Nirvana Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 35 h ? C'est déjà trop pour RocardL'ancien Premier ministre préconise une semaine de travail inférieure à 35 heures. De Jean-François Copé (UMP) à Manuel Valls (PS), de nombreux politiques, partis politiques confondus, prônent, en ce début d'année, un allongement de la durée de travail. Michel Rocard, lui, préconise l'inverse, dimanche dans un entretien au Monde . "Il faut tomber à moins de 35 heures par semaine" Dans un étonnant contre-pied, l'ex-Premier ministre socialiste dit, en effet, souhaiter que le thème du temps du travail soit remis "sur la table des négociations entre syndicats et patronat". Il demande même à ce que la durée légale du travail passe en dessous des 35 heures par semaine. "Nous travaillons quelque 38 milliards d'heures en France chaque année. Vu le nombre de chômeurs - près de 2,9 millions - il est urgent de passer à 41 ou 42 milliards d'heures collectivement", explique-t-il dans les colonnes du quotidien. "Mais pour que chacun ait sa place sur le marché du travail, il faut tomber à moins de 35 heures par semaine. Et c'est d'autant plus nécessaire que la durée de vie s'allonge", poursuit-il. Entre déverrouillage et détricotage des 35 heures "Il faut reculer l'âge de la retraite", renchérit Michel Rocard, ce que vient de faire le gouvernement. "Mais la contrepartie, c'est la réduction de la durée du travail hebdomadaire", martèle-t-il. Au début du mois, le socialiste Manuel Valls avait, lui aussi, appelé, sur Europe 1, à "déverrouiller les 35 heures. Mais pour allonger le durée du temps de travail. "Est-ce que, dans le monde tel qu'il est aujourd'hui - avec la concurrence que nous connaissons -, pouvons-nous nous permettre d'être sur des idées des années 1970, 1980, 1990 ? Non. Il faut dépasser la question des 35 heures", avait alors insisté le candidat aux primaires du PS. Manuel Valls reprenait alors un débat lancé, quelques semaines plus tôt par certains députés et sénateurs UMP (notamment Jean-François Copé et Gérard Longuet), qui réclament la suppression de ce dispositif installé par Martine Aubry. (Europe1) http://www.surlering.com/article/article.p…op-pour-rocard-
h16 Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Papy Rocard, c'est vraiment un vieux gâteux.
san Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Eva Joly semble sur la même longueur d'onde que Rocard. Je l'ai entendue hier sur France inter défendre le partage du travail…
Tremendo Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Eva Joly semble sur la même longueur d'onde que Rocard. Je l'ai entendue hier sur France inter défendre le partage du travail… Ce qui me fait dire qu'on est encore loin d'avoir tout vu dans ce pays. Il y a encore un peu de marge avant de s'enfoncer définitivement, mais je suis certain que nos politiciens vont encore réduire cette marge.
Vincemobile Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Le temps de travail global est tendanciellement en baisse en Europe à cause de la montée en puissance du temps partiel. Par exemple, les Pays-Bas en sont à 31 h de travail par semaine, sachant que plus de 1/3 de la population et 2/3 des femmes sont à temps partiel. Des négociations par entreprises avaient été mises en oeuvre dans les années 90 pour favoriser le partage du temps de travail sur ce modèle. Pourquoi pas mais je doute de ce genre de négociation en France, vu la maturité de nos syndicats. Ca peut être également un choix des salariés pour plein de raisons (ex : une nounou pour les enfants coûte un bras, en particulier à Paris, il peut donc être rationnel que l'un des membres du couple se mette à temps partiel). Néanmoins, Papy Rocard n'a peut être pas cette idée en tête, il rêve peut être d'une nouvelle loi sur le sujet.
john_ross Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Si seulement ils pouvaient commencer par appliquer les 35 heures au parlement.
Domi Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 En tout cas, si des chercheurs cherchent un vaccin au socialisme, j'espère qu'ils ont compris que la réalité et l'expérience n'entraient pas dans sa composition…
Tremendo Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Le temps de travail global est tendanciellement en baisse en Europe à cause de la montée en puissance du temps partiel. Par exemple, les Pays-Bas en sont à 31 h de travail par semaine Oui mais ça c'est le taux réel, ailleurs aussi existent aussi les jobs à mi-temps, jsuis pas sûr qu'en France il y ait plus d'heures travaillées. Ce qu'il faudrait comparer c'est le total d'heures travaillées en moyenne par personne par pays par an.
flavien63 Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Vision socialiste de l'économie : tout est figé. La richesse est une donnée fixe qu'il faut répartir en parts égales et le travail également avec lequel il faut faire de même. Le socialiste pense que la réduction du temps de travail de 10% entraîne 10% de créations d'emplois. en réalité, c'est le logiciel socialiste qui est figé, périmé, dépassé.
john_ross Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Ce qu'il faudrait comparer c'est le total d'heures travaillées en moyenne par personne par pays par an. et de la population active. Ca pourrait être comparateur rigolo, comparer le nombre d'heures travaillées (enfin payées) par personne de la classe active et par habitant. Déjà par catégorie socio professionnelle on s'était aperçu que ceux qui avaient eu les revenus les moins pénalisés par les 35 heures étaient les artisans.
