Skit Posté 30 octobre 2010 Signaler Posté 30 octobre 2010 Ici c'est la camaraderie virile. Poing d'exclamation!
Nick de Cusa Posté 6 novembre 2010 Auteur Signaler Posté 6 novembre 2010 Et qu'en est-il des bêtes? Y a-t-il des données comparatives, entre celles qui mangent ce qui leur passe par la tête, et celles à qui on donne des régimes savamment élaborés?
Franklin Posté 6 novembre 2010 Signaler Posté 6 novembre 2010 Pour le peu que je connaisse des chats, un matou qui a une vie peinarde (jouer, dormir et bol de croquettes plein) va vivre aisément jusqu'à 15 ans alors qu'un chat menant une vie sauvage (qui doit chasser pour manger) va avoir plus de mal à atteindre les dix ans.
philippulus Posté 7 novembre 2010 Signaler Posté 7 novembre 2010 J'ai retrouvé quelques liens : http://info.cancerresearchuk.org/cancerstats/incidence/age/ http://www.nia.nih.gov/ResearchInformation…ort/Figure1.htm http://www.ined.fr/en/everything_about_pop…tions/lifetime/
Nick de Cusa Posté 7 novembre 2010 Auteur Signaler Posté 7 novembre 2010 …un chat menant une vie sauvage (qui doit chasser pour manger) va avoir plus de mal à atteindre les dix ans. Ils meurent de quoi, c'est à dire, cette information est-elle pertinente pour la question de ce fil?
neuneu2k Posté 7 novembre 2010 Signaler Posté 7 novembre 2010 Ils meurent de quoi, c'est à dire, cette information est-elle pertinente pour la question de ce fil? Ce qui est pertinent, c'est qu'on n'a jamais réellement séparé les variables, et que par conséquent, on ne sais pas, que ça soit chez l'animal ou chez l'humain, il n'y a pas deux populations a style de vie moderne (accès a la médecine, faible violence, hygiène…) et dont l'une des deux ai un régime 'préindustriel'.
h16 Posté 8 novembre 2010 Signaler Posté 8 novembre 2010 Sans rapport direct mais bon à savoir : http://www.france-info.com/sciences-sante-…5948-29-30.html Le nombre de décès par an par cancer est en recul.La baisse de la mortalité concerne l’homme et la femme, presque tous les cancers, toutes les tranches d’âge, toutes les régions. Selon le dernier rapport réalisé par l’Institut National du Cancer, au cours des vingt dernières années, la baisse globale de la mortalité par cancer serait de 22% pour les hommes et de 14% chez les femmes.
Rincevent Posté 8 novembre 2010 Signaler Posté 8 novembre 2010 Sans rapport direct mais bon à savoir : http://www.france-info.com/sciences-sante-…5948-29-30.html Amélioration des traitements, plus baisse de la consommation d'alcool et de tabac. Pas de mystère.
0100011 Posté 9 novembre 2010 Signaler Posté 9 novembre 2010 Amélioration des traitements, plus baisse de la consommation d'alcool et de tabac. Pas de mystère. Effectivement mais quand l'académie des sciences publie un rapport mettant en avant la responsabilité individuelle comme cause majeur d'incidence des cancers en France (alcool, tabac, obésité, absence d'exercice etc.) et que les facteurs environnementaux tournent autour de 1%, ça ne fait pas trop plaisir. Je me souviens de la réaction outrée de la presse à l'époque (dans un style très anti-élites qui plaît tant aujourd'hui)… Le rapport est là : http://www.academie-sciences.fr/publicatio…er_13_09_07.pdf Je pense que les réponses aux questions soulevées dans le fil s'y trouvent. Le résumé suit. Le nombre de décès dus au cancer a considérablement augmenté en France, comme dans tous lespays industrialisés depuis le début du XXe siècle, mais de telles comparaisons historiques n’ont de sens que si l’on ramène cette fréquence à un même nombre d’habitants, or la population française a beaucoup augmenté au cours du XXe siècle. De plus, comme la fréquence des cancers croît rapidement avec l’âge (figure A2.1) et que l’espérance de vie a considérablement augmenté au cours du XXe siècle, il en résulte un accroissement considérable de la proportion de décès dus au cancer. Il faut donc examiner la fréquence dans chaque tranche d’âge ou, ce qui est plus simple, considérer une population dans laquelle la proportion d’habitants dans chaque tranche d’âge serait restée constante. Après avoir fait ces deux standardisations, on constate que la mortalité par cancer a diminué régulièrement chez les femmes depuis 1950 (de -24% entre 1950 et 2004), alors que chez les hommes elle a augmenté jusqu’en 1985 (de +47% de 1950 à 1985), puis a diminué de 21% de 1986 à 2004 (figure A2.2). Pour