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Décadence intellectuelle de l'anti-libéralisme


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Chomsky se définit lui-même comme anarcho-syndicaliste.

Il se définit aussi comme "libertarian socialist", c'est-à-dire entre le mutuellisme de Proudhon et Adam Smith.

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Au passage Orwell, en tant que contempteur des grandes utopies, peut être considéré comme un écrivain anti-libéral.

Hmm. Je ne sais que penser. Orwell, en glorifiant la vie simple, apolitique, me semble donner une certaine épaisseur aux objectifs de gouvernement limité et de liberté et responsabilité individuelle des libéraux. Comme Mises, Il a écrit des passages lumineux sur l'attirance des intellectuels pour le pouvoir. Le constat d'Orwell est bon mais sa solution est mauvaise.

ma formation doit beaucoup à des critiques du libéralisme (conservatrices ou progressistes), de Platon à Léo Strauss en passant par Machiavel,

Le Prince est une satyre. Dans ses choix de vie et absolument tous ses autres ouvrages, Machiavel montre qu'il était un répubicain convaincu, attaché aux checks and balances au sein de l'appareil d'Etat, attaché à l'idée de Constitution, etc. ce qui fait de lui une sorte de libéral si on le place dans le contexte de son époque.

Mais je suis un ignorant.

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Que oui! satyre est masculin :icon_up:

Certes. Mais G7H+ voulait parler d'une satire, je pense.

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Certes. Mais G7H+ voulait parler d'une satire, je pense.

Je le pense aussi, mais vu le titre de l'ouvrage, c'était trop tentant :icon_up:

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Oui, les marxistes analytiques sont bons, sans parler de l'ignoble Ken MacLeod qui heureusement se tiens a la fiction pour développer sa thèse extrêmement effrayante (pour faire simple sa question qui fâche est « et si Mises ET Marx avaient raison tous les deux ? »)

à l'étranger il y a des intellectuels anti-libéraux disons "solides" mais en France, c'est la débâcle. Ils ont l'air comme ça de dominer des media qui leur sont acquis pour diverses raisons inavouables, ainsi que l'appareil d'Etat, et là c'est plus grave, mais ils appartiennent à un monde déjà mort. Les grands ténors du n'importe quoi post-moderne, et ceux qui avaient porté la Vème république, sont décédés ou gâteux. Et leurs successeurs sont des nains, capables jusqu'à un certain point d'imiter les paroles et les actions de leurs prédécesseurs, que ce soit en matière de terrorisme intellectuel ou d'intervention étatique, mais dans le cadre d'une caricature de mauvaise qualité, tremblotante et brouillonne, se vautrant souvent dans le ridicule; et cette rigidité, cette incapacité à penser l'instant présent ou futur, à s'y adapter par des solutions originales, vient de leur nature d'imitateur. De temps à autre ils saisissent des mots à la mode, mais ils n'y comprennent absolument rien, comme cela a été démontré de nombreuses, par ex. au sujet d'Internet. Et c'est valable aussi bien pour l'UMP, le PS, ou la CGT, jeunes baltringues et vieilles crapules. Les moins mauvais essaient d'imiter l'étranger, mais la plupart se contentent de la répétition bête et méchante. Et comment pourraient-ils faire autrement ? Ils n'ont plus aucun moyen intellectuel, plus de volonté servie par une vision, à part des lubies temporaires comme le care ou des slogans indigents du type "faisons payer les riches", ou des numéros de tire-larmes, leur ambition se résume à la prise et au maintient du pouvoir dans un cadre féodal, et à alimenter ce dernier en prébendes et privilèges aux frais du pays, par le biais de taxes et de l'extension de l'appareil. Il n'y a plus de jus dans le réservoir. C'est de la roue libre en pente. Et qu'est-ce qu'il y a au bout de la pente ?

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Parmi les philosophes antilib sérieux : Gerald Allan Cohen, un marxiste analytique difficile à balayer d'un revers de la main.

Lire un marxiste analytique, c'est quand-même de la pure perversion.

