Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Si j'ai bien compris : le monsieur a commis une tentative de viol (en mars 2006), a été placé sous garde à vue puis s'est retrouvé en détention provisoire. Là, en janvier 2007, il a tué son co-détenu, l'a dépecé pour cuisiner et manger la chair du cadavre. Or donc, L'acte d'accusation de ce nouveau procès en assises rappelle que, lors de sa garde à vue après la tentive de viol, Nicolas Cocaign «se plaignait que personne ne l'aide et ne prenne en charge ses problèmes psychiatriques car il se savait susceptible d'être dangereux, il pensait que "Satan était là-dessous"». Sur le blog d'Eolas, le billet : "La psychiatrie est-elle impuissante ?" relève : La solution la plus raisonnable pour réduire le risque au maximum, après avoir admis qu'il ne pourra jamais être supprimé pour fermer les voies les plus démentes de la recherche du risque zéro, est de se doter des moyens nécessaires pour détecter chez les condamnés de tels troubles, proposer rapidement des soins effectifs (le délai d'obtention du premier rendez-vous se compte en mois, j'ai vu huit mois dans le cas d'un schizophrène violent) et permettre un examen attentif des cas pour déceler les patients sincères des simulateurs. Chez les condamnés… et aussi chez les innocents comme Romain Dupuy pour éviter le passage à l'acte ?
Lancelot Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Et donc, maintenant qu'il a cuisiné son camarade (avec des fèves au beurre et un excellent Chianti ?), on envisage de le relâcher un jour dans la nature ou bien ?
Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Il a d'abord reçu 30 ans pour le cannibalisme, maintenant il répond de la tentative de viol. Ne me demande pas les motifs de cette chronologie. Ca se passe bien entendu aux assises. Le jugement n'est pas encore prononcé.
john_ross Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Il a d'abord reçu 30 ans pour le cannibalisme, maintenant il répond de la tentative de viol. Ne me demande pas les motifs de cette chronologie. Ca se passe bien entendu aux assises. Le jugement n'est pas encore prononcé. De toute façon il y aura confusion des peines.
Chitah Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Chez les condamnés… et aussi chez les innocents comme Romain Dupuy pour éviter le passage à l'acte ? La mère de Romain Dupuy a produit toutes les preuves exposant la totalité des démarches qu'elle a faite pour que son fils soit aidé, interné, etc. Elle est même allée jusqu'à aller dans un établissement prsychiatrique, se poser dans la salle d'attente avec une bouteille d'eau, et expliquer qu'elle ne partirait pas sans avoir un rendez-vous avec un responsable, après des mois et des mois de courriers. On lui a fait comprendre que si elle continuait, c'est elle qu'on allait enfermer. C'est texto ce qu'elle a dit.
Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Oui il me semble que la justice en France n'applique pas de peines cumulatives. On retient le plus haut barème, sans additionner le reste. Ca n'empêche pas qu'il peut finir en asile pénitenciaire ou autre lieu du même tonneau le restant de ses jours. *** Mais en fait je m'intéresse au parallèle avec Romain Dupuy. Ici, le monsieur, après la tentative de viol, pendant sa GAV (donc avant la prison) a dit : "personne ne [m]'aide et ne pren[d] en charge [m]es problèmes psychiatriques [alors que je me sais] susceptible d'être dangereux". Donc en amont, avant les deux crimes, il avait entrepris des démarches pour obtenir des soins en expliquant qu'il s'estimait dangereux ? Et ça lui a été refusé ?
Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Sinon Esperluette est-ce que vous savez s'il a tué et mangé le type en prison? C'est ce qu'il semble d'après ce que vous avez écrit, mais c'est juste énorme! Nicolas Cocaign, 39 ans, le «cannibale de Rouen» condamné à 30 ans de prison pour avoir tué en 2007 un codétenu et mangé un morceau de son poumon, comparaissait de nouveau ce lundi devant les assises à Rouen pour une tentative de viol avec arme commise le 26 mars 2006.A la suite de cette tentative de viol, Nicolas Cocaign avait été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Rouen où, le 2 janvier 2007, il avait frappé à coups de poings, de pieds et avec une lame de ciseau son codétenu, avant de l'achever en l'étouffant avec des sacs poubelles. Il avait ensuite prélevé et fait frire à la poêle un morceau de poumon de sa victime. Un troisième détenu, présent dans la cellule, n'avait pas osé intervenir* et s'est suicidé* en prison en 2009. * Tu m'étonnes !!!