les deux sexes réunis, elle a baissé de 13% depuis 1968. Cette évolution globale recouvre des variations importantes selon le type de cancer et le sexe (figures A2.3 à A2.6). Par exemple, le cancer de l’estomac était la principale cause de mortalité par cancer en 1950 et sa mortalité a été divisée par cinq depuis. Inversement, celle du cancer du poumon chez les hommes a augmenté jusqu’en 1985 puis a diminué depuis 1990 en fonction de l’évolution du tabagisme, avec un décalage de quelques années. Chez les non fumeurs, l’incidence du cancer du poumon est restée stable malgré les variations de la pollution atmosphérique jusqu’au début des années 80. Chez les femmes, après être restée longtemps stable, l’incidence du cancer du poumon a augmenté rapidement depuis la fin des années 1960 au moment où la pollution de l’air diminuait, à cause de l’augmentation du tabagisme féminin. L’accroissement de l’incidence globale des cancers depuis 1980 est, pour la plus grande part, dû au perfectionnement des méthodes diagnostiques et au dépistage qui décèlent des petits cancers très faiblement évolutifs qui auraient pu rester méconnus. Dans les cancers où ce phénomène a le plus joué, l’incidence a augmenté brutalement, tandis que la mortalité restait stable ou diminuait à cause des progrès thérapeutiques (c’est le cas des cancers du sein, de la prostate et de la thyroïde). Pour d’autres cancers, incidence et mortalité ont évolué parallèlement. En général, la mortalité est un indicateur plus fiable que l’incidence pour évaluer l’importance des cancers dans une population. Les causes des variations de l’incidence et de la mortalité ont été identifiées dans la plupart des cas, sauf pour deux cancers dont l’augmentation n’a pas, en l’état actuel de nos connaissances, de cause établie : les cancers du testicule et les lymphomes non Hodgkiniens (LNH). Cependant, l’incidence de ces cancers paraît actuellement stabilisée et leur mortalité diminue. Problèmes méthodologiques La prévention du cancer repose sur l’identification de ses causes. C’est l’objet de ce rapport. Cette tâche est difficile car si de nombreuses études sont effectuées chaque année dans le monde, beaucoup de résultats sont contradictoires ou discutables, tantôt parce que la méthodologie n’a pas écarté certaines sources d’erreur, tantôt parce que le nombre des sujets étudiés a été trop petit donc la puissance statistique insuffisante, ce qui entraîne des fluctuations statistiques aléatoires qui ont fait croire, à tort, à une augmentation ou à une diminution (rappelons qu’un résultat est qualifié de significatif s’il a moins de cinq chances sur cent d’être observé sous l’effet du hasard. Il faut donc s’attendre en l’absence d’effet à ce qu’une étude sur vingt paraisse significative simplement du fait des fluctuations statistiques). Il s’ajoute à cela un biais de publication car les résultats significatifs sont plus volontiers publiés que ceux qui ne le sont pas. Enfin, l’interprétation des résultats et le crédit qu’on leur accorde sont souvent entachés de facteurs subjectifs. Aussi faut-il analyser avec une extrême rigueur les données épidémiologiques sans se laisser influencer par des résultats incertains ou par les croyances du public. C’est pourquoi dans ce rapport nous n’avons pris en compte que les données solidement établies, si possible fondées sur de larges méta-analyses ou des jugements de groupes d’experts internationaux, tout en examinant les diverses hypothèses dans la discussion. Les causes avérées Ce rapport confirme qu’en France (comme dans tous les pays industriels et la majorité des pays en voie de développement) le tabac reste, à l’orée du XXIe siècle, la principale cause de cancer (29 000 décès, soit 33,5% des décès par cancer chez l’homme, 5 500 décès, soit 10% des décès par cancer chez la femme). La lutte contre le tabac, malgré les progrès effectués, reste prioritaire. L’alcool est à l’origine d’environ 9% des décès par cancer chez l’homme et 3% chez la femme. Ainsi, malgré les efforts effectués, tabac et alcool restent à l’origine de 28% des décès par cancer. L’excès de poids et l’insuffisance d’exercice physique causent environ 2% des cancers chez l’homme et 5,5% chez la femme. Les expositions professionnelles sont à l’origine de 3,7% des cancers chez l’homme et de 0,5% chez la femme. Ce pourcentage a tendance à diminuer dans les