neuneu2k Posté 22 janvier 2011 Signaler Posté 22 janvier 2011 Je précise, le territoire dont l'état est propriétaire peut être, en simplifiant surement, découpé en trois parties: Le territoire 'national', ayant une importance stratégique particulière, et n'étant pas soumis au droit civil normal, ce territoire n'est pas réellement la propriété de l'état au sens classique mais une zone de souveraineté totale (les territoires militaires sont l'exemple qui me viens a l'esprit), sur ce territoire, l'état est propriétaire au sens timurien Le territoire dont l'état est propriétaire pour lui permettre d'exercer ses fonctions régaliennes: tribunaux, prisons, commissariats, casernes, ambassades et ministères régaliens, les routes nationales si on les inclus dans le domaine régalien. Le territoire dont l'état est propriétaire pour y exercer des activités non régaliennes. Pour les deux dernières catégories, il en est propriétaire au même titre qu'une personne de droit privé, doit respecter les usages, les servitudes, etc… Et dans une optique minarchique, la dernière catégorie devrait être vendue aux enchères pour la sortir du giron étatique bien entendu.
Chitah Posté 22 janvier 2011 Signaler Posté 22 janvier 2011 Quel qu'en soit le coût, l'opération ne crée ni ne transforme rien. Le pétrole nous apparait grâce à cette découverte mais il n'est pas créé pour autant, ni extrait, ni rendu disponible. Il est mis en évidence, pas en valeur, aussi, la seule valeur créée vient éventuellement du secret de l'information "il y a du pétrole ici : X", information marchandable. Attention, la vision que tu as de la création de valeur est très "XVIIIème ou XIXème siècle français", pendant lesquels étaient ignorées les activités de services. Dans ce cas, une diseuse de bonne aventure ou un psychiatre/psychanalyste non plus ne créé aucune valeur? Un professeur de maths, qui ne fait que transmettre des informations à ses élèves? Non, attention : avant la prospection, le pétrole n'existe pas du tout du tout. Ce n'est que la prospection qui permet d'établir que peut-être il y en a. Ensuite, seul le forage permet de savoir si cela est vrai, dans 1 cas sur 10 en moyenne (sur les 9 autres, l'entrepreneur l'a dans le baba). Donc vraiment, n'élude pas la question concernant la technique de découverte d'une "ressource naturelle" (et son coût) telle que vous la définissez ici. Je précise, le territoire dont l'état est propriétaire peut être, en simplifiant surement, découpé en trois parties: Le territoire 'national', ayant une importance stratégique particulière, et n'étant pas soumis au droit civil normal, ce territoire n'est pas réellement la propriété de l'état au sens classique mais une zone de souveraineté totale (les territoires militaires sont l'exemple qui me viens a l'esprit), sur ce territoire, l'état est propriétaire au sens timurien Le territoire dont l'état est propriétaire pour lui permettre d'exercer ses fonctions régaliennes: tribunaux, prisons, commissariats, casernes, ambassades et ministères régaliens, les routes nationales si on les inclus dans le domaine régalien. Le territoire dont l'état est propriétaire pour y exercer des activités non régaliennes. Pour les deux dernières catégories, il en est propriétaire au même titre qu'une personne de droit privé, doit respecter les usages, les servitudes, etc… Et dans une optique minarchique, la dernière catégorie devrait être vendue aux enchères pour la sortir du giron étatique bien entendu. Tu es sûr que tu ne parles pas plutôt de souveraineté, et non de propriété?
gdm Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Je précise, le territoire dont l'état est propriétaire peut être, en simplifiant surement, découpé en trois parties: Le territoire 'national', ayant une importance stratégique particulière, et n'étant pas soumis au droit civil normal, ce territoire n'est pas réellement la propriété de l'état au sens classique mais une zone de souveraineté totale (les territoires militaires sont l'exemple qui me viens a l'esprit), sur ce territoire, l'état est propriétaire au sens timurien Le territoire dont l'état est propriétaire pour lui permettre d'exercer ses fonctions régaliennes: tribunaux, prisons, commissariats, casernes, ambassades et ministères régaliens, les routes nationales si on les inclus dans le domaine régalien. Le territoire dont l'état est propriétaire pour y exercer des activités non régaliennes. Pour les deux dernières catégories, il en est propriétaire au même titre qu'une personne de droit privé, doit respecter les usages, les servitudes, etc… Et dans une optique minarchique, la dernière catégorie devrait être vendue aux enchères pour la sortir du giron étatique bien entendu. Le propriétaire d'une maison, ou bien le propriétaire d'un terrain, peut imposer les règles qu'il souhaite dans sa maison, sur son terrain, voire dans sa ville privée. Il n'a pas besoin de demander aux éventuels visiteurs leur avis. L’État possède les terrains nécessaires à la circulation des personnes et des biens. Il peut donc imposer ses conditions unilatéralement. L’État pourrait donc valablement légiférer sans demander au peuple son avis. Etes-vous d'accord que votre propos justifie, à lui seul, le pouvoir de l'Etat?
