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L’UDC appelle les Genevois à la désobéissance fiscale


le dernier dino

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L’UDC appelle les Genevois à la désobéissance fiscale

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«Puisque l’Etat est incapable d’assurer notre sécurité, sa première obligation constitutionnelle, consignons sur un compte nos acomptes provisionnels 2011.» C’est par cette injonction que l’UDC genevoise entame sa campagne en vue des élections municipales 2011, sur le thème «Assez d’être tondus!».

Un appel à la désobéissance fiscale qui a aussitôt été vertement critiqué par le Département des finances. Son porte-parole juge «la provocation insensée» et met en garde les contribuables sur l’intérêt moratoire, voire compensatoire, qu’ils seraient ensuite contraints de verser.

Le conseiller national Yves Nidegger précise que ce compte est déjà ouvert au Palais de Justice. «C’est une pratique courante qui permet à un locataire de consigner son loyer lorsqu’il est en procédure contre son propriétaire, ajoute-t-il, confiant. Il est vrai que c’est une situation un peu insurrectionnelle. L’UDC est convaincue que les autorités sauront comprendre le langage du porte-monnaie.»

tdg.ch

L'initiative est louable mais que penser des initiateurs ? :icon_up:

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L'initiative est louable mais que penser des initiateurs ? :icon_up:

Qu'il ne faut pas écouter ce que disent les médais sur l'UDC, que Blocher est un mec très bien, et que l'UDC est un parti libéral.

Posté
Qu'il ne faut pas écouter ce que disent les médais sur l'UDC, que Blocher est un mec très bien, et que l'UDC est un parti libéral.

Tu es ironique, j'espère

Posté
Pour la plupart des choses, oui, c'est vrai : l'UDC est un parti libéral.

Pas en matière d'immigration en tout cas (construction des minarets, expulsion des étrangers, etc…), sur le reste: isolationnisme, baisses des impôts et des dépenses, transports libéralisés, suppression des aides aux familles ou aux étrangers, bref c'est plutôt un parti libéral effectivement, mais teinté de nationalisme malheureusement.

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Pas en matière d'immigration en tout cas (construction des minarets, expulsion des étrangers etc…).

Oui, mais est-ce du à une ligne vraiment unique, ou à la nécessité de faire plaisir à toutes leurs factions ?

Il me semble justement qu'ils ont une aile libéral-libertarienne…

Posté

Ca dépend toujours de ce qu'on entend par libéral. C'est en tout cas dans ce parti que certains libéraux et libertariens se réfugient. En outre, les liens entre les partis libéraux-conservateurs et la xénophobie sont plutôt communs. En tout cas, sur l'échiquier suisse, ils font partie des plus grands pourfendeurs des largesses de l'Etat et de son interventionnisme.

Quant à leur initiative, il s'agit plutôt d'une manœuvre de communication, qui fonctionne, d'ailleurs, très bien. Les moutons ont toujours été très porteurs pour ce parti…

Posté
Oui, mais est-ce du à une ligne vraiment unique, ou à la nécessité de faire plaisir à toutes leurs factions ?

Il me semble justement qu'ils ont une aile libéral-libertarienne…

Apparemment ils sont plutôt divisés entre conservateurs et souverainistes, peut-être que les premiers sont plus attachés à la baisse du poids de l'Etat et attachés à une certaine forme de morale religieuse alors que les seconds reprennent davantage le thème de l'isolationnisme et de la lutte contre l'immigration à leur compte.

Posté

Il y a deux ailes principales. L'aile agrarienne plutôt conservatrice au niveau des valeurs et l'aile économique plus branchée sur les entreprises et l'économie. C'est aussi un parti à vocation populiste via ses campagnes anti-immigration. Effectivement, il y a aussi un très fort attachement, à la neutralité et à l'indépendance vis-à-vis de l'extérieur, notamment de l'UE.

