neuneu2k Posté 22 octobre 2010 Signaler Posté 22 octobre 2010 Un ?! Je pense qu'il parle des armes… je pense.
Invité Arn0 Posté 22 octobre 2010 Signaler Posté 22 octobre 2010 Je pense que la question est mal posé, pour faire court je pense que le rôle d'une constitution est de definir le champs d'application de l'Etat et les droits des individus ou localités face à l'Etat en aucun cas les droits entre individus. Non la question est très bien posé. L'esclavage c'est la reconnaissance légale du droit de propriété d'un homme sur un autre, cela ne peut exister qu'en accord avec le droit positif et doit donc être empêché autant que possible par une norme positive supérieure (étant entendu que c'est toujours contraire au droit naturel). L'interdiction de l'esclavage à toute sa place dans une constitution et c'est un point fondamental. Toute personne qui prétend retirer le 13eme amendement de la constitution doit être considéré comme un fou furieux (même si il n'a pas l'intention de rétablir l'esclavage, ce qui est quand même la moindre des choses ).Et pour finir contrairement à ce que l'on pense souvent il n'est pas trés façile de definir l'esclavage, souvent il s'agisait de contrat parfois par exemple un homme se fesait esclave contre un objet de valeur. L'Etat fédéral est sur tout les Etat, que les Etats n'est pas tous le devoir de faire appliquer en plus de l'Etat féderal ces lois cela me semble normal, il s'agit de lois sur l'Etat fédéral, comment un Etat va appliquer le 10ème amendement? Les changements de cette amendement on dèjà été dits. Le 10 amendement ne s'applique évidemment qu'à l'état fédéral, de plus le jury d'accusation et le jury civil n'ont pas été "incorporé" par la jurisprudence de la cour suprême (ils ne sont toujours pas obligatoire pour les états fédérés aujourd'hui). Cela ne change rien au fait que la liberté d'expression par exemple doit être respecté par les états fédérés au nom du 1er amendement par le biais du 14ème amendement (et non directement du premier, comme on le pense souvent). Sans le 14ème amendement, pas de liberté d'expression constitutionnellement protégé contre les états fédérés (qui ont la compétence législative par défaut il faut le rappeler). Autrement dit prétendre défendre la constitution fédérale en l'affaiblissant considérablement c'est une belle absurdité.
Tea-Party France Posté 23 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 23 octobre 2010 Je pense qu'il parle des armes… je pense. Alors, pas en France, mais j'en ai la chance.
Tea-Party France Posté 23 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 23 octobre 2010 Non la question est très bien posé. L'esclavage c'est la reconnaissance légale du droit de propriété d'un homme sur un autre, cela ne peut exister qu'en accord avec le droit positif et doit donc être empêché autant que possible par une norme positive supérieure (étant entendu que c'est toujours contraire au droit naturel). L'interdiction de l'esclavage à toute sa place dans une constitution et c'est un point fondamental. Toute personne qui prétend retirer le 13eme amendement de la constitution doit être considéré comme un fou furieux (même si il n'a pas l'intention de rétablir l'esclavage, ce qui est quand même la moindre des choses ). Il n'y a rie ni a rien dans la constitution qui interdise nommément le meurtre, qu'en pensez vous? Pourquoi se contenter d'une implication du VIII amendement pour le meurtre et non pour l'esclavage? Le 10 amendement ne s'applique évidemment qu'à l'état fédéral, de plus le jury d'accusation et le jury civil n'ont pas été "incorporé" par la jurisprudence de la cour suprême (ils ne sont toujours pas obligatoire pour les états fédérés aujourd'hui).Cela ne change rien au fait que la liberté d'expression par exemple doit être respecté par les états fédérés au nom du 1er amendement par le biais du 14ème amendement (et non directement du premier, comme on le pense souvent). Sans le 14ème amendement, pas de liberté d'expression constitutionnellement protégé contre les états fédérés (qui ont la compétence législative par défaut il faut le rappeler). Autrement dit prétendre défendre la constitution fédérale en l'affaiblissant considérablement c'est une belle absurdité. Mais c'est inutile, les Etats en acceptants de faire partit d'une fédération reconnaissent implicitement le droit à l'Etat fédéral le droit de faire appliquer chez eux la constitution fédérale.
