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Retour des obligations de très longue durée


txomin

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Posté

Depuis quelques semaines, des investisseurs ont accepté de souscrire à des obligations sur 50 ans (GDF SUEz en sterling), 100 ans (pour Rabobank ou la cie de chemins de fer US, Norfolk Southern) ou même des emprunts de type perpétuels mais avec des options de remboursement pour l’émetteur assorties d’une révision de taux en cas de non remboursement par des sociétés comme Scottish & Southern Energy, Suez Environnement ou RWE. Emissions toujours en dollars ou en sterling.

Avant que l'inflation n'apparaisse, ces durées étaient la norme, permettant d'amortir des investissements genre infrastructures sur des durée cohérente avec leur longue durée de vie , les rendant ainsi rentables.

Dans la seconde moitié du XXème siècle plus aucun investisseur n'a accepté de s'engager sur des maturités si éloignées car la confiance dansla stabilité de la monnaie avait disparu.

Pourtant, ces échéances longues réapparaissent alors même que les banques centrales sont en pleine création monétaire…

Des idées d'explications ???

Posté
Pourtant, ces échéances longues réapparaissent alors même que les banques centrales sont en pleine création monétaire…

Des idées d'explications ???

Et bien, il n'y a que sur les forums que l'on parle de création monétaire exubérante. Le risque actuel, c'est la déflation.

Invité jabial
Posté

L'intérêt de ces emprunts (sans mauvais jeu de mot) est qu'ils sont considérés quasiment comme des fonds propres, et ce à plus forte raison si le paiement des intérêts est subordonné au résultat de l'entreprise (pas de bénefs = pas d'intérêts sur certains produits), ce qui en fait, de fait, des fonds propres de seconde catégorie qu'on peut lever quand les temps sont durs et rembourser une fois pour toute quand ça va mieux, alors que les vrais capitaux, ça se paie pour toujours en dividendes. C'est un peu comme si l'entreprise émettait des parts sociales en réméré.

Posté

L'intérêt des émetteurs est évident même quand la rémunération est totalement fixe. La question est de savoir pourquoi seulement maintenant des invetisseurs acceptent d'y souscrire ?

C'est bien parce que l'on redoute la déflation que l'on fait de la création monétaire.

La déflation est un risque à court terme, la monnaie artificiellement créée restera éternellement ; On ne retire jamais la monnaie créee. Alors s'engager sur des durées si longue, c'est s'exposer à coup sur à cette perte de valeur du placement.

Le phénomène des emprunts long terme est marginal par rapport à l'immensité des capitaux qui se placent à court terme pour pouvoir justement réarbitrer mais quand même c'est surprenant que ces produits réapparaissent maintenant.

Posté
L'intérêt des émetteurs est évident même quand la rémunération est totalement fixe. La question est de savoir pourquoi seulement maintenant des invetisseurs acceptent d'y souscrire ?

C'est bien parce que l'on redoute la déflation que l'on fait de la création monétaire.

La déflation est un risque à court terme, la monnaie artificiellement créée restera éternellement ; On ne retire jamais la monnaie créee. Alors s'engager sur des durées si longue, c'est s'exposer à coup sur à cette perte de valeur du placement.

Si l'argent est créé sous forme de prets, il disparait quand les prets sont remboursés,non?

Posté
Si l'argent est créé sous forme de prets, il disparait quand les prets sont remboursés,non?

Oui.

Posté
Si l'argent est créé sous forme de prets, il disparait quand les prets sont remboursés,non?

Le début des problèmes, c'est bien que des prets qui ont été trop légèrement accordés ne sont pas remboursés.

Les Etats ne réduisent jamais le montant nominal de leur dette. Au mieux, ils réduisent sa valeur relative.

La définition de la planche à billets, c'est quand une banque centrale prête à un Etat.

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