Invité jabial Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Cette manie de vouloir jeter tout ce que la civilisation a conçu, afin de promouvoir une approche type "au cas par cas" est tout à fait stérile. Un bel exercice intellectuel mais qui en pratique n'a aucun intérêt. J'ai quand même remarqué un petit truc : la majorité des diplômés sont formatés. Ils pensent tous de la même manière. Et c'est problématique. Ils croient que les études leur ont ouvert l'esprit, mais en fait, c'est beaucoup plus modeste que ça : elles leur ont permis de découvrir une nouvelle façon de penser et, au lieu de s'en enrichir et de bâtir dessus, ils l'ont adoptée aveuglément. C'est quand même pas compliqué, tu cherches quelqu'un qui doit t'aider, dans ta boite, à dialoguer avec des anglo-saxons, tu passes pas deux heures à évaluer son adaptabilité à la sphère sociale de ton entreprise ou autre demande farfelue new age : tu lui demandes ses expériences, sa pratique, et surtout, surtout, son score au TOEFL, autrement dit tout ce qui constitue un diplôme d'anglais. Le TOEFL (idem pour le TOEIC) est un des rares diplômes qui vaille quelque chose parce qu'il respecte les 3 règles d'or : 1. il mesure une compétence précise dans un domaine précis 2. l'examen est séparé de l'enseignement 3. n'importe qui peut tenter de l'obtenir, s'il a les compétences il passe immédiatement Si la condition 1 n'est pas réunie, on obtient un rite de passage qui garantit certes une sélection, mais c'est guère plus fiable qu'un test de QI car c'est beaucoup trop vague. Si la condition 2 n'est pas réunie, on mesure la capacité à régurgiter car les enseignants-examinateurs notent en fonction d'internalisation par l'étudiant de leur propre façon de penser qu'ils ont transmise en cours, et qui change d'un enseignant à l'autre. Si la condition 3 n'est pas réunie, on a un formatage intellectuel puisque tous ceux qui ont passé l'examen ont suivi obligatoirement la même formation. Mais même le TOEFL, c'est bien gentil mais dans la vraie vie quand on veut tester quelqu'un on fait l'entretien en anglais. Et voilà pourquoi, moi qui suis bac+8 avec des diplômes reconnus (quoique mon école d'ingé soit loin d'être aussi prestigieuse que la tienne, elle est très bien classée dans sa catégorie) je me méfie des diplômes classiques. Et je ne peux m'empêcher de remarquer que beaucoup de belles réussites de gens que je connais sont le fait d'autodidactes — ou de gens qui se sont lancés dans un domaine qui n'a rien à voir avec leur diplôme, ça revient au même. Je pense que la mise en place de barrières à l'entrée relève plus du cloisonnement social qui émerge naturellement du tribalisme instinctif de l'être humain, qui se cherche des appartenances identitaires, et de la bureaucratisation des RH qui sont passées d'un profil "secrétariat qui fait un pré-filtrage avant le supérieur hiérarchique sous lequel le poste est créé" à un profil "psychologue qui fait des prédiction sur les êtres humains avec autant de fiabilité que les économistes sur l'économie" en quelques années. L'aversion au risque aidant, on élimine automatiquement les gens un tant soit peu originaux et créatifs, qui ne sont pas naturellement attirés par les filières qui marchent au pas cadencé. Et je pense que toutes les entreprises feraient bien de réserver un certain pourcentage aux profils de type candidature spontanée d'autodidacte, surtout s'il est jeune et pas idiot.
jubal Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Et voilà pourquoi, moi qui suis bac+8 avec des diplômes reconnus (quoique mon école d'ingé soit loin d'être aussi prestigieuse que la tienne, elle est très bien classée dans sa catégorie) je me méfie des diplômes classiques. Et je ne peux m'empêcher de remarquer que beaucoup de belles réussites de gens que je connais sont le fait d'autodidactes — ou de gens qui se sont lancés dans un domaine qui n'a rien à voir avec leur diplôme, ça revient au même. Même observation. Je vois tellement d'autodidacte qui réussissent que j'en viendrais même a me demander si le diplôme n'est pas un moins (mais je sais que ce n'est pas le cas).
