Esperluette Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 POLITIQUE - Le Président se rend ce vendredi au Vatican pour voir le Pape et reconquérir ses fidèles… Sur cette terre, il veut bâtir son succès pour 2012. Nicolas Sarkozy se rend ce vendredi dans la cité du Vatican pour s'entretenir de la situation des Roms avec le pape Benoît XVI (lire l'encadré). A la fin août, le souverain pontife s'était lui-même ému des expulsions de Roms orchestrées par la France. «Tous les hommes sont appelés au salut. C'est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités», avait-il lancé en français. Mais en allant à sa rencontre vendredi, Nicolas Sarkozy pense avant tout à son propre salut. «La séquence sécuritaire de cet été a suscité un trouble chez les catholiques», confirme Jacques Remiller (UMP), député de l'Isère et président de l'association France-Vatican. Sa cote de popularité s'érode Elu par 74% des catholiques en 2007, Nicolas Sarkozy ne recueille plus que 47% d'opinions favorables chez cet électorat, selon une étude menée par l'Ifop cet été. Et la politique envers les Roms n'est pas la seule responsable de cet érosion. «Les catholiques n'ont jamais apprécié le côté bling-bling de Sarkozy», pense Christian Vanneste (UMP-CNI), député du Nord. «Les polémiques de l'automne 2009 sur l'homosexualité de Frédéric Mitterrand, le double salaire du PDG d'EDF et la nomination de son fils à la tête de l'Epad ont aussi durablement brouillé l'image, enfonce Jérôme Fourquet, directeur adjoint de l'Ifop. Pas sûr qu'une visite au Vatican suffise à la redresser d'ici à 2012.» A la messe plutôt qu'au bureau de vote Cet été, les prières du père Hervé, à Lille, «pour que Nicolas Sarkozy meurt d'une crise cardiaque» étaient symptomatiques du mal-être dans la communauté catholique. Pour autant, les électeurs ne devraient pas basculer radicalement dans l'autre camp politique. «Ils sont peu à voter à gauche, poursuit Christian Vanneste. Maintenant, ils peuvent très bien choisir d'aller à la messe plutôt qu'au bureau de vote le jour de l'élection…» Vincent Vantighem D'après l'Elysée, Nicolas Sarkozy doit s'entretenir en tête-à-tête pendant une demi-heure avec le pape avant d'enchaîner une seconde audience avec son secrétaire d'Etat et numéro deux, le cardinal Tarcisio Bertone. Il visitera ensuite la basilique Saint-Pierre avec un temps de recueillement prévu à la chapelle Sainte-Pétronille et «une cérémonie pour la France». Selon les canons du protocole papal, le chef de l'Etat a obtenu cette audience en un temps record. http://www.20minutes.fr/article/606467/soc…olique-plus-foi
Sous-Commandant Marco Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Des multiples divorces à l'expulsion des roms, le Pape aura quelques sujets de remontrance.
Esperluette Posté 8 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2010 «En soit, c’est sympathique qu’il y ait des contacts entre les deux. Mais si c’est parce que Nicolas Sarkozy est en panne d’électeurs, c’est dommage», note l’abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l’Institut du Bon Pasteur.«C’est un peu tard pour s’occuper des catholiques dans le pays! Notamment sur la politique de la famille. On peut dire que ça n’a pas été le cheval de bataille de Nicolas Sarkozy», poursuit l’abbé Philippe Laguérie. http://www.20minutes.fr/article/606683/soc…ecteurs-dommage Et vlan !
Chitah Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 http://www.20minutes.fr/article/606683/soc…ecteurs-dommageEt vlan ! Tiens, un religieux qui s'immisce dans la vie politique, j'en connais qui aurait sauté au plafond pour moins que ça si ça avait été une autre religion. <–< EDIT : Ah bah je me disais bien que ce nom-là me disait quelquechose : En 1987, alors que Jean-Marie Le Pen vient de créer le scandale par ses propos sur les chambres à gaz, on entend l'abbé à la télévision française prendre la défense du président du Front national, qu'il présente comme une victime de la « grande banque juive qui tient la France en dictature depuis quarante-cinq ans » et prendre la défense de négationnistes en ces termes : « les thèses des professeurs Roques et Faurisson sont parfaitement scientifiques »4.Tous les ans, une messe pour le repos de l'âme du maréchal Pétain est célébrée, le 23 juillet, date anniversaire de sa mort5. Il a fait en juillet 2008, la une des médias français, en baptisant la fille de l'humoriste Dieudonné, avec Jean-Marie Le Pen pour parrain. Les accointances de ce prêtre avec l’extrême droite sont anciennes. En 1996, il a célébré les obsèques du milicien Paul Touvier, qu’il décrit comme « une âme délicate, sensible et nuancée ». Devant le « tribunal divin, il n’y a pas de médias ni de coups médiatiques, pas de communistes, pas de franc-maçonnerie, pas de partie civile et pas de Licra », déclare alors l’abbé qui se présente comme « l’avocat de Paul Touvier auprès de Dieu ».