Posté

Donc si je vous comprend bien, c'est un mélange de libéraux conservateurs et d'agrariens conservateurs souverainistes…

Sur leur site on trouve ce programme 2011-2015:

L'UDC s'engage notamment:

pour un avenir sûr dans la liberté et la prospérité, pour notre belle Suisse, pour un pays dans lequel il fait bon vivre;

pour le cas particulier suisse avec ses quatre piliers qui sont la souveraineté, la démocratie directe, la neutralité permanente et le fédéralisme;

pour des citoyens responsables et disposant de larges droits de participation, donc contre un Etat tout-puissant et centralisateur;^

pour la protection de la propriété privée - la fortune, le sol et le logement - et de la propriété intellectuelle;

pour un Etat plus économe baissant les impôts, taxes et redevances pour tous.

pour plus de marché et moins de bureaucratie, pour des emplois sûrs dans les entreprises, les arts et métiers;

pour une politique extérieure ouverte au monde et consciente des forces de la Suisse sans adhésion à l'UE, à l'EEE ou à l'OTAN;

pour une justice qui punit plus sévèrement les criminels et pour l'expulsion des étrangers criminels;

pour une politique d'asile rigoureuse qui empêche les abus et n'accorde protection qu'aux authentiques réfugiés;

pour une politique efficace à l'égard des étrangers, pour une immigration de qualité et contre une immigration en masse;

pour une armée prête à intervenir et dont la mission principale est la défense nationale et la protection de la propre population;

pour une agriculture productrice comprenant des exploitations familiales qui peuvent travailler sans être étouffées par un flot de prescriptions;

pour une instruction publique qui exige des performances et les encourage;

pour des institutions sociales solides grâce à la lutte contre les abus des faux invalides et autres fainéants;

pour l'assainissement de la santé publique en encourageant la responsabilité individuelle, pour la baisse des primes et l'allègement du catalogue des prestations;

pour fluidifier et non pas entraver le trafic routier, pour la complémentarité des modes de trafic et contre les oppositions créées artificiellement entre les systèmes de transport;

pour un approvisionnement énergétique des ménages et entreprises sûr, avantageux et aussi indépendant que possible;

pour une protection vécue de l'environnement avec des actes concrets au lieu du verbiage catastrophiste de la gauche et des Verts;

pour une politique médiatique qui mise sur la concurrence entre producteurs privés et non sur le monopole de la SSR en matière de radio et de télévision;

pour une culture vivante qui n'est ni ordonnée par l'Etat, ni encouragée via des structures reposant avant tout sur le copinage;

pour des exercices physiques dans le cadre du sport d'élite et du sport de masse;

pour la solidarité des jeunes et des ainés, des femmes et des hommes, des familles et des célibataires;

pour les valeurs fondamentales de notre culture chrétienne et occidentale, sans violence, sans fanatisme, dans le respect de notre Etat de droit libéral.

udc.ch

Posté

A noter aussi que c'est un parti largement diabolisé. Vous pensez bien! Racistes ET néo-libéraux, ils cumulent!

Pour faire bien dans les dîners mondains, rien ne vaut une bonne diatribe contre ces salauds de l'UDC.

Posté
Donc si je vous comprend bien, c'est un mélange de libéraux conservateurs et d'agrariens conservateurs souverainistes…

Sur leur site on trouve ce programme 2011-2015:

udc.ch

Il y a quand même pas mal de bonnes choses dans leurs propositions, je trouve malheureusement que sur des sujets tels la culture, la santé, l'éducation, la télévision et l'environnement, même s'ils partent dans la bonne direction ils ne disent pas si réellement ils désirent un désengagement de l'Etat, on a plus un programme de droite conservatrice que libéral.

Le thème de l'immigration fait malheureusement un peu tache, même si l'on ne peut pas caractériser vraiment ces propositions de "racistes" (bien que certaines campagnes de l'UDC soient assez provocs), elles sont beaucoup trop restrictives face à un problème qui est tout de même réel, celui de la mauvaise immigration.