Hmm. Je ne sais que penser. Orwell, en glorifiant la vie simple, apolitique, me semble donner une certaine épaisseur aux objectifs de gouvernement limité et de liberté et responsabilité individuelle des libéraux. Comme Mises, Il a écrit des passages lumineux sur l'attirance des intellectuels pour le pouvoir. Le constat d'Orwell est bon mais sa solution est mauvaise.

La vie simple et apolitique? Mais Orwell était socialiste.

Le Prince est une satyre.

:icon_up: Sinon, je ne crois pas, c'est au contraire un ouvrage qui montre la véritable nature du gouvernement.

Dans ses choix de vie et absolument tous ses autres ouvrages, Machiavel montre qu'il était un répubicain convaincu, attaché aux checks and balances au sein de l'appareil d'Etat, attaché à l'idée de Constitution, etc. ce qui fait de lui une sorte de libéral si on le place dans le contexte de son époque.

Il défendait évidemment le modèle républicain dans ce qu'il a de meilleur, celui de la Cité-Etat participative et du self-government. Néanmoins ce modèle participatif reste orthogonal au libéralisme.

Mais je suis un ignorant.

Mais non.

à l'étranger il y a des intellectuels anti-libéraux disons "solides" mais en France, c'est la débâcle.

Je suis pour ma part frappé du déclin intellectuel français et européen en général. Sur ce plan je partage l'avis des déclinistes quant à la sclérose des élites en place.

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Je suis pour ma part frappé du déclin intellectuel français et européen en général.

c'est depuis que je suis parti :icon_up:

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Je suis pour ma part frappé du déclin intellectuel français et européen en général. Sur ce plan je partage l'avis des déclinistes quant à la sclérose des élites en place.

Je suis tombé récemment sur plusieurs interventions de Clémentine Autain qui ne voit pas de contradiction à réclamer avec insistance plus de lien social et faire la promotion du féminisme, dénoncer la domination masculine, dénoncer les patrons, assimiler de façon générale les rapports sociaux à des rapports de force et de domination.

Bref vive le lien social socialiste et à mort le lien social réel. Elle a du trop jouer aux Lemmings quand elle était petite.

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Je suis tombé récemment sur plusieurs interventions de Clémentine Autain qui ne voit pas de contradiction à réclamer avec insistance plus de lien social et faire la promotion du féminisme, dénoncer la domination masculine, dénoncer les patrons, assimiler de façon générale les rapports sociaux à des rapports de force et de domination.

Bref vive le lien social socialiste et à mort le lien social réel. Elle a du trop jouer aux Lemmings quand elle était petite.

Cette femme est l'exemple typique, caricatural, de l'apparatchik : elle se fait remarquer médiatiquement (campagne de protestation contre une histoire de mannequins de lingerie joué par des femmes en vitrine des galeries Lafayette), elle s'introduit dans le milieu politique grâce à des appuis de-ci de-là, tente de se faire élire quelquepart, se fait latter, puis se fait recaser par un prince quelconque à ses côtés, à savoir Bertrand Delanoë.

Et tout ce qu'elle dit, c'est du nawak de chez nawak.

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Et tout ce qu'elle dit, c'est du nawak de chez nawak.

Oui, mais c'est une Clémentine Autain ou une Rokhaya Diallo qui tiennent les tribunes du matin à la radio, même sur une antenne réputée culturelle. Point commun: elles sont jeunes, séduisantes, militantes altermondialistes, et complètement hystériques.

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Oui, mais c'est une Clémentine Autain ou une Rokhaya Diallo qui tiennent les tribunes du matin à la radio, même sur une antenne réputée culturelle. Point commun: elles sont jeunes, séduisantes, militantes altermondialistes, et complètement hystériques.

Et tu ne crois pas si bien dire (tu oublies Houria Bouteldja, invitée cette semaine pour la 17ème fois par Taddeï), dans Ce soir ou jamais ce soir, tu as Clémentine Autain, Natacha Polony, et…. et…. Philippe Nemo (avec deux autres guignols autour quand même).

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Cette femme est l'exemple typique, caricatural, de l'apparatchik : elle se fait remarquer médiatiquement (campagne de protestation contre une histoire de mannequins de lingerie joué par des femmes en vitrine des galeries Lafayette), elle s'introduit dans le milieu politique grâce à des appuis de-ci de-là, tente de se faire élire quelquepart, se fait latter, puis se fait recaser par un prince quelconque à ses côtés, à savoir Bertrand Delanoë.