neuneu2k Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Le propriétaire d'une maison, ou bien le propriétaire d'un terrain, peut imposer les règles qu'il souhaite dans sa maison, sur son terrain, voire dans sa ville privée. Il n'a pas besoin de demander aux éventuels visiteurs leur avis. L’État possède les terrains nécessaires à la circulation des personnes et des biens. Il peut donc imposer ses conditions unilatéralement. L’État pourrait donc valablement légiférer sans demander au peuple son avis. Etes-vous d'accord que votre propos justifie, à lui seul, le pouvoir de l'Etat? Non, parce que le propriétaire d'un terrain peut imposer les règles qu'il souhaite dans sa maison dans une certaine limite, et en particulier, le domaine des sanctions qu'il peut prendre envers celui qui ne les respecte pas est limité, l'état ne respecte absolument pas cette limitation. En particulier, si l'état est propriétaire des routes (nationales du moins), ça ne l'empêche en aucun cas au minimum d'être tenu a respecter les servitudes existantes, donc il ne peut pas imposer de règles abusives pour les traverser afin d'aller chez ses voisins par exemple. La vision propriétariste pure impose de rejeter totalement la légitimité de toute propriété étatique ou d'accepter le totalitarisme, heureusement, je ne suis pas propriétariste
Invité Berti Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Mais, sincèrement, tu es c**? Lucilio t'as expliqué qu'une ressource naturelle, c'est quelque chose de RELATIF. Le meilleur exemple étant le pétrole. De plus, la propriété s"établie par le travail fournir, pas juste par le fais de mettre une clôture. Ça fait 2 PAGES que tu chipote sur des notions de bases, que même un enfant de 4 ans peut comprendre. Et après tu te demande pourquoi on a envie de te foutre des baffes? Vraiment, on peut pas le gicler? Je te remercie pour tes amabilités. Je te fais les mêmes. Si tu sais lire, tu verra que Lucilio a dit par deux fois que "les ressources naturelles n'existent pas". La thèse de Lucilio est la thèse d'un certain nombre de libéraux pour évacuer le débat de l'appropriation des ressources/richesses naturelles (elles n'existent pas, il n'y a pas de richesses sans travail, etc… donc il n'y a pas de problème d'appropriation de choses qui n'existent pas. fin du débat). Cette thèse ne tient absolument pas la route selon moi. Pour reprendre tes propos plein de sagesse et de modération, "même un enfant de 4 ans peut le comprendre". Si ça te pose un pb qu'on puisse le dire sur le forum de la communauté libérale, c'est toi qui doit "gicler" à mon avis. Bon courage.
