john_ross Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Mégalol.Pardon. Mais quand même quoi. Tu te pète la jambe, tu perds un jour, pas 10. Plâtre, et hop, retour au bureau. Ça dépends des boulots. Il y a en qui ne peuvent reprendre avant la fin de la rééducation.
Invité jabial Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Ça dépends des boulots. Ça va sans dire que si tu es un déménageur, tu vas avoir du mal à le faire avec des béquilles. Mais bon, il y a vraiment tant de gens que ça qui ne peuvent pas bosser avec une patte dans le plâtre ?
john_ross Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Ça va sans dire que si tu es un déménageur, tu vas avoir du mal à le faire avec des béquilles.Mais bon, il y a vraiment tant de gens que ça qui ne peuvent pas bosser avec une patte dans le plâtre ? Tous ceux qui prennent le volant tous les jours pour leur travail (pas pour s'y rendre).
tisserand Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Bonjour,Ce n'est pas selon moi une mésalocation mais simplement une liberté de choix offerte à la personne qui a justement fait 10 ou 11 ans d'études… La liberté ne mène pas mécaniquement a une allocation parfaitement optimale des richesses mais représente simplement le mode d'alocation le moins sous optimal et/ ou le plus légitime. Si christiano ronaldo se découvrait une soudaine vocation de dame pipi, ce sera l'expression d'une liberté individuelle précieuse ET une totale mesalocation des compétences. Au passage, pour avoir une petite idée du prix réel d'un bien ou d'un service réglementé, il faut regarder ce que ça coûte sur un marché non réglementé similaire. Or, il existe un marché qui répond presque à ces critères : celui de la médecine vétérinaire. Je dis presque parce qu'en France les vétos ont aussi un numerus clausus, mais au moins les prix ne sont pas capés et on peut regarder les prix pratiqués par les écoles vétérinaires, qui sont très loin de charger la mule. Il est peu probable qu'il suffise d'avoir un marche de la sante libre pour qu'il soit fonctionnel. Il y a une trop forte asymetrie de l'information et du rapport de force prestataire/client ainsi qu'une totale irrationnalite dans le rapport au prix. Un patient n'acceptera pas une chimiotherapie a prix malin.
Invité jabial Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Tous ceux qui prennent le volant tous les jours pour leur travail (pas pour s'y rendre). Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas, juste qu'à mon avis ça concernait une petite minorité.
Hank Rearden Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Les médecins ont une obligation de moyens et non de résultats. Réfugiés derrière ce principe, il faut vraiment une erreur massive pour être condamné. Tant qu'un médecin reste dans les lignes du protocole valides par les autorités de santé, il ne risque a peu près rien. Sauf a amputer la mauvaise jambe ou faire des erreur a peu près aussi énorme. Si on parle de mise en cause pénale, ce que tu dis est surement vrai (encore que…). Par contre, les mises en cause au civil sont plutôt nombreuses. Il suffit pour s'en rendre compte de voir les montants d'assurance pro des certaines spécialités médicales qui sont plutôt astronomiques. Le jour ou les opérations seront filmées enregistrées et disponibles pour analyse on pourra discuter de la responsabilité des médecins. Nul doute que cela viendra. Et contrairement aux médecins, les réparateurs d'ascenseur ne sont pas juges par d'autres réparateurs d'ascenseur. Le médecin est jugé par ses pairs dans certains cas mais il est avant tout un citoyen lambda jugé aussi comme tout le monde en cas de mise en cause au civil ou au pénal.
Invité rogermila Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas, juste qu'à mon avis ça concernait une petite minorité. T'as déjà vu beaucoup de mecs partant bosser en RER avec une jambe dans le platre ?