(badurl) http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2010/11/clementine-autain-ou-la-force-des.html (badurl)

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Oui, mais c'est une Clémentine Autain ou une Rokhaya Diallo qui tiennent les tribunes du matin à la radio, même sur une antenne réputée culturelle. Point commun: elles sont jeunes, séduisantes, militantes altermondialistes, et complètement hystériques.

:icon_up:

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Il se définit aussi comme "libertarian socialist", c'est-à-dire entre le mutuellisme de Proudhon et Adam Smith.

Sauf que lui il retient de Smith, la critique de la division du travail qui ôterait sa part d'humanité au travailleur.

Sinon ce qui me dérange avec Chomsy, c'est sa volonté d'être un nouveau Sartre. Il aurait pu se contenter de la linguistique.

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Sinon ce qui me dérange avec Chomsy, c'est sa volonté d'être un nouveau Sartre. Il aurait pu se contenter de la linguistique.

T'a déjà essayé de mettre une nana dans ton pieu en lui parlant de Jacobson ou de Hjemslev ?

Par contre tu dis que t'es a-n-a-r-c-h-i-s-t-e, tu évoques le Che et fais un peu de poésie en parlant révolution, tu vas voir ton budget GHB fondre, crois-moi.

Sinon il y a "Les intellectuels et le socialisme", à méditer et reméditer.

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Cette femme est l'exemple typique, caricatural, de l'apparatchik : elle se fait remarquer médiatiquement (campagne de protestation contre une histoire de mannequins de lingerie joué par des femmes en vitrine des galeries Lafayette), elle s'introduit dans le milieu politique grâce à des appuis de-ci de-là, tente de se faire élire quelquepart, se fait latter, puis se fait recaser par un prince quelconque à ses côtés, à savoir Bertrand Delanoë.

Et tout ce qu'elle dit, c'est du nawak de chez nawak.

au moins on sait qu'elle n'a pas couché avec Delanoë. Avec ce genre de courtisanes, que les vieux qui puent de la gueule dirigeant notre pays -notamment dans les media- ne dégoûtent pas, il faut procéder par élimination.

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Cette femme est l'exemple typique, caricatural, de l'apparatchik : elle se fait remarquer médiatiquement (campagne de protestation contre une histoire de mannequins de lingerie joué par des femmes en vitrine des galeries Lafayette), elle s'introduit dans le milieu politique grâce à des appuis de-ci de-là, tente de se faire élire quelquepart, se fait latter, puis se fait recaser par un prince quelconque à ses côtés, à savoir Bertrand Delanoë.

Et tout ce qu'elle dit, c'est du nawak de chez nawak.

Clémentine Autain a semble-t-il été victime d'un viol lorsqu'elle était encore étudiante (Cf. cette interview). De là, on devine aisément la suite : pour surmonter l'épreuve, elle instrumentalise ce drame et en fait un combat personnel.

Ce matin encore, en lisant le Monde (oui, je sais), je tombe sur cet article en Une : "Combattre le viol, c'est s'attaquer à la domination masculine", écrit pas ses soins.

Quelques morceaux :

Guest : Les victimes vivent souvent leur viol comme une violence légitime. Comment rendre cette violence totalement illégitime ? Avez-vous des solutions ? Des idées de nouvelles méthodes de prévention, de répression ?

Clémentine Autain : D'abord, il faut briser le silence. Les femmes ont du mal à parler parce que la société n'est pas prête à les entendre. Le viol a cette particularité d'être un crime dans lequel la victime se sent coupable.

Les méthodes de prévention doivent prendre en compte la dimension des rapports sociaux entre les sexes. On considère trop souvent les violeurs comme des malades mentaux. Or le viol est un acte de domination. Il n'y a pas de méthode miracle. Mais les pouvoirs publics doivent mener un travail de sensibilisation d'une tout autre ampleur.

(…)

Armelle : Pouvez-vous expliquer aux hommes, en des termes qu'ils comprendraient, les sentiments que ressent une femme violée ?

(…)

Trafalgar : Ne pensez-vous pas que la vulgarité de certains "comiques" ou l'attitude de certains animateurs de télévision à l'égard des femmes est un encouragement à traiter les femmes comme des objets ?