gdm Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Non, parce que le propriétaire d'un terrain peut imposer les règles qu'il souhaite dans sa maison dans une certaine limite, Oui. Par exemple, le propriétaire musulman d'une maison peut choisir de ne recevoir chez lui que des musulmans. Il sortira courtoisement tout non-musulman de chez lui. Ce propriétaire musulman possède un ensemble de plusieurs habitations, ou un immense terrain sur laquelle des habitants ont fait construire leur maison. Ce riche musulman peut même posséder une ville privée. Il choisit des règles semblables pour l’accès à sa ville privée. Et s'il possède un ensemble de plusieurs villes privées, il choisit cette même interdiction d’accès aux non-musulmans. et en particulier, le domaine des sanctions qu'il peut prendre envers celui qui ne les respecte pas est limité, l'état ne respecte absolument pas cette limitation. Je n'ai pas compris votre phrase. Quelle limitation l'Etat ne respecte-t-il pas? En particulier, si l'état est propriétaire des routes (nationales du moins), ça ne l'empêche en aucun cas au minimum d'être tenu a respecter les servitudes existantes, donc il ne peut pas imposer de règles abusives pour les traverser afin d'aller chez ses voisins par exemple. Une servitude d'un terrain entre deux terrains voisins est banale. La nature du droit de propriété de la terre est différent du droit de propriété d'autres choses. Le droit de propriété sur les terres existe afin de fluidifier les mécanismes économiques. Sinon, un tel droit de propriété est contestable, voir inexistant. Il existe donc une difficulté juridique pour savoir dans quelles conditions la possession de terres se traduit par un droit de propriété classique. Dans d'autres cas, le droit de propriété de terres, par exemple de routes nationales, est un droit incertain et contestable. Dire que le droit de propriété classique s'applique aussi pour les possessions de terrains par l’État ne me semble pas évident. La vision propriétariste pure impose de rejeter totalement la légitimité de toute propriété étatique ou d'accepter le totalitarisme, heureusement, je ne suis pas propriétariste Le droit de propriété de la terre a beaucoup varié selon les époques et selon les régions. L'étendue des droits du "propriétaire" est alors une affaire complexe qui dépend du contexte. On ne peut pas définir juridiquement le droit de propriété exactement de la même manière pour le droit sur une terre, et le droit de propriété sur ses chaussures.
José Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 …Lucilio a dit par deux fois que "les ressources naturelles n'existent pas". Non, les "ressources naturelles" n'existent pas. Existent des éléments de la nature qui se transforment en ressources pour l'homme dès lors que celui-ci les emploie et doit donc gérer leur rareté via l'appropriation. Hier, le pétrole n'était pas une ressource. Aujourd'hui, il l'est car transformé et utilisé par l'homme. Aujourd'hui, les crottes de nez ne sont pas une ressource. Si demain, le génie de l'homme arrive à en tirer un remède contre le sida, elles deviendront une ressource. La thèse de Lucilio est la thèse d'un certain nombre de libéraux pour évacuer le débat de l'appropriation des ressources/richesses naturelles (elles n'existent pas, il n'y a pas de richesses sans travail, etc… donc il n'y a pas de problème d'appropriation de choses qui n'existent pas. fin du débat).
gdm Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Si tu sais lire, tu verra que Lucilio a dit par deux fois que "les ressources naturelles n'existent pas".La thèse de Lucilio est la thèse d'un certain nombre de libéraux pour évacuer le débat de l'appropriation des ressources/richesses naturelles (elles n'existent pas, il n'y a pas de richesses sans travail, etc… donc il n'y a pas de problème d'appropriation de choses qui n'existent pas. fin du débat). Le terme "ressource naturelle" pose un problème de vocabulaire et d'analyse de science économique. L'utilisateur d'une ressource a acheté cette ressource à un vendeur. La valeur de son achat dépend de l'utilité qu'il en attend. Si le service attendu est d’être chauffé, divers combustibles peuvent se substituer les uns aux autres. Du point de vue d'un utilisateur, il n'existe pas de "ressources naturelles". Il existe des achats de marchandises ou de services substituables.
Tea-Party France Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Il faut que tu m'expliques ce qu'est de la souveraineté déguisée…parce que là ou je travaillais, tout le monde disait qu'il s'agissait de propriété privée… Oui enfin il faut tout de même qu'il y est une preuve qu'il y ait eu expulsion, le fait d'avoir dison même 10K2 ne sinifie pas qu'on les eu par la force. Il y avait en Amazonie de nombreux endroits de cette taille sans hommes. Quoid qu'il en soit même une cabane peut s'être fait sur l'expulsion.
Tea-Party France Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Lis attentivement ceci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_p%C…8re#ExplorationEt essaie d'imaginer combien ça coûte cette toute petite étape que constitue l'exploration et la découverte d'un gisement. Ah oui, et sur la fin, une fois qu'on se dit qu'il y a peut-être du pétrole : Et comme tu l'imagines, c'est pareil pour toutes les "ressources naturelles". Découvrir de l'or, ce n'est pas mettre un coup de pioche et tomber par hasard sur une grotte où s'empilent des lingos d'or prêts à la vente. Connaisant bien le problême du pétrole, s'il y a des pays qui comme la France prennent tout pour l'Etat certaints comme l'Arabie Soudites considérent le pétrole comme appartenant aux propriétaires du sol, ou encore Oman considère que le propriétaire du sol où sont mit les instalations est le propriétaire du pétrole, bien entendu c'est de grandes compagnies qui s'en occupent mais les propriètaire on leurs mots à dire.