Invité Arn0 Posté 23 octobre 2010 Signaler Posté 23 octobre 2010 Il n'y a rie ni a rien dans la constitution qui interdise nommément le meurtre, qu'en pensez vous? Le meurtre n'a jamais été légalisé, contrairement à l'esclavage. Et de toutes façons sa légalisation tomberait sous le coup du 14ème amendement évidemment (entre autre) : Aucun État ne fera ou n'appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis ; ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relève de sa juridiction l'égale protection des lois. Légaliser le meurtre c'est évidemment refuser à quelqu'un l'égale protection des lois !Pourquoi se contenter d'une implication du VIII amendement pour le meurtre et non pour l'esclavage?Je vois pas ce que le 8ème amendement vient faire là. L'esclavage n'était pas une peine et de toutes façons le 13ème amendement exclut explicitement l'esclavage comme peine du cadre de l'abolition : Ni esclavage ni servitude involontaire, si ce n'est en punition d'un crime dont le coupable aura été dûment convaincu, n'existeront aux États-Unis ni dans aucun des lieux soumis à leur juridiction. Mais c'est inutile, les Etats en acceptants de faire partit d'une fédération reconnaissent implicitement le droit à l'Etat fédéral le droit de faire appliquer chez eux la constitution fédérale.Le bill of right n'était pas opposable aux états avant le 14ème amendement. En aucun cas la loi d'un état ne pouvait être être ignoré par les tribunaux (étatique ou fédéral) sous prétexte de le violer. Encore une fois c'est un fait élémentaire.
Tea-Party France Posté 23 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 23 octobre 2010 Le meurtre n'a jamais été légalisé, contrairement à l'esclavage. Et de toutes façons sa légalisation tomberait sous le coup du 14ème amendement évidemment (entre autre) : Légaliser le meurtre c'est évidemment refuser à quelqu'un l'égale protection des lois ! Je vois pas ce que le 8ème amendement vient faire là. L'esclavage n'était pas une peine et de toutes façons le 13ème amendement exclut explicitement l'esclavage comme peine du cadre de l'abolition : Mais le VIII amendement interdit les traitement cruelle pourquoi alors faire d'autres amendements interdisant des choses qui rentre dans ce cadre? Le bill of right n'était pas opposable aux états avant le 14ème amendement. En aucun cas la loi d'un état ne pouvait être être ignoré par les tribunaux (étatique ou fédéral) sous prétexte de le violer. Encore une fois c'est un fait élémentaire. Mais esclavage mit a part, il n'y avait dans les faits des lois qui donnaient une assez grande liberté aux individus, la ''Déclaration des droits'' n'avait de valeur pour l'Etat fédéral parce que fondamentalement c'est un texte qui doit uniquement definir le comportement et le role que doit avoir le comportement de l'Etat fédéral. C'est un fait à prendre en considération.
Invité Arn0 Posté 23 octobre 2010 Signaler Posté 23 octobre 2010 Mais le VIII amendement interdit les traitement cruelle pourquoi alors faire d'autres amendements interdisant des choses qui rentre dans ce cadre? Le 8ème amendement vise uniquement les sanctions pénales et les cautions :Des cautions excessives ne seront pas exigées, ni des amendes excessives imposées, ni des châtiments cruels et exceptionnels infligés. L'esclavage n'est pas un châtiment (punishments). Donc c'est tout à fait hors sujet.Mais esclavage mit a part, il n'y avait dans les faits des lois qui donnaient une assez grande liberté aux individus, la ''Déclaration des droits'' n'avait de valeur pour l'Etat fédéral parce que fondamentalement c'est un texte qui doit uniquement definir le comportement et le role que doit avoir le comportement de l'Etat fédéral. C'est un fait à prendre en considération.Ce n'est pas le problème. La suppression du 13ème amendement serait catastrophique sur le plan symbolique, la suppression du 14ème serait catastrophique sur le plan politique concret : de facto les droits fondamentaux des américains (y compris le droit de porter une arme du 2ème amendement, pour prendre un exemple qui te tiens à cœur) serait moins bien protégés sur le plan juridique (et les effets serait très concret). La volonté de supprimer ces deux amendements (sans même parler des autres, qui sont moins important mais qui ne sont pas forcément sans utilité) serait donc une très très mauvaise chose, et tout libéral américain devrait combattre fermement une telle proposition liberticide. Je le répète mais c'est fondamental : tout ceux qui croient à l'importance des droits constitutionnels américains doivent défendre coutent que coutent le 14ème amendement qui conditionne entièrement leur effectivité.