pays industrialisés grâce, notamment, à une meilleure hygiène du travail. Les chiffres trouvés pour la France sont voisins de ceux rapportés au Royaume-Uni. Contrairement à certaines allégations, la proportion de cancers liés à la pollution de l’eau, de l’air et de l’alimentation est faible en France, de l’ordre de 0,5%, elle pourrait atteindre 0,85% si les effets de la pollution de l’air atmosphérique étaient confirmés ; cette dernière valeur serait proche de l’estimation faite au Royaume-Uni. Les recherches doivent se poursuivre et les efforts pour lutter contre la pollution doivent continuer, notamment pour l’air atmosphérique, d’autant que celle-ci a, par ailleurs, des effets nocifs sur les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire. Chez les femmes, les traitements hormonaux de la ménopause sont à l’origine d’environ 2% des décès par cancer (essentiellement cancers du sein et de l’ovaire) ; ceci invite à limiter les indications et la durée de ces traitements. L’exposition prolongée aux rayons solaires cause environ 1% des décès par cancer dans les deux sexes. On considère généralement que l’alimentation a une influence majeure sur le risque de cancer, cependant l’effet des facteurs nutritionnels spécifiques, tels que la teneur en fibres des aliments, la quantité de fruits et légumes ingérée, n’a pas été confirmée par les dernières enquêtes épidémiologiques. De même, celles-ci suggèrent que la consommation de viande route et de charcuterie n’accroissent que modérément les risques de cancer du colon-rectum (RR = 1,3). Cependant, ces études ont été effectuées sur des adultes ; le rapport souligne la nécessité de poursuivre les recherches, car il est plausible que l’alimentation de l’enfant, de l’adolescent et même de la mère pendant la gestation, puissent influencer l’incidence des cancers à l’âge adulte. De plus, même si l’effet bénéfique d’une alimentation riche en fruits et légumes pour le risque de cancer n’est pas établi, il ne faut pas mettre en cause les conseils alimentaires donnés dans ce domaine car ils restent valables pour la prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète. L’influence sur la fréquence des cancers de la richesse en calories de l’alimentation a été constatée chez les animaux d’expérience, elle mérite des investigations plus approfondies chez l’homme car elle pourrait expliquer les différences d’incidence de certains cancers entre pays en développement et pays développés. Il existe au cours de la cancérogenèse de nombreuses interactions entre différents agents cancérogènes (tabac-alcool, tabac-radon, virus hépatite B et aflatoxine, etc…). Il en existe aussi entre agents cancérogènes exogènes et endogènes. Peut-on arguer de ces interactions pour supposer un rôle de la pollution ? Ceci est concevable si l’agent polluant a un pouvoir cancérogène même faible, donc pour certains polluants atmosphériques qui pourraient accroître les effets du tabac ; cependant, les études épidémiologiques, sans exclure cette éventualité, montrent que cette interaction n’aurait qu’un impact limité, même pour les cancers du poumon. Par contre, quand les agents polluants n’ont pas d’effet cancérogène établi (par exemple, nitrates, pesticides, etc.), cette hypothèse apparaît très peu vraisemblable. Les causes hypothétiques De nombreux agents physiques, chimiques ou biologiques ont été suspectés d’être à l’origine de cancers, sans que leur éventuelle cancérogénicité ait été prouvée, souvent malgré des études épidémiologiques de grande ampleur. Cette absence de preuve peut avoir plusieurs origines, parfois intriquées : - le facteur considéré n’est en réalité pas cancérogène et a été suspecté comme tel à la suite d’une étude où son effet était statistiquement significatif simplement par hasard (ce qui se produit pour 1 test statistique sur 20) ; ceci montre la nécessité d’études multiples et l’intérêt des méta-analyses. - le facteur considéré est cancérigène, mais avec un risque relatif trop faible pour pouvoir être mis en évidence statistiquement dans les études épidémiologiques, ce qui pose la question de sa signification en termes de santé publique ; - la cancérogénicité du facteur considéré est avéré à forte dose mais l’efficacité des défenses de l’organisme contre les agents cancérogènes est plus grande après des faibles doses qu’après des fortes doses et les mécanismes