Vincemobile Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Oui mais ça c'est le taux réel, ailleurs aussi existent aussi les jobs à mi-temps, jsuis pas sûr qu'en France il y ait plus d'heures travaillées. Ce qu'il faudrait comparer c'est le total d'heures travaillées en moyenne par personne par pays par an. Voici un lien intéressant http://www.fluctuat.net/3785-Les-35-heures-en-Europe J'étais en dessous de la réalité. Si on prend le temps de travail, tous emplois confondus - Pays-Bas : 29,2 h par semaine - France : 36,3 h par semaine - Allemagne : 33,6 - Angleterre : 31,6 Moralité, nos voisins ont fortement développé le temps partiel, sachant par ailleurs que la durée légale du travail est plus forte chez eux.
john_ross Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Ces chiffres ne présentent pas la réalité cachée du chômage puisque calculée uniquement sur les emplois. En France ceux qui travaillent, travaillent beaucoup.
Tremendo Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 http://www.touteleurope.eu/fr/actions/soci…-dans-l-ue.html Ici, il est intéressant de voir le temps réel travaillé, on s'aperçoit que la France est juste un peu en-dessous de la moyenne européenne (41,5 heures par semaine). Finalement, ça va à l'encontre de la théorie selon laquelle les français font aussi bien voire mieux que les autres en moins de temps donc sont plus productifs. Ceux qui travaillent le plus sont les autrichiens, les grecs et les britanniques.
Théo31 Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 Si seulement ils pouvaient commencer par appliquer les 35 heures au parlement. …ou dans la fonction publique…
Vincemobile Posté 24 janvier 2011 Signaler Posté 24 janvier 2011 http://www.touteleurope.eu/fr/actions/soci…-dans-l-ue.htmlIci, il est intéressant de voir le temps réel travaillé, on s'aperçoit que la France est juste un peu en-dessous de la moyenne européenne (41,5 heures par semaine). Finalement, ça va à l'encontre de la théorie selon laquelle les français font aussi bien voire mieux que les autres en moins de temps donc sont plus productifs. Ceux qui travaillent le plus sont les autrichiens, les grecs et les britanniques. Oui, pour les salariés à temps plein. Ceci montre également que les 35 h sont une fable : elles n'existent pas, à part peut être dans les administrations publiques. Ceci montre que les Français ne travaillent pas moins que leurs voisins. Finalement, je me dis que cette histoire du temps de travail est un faux problème. Globalement, la durée du temps de travail est devenue plutôt flexible, il est désormais facile de faire plus, sans surcoût très important. Je ne parle même pas de la formule au forfait pour les cadres qui permet de faire travailler le personnel bien au-delà des 35 heures. Alors que le sujet de la flexibilité se posent dans bien d'autres domaines : - Capacité de blocage des syndicats via les CE ou CHSCT. J'ai en tête une entreprise qui va perdre 9 mois dans un déménagement de salariés à cause d'histoires de qualité de l'air dans les bureaux et de manque de porte-manteaux… - Complexité invraisemblable de la législation du travail - Préférence pour la rente (financière et immobilière) sur-subventionnée grâce aux niches fiscales ce qui entrave le financement des investissements productifs - Insécurité fiscale et sociale empêchant les agents économiques de faire des choix en toute sérénité - Fiscalité délirante, surtout pour les TPE-PME qui ne peuvent utiliser toutes les ficelles pour éviter de se faire matraquer par les impôts, faute de pouvoir se payer des conseils avisés Pour moi, le temps de travail est donc un faux débat qui permet de détourner les regards des vrais sujets.
john_ross Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Pour moi, le temps de travail est donc un faux débat qui permet de détourner les regards des vrais sujets. Le temps de travail n'est pas un faux débat, par contre une nouvelle lois sur le temps de travail oui.