Posté

Je ne nie pas qu'il y a pas mal de propositions libérales dans leur programme (propositions que tu retrouves d'ailleurs plus ou moins dans les mêmes termes au PLR, voire pour certaines chez les Verts Liberaux) mais leur fond de commerce reste fondamentalement la xénophobie, l'immigration et le sécuritaire à tout crin, le tout enrobé dans un discours très populiste. Blocher et Wilders même combat.

Posté

On peut s'inspirer de leur façon accessible d'exposer certaines idées plus ou moins libérhallal.

Puisque l'anarchie/la minarchie n'est pas pour demain (et est peut-être un état instable), il nous faut vraiment un parti libertarien radical pour essayer de faire glisser les valeurs de fond et un parti libéral modéré pour améliorer la façon de gouverner.

Posté

L'UDC, ça dépend si on parle de la section germanophone ou francophone. L'aile germanophone de l'UDC est clairement libérale-conservatrice, presque libertarienne. Mais son pendant francophone est d'une xénophobie rabique.

Posté
L'UDC, ça dépend si on parle de la section germanophone ou francophone. L'aile germanophone de l'UDC est clairement libérale-conservatrice, presque libertarienne. Mais son pendant francophone est d'une xénophobie rabique.

La section germanophone contrôle la francophone, non ?

On peut s'inspirer de leur façon accessible d'exposer certaines idées plus ou moins libérhallal.

Puisque l'anarchie/la minarchie n'est pas pour demain (et est peut-être un état instable), il nous faut vraiment un parti libertarien radical pour essayer de faire glisser les valeurs de fond et un parti libéral modéré pour améliorer la façon de gouverner.

Oui, tant que le monde ne sera pas composé à 100% de libertariens, on peut finir par se dire qu'on arrivera sans doute jamais à un compromis moins pire qu'un mouvement de ce type.

C'est justement pour ça que je pose tant de questions sur le modèle UDC.

Posté
La section germanophone contrôle la francophone, non ?

J'avoue que je n'en sais pas davantage. Peut-être Pan pourra-t-il répondre. Mais un modèle très décentralisé ne m'étonnerait pas.

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J'avoue que je n'en sais pas davantage. Peut-être Pan pourra-t-il répondre. Mais un modèle très décentralisé ne m'étonnerait pas.

Il me semble justement avoir lu que la particularité de l'UDC en Suisse, est d'avoir été le premier parti crée de façon centralisée, depuis Zurich, par Blöcher, alors que les autres sont historiquement, des rattachements de partis cantonaux.

Cependant je crois qu'il y'a eu quelques clashs l'année dernière, entre l'aile économique zurichoise de Blöcher et l'aile romande, que tu as décris, incarnée par Freysinger.

Pas sûr de ce que j'invente tout de même…

Posté

Freysinger ne dit pas que des conneries sur la démocratie directe ou l'indépendance helvétique. Pour moi, il n'est pas en désaccord avec les zurichois. La différence est que le discours économique libéral marche beaucoup moins bien dans les cantons francophones. Il se rabat donc sur l'immigration etc.

Posté
Il y a quand même pas mal de bonnes choses dans leurs propositions, je trouve malheureusement que sur des sujets tels la culture, la santé, l'éducation, la télévision et l'environnement, même s'ils partent dans la bonne direction ils ne disent pas si réellement ils désirent un désengagement de l'Etat, on a plus un programme de droite conservatrice que libéral.

Sur tous les sujets libéraux

Le thème de l'immigration fait malheureusement un peu tache, même si l'on ne peut pas caractériser vraiment ces propositions de "racistes" (bien que certaines campagnes de l'UDC soient assez provocs), elles sont beaucoup trop restrictives face à un problème qui est tout de même réel, celui de la mauvaise immigration.

Mais l'expulsion des criminels étrangers, je ne vois vraiment pas le problème.

Je suis clairement HHH en la matière.

Les minarets, c'est un peu limite, Ok.

Cela dit la Greffe culturel n'est jamais simple, et le Coran n'est pas un truc anodin et tous les gens n'ont pas un gout prononcé pour le cosmopolitisme.