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Mais même le TOEFL, c'est bien gentil mais dans la vraie vie quand on veut tester quelqu'un on fait l'entretien en anglais. Dans la vrai vie, on n'embauche pas sur diplômes ou sur entretien mais sur stage, période d'essai, voire quelques années de prestation avant si on souhaite avoir un niveau de sélection de plus Je pense que la mise en place de barrières à l'entrée relève plus du cloisonnement social qui émerge naturellement du tribalisme instinctif de l'être humain, qui se cherche des appartenances identitaires, et de la bureaucratisation des RH qui sont passées d'un profil "secrétariat qui fait un pré-filtrage avant le supérieur hiérarchique sous lequel le poste est créé" à un profil "psychologue qui fait des prédiction sur les êtres humains avec autant de fiabilité que les économistes sur l'économie" en quelques années.L'aversion au risque aidant, on élimine automatiquement les gens un tant soit peu originaux et créatifs, qui ne sont pas naturellement attirés par les filières qui marchent au pas cadencé. Et je pense que toutes les entreprises feraient bien de réserver un certain pourcentage aux profils de type candidature spontanée d'autodidacte, surtout s'il est jeune et pas idiot. Mon expérience sur ce point est intéressante, recalé chez un éditeur de logiciels prestigieux en début de carrière (il y a dix ans donc…) par les RH alors que les opérationnels étaient enthousiastes, j'ai finalement été recruté dans une banque (apriori nettement plus frileuse) avec un 'score' excellent mais très atypique du coté de l'évaluation RH alors que les opérationnels (toujours enthousiastes) étaient persuadés que ça allait coincer, ils reportaient leur apriori diplomophile sur les RH qui elles avaient justement reçu des consignes claires pour diversifier les profils psychologiques, entre autre pour limiter le risque lié a la monoculture. Ensuite, soyons clairs, ce que je peux négocier avec les RH d'une grosse boite, ce que je peux apporter sur la table, aucun jeune diplômé ou pas ne peux le faire (ou du moins, aucun ne peut le démontrer) a moins d'avoir un travail personnel reconnu mondialement (dans mon domaine, celui qui gère avec succès un projet open source majeur a >20 contributeurs réguliers, il peut avoir 20 ans, on le prends tout de suite ). Meme observation.Je vois tellemet d'autodidacte qui reussissent que j'en viendrais meme a me demander si le diplome n'est pas un moins (mais je sais que ce n'est pas le cas). Biais de selection, les autodidactes qui échouent, on n'apelle pas ça des autodidactes <–<
Invité jabial Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Dans la vrai vie, on n'embauche pas sur diplômes ou sur entretien mais sur stage, période d'essai, voire quelques années de prestation avant si on souhaite avoir un niveau de sélection de plus Un type qui a décroché le fait qu'on l'essaie pour de vrai est déjà embauché au sens ou je l'entends.
jubal Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Biais de selection, les autodidactes qui échouent, on n'apelle pas ça des autodidactes <–< Mon observation n'est pas sur la réussite des autodidactes, mais sur les autodidactes parmi ceux qui réussissent. Ou dit autrement le taux de diplômé comparé entre ceux qui réussissent et l'ensemble des gens. Mais bon je fait pas de stats, et je sais bien qu'un diplôme n'est pas négatif (je suis diplômé, mais a la fac donc je sais pas si ça compte).
Mathieu_D Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Mon observation n'est pas sur la réussite des autodidactes, mais sur les autodidactes parmi ceux qui réussissent. Ou dit autrement le taux de diplômé comparé entre ceux qui réussissent et l'ensemble des gens.Mais bon je fait pas de stats, et je sais bien qu'un diplôme n'est pas négatif (je suis diplômé, mais a la fac donc je sais pas si ça compte). Quand on est diplômé en France on va assez vite vers la case "cadre moyen salarié à 45k/an"*, qui est tout de même assez confortable. En revanche ça ne motive pas forcément pour l'entrepreunariat. * et je dis ça je n'y suis pas encore. Et sinon, arrêtez de dire que que les diplômes ne servent à rien. Les consommateurs sont très friands de label sur les produits qu'ils achètent. C'est pareil pour les recruteurs. Ce n'est évidemment pas un déterminisme absolu, mais considérer qu'un diplôme même soigneusement choisi est un boulet c'est une hérésie.