Tremendo Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Oui, pour les salariés à temps plein. Ceci montre également que les 35 h sont une fable : elles n'existent pas, à part peut être dans les administrations publiques. Ceci montre que les Français ne travaillent pas moins que leurs voisins. Finalement, je me dis que cette histoire du temps de travail est un faux problème. Globalement, la durée du temps de travail est devenue plutôt flexible, il est désormais facile de faire plus, sans surcoût très important. Je ne parle même pas de la formule au forfait pour les cadres qui permet de faire travailler le personnel bien au-delà des 35 heures. Oui enfin les taux pleins calculés ne prennent pas en compte que dans beaucoup d'entreprises, le passage aux 35 heures ne s'est pas fait, car elles sont restées aux 39 heures mais avec des RTT supplémentaires en échange pour les salariés. Le calcul se focalise sur le nombre d'heures travaillées une semaine normale. Le temps de travail n'est pas un faux débat, par contre une nouvelle lois sur le temps de travail oui. Et bien c'est simple, tout nouvel arrivant libéral au pouvoir, dans les deux semaines qui suivent son arrivée doit faire passer le plus dur: un décret abrogeant toutes les lois passées et donnant la liberté complète de temps de travail, et si nécessaire inscrire le principe dans la constitution.
john_ross Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Et bien c'est simple, tout nouvel arrivant libéral au pouvoir, dans les deux semaines qui suivent son arrivée doit faire passer le plus dur: un décret abrogeant toutes les lois passées et donnant la liberté complète de temps de travail, et si nécessaire inscrire le principe dans la constitution. Pas possible, nous sommes tenus de respecter des directives européennes en matière de temps de travail.
POE Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Vision socialiste de l'économie : tout est figé. La richesse est une donnée fixe qu'il faut répartir en parts égales et le travail également avec lequel il faut faire de même. Le socialiste pense que la réduction du temps de travail de 10% entraîne 10% de créations d'emplois.en réalité, c'est le logiciel socialiste qui est figé, périmé, dépassé. Effectivement, c'est caractéristique de la vision socialiste de l'économie, du dogme idéologique qu'il est interdit de remettre en cause sous peine d'excommunication… Cela dit, d'un point de vue comptable, il est évident que la réduction du temps de travail de 10 % au temps t, va entrainer nécessairement la création d'emplois (au maximum 10%) au temps t+n, la différence entre les 2 résultant d'une augmentation de la productivité des salariés. En pratique, tout cela ressemble à une forme d'ingénierie macro-économique à la sauce progressiste dont les résultats globaux à moyen-long terme sont assez difficiles à mesurer. Evidemment, d'un point de vue libéral, l'idéologie et le calcul qui gouvernent cette réduction du temps de travail sont faux, mais ce n'est pas si simple à démontrer.
Tremendo Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Pas possible, nous sommes tenus de respecter des directives européennes en matière de temps de travail. Le temps de travail dans l'Union européenne est limité à 48 heures, il me semble qu'il y a possibilité d'aller à 65 heures s'il y a accord du travailleur. Donc ça laisse une certaine marge. Ceci dit, on peut toujours quitter l'Union européenne
Tremendo Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Cela dit, d'un point de vue comptable, il est évident que la réduction du temps de travail de 10 % au temps t, va entrainer nécessairement la création d'emplois (au maximum 10%) au temps t+n, la différence entre les 2 résultant d'une augmentation de la productivité des salariés. Même cela est hautement contestable. Une hausse de productivité peut compenser la perte d'heures de travail, faire mieux c'est pas évident. Ceci dit, on peut demander à un travailleur de faire autant que ce qu'il faisait en 39 heures en 35 heures, et encore ça n'aide pas à maintenir une ambiance de travail détendue, mais en 32 heures, franchement ça dépend de la fonction et des responsabilités qu'il a.
Chitah Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Pas possible, nous sommes tenus de respecter des directives européennes en matière de temps de travail. Et surtout, la plupart des contrats de travail de droits français (plusieurs dizaines de millions quand même) devront être modifiés.
JackieV Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Cela dit, d'un point de vue comptable, il est évident que la réduction du temps de travail de 10 % au temps t, va entrainer nécessairement la création d'emplois (au maximum 10%) au temps t+n, la différence entre les 2 résultant d'une augmentation de la productivité des salariés. En admettant que le salaire horaire ne change pas c'est possible, mais ce n'est pas ce qui a été réalisé.