Tea-Party France Posté 24 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 24 octobre 2010 La ''Déclaration des droits'' n'engagant que l'Etat fédéral, le VIII amandement n'a d'effet que pour ce dernier. Mais en vertu de l'article IV l'Etat fédéral peut dénoncer et empêcher des dérives dans des Etas. Je dois dire que je ne suis pas favorable a l'extension de la ''Déclaration des droits'', tout simplement parce que ce serait une très belle opportunité pour lui de prendre de l'influence (c'est d'ailleur ce qu'il c'est passé depuis Lincoln). La ''Déclaration des droits'' est ce qui doit rendre l'Etat fédéral un peu plus acceptable, ce doit être pour lui une clause qui le garde et non des régle qu'il impose. Je pense que la seule véritable assurence de libertés et celle qui est privé et indépendante de l'Etat à quelque niveaux que ce soit, c'est le cas des libertés anglaises et surtout germaniques. Enfin même dans l'hypothèse où je vous suivrais dans votre vision, je devrais de toute façon vous faire remarquer que le 14ème amandement ne parle pas de l'extention universelle (sur les USA) de la ''Déclaration des droits''. Il évoque quatre choses que nous avons déjà vu et dont aucune ne sont dans la ''déclaration des droits''.
Chitah Posté 24 octobre 2010 Signaler Posté 24 octobre 2010 Pour finir, et pour répondre à votre question je suis un jeune homme d'affaire. Tu es un homme d'affaire, ou tu penses que tu es un homme d'affaire. Si c'est le second cas qui est vrai, alors une bonne partie des membres de ce forum te connaissent déjà.
Tea-Party France Posté 24 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 24 octobre 2010 Je ne comprend pas? Si c'est le cas qui suis-je?
Invité Arn0 Posté 25 octobre 2010 Signaler Posté 25 octobre 2010 La ''Déclaration des droits'' n'engagant que l'Etat fédéral, le VIII amandement n'a d'effet que pour ce dernier.Mais pourquoi tu me parles toujours du 8ème amendement ? C'est hors-sujet. Mais en vertu de l'article IV l'Etat fédéral peut dénoncer et empêcher des dérives dans des Etas.Pas celle basées sur une violation du bill of right. En aucun cas. Je dois dire que je ne suis pas favorable a l'extension de la ''Déclaration des droits'', tout simplement parce que ce serait une très belle opportunité pour lui de prendre de l'influence (c'est d'ailleur ce qu'il c'est passé depuis Lincoln). La ''Déclaration des droits'' est ce qui doit rendre l'Etat fédéral un peu plus acceptable, ce doit être pour lui une clause qui le garde et non des régle qu'il impose.Le bill of right contient des droits individuels fondamentaux qui doivent être respecté par tous, ce n'est pas un simple problème de répartition de compétence entre états fédéral et états fédérés (point qui est par ailleurs est un détail institutionnel : qu'une loi injuste soit imposée par la mairie ou la région plutôt que par la nation ne la rend pas plus juste).Quand à l'extension du pouvoir fédéral il ne date pas de l'incorporation et ne lui est nullement lié : il faut savoir que ce sont d'abord les juges des états qui ont vocation à appliquer le bill of right à la législation d'état (contrôle de constitutionnalité concret et décentralisé), et qu'il n'est appliqué que par le pouvoir judiciaire fédéral indépendamment du législatif fédéral et de l'exécutif fédéral. Les lois anti-discrimination fédérales par exemple ont