gdm Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Oui, puisque je crois que ma citation initiale ne parlait que du chômage de masse dans les pays developpés. je suis d'accord, pour les pays ou on délocalise ca amene des emplois. Les délocalisations dans des pays étrangers des productions peu rentables amènent des emplois en France. C'est ce que l'économiste Schumpeter nomme les "destructions créatrices d'emploi". Ce mécanisme de création d'emploi semble paradoxal au non-économiste. Il est pourtant bien logique. Les employés français sont alors affectés à des travaux plus rentables. Ils créent plus de richesses pour eux, pour leur employeur, pour les clients et pour les fournisseurs. Par la rigidité du code du travail français, par le salaire minimum, par les charges excessives, par la difficulté du licenciement, l'Etat freine bloque ce mécanisme d'adaptation qui conduit aux embauches. Ce mécanisme est bien connu des économistes. La cause du chômage est uniquement les réglementations étatiques et para-étatiques. Une preuve est qu'un travailleur indépendant, donc non salarié, ne manquera jamais de travail.
Tea-Party France Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Non, les "ressources naturelles" n'existent pas. Existent des éléments de la nature qui se transforment en ressources pour l'homme dès lors que celui-ci les emploie et doit donc gérer leur rareté via l'appropriation.Hier, le pétrole n'était pas une ressource. Aujourd'hui, il l'est car transformé et utilisé par l'homme. Aujourd'hui, les crottes de nez ne sont pas une ressource. Si demain, le génie de l'homme arrive à en tirer un remède contre le sida, elles deviendront une ressource. En ce cas si du bles pousse (seul, sans aucun travail) chez une personne l'Etat peut venir le prendre et le vendre puisque c'est lui qui a fait le travail à savoir la récolte.
José Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 En ce cas si du bles pousse (seul, sans aucun travail) chez une personne l'Etat peut venir le prendre et le vendre puisque c'est lui qui a fait le travail à savoir la récolte. 1° Le blé ne pousse jamais seul. 2° C'est qui le con qui va laisser entrer l'État sur sa propriété pour y prendre des trucs ? 3° Le débat n'est pas de savoir qui devient proprio des ressources, mais porte sur le fait que les pseudos "ressources naturelles" n'existent pas en tant que telles et rien ne justifie de traiter l'appropriation des éléments de la nature d'une autre manière que tous les autres objets susceptibles d'êtres appropriés.
Tea-Party France Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Quand vous prenez une propriété vous prenez toute la terre qu'il y a en dessou. Et pour l'entré de l'Etat dans une propriété il me semble que la loi française considère que les 10KG d'or que Untel va trouver dans la terre de son jardin sont publics.
Invité Berti Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 1° Le blé ne pousse jamais seul. Les premiers cultivateurs de blé ont donc inventé, créé le blé à partir de rien ?
Lancelot Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Les premiers cultivateurs de blé ont donc inventé, créé le blé à partir de rien ? Il y a des vaches laitières sauvages ?
Invité Berti Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Il y a des vaches laitières sauvages ? Les premiers éleveurs de vaches les ont aussi inventé à partir de rien ?! Je ne nie pas que les cultivateurs/éleveurs ont amélioré les plantes/animaux par sélection etc… Mais les plantes/animaux sauvages existaient au départ et avaient des qualités suffisamment intéressantes pour que leur culture/élevage en vaille la peine. Donc dire que "le blé ne pousse jamais seul"…
José Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Les premiers cultivateurs de blé ont donc inventé, créé le blé à partir de rien ? Fais pas ton malin. On parle du blé qu'on bouffe. Et non, celui-là, ne pousse jamais seul. Le blé sauvage n'est pas une ressource ; la ressource, c'est le blé modifié par l'homme.
Invité Berti Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Le blé sauvage n'est pas une ressource. Il l'était nécessairement pour que les premiers cultivateurs aient l'idée de le cultiver.
Invité Berti Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Non, mais zyva, tente ta chance, bouffe-z-en du blé sauvage. Qu'on rigole 30 secondes. OK. Donc les premiers cultivateurs se sont lancés dans la culture d'une plante inbouffable. On en apprend des choses.
José Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 Donc les premiers cultivateurs se sont lancés dans la culture d'une plante inbouffable. On s'en fout des premiers agricules. Aujourd'hui, le blé sauvage n'est pas une ressource. Ergo, les "ressources naturelles", ça n'existe pas.