Chitah Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 J'aimerai mieux connaître ce M.Cocaign, on ne devient pas ce genre de personnes sans qu'il n'y ait de blessures de l'enfance ou de la société au départ.
Chitah Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Très juste. Et ce qui me fait peur c'est que s'il a pris 30 ans c'est qu'il a été jugé responsable de ces actes. je ne veux pas trop m'avancer mais je vois mal comment un type qui bouffe son pote de cellule et prétend que ca "viendrait de Satan" peut être sain d'esprit. Mais responsable de ses actes et sain d'esprit, ce ne serait pas juridiquement différent? Je n'en sais rien je pose la question.
Chitah Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 sans être spécialiste le cas présent relèverait à mon sens d'une vraie pathologie.
Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Pour le peu que j'aie compris : En fait, quand on peut prouver l'état de démence lors des faits, on devient irresponsable de l'acte au pénal.* Encore faut-il prouver que l'on était bien sous l'emprise d'une bouffée délirante lors du délit / crime. Tous les psychotiques ne nagent pas en permanence dans la déconnexion du réel. Parfois ils sont conscients de ce qu'ils font. Néanmoins, quand leur discernement est aboli, ils vivent dans une dimension parallèle et d'ailleurs ça se voit sans l'ombre d'un doute (ils ne cherchent pas à se cacher du tout par exemple). Ils ne peuvent pas répondre de ce qu'ils ont commis alors qu'ils n'avaient plus les pieds sur terre… parce que leurs neurones déconnent. Et comme je l'avais mentionné, un traitement efficace peut cesser de produire ses effets sans qu'on sache comment ni pourquoi. Le temps de s'en apercevoir et de trouver une nouvelle thérapie, qui sait ce qu'il peut se passer ? Ensuite, dans les névroses gratinées, je ne sais pas ce que ça donne au plan pénal. Enfin, il reste la responsabilité sur le plan civil du dément envers les victimes : là Eolas rapporte qu'elle reste valide. Si le cinglé bousille ma vitrine lors de son pétage de plomb, il ne sera pas poursuivi pénalement, mais il me devra quand même l'indemnisation**. * Voir billet d'Eolas : Rediffusion : l'irresponsabilité pénale pour démence http://www.maitre-eolas.fr/post/2007/08/24/703-rediffusion-l-irresponsabilit-pnale-pour-dmence ** Voir billet d'Eolas : Oui, on peut tuer ses parents et toucher l'héritage http://www.maitre-eolas.fr/post/2009/08/31/Oui%2C-on-peut-tuer-ses-parents-et-toucher-l-h%C3%A9ritage ********** Avec tout ça : Mais en fait je m'intéresse au parallèle avec Romain Dupuy. Ici, le monsieur, après la tentative de viol, pendant sa GAV (donc avant la prison) a dit : "personne ne [m]'aide et ne pren[d] en charge [m]es problèmes psychiatriques [alors que je me sais] susceptible d'être dangereux". Donc en amont, avant les deux crimes, il avait entrepris des démarches pour obtenir des soins en expliquant qu'il s'estimait dangereux ? Et ça lui a été refusé ?
Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Oui justement c'est pour cette raison que je me suis posé la question dans le cas présent. Il y avait un témoin, il était en détention (d'ailleurs que foutaient les surveillants?),…Pour bien faire il faudrait lire l'arrêt mais ca va être dur à se procurer. Vi. Je ne sais pas mais cela semble très curieux, d'autant qu'en France on peut se faire payer une thérapie par la sécu sur prescription d'un généraliste. Il faudrait creuser parce que si les individus dangereux qui tentent de nuire le moins possible se font refouler, nous sommes tombés bien bas. Ce n'est pas si simple en psychiatrie. Le généraliste ne joue pas avec les neuroleptiques et envoie chez un psychiatre doté d'un minimum de répondant ; une thérapie valable, c'est minimum 1 RV / semaine et les tarifs des psy libéraux sont effrayants (même s'ils reçoivent leur client au calme pendant env 45 min). Pour avoir une amie dépressive de longue date et en situation financière précaire, je sais que l'Etat propose une thérapie "gratos" où elle ne choisit pas son interlocuteur et où les scéances durent 15 min. On ne va pas loin comme ça, même pour une banale dépression : on n'improvise pas une relation un peu sérieuse avec n'importe quel psychologue (oui, psychologue, pas psychiatre) et 15 minutes, c'est une durée ridicule. Alors, si en plus les troubles sont sérieux… De surcroît, il faut la volonté d'y aller, de continuer, de suivre le traitement, d'insister dans les démarches + de pinailler avec l'administration française pour obtenir certaines aides (aussi simples que l'ALD, certains médicaments coûtent 100+€/mois) en plus des autres activités courantes. Si on est déjà pas très ferme sur ses pattes, on risque de se noyer. Bref, je ne sais pas si ce monsieur a effectivement tenté des démarches et jusqu'où il a insisté, mais bon, il n'a peut-être pas eu de bol non plus… *** Reste que si c'est vrai, c'est effrayant de songer qu'un type se pointe chez les psychiatres en s'affirmant perturbé et dangereux… puis il est relâché dans la nature.
