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Brèves pâtissières de par le monde


Esperluette

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Je ne comprends pas ton interrogation; s'il y a une demande pour du halal, il y a des gens prêts pour en payer le coût supplémentaire*

Après le label, c'est une question de confiance. Si un label veut survivre, il doit être irréprochable. Le label d'état n'a pas ce souci, les fraudes sont légion et les fonctionnaires chargés des contrôles se soucient surtout d'emmerder les industriels ou de faire progresser leur carrière.

Pour ma part, je n'ai jamais été déçu par le label "Boeuf de Bazas", par contre la traçabilité de la viande de boeuf exigée par l'Etat, c'est une vaste rigolade.

*Dans les faits, le halal coute moins cher puisque les bêtes ne sont pas assommées avant d'être égorgées

Moi je veux bien que des labels privés, en attendant je ne suis pas contre des contrôles de la viande non labellisée, on n'a pas trop le choix. Vendre de la viande halal alors qu'elle ne l'est pas, c'est un mensonge et mérite poursuite en justice.

Posté

Conformément à Contrepoints, je pense que les musulmans pratiquants sont peu nombreux (je dirais 2-3% de la population, et encore, concentrés dans quelques banlieues) donc les immigrés d'origine musulmane et a fortiori l'immense majorité des Français s'en fichent royalement du halal. Ceux que ça intéresse se débrouillent tout seuls. Les producteurs de viande ont déjà suffisamment de soucis avec les réglementations existantes, le puçage RFID, les normes à venir de l'UE, etc. Les rayons halal des Carrefour de la région de Toulon sont minuscules. Il faudrait que je mesure précisément mais ils m'ont semblé 10 fois plus petits que le rayon chinois et encore plus petits que le rayon mexicain. Or, depuis les années 1980, on peut avoir l'impression en écoutant certains habitants que la région va devenir une colonie maghrébine. J'ai retrouvé la une d'un Figaro Magazine de 1985 avec un titre énorme: "serons-nous encore français dans 30 ans?". Plus que 3 ans à tenir avant l'invasion du territoire par les Sarrasins, qui, en fourbes qu'ils sont, se limitent pour l'instant aux galettes bretonnes. Marine (qui sent le Pen), Sarko et Guéant se plantent complètement en prenant ce sujet au sérieux.

Posté

Vendre de la viande halal alors qu'elle ne l'est pas, c'est un mensonge et mérite poursuite en justice.

Il faut voir ce que prévoit la sharia. Lapidation ? Ecartèlement ?

Posté

Il faut voir ce que prévoit la sharia. Lapidation ? Ecartèlement ?

Tu peux le prendre en rigolant mais effectivement c'est un mensonge, le consommateur est lésé. Et inversement, acheter de la viande estampillée rien du tout et se rendre compte qu'elle est halal c'est aussi un mensonge.

En revanche, mettre en place toute une réglementation et une logistique nationale coûteuse pour contrôler cette information me parait bien inutile, on ne parle pas de viandes avariées là, juste de rite religieux. Que des labels privés s'en occupent.

Posté

Il faut voir ce que prévoit la sharia. Lapidation ? Ecartèlement ?

Ou alors tout simplement l'un des innombrables codes Fr, non? Par ex., celui de la consommation.

Tu peux le prendre en rigolant mais effectivement c'est un mensonge, le consommateur est lésé. Et inversement, acheter de la viande estampillée rien du tout et se rendre compte qu'elle est halal c'est aussi un mensonge.