POE Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Pour rester sur le domaine de l'oncologie, que je connais mieux que les autres, la première responsabilité devrait être de rester a l'affut des découvertes et des essais clinique en cours. Pour prendre un exemple, la syllibine, ( extraite du chardon marie) a un effet protecteur du foie et améliore in vitro l'efficacité de certaines molécules utilisées en chimio. L'université de Columbia a réalisé un essais clinique sur les leucémies chez l'enfant (LLA) montrant que la syllibine permet de maintenir un peu plus fréquemment des doses élevées de chimiothérapie en protégeant le foie. Petite amelioration/ pas de risque. Combien d'oncologues: 1) connaissent cet essais 2) prennent le nano risque d'en informer leur patient In vitro, c'est bien, mais in vivo ? Est ce que tu as plus d'info sur l'essai clinique, une référence précise ? L'oncologie ca devrait être ca: prendre des risques, avoir un peu de flair sur les molécules prometteuses même en phase d'études precliniques. Au lieu de cela on a des médecins qui se contentent de donner de l'herceptine a leur patientes quand un résultat de test dit '' HER+'' ou de tester des molécules franchement dégueulasse en encaissant 3000 a 5000 euros par patient suivi. Prendre des risques, pourquoi pas, mais en pratique, c'est toujours le patient qui prend le risque pour sa santé, pas l'oncologue, mais en cas de problème, sa responsabilité sera engagé, bref, il y a des domaines où il est plus simple d'être conformiste.
Invité Arn0 Posté 31 octobre 2010 Signaler Posté 31 octobre 2010 Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas, juste qu'à mon avis ça concernait une petite minorité. Tu es victime d'un biais je pense: les serveurs, cuisiniers, croupiers, vendeurs en magasin, ouvriers… ça fait un paquet de monde quand même. Et puis il y a pas que les fractures des jambes : après tout un développeur va travailler bien moins vite avec sa main dans le plâtre.
Invité jabial Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Tu es victime d'un biais je pense: les serveurs, cuisiniers, croupiers, vendeurs en magasin, ouvriers… ça fait un paquet de monde quand même. Serveur, check. Cuisinier, half check, c'est clair qu'en fauteuil il sera moins mobile mais il peut rester à un endroit et faire des choses avec ses mains. Croupier, no check, il bosse assis. Vendeur en magasin, on le met à la caisse. Ouvrier, ça dépend s'il est posté ou pas. Mais il me semblait qu'en France il y a surtout des employés de bureau, non ? Et puis il y a pas que les fractures des jambes : après tout un développeur va travailler bien moins vite avec sa main dans le plâtre. Heureusement il y a des outils de dictée vocale. Dans l'état actuel de la technique un type sans mains peut faire du code.
Calembredaine Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Heureusement il y a des outils de dictée vocale. Dans l'état actuel de la technique un type sans mains peut faire du code. ho le coquinou
Invité Arn0 Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Serveur, check. Cuisinier, half check, c'est clair qu'en fauteuil il sera moins mobile mais il peut rester à un endroit et faire des choses avec ses mains. Croupier, no check, il bosse assis. Vendeur en magasin, on le met à la caisse. Ouvrier, ça dépend s'il est posté ou pas. Pour ne parler que de ce que je connais je peux te dire que c'est pas possible pour les croupiers. 1) On travaille pas toujours assis : ça dépend des jeux. 2) Même au poker où on est assis on doit changer de tables régulièrement. Tu va pas faire chier les clients avec tes béquilles ! Tu es quand même un peu en représentation. Je peux t'assurer qu'un croupier qui viendrait travailler avec une jambe dans le plâtre serait renvoyé chez lui par la direction (qui déteste les absences pourtant). Mais il me semblait qu'en France il y a surtout des employés de bureau, non ? Beaucoup de gens ne travaillent pas dans des bureaux, quand même.Heureusement il y a des outils de dictée vocale. Dans l'état actuel de la technique un type sans mains peut faire du code. Dictée vocale pour du code ? Déjà que pour du texte c'est pas si facile mais pour du code ! Le temps de s'y faire le mec sera sur pieds.