de défense peuvent être différents, ce qui pose le problème de l’extrapolation des facteurs de risque trouvés à fortes doses vers le domaine des faibles doses. Par exemple, en ce qui concerne les faibles doses de rayonnements ionisants, le rapport rappelle la controverse en cours sur la forme de la relation qui lie la dose absorbée par les tissus au risque de cancer radioinduit ; - les études épidémiologiques disponibles n’ont pas pris en compte de manière satisfaisante l’exposition à des facteurs de confusion parfois majeurs (le tabagisme par exemple) susceptibles de fausser les conclusions. Dans le cas du radon, par exemple, des incertitudes sur l’exposition au tabagisme laissent planer un doute sur l’effet des faibles concentrations ; - aucun mécanisme biologique pouvant expliquer la cancérogénicité n’a été mis en évidence chez l’homme, l’animal d’expérience ou des cultures cellulaires ; de plus il n’y a pas de relation doseeffet - les différentes études sont contradictoires et non reproductibles. Ces exemples soulignent la nécessité d’analyses critiques des données disponibles, préférentiellement par des groupes d’experts internationaux. Dans ce cadre, les facteurs suivants ont été analysés dans le rapport, avec la conclusion que, dans l’état actuel de nos connaissances, ils ne pouvaient pas être considérés comme des cancérogènes avérés : habitat proche de sources de pollution (industrielles, dépôts de déchets, incinérateurs), dioxines, rayonnements non ionisants autres que les UV, téléphones portables, antennes de téléphonie mobile. Dans d’autres cas, par exemple l’arsenic de l’eau de boisson, l’effet est trop petit pour être quantifié ; ou les incertitudes sont trop grandes pour que l’effet puisse être quantifié (faible dose de rayonnements ionisants). Les causes de cancer inconnues Quelle est la cause des cancers non liés aux facteurs cancérogènes avérés étudiés dans ce rapport ? Chez les personnes n’ayant jamais fumé (des deux sexes), aucun facteur de risque lié au mode de vie ou à l’environnement n’a encore été scientifiquement établi pour 85% des cancers. Plusieurs explications sont possibles : - Des cancers peuvent naître et se développer sans intervention de facteurs exogènes. En effet, des erreurs peuvent survenir au cours de la synthèse de l’ADN et de la mitose, pouvant causer des mutations, délétions, réarrangements chromosomiques. Aussi, le niveau de prolifération cellulaire a une influence considérable sur le risque de cancer. On a parfois considéré que la proportion de cancer due aux facteurs intrinsèques était celle observée dans les pays où la fréquence de ce cancer est la plus basse. Ce raisonnement est contestable. Par exemple, la fréquence des cancers du sein est très basse dans certains pays où le régime alimentaire est sous-optimal (hypocalorique, pauvre en protéines) et où les grossesses restent précoces et nombreuses ; ces chiffres ne peuvent pas constituer une référence valable dans les pays occidentaux où l’alimentation est riche et abondante et où, de ce fait, la quantité d’hormone secrétée plus grande. C’est plutôt cancer par cancer qu’il faut rechercher quelle est la proportion de cancers d’origine endogène dans les pays industrialisés ;. - l’impact de certains facteurs semble notablement sous-évalué, notamment les infections (virus, bactéries et conséquences inflammatoires des infections) et la nutrition ; - plusieurs agents cancérogènes qui isolés ont peu d’efficacité pourraient avoir un effet quand ils sont administrés à certaines périodes de la vie ou conjugués à d’autres ; - à côté des grands facteurs héréditaires qui affectent la réparation de l’ADN ou les autres systèmes de sauvegarde du génome, d’autres facteurs épigénétiques ou génétiques tels certains polymorphismes du génome peuvent accroître la fréquence de certains cancers. Cependant, à l’échelle d’une population, cette influence est déjà prise en compte puisque les enquêtes épidémiologiques portent sur une population où ces facteurs et polymorphismes sont présents. L’origine des grandes différences constatées entre les pays en voie de développement ou le Japon et les pays industrialisés occidentaux (notamment pour les cancers du sein et du colon-rectum) sort du champ de ce rapport, mais nos résultats montrent que ces études devraient être approfondies. Par exemple, la fréquence des cancers du