pour base la clause du commerce et non le 14ème amendement (et encore moins l'incorporation). J'insiste sur ce point : même les juges d'états appliquent le bill of right à la législation d'état, et ils ne peuvent le faire qu'en se basant sur le 14ème amendement. Encore une fois : quand un juge d'état empêche l'application d'une loi d'état restreignant le droit de porter une arme au nom du bill of right il ne peut le faire qu'en se basant sur le 14ème amendement. Je pense que la seule véritable assurence de libertés et celle qui est privé et indépendante de l'Etat à quelque niveaux que ce soit, c'est le cas des libertés anglaises et surtout germaniques. Hein ?Enfin même dans l'hypothèse où je vous suivrais dans votre vision, je devrais de toute façon vous faire remarquer que le 14ème amandement ne parle pas de l'extention universelle (sur les USA) de la ''Déclaration des droits''. Il évoque quatre choses que nous avons déjà vu et dont aucune ne sont dans la ''déclaration des droits''.La constitution est un texte de droit positif, il faut connaitre un minimum son histoire et son application concrète pour en parler.
Tea-Party France Posté 25 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 25 octobre 2010 Mais pourquoi tu me parles toujours du 8ème amendement ? C'est hors-sujet. Pas celle basées sur une violation du bill of right. En aucun cas. L'article IV oblige les Etats à avoir une jusctice corect ce qui est lié au huitieme amendement. Et l'article IV ne peut pas donner le pouvoir d'empêcher les Etats d'agir contre le bill of right, tout simplement parqu'il n'est Par definition qu'une charte pour l'Etat fédéral je le répéte et avait vocation à le rester si tyran Lincoln n'avait pas changé ce fait.
Tea-Party France Posté 25 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 25 octobre 2010 Le bill of right contient des droits individuels fondamentaux qui doivent être respecté par tous, ce n'est pas un simple problème de répartition de compétence entre états fédéral et états fédérés (point qui est par ailleurs est un détail institutionnel : qu'une loi injuste soit imposée par la mairie ou la région plutôt que par la nation ne la rend pas plus juste).Quand à l'extension du pouvoir fédéral il ne date pas de l'incorporation et ne lui est nullement lié : il faut savoir que ce sont d'abord les juges des états qui ont vocation à appliquer le bill of right à la législation d'état (contrôle de constitutionnalité concret et décentralisé), et qu'il n'est appliqué que par le pouvoir judiciaire fédéral indépendamment du législatif fédéral et de l'exécutif fédéral. Les lois anti-discrimination fédérales par exemple ont pour base la clause du commerce et non le 14ème amendement (et encore moins l'incorporation). A la base si, il ne s'agit que d'une sorte de limite à l'Etat fédéral point. Une mairie aussi peut faire une loi injuste, mais d'une part quand un territoire administratif est réduit l'administration est moin forte, d'autre part il peut y avoir d'autres loi pour la commune, le district ou l'Etat rien ne l'empêche, ce n'est pas en centralisant le pouvoir de faire respecter les libertés qu elles s'en porteront mieux au contraire. L'extention ne date pas du 14ème amendement, c'est pourtant Lincoln qui l'a fait, lui qui à fait le premier ISR de l'histoire des USA et qui institua le service obligatoire.