tisserand Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Serveur, check. Cuisinier, half check, c'est clair qu'en fauteuil il sera moins mobile mais il peut rester à un endroit et faire des choses avec ses mains. Croupier, no check, il bosse assis. Vendeur en magasin, on le met à la caisse. Ouvrier, ça dépend s'il est posté ou pas. Mais il me semblait qu'en France il y a surtout des employés de bureau, non ?Heureusement il y a des outils de dictée vocale. Dans l'état actuel de la technique un type sans mains peut faire du code. Les indemnités d'arrêt maladie représentent a peu près 6% des dépenses de l'assurance maladie et bénéficient par définition a la population dont les couts de sante sont les plus faibles ( 20 60 ans) . 15 jours d'arrêt de travail pour un employé au smic représente le cout d'une douzaine d'heure en réanimation. Sans vouloir faire mon becencenot, envoyer une caissière au boulot la jambe dans le plâtre, en lui disant qu'elle n'a pas besoin de ses jambes, c'est assez infâme. In vitro, c'est bien, mais in vivo ? Est ce que tu as plus d'info sur l'essai clinique, une référence précise ?Prendre des risques, pourquoi pas, mais en pratique, c'est toujours le patient qui prend le risque pour sa santé, pas l'oncologue, mais en cas de problème, sa responsabilité sera engagé, bref, il y a des domaines où il est plus simple d'être conformiste. Je pensais a cet essai la. Mais on pourrait multiplier les exemples. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20014183 Pour etre ''conformiste'' en oncologie, c'est a dire suivre a la lettre les protocoles existants, il n'y a franchement pas besoin d'un niveau doctorat. Quand au fait de jouer sa sante, concrètement un malade atteint d'un cancer du pancréas ou d'un cancer du poumon métastatique n'a pas grand chose a perdre.
Hank Rearden Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Sans vouloir faire mon becencenot, envoyer une caissière au boulot la jambe dans le plâtre, en lui disant qu'elle n'a pas besoin de ses jambes, c'est assez infâme. [mode mauvaise foi on] Par contre, pendant ce temps, on pourrait l'envoyer mettre en place des protocoles de chimio (en télé travail peut -être, vu sa jambe cassée) et mettre un médecin à sa place. La caissière pourrait être formée en une dizaine de minute à l'oncologie. Et sa jambe cassée pourrait être réparée grâce à la boîte de jeu "chirurgie orthopédique 2000" vendu dans toutes les bonnes grandes surfaces, à partir de 7 ans. Cela permettrait de baisser le coût marginal de l'unité de soins. [mode mauvaise foi off]
Invité jabial Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 1) On travaille pas toujours assis : ça dépend des jeux.2) Même au poker où on est assis on doit changer de tables régulièrement. Tu va pas faire chier les clients avec tes béquilles ! Tu es quand même un peu en représentation. J'ai déjà utilisé des béquilles et on n'est pas si lent que ça. Un type avec une jambe cassée n'est pas un paraplégique ! Et d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi ne pas embaucher un type qui a perdu l'usage de ses jambes, les fauteuils ça existe aussi. Je peux t'assurer qu'un croupier qui viendrait travailler avec une jambe dans le plâtre serait renvoyé chez lui par la direction (qui déteste les absences pourtant). Connais pas, donc sais pas. Mais ça me semble irrationnel. Dictée vocale pour du code ? Déjà que pour du texte c'est pas si facile mais pour du code ! Le temps de s'y faire le mec sera sur pieds. Justement, le code c'est un million de fois moins riche que du texte. Tu as quoi, 80 mots clé à apprendre à la machine, et terminé, contre plusieurs milliers pour une langue naturelle. En fait je me demande même si je n'ai pas trouvé une idée de marché et de brevet parce que ça va plus vite de parler que de taper Sans vouloir faire mon becencenot, envoyer une caissière au boulot la jambe dans le plâtre, en lui disant qu'elle n'a pas besoin de ses jambes, c'est assez infâme. Bah si tu fais ton Besancenot. On aménage le boulot (en gros on supprime tout ce qui nécessite d'être debout) et voilà, c'est mieux que rien et en plus ça évite la déprime liée au fait de perdre le contact social que le boulot permet aussi. Une jambe pétée, 1 mois dans le plâtre, elle fera quoi de ses journées ? Parce que pour le coup, pour s'amuser c'est râpé. Je préfère travailler avec une jambe dans le plâtre et me reposer en bonne santé que le contraire.