Bien sûr ! C'est l'image des femmes dans toute la société qui est en cause. Les féministes font le lien entre les blagues sexistes, les temps partiels imposés pour les femmes, leur sous-représentation dans les instances de direction des entreprises ou en politique, et les viols.

Combattre le viol, c'est s'attaquer à la domination masculine.

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je pense qu'elle fait une fixation; en effet, les hommes violent aussi des chevres, des vaches…des poules…des pots d'echappement…

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…La vie simple et apolitique? Mais Orwell était socialiste…

Des socialistes comme lui, on en voudrait plus

« Il est évident que l'âge du libre capitalisme touche à sa fin et qu'un pays après l'autre est en train d'adopter une économie centralisée que l'on peut appeler socialisme ou capitalisme d'État, comme on veut. Dans ce système, la liberté économique de l'individu et dans une large mesure sa liberté tout court - liberté d'agir, de choisir son travail, de circuler - disparaissent. ce n'est que tout récemment que l'on a commencé à entrevoir les implications de ce phénomène. Précédemment on n'avait jamais imaginé que la disparition de la liberté économique pourrait affecter la liberté intellectuelle. On pensait d'ordinaire que le socialisme était une sorte de libéralisme augmenté d'une morale. L'État allait prendre votre vie économique en charge et vous libérerait de la crainte de la pauvreté, du chômage, etc, mais il n'aurait nul besoin de s'immiscer dans votre vie intellectuelle privée. Maintenant la preuve a été faite que ces vues étaient fausses. » (Literature and Totalitarianism, 1941)
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Certes. Mais G7H+ voulait parler d'une satire, je pense.

Oops. Oui, désolé.

La vie simple et apolitique? Mais Orwell était socialiste.

Et ?

En fait, je pense que c'était surtout un contrariant. Il était révolté par l'injustice sociale mais dégoûté par le pouvoir politique, il avait des valeurs assez conservatrices et critiquait tous les milieux où il évoluait, il s'est réjoui des communes anarcho-syndicalistes espagnoles et s'est décrit comme un "anarchiste-conservateur", il disait que l'Etat était toujours un Mal et qu'il fallait laisser les gens vivrent leurs vie mais en même temps appelait à l'Etat pour protéger les honnêtes gens du crime.

Je pense qu'il était vraiment très attaché à la liberté individuelle et qu'il pensait dans un premier temps que le socialisme pouvait remédier aux inégalités de fait avant de se rendre compte que sa mise en application aboutissait à l'éradication de la liberté individuelle, concluant alors que sa mise en application n'était donc pas vraiment socialiste. De gauche par esthétisme, il était socialiste dans la mesure où il pensait qu'un socialisme qu'il imaginait, qu'il rêvait était le seul à pouvoir garantir la liberté individuelle. Big mistake.

je ne crois pas, c'est au contraire un ouvrage qui montre la véritable nature du gouvernement.

Il défendait évidemment le modèle républicain dans ce qu'il a de meilleur, celui de la Cité-Etat participative et du self-government. Néanmoins ce modèle participatif reste orthogonal au libéralisme.

Il expose peut-être la vraie nature du gouvernment mais c'est une satire dans la mesure où il fait mine de donner des conseils à un duc (mais l'ouvrage n'est pas addressé au duc), où il a une plume, un style qui n'a rien à voir avec ses autres écrits, où il montre en exemple les plus mauvais, pathétiques, incapables, sanglants tyrans (par exemple César Borgia) afin de montrer ce qu'il faut faire au modéré Médicis. Ca ne colle pas. Le Prince a été un succès parce qu'il est très court et qu'il énonce des choses ignobles dans un style direct et sans précaution de language.

Sinon, je ne suis pas d'accord : je pense que sa défense d'une république où l'Etat est limité, où les pouvoirs sont répartis et s'entre-contrôlent et où les libertés individuelles sont garanties par une Constitution fait de lui une sorte de libéral quand on le replace dans son contexte historique et géographique.