Un immigré seul n'est pas un problème il s'adapte et apporte sa culture (cuisine, etc…) en même temps.

Une population transporte son mode de vie collectif alors même que parfois elle en fuit les conséquences (théocratique, dictatoriales, mafieuses, jacobines et socialiste … pour les français, etc. ).

La politique suisse sur l'immigration est plus cohérente, stable et libérale dans son ensemble que la française, schizophrène faite par des majorité successives de droite et de gauche.

Dire à la communauté que c'est le premier occupant qui choisi la déco (pas de minarets) avec ses règles à lui (démocratie directe) est sans doute plus propice à une cohabitation pacifique.

On voie d'ailleurs une réaction intéressante, la communauté musulmane suisse commence à se dire qu'il faudra envisager une initiative populaire inverse.

Posté

L'UDC est assez décentralisé, comme tous les partis suisses. Maintenant, les batailles politiciennes après la non-réélection de Blocher au Conseil Fédéral qui ont amené à exclure des sections cantonales (notamment celle des Grisons) parce qu'elles refusaient de retirer leur carte de membre aux deux membres nouvellement élus (Widmer-Schlumpf et Schmid), ne font pas très "décentralisé"…

En ce qui concerne les "ailes" dont on parle souvent (pour opposer l'aile "zurichoise" et "bernoise" ou "paysanne"), j'ai l'impression que la dernière a tendance à nettement s'effacer depuis l'éviction des deux élus au CF et la création du PBD (Parti Bourgeois Démocratique).

Et pour la Röstigraben, les francophones sont nettement moins "économiques" que leurs homologues alémaniques. C'est pour cette raison que les ténors issus de la Romandie (Freysinger, Perrin, Rime, Nidegger, etc.) étaient au premier plan pour les deux dernières initiatives.

Le problème pour un libéral en Suisse, c'est qu'il faut soit être PLR et faire avec les radicaux du parti, qui sont nettement moins libéraux et qui sont majoritaires, ou être UDC et faire avec la masse qui est surtout attirée par le discours conservateur/traditionaliste/anti-immigration.

Notons d'ailleurs qu'à la différence du parti libéral, qui a la réputation d'être un parti de banquiers et d'avocats, l'UDC attire plus de gens plus modestes.

Posté
L'UDC est assez décentralisé, comme tous les partis suisses. Maintenant, les batailles politiciennes après la non-réélection de Blocher au Conseil Fédéral qui ont amené à exclure des sections cantonales (notamment celle des Grisons) parce qu'elles refusaient de retirer leur carte de membre aux deux membres nouvellement élus (Widmer-Schlumpf et Schmid), ne font pas très "décentralisé"…

En ce qui concerne les "ailes" dont on parle souvent (pour opposer l'aile "zurichoise" et "bernoise" ou "paysanne"), j'ai l'impression que la dernière a tendance à nettement s'effacer depuis l'éviction des deux élus au CF et la création du PBD (Parti Bourgeois Démocratique).

Et pour la Röstigraben, les francophones sont nettement moins "économiques" que leurs homologues alémaniques. C'est pour cette raison que les ténors issus de la Romandie (Freysinger, Perrin, Rime, Nidegger, etc.) étaient au premier plan pour les deux dernières initiatives.

Le problème pour un libéral en Suisse, c'est qu'il faut soit être PLR et faire avec les radicaux du parti, qui sont nettement moins libéraux et qui sont majoritaires, ou être UDC et faire avec la masse qui est surtout attirée par le discours conservateur/traditionaliste/anti-immigration.

Notons d'ailleurs qu'à la différence du parti libéral, qui a la réputation d'être un parti de banquiers et d'avocats, l'UDC attire plus de gens plus modestes.

Voilà ce qui m'ennuie profondément avec l'UDC.

Pour un libéral en Suisse, les Verts Libéraux peut être une solution, non? J'ai lu quelques points de leur programme. Ca a l'air à première vue assez libéral. Maintenant, c'est une vue que j'ai de Belgique et je ne suis pas la politique suisse d'assez près pour savoir si la pratique rejoint la théorie.