Esperluette Posté 8 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2010 Tiens, un religieux qui s'immisce dans la vie politique, j'en connais qui aurait sauté au plafond pour moins que ça si ça avait été une autre religion. <–< Hum ? Tout le monde est libre de donner son avis sur la politique dans ce pays, sauf les religieux ? Ah bah je me disais bien que ce nom-là me disait quelquechose Ah bon.
Chitah Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Hum ? Tout le monde est libre de donner son avis sur la politique dans ce pays, sauf les religieux ? Ce n'est pas ce que je dis, je souligne le point important j'en connais qui aurait sauté au plafond pour moins que ça si ça avait été une autre religion.
(=S=) Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Tiens, un religieux qui s'immisce dans la vie politique, j'en connais qui aurait sauté au plafond pour moins que ça si ça avait été une autre religion. <–< Mais non, mais non, mauvaise langue … Et comment oses-tu comparer des fraternels bâtisseurs de civilisation avec des arriérés juste bons à remplir les prisons françaises ? …
Esperluette Posté 8 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2010 Le discours, oh que c'est alléchant : http://www.la-croix.com/Discours-de-Nicola…s/2442055/47602 Extrait : Réformer la gouvernance mondiale, y faire participer tous les continents et pas seulement les plus riches, pour que des milliards d’hommes et de femmes ne se sentent plus exclus quand on discute des affaires du monde, c'est un impératif moral !Réguler la finance pour éviter que la folie spéculative n’entraine une fois encore le monde au bord du gouffre, en finir avec les paradis fiscaux, taxer les transactions financières pour avoir les moyens d’arracher les pays les plus pauvres à la misère, c'est un impératif moral ! Stabiliser les marchés de matières premières pour que des millions d’hommes, de femmes et d’enfants dans le monde ne soient pas réduits périodiquement à la famine par des variations de prix aberrantes, c'est un impératif moral ! Conditionner la liberté du commerce à la réciprocité, au refus du dumping monétaire, au respect de normes fondamentales en matière de droit du travail, de la santé, de l’environnement, c’est un impératif moral ! Réguler internet pour en corriger les excès et les dérives qui naissent de l’absence totale de règles, c’est un impératif moral ! Lutter contre l’immigration illégale qui produit tant de détresse et de drames, qui prive les pays les plus pauvres de leurs forces vives, c’est un impératif moral ! Il n’y a pas d’économie sans règles. Il n’y a pas de vie en société sans règles. Il n’y a pas de liberté sans règles. Eolas : Quand il a tapé sur les Roms, vous n'avez rien dit car vous n'étiez pas Rom. Et maintenant devinez quoi ?(21e paragraphe) http://is.gd/fRmBC
Lancelot Posté 8 octobre 2010 Signaler Posté 8 octobre 2010 Il n’y a pas d’économie sans règles.Il n’y a pas de vie en société sans règles. Il n’y a pas de liberté sans règles. Ouais, ouais, on connaît le refrain. Maintenant, question marrante : au nom de quoi les états s'arrogent-ils le droit de bidouiller dans lesdites règles ?
Esperluette Posté 8 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 8 octobre 2010 Ouais, ouais, on connaît le refrain. Maintenant, question marrante : au nom de quoi les états s'arrogent-ils le droit de bidouiller dans lesdites règles ? La civilisatude. Faut lire le début du discours - et la fin aussi - avec les appels du pied envers les cathos, le pauvre Sarko semble limite désespéré à la perspective de ne pas trouver d'alliance au Vatican. J'y vois tant de bouffonnerie que ça frise la cruauté. Je crains que BXVI ne délivre pas la fatwa de caution morale. Sans déconner.