Esperluette Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 Je n'avais pas conscience qu'il existait autant de difficultés, même si j'avais entendu parler de certains tarifs complètement fous (90 euros la demi-heure, argh), et je suis sure que ca peut être pire sur Paris. Oui, c'est difficile, d'autant que comme je l'avais souligné 90€/30 minutes ne garantit pas une relation profitable. Le "bon" tandem met parfois du temps à se trouver et s'instaurer. Facilement il a simplement appelé au secours, mais à ce stade, c'est dommage qu'il n'ait pas été conduit aux urgences psy. C'est de la folie (sans mauvais jeu de mots…) de l'avoir laissé partir. Même aux urgences psy, il y a filtrage : d'abord le médecin discute pour évaluer le degré de gravité, certains gens ont juste besoin d'éclater un coup et repartent ensuite chez eux. Certains médecins peuvent être compétents et d'autres moins. Il peut manquer une place vacante dans un milieu hospitalier en urgence. Le personnel peut être moyen voire pénible (les dingues ne sont pas toujours ceux qu'on croit). Même si ça se passe bien, le centre hospitalier finit par pousser gentiment vers la sortie parce que d'autres ont aussi, à leur tour, besoin de soins. Ensuite il reste le suivi, on retombe sur les procédures administratives, les frais de thérapie et les ennuis sociaux parce que la maladie et/ou les effets secondaires du traitement handicapent l'intéressé… Comment croyez-vous qu'il y ait une corrélation si importante entre maladies psy et vagabondage (au sens SDF) ? Peut être est-ce dû à un vrai manque de moyens, mais quoi qu'il en soit, la famille du détenu tué et mangé dispose d'un recours contre la France. Si ca arrive devant la CEDH (ou même avant mais c'est moins sur), ce sera condamné, je n'en doute pas une seule seconde. Je ne sais pas. D'ailleurs à ce stade je ne sais même pas si ce type a réellement entrepris des démarches pour une aide psy. Mais vu ce que rapporte Eolas, la psychiatrie en milieu carcéral n'a pas l'air terrible.
Chitah Posté 14 février 2011 Signaler Posté 14 février 2011 la famille du détenu tué et mangé dispose d'un recours contre la France. Contre l'Etat français.
POE Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 … Comment croyez-vous qu'il y ait une corrélation si importante entre maladies psy et vagabondage (au sens SDF) ? Pourquoi ? Quelle est ton explication ?
Esperluette Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 Pourquoi ? Quelle est ton explication ? Tu veux savoir pour le plaisir de me contredire ensuite ou tu veux vraiment savoir mon hypothèse à titre informatif ?
POE Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 Tu veux savoir pour le plaisir de me contredire ensuite ou tu veux vraiment savoir mon hypothèse à titre informatif ? Ta phrase est interrogative, je suppose donc que tu as une réponse précise. Je suis curieux de la connaitre.
Esperluette Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 Ta phrase est interrogative, je suppose donc que tu as une réponse précise. Ne suppose pas. Je n'ai que de hypothèses. Je suis curieux de la connaitre. Encore une fois, c'est pour 1. le plaisir de me contredire ensuite ou 2. parce que tu penses en tirer quelque information ? Si c'est la première option, tu peux juste livrer directement tes opinions et/ou ton savoir à ce sujet, peu m'importe. Si tu réponds 2 en adoptant finalement l'attitude 1, je plonke. Paf. Si tu réponds à côté de la plaque ou ne réponds rien, pas de plonk ni de réponse. Si tu n'as pas compris les énoncés précédents, relis-les.