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Donc ce matin, pour mon malheur, et surtout celui de mes finances, je passe devant la fnac. J'essaie de résister, mais pas moyen, je me dis que ce serait l'occasion d'aller au rayon économie me comporter en consommateur aliéné et acheter quelque bonne lecture autrichienne afin de réduire l'ampleur de mon inculture. Je trouve le dernier Gave dont j'adore le titre ô combien minarchiste, le Capitalisme et Liberté de Friedman, et un manuel d'éco très bien fait et qui m'a semblé assez violemment libéral (notamment le chapitre sur la dette publique), "Juste assez d'économie pour briller en société" d'Edmund Conway.

Tu n'as pas trouvé d'autrichien donc?

Gave, des speechs que j'ai entendus, c'est du libéralisme BFM, i.e. qu'il est horrifié par la perspective que la valeur des actifs dans le secteur financier pourrait baisser, qu'il faut des bail out donc dès que ça chauffe, et que la banque, la finance tout ça, c'est le libéralisme, comme tout bon gauchiste vous le dira, qu'il faut donc les défendre à tout prix. Je caricature à peine.

Bien sûr en ce qui concerne la crise actuelle, Gave n'avait rien vu venir mais se précipite aujourd'hui pour nous expliquer ses tenants et aboutissants. <–<

A propos de la fnac, j'ai l'impression que c'est un cas assez particulier. Je soupçonne que les syndicats de travailleurs ont obtenu suffisamment de pouvoir au sein de l'entreprise pour décider des bouquins qu'on mettra en évidence en bout de rayon. Je vois mal comment tous les petits bouquins de militants altermondialistes pourraient être tant mis à l'honneur sinon.

Posté
A propos de la fnac, j'ai l'impression que c'est un cas assez particulier. Je soupçonne que les syndicats de travailleurs ont obtenu suffisamment de pouvoir au sein de l'entreprise pour décider des bouquins qu'on mettra en évidence en bout de rayon. Je vois mal comment tous les petits bouquins de militants altermondialistes pourraient être tant mis à l'honneur sinon.

J'ai une explication bien plus plausible : c'est tout simplement parce qu'ils se vendent.

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J'ai une explication bien plus plausible : c'est tout simplement parce qu'il se vendent.

Je ne crois pas qu'ils se vendent à la hauteur de ce que leur exposition suggère. D'ailleurs, on ne voit pas les mêmes bouquins autant en avant dans d'autres librairies.

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Je ne crois pas qu'ils se vendent à la hauteur de ce que leur exposition suggère. D'ailleurs, on ne voit pas les mêmes bouquins autant en avant dans d'autres librairies.

Normal, la Fnac est une librairie grand public, moins fréquentée proportionnellement par des étudiants en éco-gestion plus susceptibles de demander de vrais manuels écrits par de véritables chercheurs. Si tu penses que Pinault est marxiste, ou que les vendeurs de la Fnac sont marxistes, j'imagine que tu penses aussi que les responsables des rayons "sciences sociales" sont de fervents adeptes de l'astrologie et des idolâtres des self-help books.

Posté
J'ai une explication bien plus plausible : c'est tout simplement parce qu'ils se vendent.

+1

Par ailleurs, ces espaces se vendent aux éditeurs - du moins au RU mais je serais surpris que la FNAC ne fasse pas de même.

Posté
Par ailleurs, ces espaces se vendent aux éditeurs - du moins au RU mais je serais surpris que la FNAC ne fasse pas de même.

J'en serais étonné. Le marché du livre, c'est un marché très particulier avec 2 intermédiaires quasi obligé entre le point de vente et l'éditeur : le diffuseur qui regroupe les commandes et négocie les prix avec le libraire et le distributeur qui s'occupe de l'acheminement des ouvrages - et leur reprise. Le tarifs de chacun de ces deux intermédiaires et plus ou moins fixé par la loi et ils sont - plus ou moins - obligatoire. Il serait donc difficile pour un éditeur d'acheter directement des rayonnages.

On pourrait le vérifier assez facilement, mais je ne suis pas sûr qu'il y ait une seule étagère réservé à telle ou telle éditeur à la Fnac;

Par contre, j'ai entendu dire que les marges arrières que peuvent réclamer certain points de vente (genre amazon, la Fnac ou la GD) étaient prodigieuse (parfois 60%).

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