Invité Arn0 Posté 25 octobre 2010 Signaler Posté 25 octobre 2010 L'article IV oblige les Etats à avoir une jusctice corect ce qui est lié au huitieme amendement.Non ! Les états sont soumis à des obligations diverses (respect du droit fédéral, non-rétroactivité des lois, respect des contrats, égalité entre citoyens américains*, reconnaissance mutuelle des décisions judiciaire, extradition entre états…) mais pas au bill of right et certainement pas au 8ème amendement !*dans le sens de : pas de discrimination entre citoyen originaire d'un autre état, et sans préjudice de distinction ayant un autre fondement. Et l'article IV ne peut pas donner le pouvoir d'empêcher les Etats d'agir contre le bill of right, tout simplement parqu'il n'est Par definition qu'une charte pour l'Etat fédéral je le répéte et avait vocation à le rester si tyran Lincoln n'avait pas changé ce fait.Je ne vois pas ce qui justifie aujourd'hui de revenir sur l'interdiction de l'esclavage, l'égalité en droit et l'incorporation du bill of right sous prétexte de l'injustice d'une guerre dépassée. A la base si, il ne s'agit que d'une sorte de limite à l'Etat fédéral point. Je sais, c'est ce que je dis.Une mairie aussi peut faire une loi injuste, mais d'une part quand un territoire administratif est réduit l'administration est moin forte, d'autre part il peut y avoir d'autres loi pour la commune, le district ou l'Etat rien ne l'empêche, ce n'est pas en centralisant le pouvoir de faire respecter les libertés qu elles s'en porteront mieux au contraire.L'incorporation n'a pas centralisé le pouvoir.L'extention ne date pas du 14ème amendement, c'est pourtant Lincoln qui l'a fait, lui qui à fait le premier ISR de l'histoire des USA et qui institua le service obligatoire.HS.
Tea-Party France Posté 25 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 25 octobre 2010 J'insiste sur ce point : même les juges d'états appliquent le bill of right à la législation d'état, et ils ne peuvent le faire qu'en se basant sur le 14ème amendement. Encore une fois : quand un juge d'état empêche l'application d'une loi d'état restreignant le droit de porter une arme au nom du bill of right il ne peut le faire qu'en se basant sur le 14ème amendement. Expliquez moi comment, je ne comprend pas?
Invité Arn0 Posté 25 octobre 2010 Signaler Posté 25 octobre 2010 Expliquez moi comment, je ne comprend pas? Et bien c'est simple : Aucun Etat ne pourra faire appliquer des lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des Etats-Unis; aucun Etat ne pourra non plus priver une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale, ni refuser à quiconque relève de sa juridiction une égale protection des lois.Cette phrase fut interprété comme comportant l'obligation par les État de respecter le bill of right. Je passe sur le raisonnement juridique (on pourrait penser que le bill of right fut considéré comme faisant partie des privilèges et immunités des américains, mais en fait c'est le "due process"* qui fut invoqué).Donc cette jurisprudence est maintenant clairement établi et est appliqué par les juges des états. Si une lois restreignant le port d'arme est prise par un état et qu'un justiciable s'oppose à la condamnation dont il est victime au nom du bill of right il le fera devant une cour d'état, et c'est d'abord le juge d'état qui décidera si oui ou non la loi est contraire au bill of right, au nom du "due process". Même si on supprimait le recours au tribunaux fédéraux ensuite cela ne changerait rien à ce stade : il y aurait différentes interprétations du bill of right, mais celui ci resterait opposable aux états tant que ne serait pas supprimé le 14ème amendement. Je rajoute que les constitutions locales contiennent des déclarations de droits aussi mais que : les droits ne sont pas les mêmes (par exemple la constitution de New-York ne contient pas le droit de porter une arme) et surtout les constitutions locales sont très simplement modifiable. Ce dernier point est fondamental. *le caractère matériel de la procédure régulière est issu d'un développement de la jurisprudence antérieure au 14ème amendement et provient plus largement d'une mauvaise manie de la common law de "faire suinter" le droit matériel de la procédure.