Posté
Notons d'ailleurs qu'à la différence du parti libéral, qui a la réputation d'être un parti de banquiers et d'avocats, l'UDC attire plus de gens plus modestes.
Pour un libéral en Suisse, les Verts Libéraux peut être une solution, non?

Avec l'aile liberale du PLR, de l'UDC, et des tous neuf verts liberaux. Il y a de quoi faire plaisir à toutes les tendance libérales.

Aucun parti n'est "parfait".

La fondatrice des verts liberaux contre un UDC

http://infrarouge.tsr.ch/ir/1767-vous-repr…trale-nucleaire

Posté
Mais l'expulsion des criminels étrangers, je ne vois vraiment pas le problème.

Je suis clairement HHH en la matière.

Je comprends les arguments en faveur de l'expulsion des criminels étrangers, je ne dis pas que ce soit raciste ni fondamentalement à l'opposé du libéralisme, mais cela pose des problèmes: au-delà de la simple restitution du bien à la victime en cas de vol, l'expulsion comme punition me semble disproportionné, dans les cas d'agressions physiques ou meurtres ce serait plus justifié à condition d'avoir indemnisé les victimes d'abord. Sans compter que cela viole la liberté de circulation et d'installation qui sont des droits fondamentaux. Enfin, l'expulsion doit se faire dans le pays d'origine, si l'immigrant était en danger dans son pays d'origine, on ne peut pas l'y réintroduire.

Pour autant prendre HHH et ses thèses fantaisistes comme référence je dis attention. Dans ses écrits, les étrangers sont à la charge intégrale et de la responsabilité des propriétaires qui les invitent durant leur séjour, pour lui l'immigration en tout temps est mauvaise pour la prospérité d'un pays (ce qui à mon avis n'est vrai qu'en période de crise en social-démocratie où les immigrés sont davantage chomeurs et donc à la charge de la communauté), ses démonstrations sont biaisées dès le départ, il a un a priori très négatif envers les étrangers.

Cela dit la Greffe culturel n'est jamais simple, et le Coran n'est pas un truc anodin et tous les gens n'ont pas un gout prononcé pour le cosmopolitisme.

Tout à fait, mais interdire la construction de minarets ne va pas freiner le cosmopolitisme baveux.

La politique suisse sur l'immigration est plus cohérente, stable et libérale dans son ensemble que la française, schizophrène faite par des majorité successives de droite et de gauche.

Cohérente mais bof. Libéralo-compatible peut-être.

Dire à la communauté que c'est le premier occupant qui choisi la déco (pas de minarets) avec ses règles à lui (démocratie directe) est sans doute plus propice à une cohabitation pacifique.

Le premier occupant ne définit pas la déco chez les autres ni dans l'espace public, tout au plus, dans un règlement de copropriétaire légitime une majorité peut imposer une deco minimale dans le périmètre appartenant à la copropriété, mais à un échelon administratif supérieur on voit que la démocratie directe a ses limites en terme de respect des droits. Si cela se justifie dans un règlement de quartier, c'est juste un écran de fumée liberticide au niveau municipal, cantonal ou national.

Posté
Notons d'ailleurs qu'à la différence du parti libéral, qui a la réputation d'être un parti de banquiers et d'avocats, l'UDC attire plus de gens plus modestes.

Le PLR est tout de même plutôt pro européen, non ?

Posté
Le PLR est tout de même plutôt pro européen, non ?

Au PLR il y aucune minorité pour l'adhésion à l'UERSS mais le centre et plus encore la droite sont pour les accords bilatéraux, négociés sur chaque point.

Le PS désespérant de rendre la suisse socialiste à pris officiellement parti pour l'adhésion.

L'UDC est très ANTI UERSS Trés pro démocratie directe locale, mais certains ont un penchant pour renforcer l'autorité de l'executif federal.