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Et sinon, arrêtez de dire que que les diplômes ne servent à rien. Je n'ai pas dit qu'il servait a rien, mais oui, ça peut etre un boulet, et si ça fait de moi un hérétique, viens essayer de me bruler Les consommateurs sont très friands de label sur les produits qu'ils achètent. C'est pareil pour les recruteurs. Les labels, c’est super quand on veut gagner du temps, acheter un bout de viande au supermarché, c’est ultra efficient de faire confiance au label, quand un recrutement a un cout de 20k€, on peut se permettre de considérer le label comme négligeable
Mathieu_D Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Je n'ai pas dit qu'il servait a rien, mais oui, ça peut etre un boulet, et si ça fait de moi un hérétique, viens essayer de me bruler Les labels, c’est super quand on veut gagner du temps, acheter un bout de viande au supermarché, c’est ultra efficient de faire confiance au label, quand un recrutement a un cout de 20k€, on peut se permettre de considérer le label comme négligeable Honnêtement, est-ce que tu tiendras à un jeune de ta famille un discours anti-diplôme ? Sinon je suis bien d'accord qu'avec ancienneté, la valeur ajouté du diplôme sur un cv tend vers epsilon. (sauf aspect culturel spécifique à une entreprise ou une administration) Même si ça reste corrélé avec la force et l'importance du réseau et ce genre de choses que je n'ai pas malheureusement…
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Honnêtement, est-ce que tu tiendras à un jeune de ta famille un discours anti-diplôme ? J'ai deux fils, et si je ne leur dirais jamais que les études ne servent a rien, j'insisterai bien entendu sur le fait que le diplôme n'est qu’un indicateur extrêmement faible de ce qu'ils en tireront. Sinon je suis bien d'accord qu'avec ancienneté, la valeur ajouté du diplôme sur un cv tend vers epsilon. Voila, et la valeur ajoutée sur un bleu bite n'est élevée que relativement, ce n'est pas que ça a une grande valeur, c'est que l'immense majorité n'ont strictement rien d'autre de montrable au niveau du CV, donc forcement, le diplôme est très fortement pondéré, c’est ça ou la sélection sur le nom de famille hein…
Invité Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Quelles pourraient être les solutions pour y remedier ? Copier coller un site dans une langue étrangère, mouliner par google traduction, corriger les éventuelles fautes, substituer quelques synonymes. Et le taux mesuré de copier coller va descendre, c'est mathématique.
Chitah Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 J'ai deux fils, et si je ne leur dirais jamais que les études ne servent a rien, j'insisterai bien entendu sur le fait que le diplôme n'est qu’un indicateur extrêmement faible de ce qu'ils en tireront. Ayant toi-même été un jeune garçon entre 10 et 15 ans, et ayant connu ta propre personne et celle de tout un tas d'autres individus, tu prendrais le risque de conforter quelqu'un dans l'idée qu'un diplôme "si on regarde le cas de Bill Gates et de Michael Dell" n'apporte rien? Tu penses que tout un chacun a une telle maturité? J'imagine que tu tiendras le discours selon lequel c'est le travail qui compte, et que le diplome n'est pas un but en soi, juste une conséquence du bon travail non?