colon-rectum chez les migrants devient, en une ou deux générations, égale à celle des pays d’accueil, ce qui exclut le rôle de facteurs héréditaires. Dans les pays où le mode de vie s’est occidentalisé (Singapour par exemple), on observe la même évolution. L’occidentalisation du mode de vie s’accompagne d’autres changements qui semblent être d’origine hormonale : un accroissement considérable de la taille, (en France 10 à 15 cm depuis 1938) et de la pointure des chaussures, la baisse de l’âge aux premières règles (en France, celles-ci surviennent environ deux ans plus tôt qu’en 1950). Il est plausible d’évoquer la stimulation du rythme de prolifération cellulaire par les hormones ou des nutriments contenus dans l’alimentation de type occidental ou à la plus grande richesse en calories de l’alimentation des enfants et des femmes enceintes, ce qui expliquerait la corrélation qui a été rapportée entre la taille des nouveaux nés et le risque de cancer du sein à l’âge adulte. La nécessité de recherches Il est classique de distinguer deux types d’agents cancérogènes : ceux causant l’initiation cellulaire (agents mutagènes) et ceux responsables de la promotion. L’épidémiologie montre que les agents non ou très faiblement mutagènes (alcool, hormones, amiante, etc….) sont très souvent incriminés dans la cancérogenèse chez l’homme, surtout sachant que le tabac est un agent de mutation mais aussi de promotion (par irritation, inflammation), ce qui explique la baisse rapide de l’incidence des cancers du poumon après arrêt du tabac Tout agent altérant la signalisation intercellulaire (par exemple en perturbant les communications intercellulaires : ester de phorbol, corps étranger) peut constituer un agent de promotion pour des cellules initiées par des mécanismes endogènes. Le rôle prééminent de la promotion montre qu’il faut être prudent avant d’estimer les risques des faibles doses par extrapolation à partir des effets cancérogènes constatés après une exposition à forte dose, d’autant qu’un agent uniquement mutagène à faible dose devient à forte dose agent de promotion en causant la mort d’une proportion élevée de cellules et en provoquant une prolifération cellulaire compensatrice. L’étude pour chaque agent cancérogène de la relation dose-effet est indispensable afin d’éviter des inquiétudes injustifiées. Les recherches doivent être particulièrement développées dans les domaines qui peuvent faire progresser la prévention des cancers : le rôle des agents infectieux, celui de la nutrition notamment pendant l’enfance, l’effet des stress oxydatifs et des phénomènes inflammatoires pendant la cancérogenèse. Les données de ce rapport sur les fractions attribuables aux différents facteurs de risque peuvent aider les décideurs, mais ceux-ci doivent aussi prendre en compte les bénéfices éventuels des facteurs de risque quand ceux-ci en ont. Par ailleurs, une attitude de prudence pourrait amener à agir en situation d’incertitude, mais il faudrait alors préciser que les actions entreprises n’impliquent pas que les facteurs de risque soient considérés comme avérés. Au total, ce rapport confirme l’extrême importance de quelques facteurs liés aux comportements individuels contre lesquels la prévention peut être très efficace. Il met aussi en lumière l’insuffisance de nos connaissances, il montre la nécessité d’études fondamentales et épidémiologiques et illustre la nécessité d’approches comportant une coopération étroite entre biologistes, épidémiologistes et cliniciens.
Barem Posté 11 novembre 2010 Signaler Posté 11 novembre 2010 Je vais voir ce documentaire ce soir, je ne sais donc pas ce que ça vaut, mais il peut vous intéressez : [dailymotion]video/x5pt6y_le-scandale-du-siecle-16_tech[/dailymotion]
Fenster Posté 11 novembre 2010 Signaler Posté 11 novembre 2010 C'est celui avec le coup de la poudre de perlinpinpin?
Ray Posté 12 novembre 2010 Signaler Posté 12 novembre 2010 Je vais voir ce documentaire ce soir, je ne sais donc pas ce que ça vaut, mais il peut vous intéressez : [dailymotion]video/x5pt6y_le-scandale-du-siecle-16_tech[/dailymotion] Mouais. J'ai regardé la moitié, j'ai trouvé ça incroyable. Après quoi j'ai fais des recherches sur le bonhomme, j'ai appris qu'il est créationniste. Et accessoirement il énonce des contre-vérités flagrantes au sujet la relativité restreinte. Du coup je vais pas regarder la fin.