tisserand Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Bah si tu fais ton Besancenot. On aménage le boulot (en gros on supprime tout ce qui nécessite d'être debout) et voilà, c'est mieux que rien et en plus ça évite la déprime liée au fait de perdre le contact social que le boulot permet aussi. Une jambe pétée, 1 mois dans le plâtre, elle fera quoi de ses journées ? Parce que pour le coup, pour s'amuser c'est râpé.Je préfère travailler avec une jambe dans le plâtre et me reposer en bonne santé que le contraire. Une pauv'caissiere a peine remise de sa fracture ouverte, torturée par un ultraliberal a coups de pack d'evian … Aménager son poste de travail, désorganiser l'équipe de travail, tout ca coute cher. L'essentiel des arrêt de travail concerne des maladies contagieuses ( grippe) pour lesquels l'isolement représente la meilleure réponse en terme de cout collectif.
h16 Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Heureusement il y a des outils de dictée vocale. Dans l'état actuel de la technique un type sans mains peut faire du code. Ca va plus loin. Quand on voit ce qui est produit de nos jours, même un type sans cerveau peut se faire passer pour informaticien.
Invité jabial Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Une pauv'caissiere a peine remise de sa fracture ouverte, torturée par un ultraliberal a coups de pack d'evian … Aménager son poste de travail, désorganiser l'équipe de travail, tout ca coute cher. Si le patron tient absolument à ce qu'elle ne vienne pas, alors à lui de payer ses journées nondudju. Pas à toi et moi à travers la sécu. L'essentiel des arrêt de travail concerne des maladies contagieuses ( grippe) pour lesquels l'isolement représente la meilleure réponse en terme de cout collectif. Encore une fois, c'est à la boîte de le supporter, pas à tout le monde. Ce type de coût n'a pas à être mutualisé. Ca va plus loin. Quand on voit ce qui est produit de nos jours, même un type sans cerveau peut se faire passer pour informaticien. Ah ça… Il y a des jours où, dans les tréfonds pervers du démon étatiste que nous avons tous en nous et qui souffle sur notre épaule gauche, je me dis qu'il faudrait un examen d'État excessivement dur pour avoir le droit de se dire informaticien. Les autres, on pourrait les appeler des assistants cliqueurs, ou un truc du genre.
Dniz Posté 1 novembre 2010 Signaler Posté 1 novembre 2010 Si le patron tient absolument à ce qu'elle ne vienne pas, alors à lui de payer ses journées nondudju. Pas à toi et moi à travers la sécu.Encore une fois, c'est à la boîte de le supporter, pas à tout le monde. Ce type de coût n'a pas à être mutualisé. J'ai suivi le fil et il m'est venu la même réflexion. En suisse, ce sont les employeurs qui continuent de verser le salaire à leurs employés en cas de maladie en tout cas durant un certain temps. C'est même une obligation. Les employeurs s'assurent contre ce risque auprès d'assureurs privés…
Invité Arn0 Posté 2 novembre 2010 Signaler Posté 2 novembre 2010 Justement, le code c'est un million de fois moins riche que du texte. Tu as quoi, 80 mots clé à apprendre à la machine, et terminé, contre plusieurs milliers pour une langue naturelle. En fait je me demande même si je n'ai pas trouvé une idée de marché et de brevet parce que ça va plus vite de parler que de taper Sauf que tu passes ton temps à avoir des symboles (genre [;{(*#></ \ _etc. ) et des ensembles de lettre qui ne constitue pas un ensemble de voyelle prononçable (surtout pour un francophone). C'est dure à lire à la volée, et encore plus à prononcer à la volée pendant la création.Je pense que tu t'y connais bien mieux que moi en info mais là franchement ça me semble dur : le développement j'en ai (mal) fait et franchement je me serais pas vu de le faire à l'oral !
ptarif Posté 6 novembre 2010 Signaler Posté 6 novembre 2010 Comme le dit Jon Ross, c'est la fon qui coute cher … et le début très peu cher. Concrètement, les 3 dernières années représentent 80% (mais oui !) et les 6 derniers mois la moitié de ca Conclusion : Les vieux devront disparaître plus tôt puisque le système ne pourra plus subventionner lerus derniers souffles. et qui sont ces vieux à venir, à votre avis ? Oui : ceux qui payent aujourd'hui. mais est-ce si scandaleux de prendre soin de nos aieux ?
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