Calembredaine Posté 25 octobre 2010 Signaler Posté 25 octobre 2010 Expliquez moi comment, je ne comprend pas? Rassurez-vous, personne ne comprend Arn0
Tea-Party France Posté 25 octobre 2010 Auteur Signaler Posté 25 octobre 2010 Et bien c'est simple : Cette phrase fut interprété comme comportant l'obligation par les État de respecter le bill of right. Je passe sur le raisonnement juridique (on pourrait penser que le bill of right fut considéré comme faisant partie des privilèges et immunités des américains, mais en fait c'est le "due process"* qui fut invoqué). Donc cette jurisprudence est maintenant clairement établi et est appliqué par les juges des états. Si une lois restreignant le port d'arme est prise par un état et qu'un justiciable s'oppose à la condamnation dont il est victime au nom du bill of right il le fera devant une cour d'état, et c'est d'abord le juge d'état qui décidera si oui ou non la loi est contraire au bill of right, au nom du "due process". Même si on supprimait le recours au tribunaux fédéraux ensuite cela ne changerait rien à ce stade : il y aurait différentes interprétations du bill of right, mais celui ci resterait opposable aux états tant que ne serait pas supprimé le 14ème amendement. Je rajoute que les constitutions locales contiennent des déclarations de droits aussi mais que : les droits ne sont pas les mêmes (par exemple la constitution de New-York ne contient pas le droit de porter une arme) et surtout les constitutions locales sont très simplement modifiable. Ce dernier point est fondamental. *le caractère matériel de la procédure régulière est issu d'un développement de la jurisprudence antérieure au 14ème amendement et provient plus largement d'une mauvaise manie de la common law de "faire suinter" le droit matériel de la procédure. Merci pour l'information, vous êtes savant en ce domaine c'est toujours intéressant de parler à une personne intéligente même si elle ne pense pas comme vous. Par contre l'interprétation que font les juriste américain me semble tiré par les cheveux et le droit doit être claire pour être juste. Pour finir je pense qu'hors de II ème amendement c'est au nom de l'ordre naturel que l'ont à le droit d'avoir une arme et ce dernier a pour moi plus de valeur que le second amendement, parce qu'une loi doit être fondé sur cet ordre.
Invité Arn0 Posté 25 octobre 2010 Signaler Posté 25 octobre 2010 Pour ceux que cela intéresse il y a Grands arrêts de la Cour suprême des Etats-Unis. Même si il manque des arrêts historiquement ou symboliquement très importants (Scott_v._Sandford ou Texas v. White par exemple).
Bastiat Posté 2 novembre 2010 Signaler Posté 2 novembre 2010 2) Suppression de l’impôt sur le revenu, sur l’héritage, ainsi que des taxes foncières en la remplaçant éventuellement par un impôt d’enregistrement symbolique à prix unique du au moment d’un achat immobilier, établire un taux unique à l’impôt sur le bénéfice (de quelque nature que ce soit) inférieur à 5% et à l’impôt sur les sociétés (idem pour les associations et fondations fiscalisées) inférieur à 7%. Faire passer en droit civil toutes inculpations à caractère fiscal.10) Instaurer le droit au secret bancaire aux USA dont les normes doivent pouvoir être définit par chaque banque. Diminuer le champ d’activité de la Fed et restreindre sinon stopper l’émission monétaire à l’aube d’une nouvelle inflation. Dans le même temps supprimer toutes exigences juridiques imposées aux banques sur le choix de leurs clients et des accords avec eux. Contradiction entre 1 et 10, si tu veux protéger le secret bancaire, il faut que ta fiscalité puisse s'en accommoder. c'est donc presque nécessairement des taxes de type foncière que tu auras (peu intrusive). Les suisse on trouvé un compromis, le secret bancaire ne concerne pas ou peu les personnes morales (me semble t'il), ils peuvent donc croiser les versement de salaires avec les déclarations. à mon avis Il faut - Être beaucoup plus radical sur la banque centrale, à supprimer, programmer le retour à une monnaie avec une contre partie réelle. - La démocratie semi directe au niveau local est absolument nécessaire pour mettre les politiciens en concurence. - Il faut interdire à l'état de s'endetter (mécanisme à déterminer) - et évidement libérer l'école.