POE Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 Ne suppose pas. Je n'ai que de hypothèses. Dans ce cas, la tournure de ta phrase me semble curieuse, elle laisse entendre au contraire que la réponse semble à peu près claire et simple. Encore une fois, c'est pour le plaisir de me contredire ensuite ou parce que tu penses en tirer quelque information ?Si c'est la première option, tu peux juste livrer directement tes opinions et/ou ton savoir à ce sujet, peu m'importe. Si tu réponds 2 en adoptant finalement l'attitude 1, je plonke. Paf. Si tu réponds à côté de la plaque ou ne réponds rien, pas de plonk ni de réponse. Si tu n'as pas compris les énoncés précédents, relis-les. Euh, c'est la tournure de ta phrase qui est curieuse, d'où ma question. Mon opinion concernant la corrélation entre maladies psychiques et vagabondage est assez simple. La maladie psychique étant simplement la cause d'une inadaptation sociale que manifeste le vagabondage.
Esperluette Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 J'ai trouvé ca:http://www.wat.tv/video/cannibale-2w8hb_2flv7_.html Désolant. Remarquez, pour les flics / gendarmes, c'est normal qu'ils ne flanquent pas en prison des innocents à la demande… Je me demande quels sont les obstacles à une castration chimique volontaire (plusieurs fois confirmée) et réversible.
Esperluette Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 J'ai seulement été marquée par ses séjour en hopital psy. Tout le monde, lui-même le premier, savait donc qu'il était dangereux, et pourtant…. Enfin disons que sans passage à l'acte, on ne sait pas mais lui l'affirmait. Les psychiatres ne peuvent prédire l'avenir. Dans le domaine médical général hors psychiatrie, je me demande comment se passe l'encadrement d'individus formulant une demande pour protéger leur entourage (par ex. les tuberculeux, cf "maladies à déclaration obligatoire") et le conflit avec le secret médical. Peut-être que les dispositions en vigueur s'adpatent mal au cas de la psychiatrie ? Et puis je me demande s'il n'y aurait pas un dysfonctionnement envers les borderline. Ils arrivent en hosto, dont le séjour a vocation à remettre d'aplomb les déphasés. Une fois qu'ils ont repris le fil, ils n'ont leur place nulle part : trop instables en liberté, trop sains en HP. Que peut-on faire de ces gens ? Je ne sais pas du tout, mais j'ai vu que ca n'avait été autorisé que récemment (1998, loi Guigou). Je vais aller regarder ca. A lire cet article, j'ai l'impression peut-être fausse que le traitement ne vaut que dans le cadre d'une thérapie pour délinquants sexuels (donc a posteriori). http://fr.wikipedia.org/wiki/Castration_chimique Je ne vois pas de mention pour les messieurs commettant des infractions de nature non sexuelle ou même innocents de tout délit.
Paul L Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 On peut donc être anti-Etat et attendre de lui plus de sécurité?
Esperluette Posté 15 février 2011 Signaler Posté 15 février 2011 On peut donc être anti-Etat et attendre de lui plus de sécurité? Pour les gens à fibre minarchiste par exemple, oui.
Esperluette Posté 16 février 2011 Signaler Posté 16 février 2011 Tony Meilhon transféré dans une «unité pour malades difficiles»Tony Meilhon, le principal suspect du meurtre de la jeune Laëtitia, a été transféré lundi dans une «unité pour malades difficiles», à Plouguernével (Côtes d’Armor), rapporte Le Télégramme. Le meurtrier présumé, qui a tenté de se suicider dimanche, a fait l’objet d’un «placement d’office» dans cette unité – qui n’est pas un établissement pénitentiaire – a expliqué le procureur de Nantes, Xavier Ronsin. Incarcéré à Vezin-le-Coquet, près de Rennes, il avait d’abord été hospitalisé dans le CHU de la préfecture bretonne. Ici : (badurl) http://www.ahbretagne.com/Unite-pour-Malades-Difficiles/unite-pour-malades-difficiles-unite-pour-malade-difficile-umd-plouguernevel-unites-pour-malades-difficiles-centre-umd-umd-bretagne-umd-de-plouguernevel.html (badurl) My bad, je dois revoir mes estimations : ces dangereux malades en UMD sont env. 500 en France. Sur 65+M d'habitants.