Esperluette Posté 9 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 9 octobre 2010 Les socialistes draguant à leur tour l'électorat catholique ? A propos de ne pas prendre les gens pour des cons, Fabius a fait quoi pour les cathos dans sa carrière politique ? *** Fabius: «Il ne faut pas prendre les catholiques pour des sots» L'ex-Premier ministre socialiste Laurent Fabius a demandé ce samedi au président Nicolas Sarkozy de «ne pas prendre les catholiques pour des sots», en estimant que la visite du chef de l'Etat au Vatican ne ferait pas oublier «la faute» commise vis-à-vis des Roms. «Il y a une faute commise par le président de la République à l'égard des Roms. Cette faute est une faute morale. Ce n'est pas n'importe quel signe de croix, même effectué au Vatican, même télévisé, qui fera oublier cette faute-là», a-t-il dit devant la Convention nationale sur le projet de politique étrangère du PS. Nicolas Sarkozy a été reçu vendredi par le pape Benoît XVI lors d'une visite au Vatican destinée à enterrer la polémique sur la situation des Roms en France, qui avait créé un malaise dans les relations entre la France et le Saint-Siège. http://www.20minutes.fr/ledirect/606817/po…atholiques-sots
Esperluette Posté 3 mars 2011 Auteur Signaler Posté 3 mars 2011 L'hommage de Sarkozy à Jean-Paul II GUILLAUME TABARD, Les Echos Ce sera son troisième déplacement au Vatican depuis son élection. Dans deux mois, dimanche 1 er mai, Nicolas Sarkozy se joindra aux deux ou trois millions de pèlerins attendus à Rome pour la béatification de Jean-Paul II. En plein débat sur la laïcité, le chef de l'Etat entend assumer un hommage à ce pape qui a « infléchi le cours de l'histoire », comme il le dira en annonçant, sans doute demain, sa décision. Cette décision, il le sait, relancera le procès en lèse-laïcité qui lui est régulièrement intenté. Ne lui reproche-t-on pas encore d'avoir estimé, lors de sa première visite romaine, le 20 décembre 2007, que « dans l'apprentissage de la différence du bien et du mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur » ? Ne l'avait-on pas accusé, lors de sa deuxième visite, le 8 octobre 2010, de s'être signé en entrant dans la basilique Saint-Pierre ? Décidé à assumer sa vision d'une « laïcité positive », Nicolas Sarkozy délivrera ainsi trois messages. D'abord rendre un hommage personnel à Jean-Paul II, présenté, avec De Gaulle, à la veille du premier tour de 2007, comme le personnage qui « l'inspirait » le plus. Témoigner ensuite son estime à Benoît XVI. « J'aime bien ce pape », confie-t-il, en s'identifiant entre les lignes au successeur de Jean-Paul II que les attaques - y compris de son camp -ne font pas céder au politiquement - ou au religieusement -correct. Et dont une phrase sur l'accueil de l'étranger avait été improprement interprétée par des catholiques français comme une condamnation de son action face aux Roms. Troisième et principal objectif : assumer la place des religions dans « l'identité nationale ». C'est l'un des derniers terrains sur lesquels il poursuit la rupture avec un Jacques Chirac qui avait refusé d'assister à la messe célébrée à Reims par Jean-Paul II pour l'anniversaire du baptême de Clovis et qui s'était battu contre la mention des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Pour Nicolas Sarkozy, une réflexion dépassionnée sur la place de l'islam en France - le débat du moment -va de pair avec une reconnaissance assumée du rôle du christianisme dans l'histoire et dans l'identité du pays. Si la République « ne laissera jamais aucune religion, quelle qu'elle soit, lui imposer sa loi », le chef de l'Etat veut prouver, par son voyage à Rome, qu'un regard positif sur la foi est le meilleur antidote à la crainte d'un « choc des religions ». http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0201189476840-l-hommage-de-sarkozy-a-jean-paul-ii.htm?xtor=RSS-2122
Chitah Posté 3 mars 2011 Signaler Posté 3 mars 2011 Concours d'enfonçage de portes ouvertes : la France a un héritage chrétien, quelle découverte! Quiconque se balade dans le centre historique de Paris ou de Lyon voit ses évidence lui sauter à la figure. Il faudrait analyser l'évolution du vote des catholiques entre 2007 et aujourd'hui, m'est avis que les sondages positifs pour Sarko sur ce segment électoral a dû passer de 80% à quelquechose de bien moins élevé.
WBell Posté 3 mars 2011 Signaler Posté 3 mars 2011 Tes chiffres doivent être les bons, j'ai entendu sur une radio sur lecoup de 19h30 que c'était passé de plus de 75% à 15% (en espérant que les chiffres n'aient pas été évalués un doigt mouillé en l'air les yeux fermés en courant à reculons dans le brouillard…)
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