Astha Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Il existe des chasseurs du copier-coller: C'est pour la plupart sous couvert d'anonymat qu'ils acceptent de témoigner. Parce qu'ayant été victimes de campagnes d'intimidation ou de chantage pour avoir déjà osé briser l'omerta… …Des gangsters repentis ? Non, des universitaires ! Se heurtant à un phénomène de plagiat qui semble de plus en plus répandu, et ce quelle que soit la discipline. Mais qui devrait donc souffrir d'une pesante loi du silence, un tabou imposé de crainte de voir la réputation d'une université entachée par des erreurs de casting dopées par une galopante mode dite du « Wikiplagiat ». Ce que confirme Jean-Noël Darde, maître de conférences en science de l'information et de la communication à l'université Paris VIII et animateur d'un blog baptisé Archéologie du « copier-coller »*, sur lequel lui et ses pairs s'efforcent de débusquer les « serial plagiaires » : « Si le plagiat est découvert après que la thèse a été validée - et il est même arrivé que des thèses plagiats obtiennent les félicitations unanimes du jury ! -, le scandale rejaillit non seulement sur le doctorant plagiaire, mais aussi sur tous les membres du jury, et en premier lieu sur le directeur de thèse. L'omerta est alors la règle, le règlement du cas dans le respect de la déontologie universitaire l'exception. On préfère parfois protéger le plagiaire plutôt que de devoir mettre en question les universitaires qui ont laissé faire. » * http://xn--archologie-copier-coller-efc.com/ Et des conséquences pour les pratiquants: À Lille II et CambraiProbant exemple que cette affaire de plagiat de thèse à la faculté Lille II, qui vient enfin de connaître un heureux épilogue à l'issue d'un interminable marathon judiciaire achevé devant la Cour de cassation. La plagiée, maître de conférences en droit, aura ainsi dû faire preuve de beaucoup de courage et de persévérance : sept ans de procès pour faire valoir ses droits, en résistant aux « bons conseils dans l'intérêt de sa carrière »… À Cambrai, c'est le recrutement en mars d'un enseignant, rattaché à l'université catholique de Lille au poste de directeur de l'École supérieure d'art, qui a agité le microcosme culturel local. Car l'homme avait été condamné quelques jours auparavant par le tribunal de grande instance de Paris pour contrefaçon de thèse (il a dû payer 10 000 euros de dommages et intérêts au plagié, au titre du préjudice moral subi). Sans doute l'affaire n'aurait-elle jamais quitté les berges de la Seine pour venir flotter aux confins de l'Escaut si le fraudeur n'avait pas étrenné son nouveau costume en décidant de la non-reconduction de trois professeurs. Ce qui ne manqua pas de soulever l'indignation de quelques élèves et enseignants de l'école, s'interrogeant sur la légitimité du plagiaire et nourrissant quelques rancoeurs. Il y a quelques jours, le directeur a démissionné. Ce que regrette François-Xavier Villain, député-maire de Cambrai : « Je ne l'avais pas recruté sur sa thèse, mais sur la base d'un projet pédagogique. Mais il a mal vécu toute cette affaire. » Et l'édile de se dire au passage abasourdi par « la violence des universitaires entre eux. J'ai lu des courriers dans lesquels on disait qu'il fallait l'interdire d'enseigner à vie. C'est d'une violence inouïe. C'est tout juste si on ne réclame pas la peine de mort ! » Une remarque qui agace un tantinet les pourfendeurs de ces nouveaux orfèvres du « copier-coller », observant qu'il est tout aussi « violent » de voir des individus s'approprier des travaux, fruits d'un intense jus de neurones opéré par de scrupuleux thésards. • (badurl) http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2010/11/12/article_ces-docteurs-honoris-plagiat-qui-embarra.shtml?xtor=RSS-2 (badurl)
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 J'imagine que tu tiendras le discours selon lequel c'est le travail qui compte, et que le diplome n'est pas un but en soi, juste une conséquence du bon travail non? Tout a fait, le diplome est une conséquence de l'apprentissage, pas le but, le but c'est le savoir, avec le savoir, on n'a pas besoin du diplome, sans le savoir, le diplome n'a aucune valeur.
Mathieu_D Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Tout a fait, le diplome est une conséquence de l'apprentissage, pas le but, le but c'est le savoir, avec le savoir, on n'a pas besoin du diplome, sans le savoir, le diplome n'a aucune valeur. Oui mais bon, même si tu as validé que tes enfants ont appris ce qu'il faut pendant leur formation, tu ne ne leur permettras pas de sauter l'examen final "parce qu'avec le savoir, on n'a pas besoin du diplome", n'est-ce pas ?
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Oui mais bon, même si tu as validé que tes enfants ont appris ce qu'il faut pendant leur formation, tu ne ne leur permettras pas de sauter l'examen final "parce qu'avec le savoir, on n'a pas besoin du diplome", n'est-ce pas ? Bah, si c'est un diplome qui permet d'empecher par la force d'autres de faire leur métier (comme medecine), non, sinon, rien a cirer.