Esperluette Posté 16 février 2011 Signaler Posté 16 février 2011 Oui et je ne veux pas être mauvaise langue mais facilement il l'a fait exprès pour pouvoir "sortir" de prison. Je doute qu'une UMD soit très amusante et amha les malades ont moins de contre-pouvoirs que les prisonniers… dont la possibilité de sortir un jour. Allez savoir. Sinon concernant ce que vous me disiez sur la castration chimique, je n'ai pas lu toute la loi mais moi non plus je n'ai rien vu qui permet d'y avoir recours sans avoir commis certains types de crimes. Ca s'explique aisément mais ca n'excuse pas que rien n'ait été entrepris pour aider certains individus à ne pas devenir criminels justement. Je comprends le souci de prudence néanmoins il y a conflit avec la liberté des gens à se soigner (ou se prémunir de maladies) comme ils l'entendent sans avoir à en passer par la coercition de l'Etat. Je digère toujours très mal l'interdiction du DPX en France parce que des blaireaux en Suède et en Angleterre l'ont employé comme des manchots.
Esperluette Posté 16 février 2011 Signaler Posté 16 février 2011 Oui c'est possible mais comme le personnel est dans une optique de soins, ca peut être moins désagréable. Enfin je ne sais pas. Il y a de grandes chances pour que ce soit moi qui soit mauvaise langue et qu'ils aient fait ca pour éviter d'autres TS avant le procès. Vous semblez apprécier les arrêts juridiques, en voici quelques-uns : Voir le sous-titre " Suicide d'un patient - rédigé par Me DURRIEU-DIEBOLT, Avocat" http://sos-net.eu.org/medical/medic.htm Je ne souhaite à personne un séjour en UMD, si on est pas fou en arrivant, on doit vite le devenir.
Esperluette Posté 16 février 2011 Signaler Posté 16 février 2011 Il est toujours délicat de chercher à engager la responsabilité du corps médical dans des cas comme ceux-là. Bien sur il y a un minimum à assurer, mais comme cela a été dit, on ne peut placer un "garde du corps" auprès de chaque personne. Oui. Dans le reportage dont je vous parlais la dernière fois, ils attachaient parfois les patients à leur lit en cas de crise et leur donnaient des médicaments… Ce reportage reflète les UMD j'imagine, pas les "services intermédiaires" si j'ose dire, dont les services de jour et les hospitalisations volontaires de déphasés temporaires peu dangereux. Même en hospitalisation d'office ou HDT, je présume qu'il existe des degrés. Quant aux "médicaments" administrés en UMD, je suppute que ce sont des neuroleptiques puissants et autres anesthésiques pour assommer un éléphant, pas pour rendre heureux. Les effets secondaires sont lourds et dangereux. Le gentil prozac, ça le généraliste peut s'en charger. Pas les machins costauds.
Bastiat Posté 17 février 2011 Signaler Posté 17 février 2011 Il va falloir que tu envisage d'aller ailleurs. http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30…rassiennes.html Sinon on s'y croisera peut être ^–^ Les effets de la paperasserie commencent à se faire sentir. http://www.tsr.ch/video/info/journal-12h45…cceptables.html cela dit je ne me risquerait pas à dire ou est le juste milieu.
Esperluette Posté 4 mars 2011 Signaler Posté 4 mars 2011 WoT instructif concernant l'affaire Meilhon chez Eolas. Les rapports dans l'affaire Meilhon http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/02/17/Les-rapports-dans-l-affaire-Meilhon J'en suis là : Deuxième problème : Le sous-effectif du SPIP – milieu ouvert. Les affectations de Conseiller d’Insertion et de Probation ont clairement favorisé le milieu fermé. Ainsi, les 3 Conseiller d’Insertion et de Probation nommés à Nantes en 2010 ont été affectés au milieu fermé, et deux agents du milieu fermé ont été affectés au milieu ouvert : un à temps partiel de 80% et un élu syndical bénéficiant d’un détachement syndical de 70% de son temps de travail. Résultat : le SPIP milieu ouvert de Nantes avait 16,5 agents en comptant les temps partiels, alors qu’il était censé en avoir 21, chiffre qui était déjà en deçà des besoins réels. À cela s’ajoute les absences des agents pour maladie (522,5 jours de congé maladie ordinaire, 238 jours de congé longue maladie, 3 agents cumulant à eux seuls 616 de ces 760 journées, 81 jours de congé longue durée, 8 jours d’absence pour garde d’enfant et 245 jours de congé maternité). Ce qui fait sauter 1094,5 jours de travail sur l’année 2010, ce qui est considérable : cela fait presque un tiers de la capacité de travail du service (31% contre 6,8% en moyenne nationale). Le service ne pouvant faire face à sa charge de travail, on en aboutit au troisième problème.
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