Chitah Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 OK.Donc les premiers cultivateurs se sont lancés dans la culture d'une plante inbouffable. On en apprend des choses. Le sarcasme est un des signes précurseurs de la dépression. Sinon pour ta culture (que jeu de mot) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A9#Origines_du_bl.C3.A9 Il y a 10 000 ans, à la fin de la dernière glaciation, des blés proches de ceux que nous cultivons aujourd'hui poussaient sur de vastes surfaces au Moyen-Orient et bientôt en Égypte (environ 5000 ans avant J.C.). Par exemple, d'après toi, le blé est arrivé tout seul en Egypte? Il a traversé les déserts de Judée-Samarie en trekking, tout seul comme un grand? Et surtout, il est arrivé dans ce qui allait être l'Europe en traversant le détroit du Bosphore à la nage?
john_ross Posté 23 janvier 2011 Signaler Posté 23 janvier 2011 1° Le blé ne pousse jamais seul.2° C'est qui le con qui va laisser entrer l'État sur sa propriété pour y prendre des trucs ? 3° Le débat n'est pas de savoir qui devient proprio des ressources, mais porte sur le fait que les pseudos "ressources naturelles" n'existent pas en tant que telles et rien ne justifie de traiter l'appropriation des éléments de la nature d'une autre manière que tous les autres objets susceptibles d'êtres appropriés. Les "resouces natuerelles" sont sans ou quasi aucune et jour cela change. Exemple les schistes bitumineux de l'Alberta, qui sont exploités depuis le 18ème siècle, personne ne leur accordait beaucoup de valeur car ils servaient seulement à faire du bitume. Et on remarquera que personne n'a eu l'idée d'acheter toute la région de l'athabasca (même pas papa c'est vous dire) en espérant faire une belle plus valu.
p.a Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Les "resouces natuerelles" sont sans ou quasi aucune et jour cela change. tu es sourd de ton?
Karmai Posté 24 janvier 2011 Auteur Signaler Posté 24 janvier 2011 Si j'ai bien compris, le débat se situe maintenant sur les ressources naturelles. Notamment de savoir si elles existent. Il semble il y a voir deux positions: 1 - Les ressources naturelles existent en soi 2 - Les ressources naturelles sont relatives On dirait un débat existentialiste dans les années 60 En fait, comme beaucoup de choses, la réponse est entre les deux. Le mot "ressource" contient déjà en lui-même cette notion de subjectivité, c'est à dire qu'une ressource n'en devient une que lorsque des individus (inconsciemment ou pas) l'utilisent pour combler un besoin. Toutefois, elles existaient en puissance car les propriétés utiles de certains éléments de la nature sont objectives (que ca vous plaise ou non le pétrole a ses propriétés pétro-chimiques, la bambou a sa resistance, le blé a cette capacité à avoir des grains chargés en amidon, etc). En tant qu'agronome, je peux aussi répondre avec grande certitude (et autorité j'ose le dire) sur ce débat du "blé qui pousse tout seul" et "vaches laitieres sauvages". Ces deux entités ont existé. Le blé qui pousse tout seul s'appelle Triticum, et existait à l'état sauvage dans le croissant fertile il y a de celà qqes millénaires. De même pour la vache laitière sauvage. Il y a avait effectivement des races de bovins sauvages qui mettaient bas, et en tant que mammifères, produisait du lait pour sa progéniture. Il existe encore de nos jours tout un tas de peuples qui vivent de prelevements sur des animaux sauvages (Le sang de gazelle, la graisse de chameau, la laine de vigogne, etc). Donc, pour conclure, les ressources naturelles existent en soi, mais il est évident qu'elles sont valorisés par des moyens de productions (travail, terre, capital).