Source wiki:

Selon l'article L121-1 du code de la consommation (loi 2008-776 du 4 août 2008) :

I.- Une pratique commerciale est trompeuse si elle est commise dans l'une des circonstances suivantes :

  • 1° Lorsqu'elle crée une confusion avec un autre bien ou service, une marque, un nom commercial, ou un autre signe distinctif d'un concurrent ;

  • 2° Lorsqu'elle repose sur des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur et portant sur l'un ou plusieurs des éléments suivants :


    • a) L'existence, la disponibilité ou la nature du bien ou du service ;
    • B) Les caractéristiques essentielles du bien ou du service, à savoir : ses qualités substantielles, sa composition, ses accessoires, son origine, sa quantité, son mode et sa date de fabrication, les conditions de son utilisation et son aptitude à l'usage, ses propriétés et les résultats attendus de son utilisation, ainsi que les résultats et les principales caractéristiques des tests et contrôles effectués sur le bien ou le service ;

Article L213-1 du code de la consommation: Sera puni d'un emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende de 37 500 euros au plus ou de l'une de ces deux peines seulement quiconque, qu'il soit ou non partie au contrat, aura trompé ou tenté de tromper le contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par l'intermédiaire d'un tiers

En revanche, mettre en place toute une réglementation et une logistique nationale coûteuse pour contrôler cette information me parait bien inutile, on ne parle pas de viandes avariées là, juste de rite religieux. Que des labels privés s'en occupent.

+1. Que les assoc' concernées montent un dossier, ca devrait en refroidir quelques uns.

Posté

Conformément à Contrepoints, je pense que les musulmans pratiquants sont peu nombreux (je dirais 2-3% de la population, et encore, concentrés dans quelques banlieues) donc les immigrés d'origine musulmane et a fortiori l'immense majorité des Français s'en fichent royalement du halal.

Un des fondements du libéralisme est d'attribuer au marché une fonction démocratique, où chaque consommateur est un électeur qui vote avec son pouvoir d'achat. Or l'expansion du marché halal relevée plus haut par Esperluette prouve le contraire, cela traduit des aspirations et une visibilité nouvelles du consommateur musulman. Du reste, c'est un sujet beaucoup plus vaste que les rayons de supermarchés, qui englobe aussi la législation. Il me paraît donc un peu court de dire "puisque les politiques s'en emparent à des fins clientélistes, le sujet n'existe pas, les vraies gens s'en foutent royalement. "

L'alimentation est un sujet de préoccupation pour la plupart des gens - il suffit de lire le fil sur les diètes libérales -, que ce soit pour des raisons de subsistance, de goûts, ou des raisons culturelles, surtout en France où la cuisine est aussi un art de vivre. Si les masses s'en foutaient, il n'y aurait pas de demande de traçabilité, tant des consommateurs musulmans que des consommateurs de viande traditionnelle. Or tous les fora (musulmans ou non) bruissent de soupçons à l'égard de cette filière viande, ce dont on devrait se féliciter, puisque cela signifie que le consommateur est devenu plus méfiant, parce que plus éduqué et autonome.

Sur ce point, lire le rapport de Gilles kepel voyant dans le développement du marché halal le symbole d’une évolution de l’islam de France, « l’un des phénomènes les plus significatifs des transformations et de l’affirmation identitaire des musulmans de France ».

Ce marché où se jouent « les conflits intra-musulmans » entre générations, serait aussi le vecteur utilisé pour acquérir « une hégémonie politique » sur l’islam, puisqu'il y aussi derrière, l'enjeu du monopole de la certification religieuse.

Au risque de pousser l’analyse, il voit même dans la conquête du marché du halal, - aujourd’hui clivé entre un modèle rigoriste et exclusiviste inspiré du casher, et un autre calqué sur le modèle bio, plus souple et inscrit dans une société de consommation pluraliste -, « le paradigme d’un lobby politique en construction ».

Ceux que ça intéresse se débrouillent tout seuls. Les producteurs de viande ont déjà suffisamment de soucis avec les réglementations existantes, le puçage RFID, les normes à venir de l'UE, etc. Les rayons halal des Carrefour de la région de Toulon sont minuscules. Il faudrait que je mesure précisément mais ils m'ont semblé 10 fois plus petits que le rayon chinois et encore plus petits que le rayon mexicain

Justement, ce n'est pas un problème franco-français mais européen (on connaît la boulimie règlementaire de Bruxelles et le poids des lobbies) comme le montre cet article assez informé :