Yul Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 le coeur du problème c'est cette vision figée de la société et de l'économie, plus exactement d'une vision systématique des choses comme d'un jeu à somme nulle. Cette culture dépasse largement le cadre du socialisme officiel, en fait elle est partagée par toute la société française. Elle serait imposée par une dictature, comme dans les anciens pays de l'est, ça resterait assez simple: il suffirait d'abattre le régime. Mais les français de tout coeur embrassent le malthusianisme et le culte de l'Etat, alors même que chaque jour il leur est possible de constater dans leur expérience quotidienne les ravages de cette idéologie. Qu'ils attribuent par une belle inversion à ce qui précisément serait la solution. Mon frère est un entrepreneur à qui l'Etat pourrit la vie chaque jour de différentes manières, et j'en sais quelque chose parce que je travaille souvent avec lui: hé bien il est viscéralement anti-libéral et il m'a dit aujourd'hui que si il n'y avait plus de sécu il quittait le pays, parce que sans sécu publique, on laisse les gens crever. Pourtant il se plaint régulièrement de ne pas pouvoir embaucher à cause du coût du travail. Une fois que la culture d'une nation est touchée, c'est foutu pour un bon moment. Il n'y aura pas d'expérience libérale: le seul moyen qu'elle aurait de se produire, c'est par le coup d'Etat et la dictature. Une caractéristique française, ce n'est pas tant le nombre d'heures travaillées dans la semaine, que le nombre considérable d'oisifs ou semi-oisifs ne produisant pas de richesses: si on additionne les fonctionnaires (notamment dans la territoriale), les para-fonctionnaires du secteur public, les syndicalistes, les chômeurs, les retraités plus ou moins précoces, on se rend compte qu'une part très réduite de la population active doit entretenir contre vents et marées une masse de rentiers. Le nombre de rentiers par rapport aux véritables actifs n'a fait que croître dans la population française ces trente dernières années (comme par hasard en même temps que la dette). Et ces rentiers, en particulier les fonctionnaires (heureusement qu'il y a les précaires et les stagiaires pour faire le travail à leur place quand il y a du travail à faire), jouissent d'un certain prestige précisément parce qu'ils ne contribuent en rien à l'économie, cette chose sale et dégoûtante. Les jeunes veulent devenir des rentiers: fonctionnaires, puis le plus tôt possible, retraités. C'est foutu.
Tremendo Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Mon frère est un entrepreneur à qui l'Etat pourrit la vie chaque jour de différentes manières, et j'en sais quelque chose parce que je travaille souvent avec lui: hé bien il est viscéralement anti-libéral et il m'a dit aujourd'hui que si il n'y avait plus de sécu il quittait le pays, parce que sans sécu publique, on laisse les gens crever. Ma soeur m'a révélé la même chose l'autre jour, ça m'a fait aussi mal que Luke Skywalker lorsqu'il apprend que dark vador est son père, j'ai cru que j'allais la renier Bon sérieusement, les gens de droite en général sont pour l'allègement du code du travail, une plus grande flexibilité dans les contrats, une rationnalisation des lois et des procédures administratives, la baisse des impôts, très méfiant vis-à-vis des fonctionnaires etc… Mais c'est aussi typiquement une mentalité de droite celle de dire que l'Etat est défaillant mais qu'il faut le réformer pour le rendre plus efficace et moins cher dans ce qu'il fait déjà, bref aucune remise en cause des limites de compétence de l'Etat et de sa légitimité. Certains sont pour la liberté de choix en matière d'éducation, de santé ou de retraites, mais aucun ne viendra contester l'existence de l'ednat, de la sécurité sociale et de la retraite par répartition. Et tout ce que je dis correspond davantage à un portrait-robot de l'électeur et pas du politicien de droite, qui lui est entièrement déjà acquis à l'idéologie social-démocrate. Donc quand un mec vient réclamer un allègement des charges et des procédures administratives et en même temps dire que la sécu c'est génial, c'est juste un mec de droite c'est normal, c'est pas top mais ça en fait déjà un type plus conscient des problèmes que l'électeur de gauche de base. Une caractéristique française, ce n'est pas tant le nombre d'heures travaillées dans la semaine, que le nombre considérable d'oisifs ou semi-oisifs ne produisant pas de richesses: si on additionne les fonctionnaires (notamment dans la territoriale), les para-fonctionnaires du secteur public, les syndicalistes, les chômeurs, les retraités plus ou moins précoces, on se rend compte qu'une part très réduite de la population active doit entretenir contre vents et marées une masse de rentiers. Le nombre de rentiers par rapport aux véritables actifs n'a fait que croître dans la population française ces trente dernières années (comme par hasard en même temps que la dette). Et ces rentiers, en particulier les fonctionnaires (heureusement qu'il y a les précaires et les stagiaires pour faire le travail à leur place quand il y a du travail à faire), jouissent d'un certain prestige précisément parce qu'ils ne contribuent en rien à l'économie, cette chose sale et dégoûtante. Les jeunes veulent devenir des rentiers: fonctionnaires, puis le plus tôt possible, retraités. C'est foutu. On remarquera que la statistique de plus de 41 heures de travail par semaine en moyenne en France prend en compte les fonctionnaires dans le calcul, ce qui signifie que dans le privé on atteind des moyennes bien au-dessus, même si dans le privé il y a aussi des gens pas fans de travail.
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