Invité Berti Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Bonjour Karmai, Je te répète ce que je te disais avant (mais que tu as sans doute zappé). Tu disais : Je crois que c'est un cas assez intéressant car pour moi qui ait de la sympathie pour les idées libérales, je butte surtout sur cette question de la propriété qui est trop sacralisé à mon gout. Rassure toi, il y a des libéraux qui sont d'accord avec toi. Les géolibertariens par exemple pensent (à juste titre selon moi) que les ressources naturelles sont à tout le monde mais que chacun est le seul propriétaire des fruits de son travail (ce qui n'est pas forcément facile à concilier). Un texte de Frédéric Bastiat ou il essaie de justifier la propriété du sol (sans y parvenir, il le reconnait lui même) : http://bastiat.org/fr/propriete_fonciere.html L'intérêt de ce texte est qu'il balaie cette question qui a apparemment (voir le texte donc) été abordée par de nombreux penseurs. Sinon, la page du wikibéral sur les géolibertariens : http://www.wikiberal.org/wiki/index.php?ti…libertarianisme
Chitah Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 En fait, comme beaucoup de choses, la réponse est entre les deux. Le mot "ressource" contient déjà en lui-même cette notion de subjectivité, c'est à dire qu'une ressource n'en devient une que lorsque des individus (inconsciemment ou pas) l'utilisent pour combler un besoin. Très juste. Toutefois, elles existaient en puissance car les propriétés utiles de certains éléments de la nature sont objectives (que ca vous plaise ou non le pétrole a ses propriétés pétro-chimiques, la bambou a sa resistance, le blé a cette capacité à avoir des grains chargés en amidon, etc). Certes le pétrole, une fois raffiné, et une fois injecté avec un mélange d'air dans un piston produit une explosion qui, avec un système bielle manivelle permet de transformer une translation en rotation et finalement mettre une voiture en mouvement. Mais cet argument de propriétés "en puissance", si il est intéressant, ne modifie en rien le fait qu'une propriété "en puissance" doit être révélée, exploitée. Et pas par l'action du Saint Esprit, par quelqu'un. En tant qu'agronome, je peux aussi répondre avec grande certitude (et autorité j'ose le dire) sur ce débat du "blé qui pousse tout seul" et "vaches laitieres sauvages". Ces deux entités ont existé. Le blé qui pousse tout seul s'appelle Triticum, et existait à l'état sauvage dans le croissant fertile il y a de celà qqes millénaires. Cela a été mentionné plus haut : ce blé sauvage s'est-il répandu tout seul en Europe, Afrique, Asie Mineure par exemple, traversant mers et déserts à pied tout seul comme un grand? Donc, pour conclure, les ressources naturelles existent en soi, mais il est évident qu'elles sont valorisés par des moyens de productions (travail, terre, capital). Ce que tu écris, c'est du Captain Obvious dans le texte (modulo le vol du concept de ressources naturelles). En soi, la force de gravité est une ressource naturelle, qui est la cause d'absolument presque tout sur Terre. Si le blé sauvage se reproduit tout seul, c'est parce que la tige de cette céréale se casse sous le poids des graines, qui tombent à terre (grâce à la Force) et permettent à une nouvelle plante de repousser. Dans ce cas, puis-je m'approprier la force de gravité par exemple? Faire payer une licence d'usage à tout le monde?
Tea-Party France Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 La question serait est ce avant ou bien seulement aprés la valorisation que l'élement est possédé dans un terrain, pour moi il est evident que c'est avant et ce quand bien même le propriétaire ne sait pas qu'une chose dans sont champs est de valeur, quand on a un terrain on n'a pas que ce qu'on estime de valeur à l'intérieur.
José Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Toutefois, elles existaient en puissance car les propriétés utiles de certains éléments de la nature sont objectives (que ca vous plaise ou non le pétrole a ses propriétés pétro-chimiques, la bambou a sa resistance, le blé a cette capacité à avoir des grains chargés en amidon, etc). Le coup de la ressource "en puissance", c'est du flan : les métaux lourds sur Mars ou le méthane sur Jupiter ne sont pas des ressources. La ressource n'existe que si l'homme y met la main. En tant qu'agronome, je peux aussi répondre avec grande certitude (et autorité j'ose le dire) sur ce débat du "blé qui pousse tout seul" et "vaches laitieres sauvages". Ces deux entités ont existé. Le fait d'exister n'est pas suffisant pour en faire une ressource. Aujourd'hui, ni le blé sauvage, ni le lait de la "vache sauvage" ne sont des ressources. Sont des ressources le blé cultivé par l'homme et le lait de la vache élevée par l'homme. Ergo, les "ressources naturelles", ça n'existe pas.
Tea-Party France Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 La boue existe, que l'on y porte pas d'intéret particulier est un autre probleme si demain elle se revelle avoir une grande utilité (je parle de façon purement théorique) elle appartiendera bien au propriétaire du terrain où elle se trouve.
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