Le problème de l'abattage rituel n'est pourtant pas culturel mais économique. S'il faut en effet refuser d'aller sur le terrain culturel du Front national, il ne faut pas nier qu'il existe un problème de traçabilité dans les abattoirs, dont les causes économiques ont des implications éthiques et politiques. Les autorités françaises sont au courant de ce problème depuis de nombreuses années et ont été alertées dès 2005, chiffres à l'appui, par un rapport du Comité permanent de coordination des inspections (Coperci) intitulé "Enquête sur le champ du halal". (…)

Pour satisfaire leurs commandes de viandes rituelles et non rituelles, il est fréquent que certains abatteurs abattent la totalité d'un lot d'animaux en mode rituel pour n'en écouler qu'une partie dans les circuits de distribution religieux, le reste étant orienté vers des circuits conventionnels. Dans un rapport de la direction générale de l'alimentation du ministère, publié par Bulletin de l'Académie vétérinaire de France en 2008, il apparaissait que sur le territoire national 32 % des animaux étaient mis à mort selon un procédé rituel. Les exportations résiduelles n'expliquent pas seules l'écart de ce chiffre avec une demande religieuse estimée à 7 % de la population française.

Le responsable de ce supplément évitable de souffrance animale n'est pas le rituel musulman mais son industrialisation et la course à la rentabilité dans un contexte très compétitif qui amène à produire en rituel plus que nécessaire, et plus vite que ne l'autorise la réglementation.

Ce problème ne se pose pas qu'en France, il existe en Belgique, au Pays-Bas ou encore en Espagne et, dans un marché unique, il concerne toute l'Union européenne. Des parlementaires européens ont exigé une traçabilité pour toutes les viandes rituelles halal et cachère afin que soit précisé le mode d'abattage sur les barquettes de viande. Il s'agit de faire pression sur l'industrie par l'intermédiaire de la vigilance du consommateur.

Mais les industriels ne veulent pas de traçabilité et pèsent de tout leur poids auprès du Conseil de l'UE pour éviter qu'une telle mesure soit prise, reprenant l'argument avancé par les rabbins européens qui craignent qu'une telle mention ne stigmatise les communautés juives. Les rabbins rappellent à raison que les attaques contre la shehita (l'abattage rituel juif) ont été les premières mesures prises par les antisémites dans les périodes sombres de l'histoire européenne.

Le problème du non-respect des réglementations dû à l'absence de traçabilité des carcasses est économique, et son traitement n'est pas culturel mais politique. Derrière le refus de "manger du rituel sans le savoir", il n'y a pas seulement une crispation identitaire ou une extrême droitisation d'une frange de la population. Il y a aussi l'affirmation d'un droit citoyen à exercer un contrôle sur ce qui est acheté et consommé.

Depuis la série de crises de sécurité alimentaire (encéphalopathie spongiforme bovine, OGM, dioxine, grippe aviaire) qui a marqué les années 1990, on a demandé aux mangeurs d'être des "consommateurs citoyens", d'exercer leur vigilance sur la base d'étiquetages flattant les appartenances, les terroirs, les régions ou les nations comme s'il y avait un lien entre sûreté alimentaire, proximité et origine.

La réponse gouvernementale à la crise de l'ESB a consisté à transférer sa responsabilité vers celle du consommateur en favorisant l'information par des filières "qualité" via les mentions nationales, comme "Viande bovine française", et d'autres schèmes de certification privée d'origine ou de tradition.

Parallèlement, le gouvernement a diminué les contrôles directs dans les abattoirs. La privatisation du contrôle a demandé, et effectivement induit, un changement d'attitude des consommateurs qui sont passés d'une confiance passive dans les organismes d'Etat à une défiance active vis-à-vis des étiquettes et des marques.

Ne faudrait-il pas à présent que l'Etat assume cette libéralisation et qu'il joue le jeu de la transparence et garantisse une information alimentaire fiable ? N'est-il pas temps d'informer sur la base du procédé de fabrication plutôt que de s'en tenir à favoriser des informations publicitaires sur l'origine ou de l'identité ?