Calembredaine Posté 2 novembre 2010 Signaler Posté 2 novembre 2010 - Il faut interdire à l'état de s'endetter (mécanisme à déterminer) C'est très dangereux car pour éviter de s'endetter, l'Etat augmentera de manière automatique les impôts puisqu'il n'est pas dans les intérêts des Hommes de l'Etat de diminuer leur zone d'influence, autrement dit de se saborder.
Tea-Party France Posté 2 novembre 2010 Auteur Signaler Posté 2 novembre 2010 Contradiction entre 1 et 10,si tu veux protéger le secret bancaire, il faut que ta fiscalité puisse s'en accommoder. c'est donc presque nécessairement des taxes de type foncière que tu auras (peu intrusive). Les suisse on trouvé un compromis, le secret bancaire ne concerne pas ou peu les personnes morales (me semble t'il), ils peuvent donc croiser les versement de salaires avec les déclarations. à mon avis Il faut - Être beaucoup plus radical sur la banque centrale, à supprimer, programmer le retour à une monnaie avec une contre partie réelle. - La démocratie semi directe au niveau local est absolument nécessaire pour mettre les politiciens en concurence. - Il faut interdire à l'état de s'endetter (mécanisme à déterminer) - et évidement libérer l'école. Je suis en train de retravailler ce programe mais globalement je parle de bénéfice lier à l'Etat. Il est vrai que ce programe est un peu vague et imprécis, il y aura bientot le programe complet tant sur le plan national qu'international. Sinon il est évident que l'Etat n'a aucun droit d'investire une affaire à l'interieur d'une banque qui n'est pas consentante et qui ne s'est pas engagé pour être dans un certains cas redevable d'informations envers l'Etat.
Tremendo Posté 2 novembre 2010 Signaler Posté 2 novembre 2010 C'est très dangereux car pour éviter de s'endetter, l'Etat augmentera de manière automatique les impôts puisqu'il n'est pas dans les intérêts des Hommes de l'Etat de diminuer leur zone d'influence, autrement dit de se saborder. Il faut aussi limiter l'impôt bien entendu. Ceci étant parfois pour rembourser des dettes on est bien obligé d'augmenter les impôts, donc pas de dettes=moins d'impôts, c'est toujours ça de pris.
Calembredaine Posté 2 novembre 2010 Signaler Posté 2 novembre 2010 Il faut aussi limiter l'impôt bien entendu. Il faut le dire. Jojo le Bayrou défend l'idée de l'interdiction de l'endettement du déficit mais se garde bien d'évoquer la fiscalité ad hoc. Ceci étant parfois pour rembourser des dettes on est bien obligé d'augmenter les impôts Non, pas toi! "Réduction des dépenses", ça te dit quelque chose? donc pas de dettes=moins d'impôts, c'est toujours ça de pris. Cela n'a rien d'automatique.
Tea-Party France Posté 2 novembre 2010 Auteur Signaler Posté 2 novembre 2010 Bien entendu interdire le deficit, je dirais même prendre une assurance de disons 20%.
Bastiat Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 C'est très dangereux car pour éviter de s'endetter, l'Etat augmentera de manière automatique les impôts puisqu'il n'est pas dans les intérêts des Hommes de l'Etat de diminuer leur zone d'influence, autrement dit de se saborder. Ceteris paribus, je préfère l'augmentation des impôts, je m'explique. 1 - L'électeur ressent en "temps réel" le coût des mesures politiques, c'est plus difficile à faire passer sans vaseline. 2 - Un exécutif voulant faire passer un "TARP" (ou tout autre programme couteux) a, avec l'emprunt, plus de facilités à lever des fonds pour acheter les votes de députains (©H16). 3 - ça oblige les politiques à provisionner lors de la construction du budget et donc à mieux travailler sur les risques, parce qu'en cas d'erreur, ils peuvent plus payer les fonctionnaires… 4 - ça diminue la pression politique à la baisse des taux par les des banques centrales et les conséquences que l'on ne connais que trop bien. 5 … Combiné à la concurence fiscale et à l'effet Laffer on bride fortement l'augmentation des impôts. Je pense qu'une simple "rêgle d'or" dans la constitution empêchant l'emprunt sauterai à la moindre difficulté. Je pense que la bonne manière de faire est de demander la majorité qualifiée pour toute mission qui suppose l'emprunt, et pour tout emprunt ultérieur. Cette méthode sera plus pérenne pour la simple raison qu'elle permet à l'opposition de pourrir la vie de la majorité si celle-ci essaye d'emprunter. Un gouvernement qui veut garder son indépendance politique devra donc serrer son budget. Pour moi l'endettement de l'état est le mal absolu. Son interdiction est nécessaire à la suppression des banques centrales et à la stabilité du système monétaire, quel qu'il soit.
