POE Posté 2 février 2013 Signaler Posté 2 février 2013 Pas forcément, moi je veux bien une explication... Voilà, voilà. Le nihiliste est un homme raisonnable mais perdu par sa raison, dans sa quête d'objectivité, il ne sait point s'arrêter, et considère finalement sa propre vie comme un objet comme les autres ainsi que le reste du monde. Le droit naturel postule également l'existence d'un être humain qui fait usage de sa raison, mais dans ce cas là, l'usage de la raison permet l'émergence d'un droit universel, objectif, et donne un sens à la vie. Ainsi, pour le nihiliste, le droit naturel est en même temps le remède au mal qui le ronge, et en même temps une provocation qu'il ne peut accepter puisqu'elle fixe une limite à la démesure et à la toute puissance qu'il croit avoir découvert dans l'usage de la raison. Derrière une humilité de façade, le nihiliste cache en réalité un égo démesuré, celui qui s'imagine capable de juger de tout, en tout temps et pour tous. Mettre une limite à cet égo, une limite à la raison, une limite à ce que peut faire chacun dans le respect de l'autre, c'est l'essence du droit naturel, et c'est en même temps le remède au nihiliste perdu dans les illusions de toute-puissance de la raison.
Gio Posté 3 février 2013 Signaler Posté 3 février 2013 Derrière une humilité de façade, le nihiliste cache en réalité un égo démesuré, Stirner, qui était la référence de Bruxibru, est en quelque sorte l'archétype du nihiliste qui accorde à l'égo la toute puissance.
NicolasB Posté 4 février 2013 Signaler Posté 4 février 2013 Voilà, voilà. Le nihiliste est un homme raisonnable mais perdu par sa raison, dans sa quête d'objectivité, il ne sait point s'arrêter, et considère finalement sa propre vie comme un objet comme les autres ainsi que le reste du monde. Le droit naturel postule également l'existence d'un être humain qui fait usage de sa raison, mais dans ce cas là, l'usage de la raison permet l'émergence d'un droit universel, objectif, et donne un sens à la vie. Ainsi, pour le nihiliste, le droit naturel est en même temps le remède au mal qui le ronge, et en même temps une provocation qu'il ne peut accepter puisqu'elle fixe une limite à la démesure et à la toute puissance qu'il croit avoir découvert dans l'usage de la raison. Derrière une humilité de façade, le nihiliste cache en réalité un égo démesuré, celui qui s'imagine capable de juger de tout, en tout temps et pour tous. Mettre une limite à cet égo, une limite à la raison, une limite à ce que peut faire chacun dans le respect de l'autre, c'est l'essence du droit naturel, et c'est en même temps le remède au nihiliste perdu dans les illusions de toute-puissance de la raison. Merci c'est très clair.
Gidmoz Posté 5 février 2013 Signaler Posté 5 février 2013 Ainsi, pour le nihiliste, le droit naturel est en même temps le remède au mal qui le ronge, et en même temps une provocation qu'il ne peut accepter puisqu'elle fixe une limite à la démesure et à la toute puissance qu'il croit avoir découvert dans l'usage de la raison. Cette analyse est intéressante. Elle correspond peut-être au comportement de certains nihilistes. Mais elle ne me convainc pas entièrement. Ce nihiliste voit une "provocation" au lieu d'y voir une contradiction dans sa logique nihiliste. C'est donc une erreur de raisonnement de la part d'un nihiliste supposé doué pour la raison pure. En déduisez-vous qu'un nihiliste fait passer sa passion, son obsession nihiliste, en étant incapable de surmonter une contradiction logique de son raisonnement. Ou bien serait-il aveugle à cette contradiction? Ou bien s'agirait-il d'un défaut de caractère qui l'induirait dans une erreur systématique?
F. mas Posté 5 février 2013 Signaler Posté 5 février 2013 Le nihilisme, c'est surtout un défaut moral qui s'apparente à la dépression. Manque de volonté, entendement limité, imagination tarie. On argumente pas face à un nihiliste, on lui botte le train et on le fait bosser pour qu'il oublie ses idées noires dans quelque chose d'utile.
poney Posté 5 février 2013 Signaler Posté 5 février 2013 Le nihilisme, c'est pas un truc qu'on pense quand on a entre 16 et 25 ans et puis qu'on abandonne en devenant mature ?
Tramp Posté 5 février 2013 Signaler Posté 5 février 2013 Des nihilistes ? Ça me tue. On peut penser ce qu'on veut de la doctrine national-socialiste mais au moins ça c'est une culture.
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