Les viandes rituelles, comme tous les aliments qui font l'objet d'un processus significativement distinct de fabrication, devraient être tracées et identifiables de la même manière que les produits bio. La traçabilité ne sépare pas, elle éclaire les choix que nous sommes obligés de faire sur la base du travail réalisé sur les produits et non sur de chimériques différences identitaires.

- Florence Bergeaud-Blackler a publié "Comprendre le halal" (Edipro, 2010)

http://www.lemonde.f…49360_3232.html

Plus que 3 ans à tenir avant l'invasion du territoire par les Sarrasins, qui, en fourbes qu'ils sont, se limitent pour l'instant aux galettes bretonnes. Marine (qui sent le Pen), Sarko et Guéant se plantent complètement en prenant ce sujet au sérieux.

:mrgreen: ça me rappelle la théorie du sociologue Raphaël Liogier, entendue sur OummaTv:

mini_200028Liogier.jpg

Posté

Comme le dirait le sage Ahmadinejad, un mythe n'est pas forcément une histoire fausse. C'est une histoire, vraie ou fausse, d'une grande importance pour certaines personnes. Ainsi je ne nie pas la montée de l'Islam, le renforcement du sentiment identitaire chez les musulmans ou l'apparition des rayons halal dans les supermarchés (ce qui serait idiot), mais je ramène ces faits à leur juste importance, à la hauteur des 2 ou 3% de la population concernée. Je connais bien Gilles Kepel (je le lis déjà, à l'instigation de mélodius, et je pense même l'avoir déjà cité sur ce forum il y a quelques années) et je ne vois pas en quoi il est supposé me contredire. Tout ce blabla est très révélateur de l'abime qui sépare la population réelle de ses politiciens et leurs tactiques minables pour aller piquer des voix à leurs concurrents.

Posté

Si elle vaut ton estimation confirmant la baisse régulière de la délinquance annoncée par le gouvernement, il faut la prendre avec des pincettes.

Plaisanterie à part, que ce soit 3% ou 10% ne change rien au problème, dans la mesure où une majorité de consommateurs, musulmans ou pas, ne veulent pas qu'on leur fasse prendre des vessies pour des lanternes, et que seuls des labels dignes de confiance peuvent leur permettre de choisir en sachant ce qu'ils achètent.

Posté

Tu confonds allègrement obligation gouvernementale avec volonté de la "majorité des consommateurs". L'étiquetage actuel est obligatoire et ne reflète donc pas la volonté des consommateurs. Qu'il y ait des gens préoccupés par le fait de manger halal contre leur gré, c'est certain et c'est légitime, qu'ils gueulent plus fort que les autres par l'entremise de politiciens démagos comme la Marine ou le Guéant, c'est possible et déjà nettement moins sympathique, qu'ils représentent une part importante des consommateurs, c'est hautement douteux ou alors j'ai raté une forte baisse de la consommation de boeuf en région parisienne. Si ce qui se passe dans les abattoirs préoccupait vraiment la population, les normes d'abattage sans douleur seraient mieux respectées et, j'ajoute ironiquement pour te faire bisquer, il y aurait sans doute plus de végétariens.

Ce qui suit logiquement la demande d'un étiquetage, c'est la proposition de Sarko de rendre obligatoire l'étiquetage "non-halal", c'est-à-dire un nouveau recul, certes modeste en comparaison des normes existantes, de la liberté des marchands de viande.

Posté
Si ce qui se passe dans les abattoirs préoccupait vraiment la population, les normes d'abattage sans douleur seraient mieux respectées et, j'ajoute ironiquement pour te faire bisquer, il y aurait sans doute plus de végétariens.