Posté
On voie d'ailleurs une réaction intéressante, la communauté musulmane suisse commence à se dire qu'il faudra envisager une initiative populaire inverse.

Que veux tu dire par là?

Posté
Que veux tu dire par là?

La première réaction à été la protestation et le rejet de la DD, la seconde, un recourt juridique au prés de l'UE. ce 3eme choix me semble alller dans le sens de l'acceptation du model suisse même quand il est défavorable.

Posté
Je comprends les arguments en faveur de l'expulsion des criminels étrangers, je ne dis pas que ce soit raciste ni fondamentalement à l'opposé du libéralisme, mais cela pose des problèmes: au-delà de la simple restitution du bien à la victime en cas de vol, l'expulsion comme punition me semble disproportionné, dans les cas d'agressions physiques ou meurtres ce serait plus justifié à condition d'avoir indemnisé les victimes d'abord. Sans compter que cela viole la liberté de circulation et d'installation qui sont des droits fondamentaux. Enfin, l'expulsion doit se faire dans le pays d'origine, si l'immigrant était en danger dans son pays d'origine, on ne peut pas l'y réintroduire.

Le premier occupant ne définit pas la déco chez les autres ni dans l'espace public, tout au plus, dans un règlement de copropriétaire légitime une majorité peut imposer une deco minimale dans le périmètre appartenant à la copropriété, mais à un échelon administratif supérieur on voit que la démocratie directe a ses limites en terme de respect des droits. Si cela se justifie dans un règlement de quartier, c'est juste un écran de fumée liberticide au niveau municipal, cantonal ou national.

Un peu moin maintenant mais j'etais trés anarcap.

Pour moi il n'y a pas d'espace public, ni de 'droit à' la libre circulation. les rues n'ont pas à être collectivisées.

L'absence d'autre règles que celle de l'Etat n'implique pas la 'libre circulation', à défaut de rêgles de 'copro' les habitants du lieu on un droit de regard sur l'usage de leur 'espace publique'.

Je vois la municipalité non pas comme un mini-etat mais un genre d'association pour décider de la gestion de cet 'espace public'.

La loi dira le détail des modalité d'expulsion pour l'heure on n'en en sait rien mais le oui n'a pas été massif non plus. ça compte lors des discutions pour le vote.

Il semble qu'avec l'ouverture des frontiére, la mafia venant d'italie ou de l'est tende à accroitre ses parts de marché, l'expulsion des trafiquants de drogue devrait aider à luter contre (la prohibition est moins sévère qu'en France, les suisses sont plus futés de ce coté là).

Posté

Article du Temps.ch sur le délaissement progressif du PLR par les jeunes entrepreneurs libéraux suisses au profit de l'UDC.

Une nouvelle élite UDC émerge à Zurich

Le discours blochérien séduit de plus en plus de jeunes entrepreneurs ambitieux, à l’image du banquier Thomas Matter. Victime de ce retournement: le Parti radical

«Il y a trente ans, je serais entré dans les rangs radicaux; aujourd’hui, c’est dans l’UDC que je trouve une lutte efficace contre la bureaucratie. Cela ne m’a pas empêché de soutenir la libre circulation des personnes.» A 44 ans, Thomas Matter appartient à ces jeunes loups décomplexés du gratin économique zurichois. Inscrit à l’UDC dans la commune de Meilen (ZH), l’ancien patron de la défunte banque Swissfirst est parti en campagne cet automne contre l’initiative fiscale socialiste, mobilisant autour de lui la «Communauté d’intérêts d’entrepreneurs contre des initiatives hostiles à l’économie». A ses yeux, l’UDC est seule à mener réellement le combat contre une fiscalité trop élevée.

Dans la financière Zurich, ces positions surprennent peu. Fils de Peter Matter, ancien chef des finances de Roche et proche de Christoph Blocher, Thomas Matter appartient au cercle des ultra-libéraux davantage conquis par le tribun UDC que par Fulvio Pelli. Dans la région métropolitaine zurichoise, ce genre de transfert d’appartenance politique s’est multiplié durant les quinze dernières années, stimulé par les revers de certains ténors libéraux, les débâcles de Swissair ou d’UBS.