Sekonda Posté 27 décembre 2010 Signaler Posté 27 décembre 2010 http://www.nytimes.com/2010/12/28/health/28cancer.html
Invité Arn0 Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 La version communément admise de pourquoi on meurt tant du cancer maintenant par rapport à avant, c'est qu'avant on mourait d'autre chose avant de choper le cancer.Mais ceci cette version survit-elle à l'examen le plus simple: et les gens qui ne sont pas mort d'autre chose, avant, dans l'histoire? S'il vous plait, ne répondez pas du tac au tac sans penser aux pourcentages. De nos jours, c'est l'hécatombe. C'est quoi, une personne sur deux touchée? Maintenant, prenons l'histoire. Qui connait-on qui est mort du cancer? Dans toute l'histoire. Y compris dans les nombreux qui ne sont pas mort d'autre chose avant. Et franchement, il y en a des tas et des tas, bien assez pour commencer à en faire des stats. Je viens de découvrir que le très honorable saint Bruxellois Saint Boniface est mort à 79 ans. Je ne sais pas de Quoi. Swift est mort à 79 ans aussi, des très longues suites d'une syphilis. Et tous les autres qui sont morts vieux? Voltaire, Louis XIV, Victor Hugo, etc.? Ne pourrait-on pas en dire autant des maladies cardio-vasculaires ? Après tout je me souviens pas d'avoir lu une biographie antique parlant d'une "crise cardiaque", ou AVC. On lit cependant souvent "attaque", concept assez vague.
TODA Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Je vais voir ce documentaire ce soir, je ne sais donc pas ce que ça vaut, mais il peut vous intéressez : [dailymotion]video/x5pt6y_le-scandale-du-siecle-16_tech[/dailymotion] J'avais…17ans quand j'ai entendu parler pour la première fois du Dr Gernez…cela fait donc…33ans… S'il m'a fallu fort longtemps pour comprendre que j'étais "libérale" sans le savoir, en revanche, j'ai tout de suite pigé que le contrôle étatique de la recherche, médicale en particulier était un non sens absolu….à l'époque, on (" école de médecine de Tours") combattait les "mandarins"…. La "science officielle", y'a rien de pire…. (comme forme d'étatisme) Guernez peut bien se fourvoyer sur certains sujets, il n'empêche, c'est un vrai chercheur, à l'esprit ouvert, qui certes à peût être exploré trop de sentiers vierges à lui tout seul, mais… quand tous les vieux cons génies officiels seront morts, on pourra peut être refaire le tri…et a mon avis, il restera parmi les grands, et en explorant plus avant ses pistes, en les expérimentant sérieusement, et avec honnêteté…on devrais avoir de bonnes surprises! Petite cerise sur le gâteau à l'époque, "on" s'intéressait aux travaux en mathématiques d'un certain …Rocard…père de…proposant des modèles mathématiques collant avec ce que les cliniciens pouvaient observer…
Nick de Cusa Posté 28 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 28 décembre 2010 http://www.nytimes.com/2010/12/28/health/28cancer.html Côté squelettes, plutôt R.A.S., côté momie et santé des chasseurs cueilleurs, plutôt grosse augmentation à la période moderne. Nous voilà bien avancés. Ne pourrait-on pas en dire autant des maladies cardio-vasculaires ? Après tout je me souviens pas d'avoir lu une biographie antique parlant d'une "crise cardiaque", ou AVC. On lit cependant souvent "attaque", concept assez vague. Oui mais pas que : obésité et diabète aussi. Et cancer ?
Chitah Posté 26 février 2011 Signaler Posté 26 février 2011 Apparemment existe une communauté de nains immunisée contre le cancer et le diabète : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d917336e-3…et_diab%C3%A8te
Nick de Cusa Posté 2 mars 2011 Auteur Signaler Posté 2 mars 2011 Je n'avais aucune idée que les différences entre pays comparables étaient si énormes. http://www.nationmaster.com/graph/hea_dea_…ath-from-cancer
DiabloSwing Posté 16 mars 2011 Signaler Posté 16 mars 2011 Je ne sais pas si ça a été abordé, mais en voyant des photos assez crues de personnes irradiées, je me demande vraiment si un jeûne de quelque sorte (ou un régime cétogénique) protège du cancer, vu que l'on dit souvent que les cancers étaient en rémission dans les camps de concentration. Ok c'est un raisonnement par l'extrême. Intuitivement, je pense que non, mais ces irradiations ne sont pas "naturelles" en soi (donc un peu HS, certes, mais je voulais dire qu'en dehors de l'alimentation, des causes extrêmes doivent causer le cancer, maintenant, historiquement, je suppose que ça reste l'exception)
Nick de Cusa Posté 16 mars 2011 Auteur Signaler Posté 16 mars 2011 Un tissu qui croit beaucoup plus vite que les autres serait plus pénalisé en cas de pénurie d'aliments de l'organisme, c'est une hypothèse. La rémission en est encore un autre : que les cellules cancéreuses sont plus vulnérables à la pénurie que les autres. Ça doit pouvoir se tester.