Si le consommateur en avait quelque chose a foutre de ce qui se passe réellement dans les abattoirs, il est probable qu’il souhaiterai non seulement un véritable label halal de qualité, mais qu’en plus, il mangerai la dite viande égorgée de préférence a celle ‘étourdie’ (a condition bien entendu qu’elle ne soit pas exagérément vidée de son sang comme dans le casher, ça pour le coup, ça ne fait rien de plus au bœuf, mais c’est immonde pour l’humain qui le bouffe …)

  • 2 weeks later...
Posté

Le jour ou une loi est votée a ce sujet est le jour ou Al Kanz n'aura plus le droit de dénoncer le faux halal, et pour cause, il sera légalement halal

C'est bien mon avis. Confier un label halal en monopole à l'Etat me semble une très mauvaise idée. Si des députés ou technocrates décident de changer les critères du jour au lendemain, ou si les fonctionnaires se couvrent allègrement dans les fraudes, le monopole restera malgré tout. Mieux vaut que des associations se fassent concurrence et qu'on puisse s'informer tranquillement de leurs activités respectives, sans s'exposer à des fins de non-recevoir à base de "c'est du halal opposable et l'Etat l'a dit".

Par ailleurs, je ne vois pas ce qui empêche de décliner le halal en plusieurs versions : bio, régional, européen, discount, plats préparés*, toussa, selon les préférences des consommateurs. *Et dans des préparations, faut surveiller les ingrédients ajoutés (cf poisson en barquettes : on trouve quasi toujours du vin blanc).

Du reste, les rares muzz réellement motivés par la composition de leur assiette sont déjà organisés ; ils évitent les produits carnés, sauf s'ils ont un arrangement direct avec un éleveur maîtrisant la chaîne - quitte à s'associer avec d'autres foyers pour se partager un animal. Ils mangent peu de viande à cause du prix et des contraintes, mais ils sont très vigilants, y compris sur le développement du bestiau. Et bien entendu, cette vigilance ne se limite pas aux biftecks, les intéressés ont aussi appris à lire un emballage, à poser des questions et à remonter des filières…

Posté

Voilà qui répond à ma question. Comme quoi le marché suffit pour faire émerger des labels de qualité.

Il crée l’étiquetage des viandes “non halal”

La société possède deux abattoirs. L’un pour le conventionnel et l’autre, à Carpentras, pour le halal.

Les premières barquettes de viande étiquetées “abattage conventionnel garanti” sont parties hier des abattoirs Alazard et Roux, à Tarascon (Bouches-du-Rhône). "Une première en France", selon Olivier Roux, directeur de cette entreprise provençale née en 1934 et qui a toujours voulu être en pointe en terme de traçabilité.

"Une première en France"

En 2011, Alazard et Roux a récupéré un deuxième abattoir, à Carpentras (Vaucluse). "Nous en avons fait un outil spécifique pour le halal, alors qu’à Tarascon nous ne faisons que du conventionnel. On s’est dit que pour le consommateur, c’était bien de préciser comment avait été abattue la viande."

La polémique engagée par Marine Le Pen, cet hiver, a accéléré le mouvement. "On a été très vite assailli de demandes de nos clients. J’ai commencé à leur répondre au cas par cas, puis je me suis dit c’est bon, on étiquette."

Pourtant, si Olivier Roux a saisi l’opportunité du débat présidentiel, il se démarque bien de toute démarche électoraliste : "La récupération politique, c’est nul. Mais l’étiquetage est légitime pour le consommateur."

http://www.midilibre…alal,471996.php

édit: Evidemment ça ne mettra pas un terme au conflit culturel en Europe qui effrayait la semaine dernière le New York Times, mais ça montre que ça se passe plus tranquillement quand les politiciens ne s'en mêlent pas.

Posté

édit: Evidemment ça ne mettra pas un terme au conflit culturel en Europe qui effrayait la semaine dernière le New York Times, mais ça montre que ça se passe plus tranquillement quand les politiciens ne s'en mêlent pas.

+1

Posté

Conformément à Contrepoints, je pense que les musulmans pratiquants sont peu nombreux (je dirais 2-3% de la population, et encore, concentrés dans quelques banlieues) donc les immigrés d'origine musulmane et a fortiori l'immense majorité des Français s'en fichent royalement du halal.

C'est une hypothèse périlleuse : de nombreux musulmans non-pratiquants boivent de l'alcool, mais ne mangent ni porc, ni viande non hallal.

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