Dans les milieux radicaux, on le nie, au mieux on le reconnaît à mi-voix: les fondements du parti sont fragilisés, même au sein des entreprises. «Certains rêvent encore de la Suisse de la fin du XIXe, mais leurs principes ne satisfont plus. Après Rainer E. Gut, l’ex-patron du Crédit suisse, les radicaux ont oublié de reconstruire une nouvelle génération», note un membre de l’UDC, dirigeant d’une banque privée. Parallèlement, l’UDC, encore «intolérable dans les années 90», est progressivement devenu l’apôtre le plus radical de la lutte pour moins d’Etat, combat «cher aux Alémaniques», note cet interlocuteur.

PME contre multinationales

Pour René Scheu, éditeur des Schweizer Monatshefte , mensuel libéral, ce transfert est le résultat du «manque de courage» des libéraux-radicaux. «Aujourd’hui, ils sont d’abord devenus les employés des grandes multinationales, comme les banques. En Suisse alémanique, beaucoup de dirigeants des petites et moyennes entreprises se retrouvent davantage dans la position anti-bureaucratique et orientée vers l’économie de marché de l’UDC.» Surtout, insiste René Scheu, ces chefs d’entreprise ne cherchent plus une identification totale à un parti. «Ils n’approuvent pas toutes les ­tendances conservatrices ou isolationnistes de l’UDC, mais préfèrent ses alternatives pragmatiques aux discours des porteurs de cravate libéraux.»

Exemple parmi d’autres, Roger Köppel, 45 ans, propriétaire de la Weltwoche, connu pour son attachement au parti de Christoph Blocher, s’affiche comme un entrepreneur soucieux d’un Etat discret, quel que soit le parti. «En tant que citoyen, je me reconnais aujourd’hui davantage dans l’UDC qui s’engage pour moins d’Etat, mais je préfère éviter toute appartenance idéologique», assure-t-il. «Je crois que l’UDC est le parti le plus libéral et proche des entreprises. Sans doute que de nombreux représentants de l’économie prétendent pour des raisons d’image voter PLR, mais le cœur dicte autre chose.»

Ce glissement tacite plus ou moins assumé de jeunes patrons vers l’UDC n’est pas confirmé par tous. Beaucoup préfèrent parler d’allers et retours continus. Même si une série d’entrepreneurs regrette que le libéral-conservatisme à l’ancienne ne soit plus suffisamment défendu, l’exode n’est pas si massif, estime un chasseur de têtes proche des radicaux. Et le protectionnisme de l’UDC dans des secteurs comme l’agriculture déplaît.

Club d’infuence

A Zurich, l’avocat Thomas Ladner, figure-clé des réseaux d’affaires, le clame haut et fort: son «Club zum Rennweg», l’un des plus influents, auquel appartient Thomas Matter, n’a rien à voir avec Christoph Blocher. «Nous sommes apolitiques, et je dirais qu’une majorité libérale-radicale se dégage», dit-il.

Créé en 2005, ce réseau, dont 90% des membres entrants ont moins de 50 ans, s’est profilé comme celui de la «jeune élite de milieux économiques et culturels». Là siège le nouveau pouvoir: Philippe Gaydoul (Gaydoul Group, qui investit l’argent retiré de la vente de Denner), Christoph Franz (patron de Lufthansa), Peter Spuhler (Stadler Rail) ou Samuel Keller (Fondation Beyeler), sont quelques-uns des 212 membres qui déboursent chaque année 12 000 francs pour accéder au club, à ses rencontres et à son restaurant.

«Il ne faut pas prendre le silence politique des milieux économiques pour un passage dans les rangs conservateurs, poursuit Thomas Ladner. Beaucoup de représentants de l’élite libérale préfèrent échapper à la médiatisation. Ce qui est peut-être moins le cas dans les rangs UDC, où quelques représentants font en sorte d’être vus.»

Letemps.ch

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