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Je remarque que les autodidactes qui réussissent prennent leur cas pour des généralités, pour 1 type qui n'a pas de diplomes et qui s'en est sorti par le travail et par l'intelligence simplement combien sont limités dans l'évolution de leur carrière? Si seulement le marché du travail était aussi simple comme jusque dans les années 70 et qu'on pouvait se passer de diplomes pour éviter de galérer trop longtemps, avec le BAC en poche on avait un job sûr. Alors oui ça marche encore, oui mais voilà, 40 ans de socialisme sont passés par-là le marché du travail est bouché maintenant, c'est donc la course au diplôme pour pouvoir se différencier des autres face aux recruteurs et commencer avec un bon salaire, dans cette optique aussi se sont multipliés les stages. Si seulement les études pouvaient ne pas durer autant d'années, oui mais voilà les soc-dems et les nécessités sur le marché ont changer. Je remarque aussi beaucoup d'aigreur chez tous les autodidactes que j'ai croisé, de l'ironie et de la moquerie mal placée (complexe?), à croire qu'une chose au moins qu'on apprend à l'école c'est l'humilité. Le diplomé ne serait qu'un mouton inculte qui serait arrivé là où il est en se croisant les pouces. Vision hautement caricaturale, réductrice et fausse qui en dit long sur celui qui l'affirme. Je trouve autant irresponsable de dire que le diplome sert pas à grand chose que de dire que le diplome c'est tout, sauf que personne n'a utilisé le second argument et quelques-uns ici le premier. L'obtention d'un diplome est une récompense, ça permet de motiver un jeune pour étudier, savoir qu'il aura plus de facilités à trouver un job à la sortie est une motivation, un jeune est moins responsable pour se prendre en charge comme ça seul. Un diplome ouvre des portes pour le premier job par la suite et bien heureusement ce sont les expériences qui compteront ensuite, les stages aussi mais rappelons que la plupart des stages se font dans le cadre d'un cursus qui mènent à l'obtention du diplome donc c'est le poisson qui se mord la queue. Alors certe, un autodidacte à l'origine déjà très intelligent saura devenir plus débrouillard, imaginatif et innovant, il ira plus loin qu'un diplomé, mais combien sont dans ce cas?
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Tout a fait, le diplome est une conséquence de l'apprentissage, pas le but, le but c'est le savoir, avec le savoir, on n'a pas besoin du diplome, sans le savoir, le diplome n'a aucune valeur. C'est ce qu'on se dit maintenant car on a muri, quand on a 18 ans, ce n'est pas comme ça que l'on pense, il faut parfois foutre un coup de pied au cul des jeunes pour que le savoir rentre dans leur tête, pour leur bien. La promesse d'un diplome et d'un salaire à la sortie est ce qui permet de motiver à ce moment-là, et quand on murit on se rend compte que le savoir était bien plus important que le bachotage et l'obtention du diplome en soi.
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Je remarque aussi beaucoup d'aigreur chez tous les autodidactes que j'ai croisé, de l'ironie et de la moquerie mal placée (complexe?), à croire qu'une chose au moins qu'on apprend à l'école c'est l'humilité. Le diplomé ne serait qu'un mouton inculte qui serait arrivé là où il est en se croisant les pouces. Vision hautement caricaturale, réductrice et fausse qui en dit long sur celui qui l'affirme. Whoa, comment il a mangé le strawman, j'aimerai pas etre a sa place. Et sinon, ceux qui travaillent pour le diplome ont précisément ce qu'ils veulent et ce qu'ils méritent ce qu'ils ont a la fin, un cerveau vide et un bout de papier inutile. Bien entendu qu'avoir un diplome n'est pas négatif, mais avoir le diplome comme but k'est sans le moindre doute.
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Bah, si c'est un diplome qui permet d'empecher par la force d'autres de faire leur métier (comme medecine), non, sinon, rien a cirer. La médecine a besoin avant tout de pratique, or je ne vois pas meilleur lieu que les études et les stages que l'on y réalise pour acquérir cette pratique, et je me réfère bien au cas de la médecine.