WBell Posté 16 mars 2011 Signaler Posté 16 mars 2011 Je ne sais pas si ça peut être aussi facile d'isoler la variable jeûne/régime sur l'évolution d'un tissu cancéreux. Dans la situation décrite par DiabloSwing, est-ce que le stress psychologique massif n'aurait pas une incidence (hormonale ou autre) plus importante que le régime alimentaire sur le tissu en question ?
wpe Posté 16 mars 2011 Signaler Posté 16 mars 2011 J'ai entendu dire que les glucides favorisaient beaucoup le développement d'une tumeur. Peut-être qu'un régime low carb pourrait améliorer l'état d'un malade. Peut-être également que ça pourrait expliquer, en plus du vieillissement de la population, l'explosion du nombre de cancers ces dernières décennies.
Nick de Cusa Posté 17 mars 2011 Auteur Signaler Posté 17 mars 2011 Je ne sais pas si ça peut être aussi facile d'isoler la variable jeûne/régime sur l'évolution d'un tissu cancéreux. Dans la situation décrite par DiabloSwing, est-ce que le stress psychologique massif n'aurait pas une incidence (hormonale ou autre) plus importante que le régime alimentaire sur le tissu en question ? Je crois qu'il est prouvé que le stress peut affaiblir le système immunitaire, mais j'avoue n'avoir pas de source à donner, là, comme ça.
neuneu2k Posté 17 mars 2011 Signaler Posté 17 mars 2011 Ce qu’il faut voir c’est que si certains cas de cancer sont clairement mono causaux (l’inhalation d’une particule de plutonium est un cas d’école qui viens spontanément a l’esprit dans le contexte actuel), d’un point de vue épidémiologique, il n’y a pas de cancers monocausaux, on peut observer des facteurs d’aggravation ou de diminution du risque, mais pas des causes premières.
Nick de Cusa Posté 17 mars 2011 Auteur Signaler Posté 17 mars 2011 Et, ce qui ne veut pas rentrer dans ta tête de caboche, pas seulement du risque de mutations, aussi du risque de croissance/multiplication. Ce sont deux choses séparées. Je dirai même plus : les premières sans la deuxième, OSEF. Un autre exemple des monocausaux est quand même l'amiante, si j'ai bien suivi.
neuneu2k Posté 17 mars 2011 Signaler Posté 17 mars 2011 Et, ce qui ne veut pas rentrer dans ta tête de caboche, pas seulement du risque de mutations, aussi du risque de croissance/multiplication. Ce sont deux choses séparées. Je dirai même plus : les premières sans la deuxième, OSEF. Oui, mais pour la deuxième c'est pareil, tu augmente ou tu limite les 'chances', et au niveau d'une population ça a un sens, mais il n'y a pas de solution miracle, c'est tout ce que je dit. Je me méfie très fortement des explications mono causales, que ça soit pour l’apparition OU pour le développement, en particulier dans des domaines ou elles peuvent créer autant d'espoir. Cancer is serious business, toute voie de recherche un peu plausible est bonne à prendre, aucune n’est miraculeuse.
Nick de Cusa Posté 17 mars 2011 Auteur Signaler Posté 17 mars 2011 Certes. N'empêche que s'il exist(e/ait) des populations avec zéro cancer, ça mériterait qu'on s'y intéresse. Et il semble que c'est le cas. Et ne me dis pas qu'il n'y avait aucun vieux.
neuneu2k Posté 17 mars 2011 Signaler Posté 17 mars 2011 N'empêche que s'il exist(e/ait) des populations avec zéro cancer, ça mériterait qu'on s'y intéresse. Indubitablement.
Nick de Cusa Posté 17 mars 2011 Auteur Signaler Posté 17 mars 2011 Ah tiens. La dernière réponse que j'avais eue, c'est ils ont pas de vieux ou ils meurent d'infection ou bouffés par des tyranosaures. Chouette.
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