Calembredaine Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Hier sur BFM j'ai entendu Edouard Qui cracher sur le phénomène du Tea Party en le comparant au phénomène des "identitaires" en France. Fort heureusement, le matin même sur la même radio, Alain Madelin m'a très agréablement surpris en faisant une belle plaidoirie afin de défendre ce mouvement politique, tout en affirmant être proche du mouvement libertarien. Je suis ravi de l'émergence de ce mouvement et je jubile face à la défaite électorale des démocrates.
Bastiat Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Hier sur BFM j'ai entendu Edouard Qui cracher sur le phénomène du Tea Party en le comparant au phénomène des "identitaires" en France. Fort heureusement, le matin même sur la même radio, Alain Madelin m'a très agréablement surpris en faisant une belle plaidoirie afin de défendre ce mouvement politique, tout en affirmant être proche du mouvement libertarien. Je suis ravi de l'émergence de ce mouvement et je jubile face à la défaite électorale des démocrates. Tu veux dire CeluiDontOnNeDoitPasPrononcerLeNom . Ca ne m'étonne pas de sa part, il est irrécupérable. Moi je me délecte quand les journaleux s'étonnent que tant de gents refusent si bruyamment un genre de SECU "QueToutLeMondeNousEnvie".
Tremendo Posté 3 novembre 2010 Signaler Posté 3 novembre 2010 Non, pas toi! "Réduction des dépenses", ça te dit quelque chose? Ok j'ai mal parlé je n'ai pas viré ma cuti rassure-toi, en disant"on" je disais les "politiciens" et je ne faisais que constater que les politiciens augmentaient les impôts pour pouvoir rembourser les dettes et combler les déficits, mais je ne l'approuve pas. Malheureusement c'est ainsi, un Etat libéral baisserait la dépense pour rembourser les emprunts mais un Etat social-démocrate fait d'une dette un impôt futur, pour rembouser les emprunts et payer les intérêts il augmente les impôts. Donc en empêchant constitutionnellement à un Etat de s'endetter on empêche au moins en partie la création d'impôts futurs et on l'oblige à être bien plus près de ses sous… enfin des nôtres, c'est-à-dire qu'il ne peut plus dépenser autant qu'auparavant -n'ayant plus la capacité de s'endetter- mais en plus il est obligé d'être bien plus précis dans ses estimations de dépenses et de recettes.
EcoGuy Posté 14 novembre 2010 Signaler Posté 14 novembre 2010 C'est très dangereux car pour éviter de s'endetter, l'Etat augmentera de manière automatique les impôts puisqu'il n'est pas dans les intérêts des Hommes de l'Etat de diminuer leur zone d'influence, autrement dit de se saborder. Peut-être, mais augmenter les impôts, c'est impopulaire car c'et douloureux, et ça se voit. Tandis que s'endetter, c'est reporter l'impôt, le dissimuler, ce qui permet de l'augmenter beaucoup. Edit: De manière générale, il y a plus important que les règles elles mêmes: c'est leur dynamique. Il faut se garder des règles trop simples, si faciles à abolir par "nécessité". Les règles et les mécanismes proposés par Bastiat sont meilleurs, car ils prennent en compte le jeu des gouvernements et de l'opposition.
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