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 La médecine a besoin avant tout de pratique, or je ne vois pas meilleur lieu que les études et les stages que l'on y réalise pour acquérir cette pratique Moi non plus, je n'ai jamais critiqué le cursus de médecine, uniquement la repression par la force de ceux qui n'ont pas le diplome (par exemple parce qu'ils ont fait un cursus tout aussi adapté, mais dans un autre pays…)
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Moi non plus, je n'ai jamais critiqué le cursus de médecine, uniquement la repression par la force de ceux qui n'ont pas le diplome (par exemple parce qu'ils ont fait un cursus tout aussi adapté, mais dans un autre pays…) Je suis tout à fait d'accord que le numerus clausus est bien trop restrictif, que la non-reconnaissance des dipomes étrangers en est une autre. Si, par ne pas avoir de diplome tu prends en compte ceux qui ont pratiqué d'une manière ou d'une autre par des voies alternatives et qui ont étudié je te rejoins, ceci dit l'ouverture du numerus clausus réglerait une partie de ce problème, puisqu'il en laisse sur le carreau, sans diplome, et qui doivent s'en sortir par eux-mêmes, tout en étant aussi compétent. D'autre part je n'ai pas trop envie non plus qu'on laisse le poissonnier du coin, un marabou ou moi-même monter son cabinet comme ça du jour au lendemain et pratiquer, j'ai quand même besoin d'un gage de confiance.
ShoTo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 La médecine a besoin avant tout de pratique, or je ne vois pas meilleur lieu que les études et les stages que l'on y réalise pour acquérir cette pratique, et je me réfère bien au cas de la médecine. Je ne connais aucun médecin qui revendique avoir appris quelque chose durant leurs études.
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Je ne connais aucun médecin qui revendique avoir appris quelque chose durant leurs études. Dans aucun secteur, personne au bout de 20 ans voire même 10 ans d'expérience ne va affirmer que c'est pendant les études qu'il a appris le plus, sinon il y aurait un problème. Ça n'empêche pas que sans les études on met plus de temps et il faut davantage d'effort pour apprendre les bases de son métier et plus d'efforts pour devenir professionnel, et surtout un cursus permet de commencer à pratiquer bien plus facilement (en stage), chose indispensable en médecine. Mais si ça sert à rien les études, pourquoi en fait-on alors? Et pourquoi a-t-on inventé des écoles et des universités depuis plus de 2000 ans? En tout cas, ce fil prétend réinventer le monde c'est fantastique.
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Mais si ça sert à rien les études, pourquoi en fait-on alors? Et pourquoi a-t-on inventé des écoles et des universités depuis plus de 2000 ans? En tout cas, ce fil prétend réinventer le monde c'est fantastique. Mais tu trouve qu'il n'a pas encore assez mangé le strawman, le pauvre, comment il bouffe ! Personne içi n'a nié l'intérêt des études, c'est toi qui confonds critique du bout de papier qu’est le diplôme et critique des études.
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Mais tu trouve qu'il n'a pas encore assez mangé le strawman, le pauvre, comment il bouffe !Personne içi n'a nié l'intérêt des études, c'est toi qui confonds critique du bout de papier qu’est le diplôme et critique des études. Sauf que les deux sont inséparables. Et Shoto a bien parlé d'"études" , preuve que vous ne séparez absolument pas les deux entre eux. Question: Tu arrives face à un recruteur, comment prouves-tu que tu as fait des études si tu n'as pas de diplome?
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Sauf que les deux sont inséparables. Ah, on te force à avoir un diplôme des que tu étudie ? Ça doit être dur a stocker toute cette paperasse, il va falloir se mettre aux normes obligatoires et faires des diplômes de libéralisme alors…
Tremendo Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Ah, on te force à avoir un diplôme des que tu étudie ? Ça doit être dur a stocker toute cette paperasse, il va falloir se mettre aux normes obligatoires et faires des diplômes de libéralisme alors… Tu ne réponds pas à ma question, personne ne te force, un diplome prouve que tu as fait des études, c'est une PREUVE.
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Tu ne réponds pas à ma question, personne ne te force, un diplome prouve que tu as fait des études, c'est une PREUVE. Mmm, et donc c'est inséparable parce que ?
Chitah Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Tout a fait, le diplome est une conséquence de l'apprentissage, pas le but, le but c'est le savoir, avec le savoir, on n'a pas besoin du diplome, sans le savoir, le diplome n'a aucune valeur. Très bien alors on est parfaitement d'accord.
neuneu2k Posté 24 mars 2011 Signaler Posté 24 mars 2011 Question: Tu arrives face à un recruteur, comment prouves-tu que tu as fait des études si tu n'as pas de diplome? Je ne parle pas aux recruteurs qui ont une fascination pour mon passé (ou je ne travaillait pas pour eux) et non pour le futur (ce que je vais leur apporter).
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