tu voudras :icon_up:

Posté
Parce qu'une société sans état je comprends ce que c'est ; mais une société sans nation ou identité ?

Curieux. Pour ma part, nation ne signifie rien du tout, c'est un concept que mon pauvre cerveau n'a jamais réussi à appréhender. Quant à l'identité je ne lui vois de sens qu'à titre individuel.

Posté
Curieux. Pour ma part, nation ne signifie rien du tout, c'est un concept que mon pauvre cerveau n'a jamais réussi à appréhender. Quant à l'identité je ne lui vois de sens qu'à titre individuel.

Si le concept de nation et/ou celui d'identité collective n'ont aucune valeur morale ou juridique, le sécessionisme (régionalisme/communautarisme) n'a pas de sens non plus en libératie ; je veux dire dans l'idéal politique d'une société sans état (anarcaps ?). Dans ce cadre donc, et considérant que l'Homme est un animal grégaire (par conséquent social et politique), la question de savoir sur quelles bases sociales et avec quels ressorts psychologiques se fonderait l'identité individuelle dans une société libérale (libertarienne ?) me paraît essentielle au niveau Politico-judiciaire.

Enfin ce n'est pas la question d'Esperluette ; il s'agirait plutôt d'un problème ontologique. Je posterai un nouveau sujet la dessus si je ne trouve pas de réponse dans mes lectures. Je viens d'attaquer la philosophie du libéralisme d'Alain Laurent. J'ai aussi philosophie de la liberté de Steiner en ligne de mire.

Posté
sur quelles bases sociales et avec quels ressorts psychologiques se fonderait l'identité individuelle dans une société libérale (libertarienne ?)

Comme maintenant mais sans Etat.

Il est illusoire de croire que l'Etat est le représentant éclairé de valeurs soit disantes universelles. C'est illusoire et dangereux car on bascule rapidement vers un nationalisme nauséabond ostracisant ceux qui n'entrent pas dans le moule, ce sac à merde que l'on appelle la "nation".

Les valeurs, elles naissent des rapports sociaux et seules perdurent celles qui tendent à rendre les rapports les plus harmonieux.

Par exemple, le "vol", valeurs hô combien exécrable, ne permet pas fluidifier les rapports, les associations, le partenariat nécessaires à une vie en société et l'enrichissement de tous.

L'Etat, en inversant les valeurs et en imposant le vol comme la valeur primordiale, détruit détruit la solidarité au nom de la solidarité, la sécurité au nom de la sécurité, la production, le sentiment d'unité d'unité et de fraternité au nom de "la cohésion sociale". Il détruit l'égalité des droits, il génère la pauvreté et augmente les inégalités relatives de richesses matérielles. Il entretient la haine, propage l'ignorance et la déraison, lutte contre le progrès, élimine les élites naturelles au profit dune fine sélection de crapules, brime l'intelligence, le talent, la franchise et la vertu et promeut l'idiotie, l'oisiveté et l'hypocrisie. Il punit le bien parce qu'il est le bien et récompense le mal parce qu'il est le mal.

Posté
Pour ma part, nation ne signifie rien du tout, c'est un concept que mon pauvre cerveau n'a jamais réussi à appréhender. Quant à l'identité je ne lui vois de sens qu'à titre individuel.

Puis

C'est illusoire et dangereux car on bascule rapidement vers un nationalisme nauséabond ostracisant ceux qui n'entrent pas dans le moule, ce sac à merde que l'on appelle la "nation".

Comme quoi, en cherchant un peu, tu as trouvé du sens à ce concept…

Blague à part, je trouve cela étonnant de la part de quelqun qui a bossé pour l'armée pas mal de temps, il me semble.

Posté
Puis

Comme quoi, en cherchant un peu, tu as trouvé du sens à ce concept…

Blague à part, je trouve cela étonnant de la part de quelqun qui a bossé pour l'armée pas mal de temps, il me semble.

J'étais jeune. Et puis l'armée était le passage obligé pour réaliser mon rève: la chasse bordel!

L'armée, la patrie, la nation j'en avais strictement rien à faire comme la plupart de mes camarades de promo d'ailleurs :icon_up:

Invité Arn0
Posté
Parce qu'ils ne voulaient pas tout simplement casser l'Union. Qui plus est, Lincoln fut le premier président étatiste à marquer de son empreinte les Etats-Unis, et il les marqua durablement, à partir de son mandat, le libéralisme et le fédéralisme ont régressé.

Je signale quand même que les "fédéralistes" sont à l'origine aux USA les partisans d'un état fédéral plus fort, et par extension le "fédéralisme", c'est à l'origine le renforcement de l'état central, et non l'inverse.

Dans un état unitaire comme la France cela peut sembler une formulation paradoxale mais ont peut penser à l'UE : le progrès du fédéralisme c'est bien l'approfondissement de l'état Européen, c'est une plus forte centralisation.

Posté
Je signale quand même que les "fédéralistes" sont à l'origine aux USA les partisans d'un état fédéral plus fort, et par extension le "fédéralisme", c'est à l'origine le renforcement de l'état central, et non l'inverse.

Dans un état unitaire comme la France cela peut sembler une formulation paradoxale mais ont peut penser à l'UE : le progrès du fédéralisme c'est bien l'approfondissement de l'état Européen, c'est une plus forte centralisation.

+1,

Le fédéralisme (et même son cousin confédéraliste) consiste surtout à multiplier les échelons administratifs et les centres de pouvoir, et les compétences de chacun ne sont jamais bien exprimées ou limitées.

De ce point de vue, je préfère le centralisme et davantage le séparatisme qu'un fédéralisme mal fichu, dans le premier cas il n'y a qu'un ennemi auquel limiter les compétences, dans le second la coercition est multiple.

Posté
Curieux. Pour ma part, nation ne signifie rien du tout, c'est un concept que mon pauvre cerveau n'a jamais réussi à appréhender. Quant à l'identité je ne lui vois de sens qu'à titre individuel.

C'est une excuse en or pour réaliser certains projets politiques, au même titre que la "cohésion sociale" par exemple.

Posté
C'est une excuse en or pour réaliser certains projets politiques, au même titre que la "cohésion sociale" par exemple.

Oui, vu comme ça, j'en comprends parfaitement le concept :icon_up:

Posté
Mieux : si la région qui se sépare est au milieu d'un pays, il bénéficie d'externalités positives comme l'armée du pays autour de lui. Si tant est que ce n'est pas le pays autour qui lui est hostile, bien sûr.

Monaco est un bon exemple, mais la France a trop d'emprise là-bas.

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