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La souveraineté numérique


Nicolas Azor

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Posté
Ah oui ….et la qualité du rendu. A quel naze tu crois que tu vas refourguer l'image pourrie récupérée avec ton camescope ?

et le son tu le reprends avec quoi ?

Je peux capturer un signal analogique avec une résolution supérieure a la HD, tu crois qu'ils font comment pour filmer des FILMS, tu sais que la source est analogique ? (et oui, un acteur ou un paysage, ce n'est pas une source numérique)

Posté
Le fameux analogic hole :icon_up:

On parle de trou analogique, ou de analog hole, mais pas de analogic hole, me semble-t-il.

Posté
On parle de trou analogique, ou de analog hole, mais pas de analogic hole, me semble-t-il.

:icon_up: En effet j'ai mixé français et anglais toutes mes excuses :doigt:

Posté
Corrigez moi si je me trompe, mais à partir du moment où tu peux accéder à ta mémoire vidéo, c'est à dire dès que tu utilises un système d'exploitation libre, aucun DRM ne peux t'empêcher de copier tout ce qui s'affiche sur ton écran.

Evidemment. Et là, la qualité est aussi bonne que tu veux (y'a même pas besoin d'avoir le display physique).

Posté
Evidemment. Et là, la qualité est aussi bonne que tu veux (y'a même pas besoin d'avoir le display physique).

Et meme avec tous les DRM du monde, du trusted computing jusqu'a la diode finale, au final, il faut bien envoyer des photons dans le noeuil du client, et je n'ai jamais vu de DRM sur un photon :icon_up:

Il faut du matos un peu cher (mais sans plus) pour faire la premiere copie, et alors ?

Tu pointe une RED Epic sur un très bon écran, tout DRMisé soit il, dans une piece noire, tu peux récuperer le signal parfait, pas de probleme.

Posté

Mais mais mais… les mecs… zêtes en train de dire là que l'État est impuissant…

C'est bien beau… et maintenant, le roger, comment il va vivre avec ça !?

Vous causez causez et pensez pas aux chtits vieux au coeur fragile… :icon_up:

Invité rogermila
Posté
tu crois qu'ils font comment pour filmer des FILMS, tu sais que la source est analogique ?

Il y a deux méthodes.

1) prises de vues en 35 mmm photographique puis scan du négatif (de loin la plus employée encore)

2) prises de vues directement en numerique MPEG-2 4:2:2 avec obtention de fichiers stockés sur bande, disque durs ou cartouche Pro Disc 50 Go

Posté
Il y a deux méthodes.

1) prises de vues en 35 mmm photographique puis scan du négatif (de loin la plus employée encore)

2) prises de vues directement en numerique MPEG-2 4:2:2 avec obtention de fichiers stockés sur bande, disque durs ou cartouche Pro Disc 50 Go

Ok, au revoir, je te parle de film, tu me parle de production amateur des années 90 :icon_up:

Invité rogermila
Posté
Ok, au revoir, je te parle de film, tu me parle de production amateur des années 90 :icon_up:

Non désolé je vais encore souvent voir des amis sur des plateaux de cinéma et le tournage sur pellicule Eastman (en format 2, 3 ou 4 perfos) ,est ce qui se pratique le plus dans le milieu professionnel en France et à Hollywood.

Posté

Je parlais des films tournés initialement en numériques, et si tu connais la résolution d'une caméra argentique 35mm, comment peut tu imaginer un seul instant que pointer cette caméra sur un écran HD a la résolution relativement toute pourrie pourrait induire une perte de qualité ?

Invité Arn0
Posté

Le "trou analogique" c'est juste pour les DRM. Un tatouage numérique invisible bien conçu peut éventuellement survivre à la copie même depuis une source analogique, il faut un traitement particulier* pour l'effacer (ce qui n'est certes pas forcément sorcier).

Le problème de tous ces systèmes c'est qu'il suffit pour ainsi dire d'une seule faille pour les rendre inutile : ils sont parfait ou mal fait, et rien n'est jamais parfait.

*par exemple effacer tout ce qui n'est pas visible depuis l'oeil humain (pour cause de temps d'affichage, de résolution, de contraste…), mais ce n'est pas forcément sans perte.

Posté
Le "trou analogique" c'est juste pour les DRM. Un tatouage numérique invisible bien conçu peut éventuellement survivre à la copie même depuis une source analogique, il faut un traitement particulier* pour l'effacer (ce qui n'est certes pas forcément sorcier).

Oui, imaginons le cas le plus grave, un watermark ineffaçable sans dénaturer l'image initiale, imaginons que personne ne trouve de moyen de l'altérer (en combinant deux sources par exemple…), imaginons que ce watermark permette de retrouver exactement celui qui a acheté la galette physique contenant la source.

Tu vole la galette, tu la copie analogiquement, et tu distribue le résultat sans DRM.

La phase d'acquisition de la source est plus compliquée, soit, mais la distribution de la copie reste triviale, de nos jours, on trouve des films rippés directement depuis la bobine, ce n'est pas plus dur de voler une galette a la Fnac que d'accéder a une cabine de projection :icon_up:

Ce n'est pas un problème technique, c'est un problème social (oh tiens, ça rappelle un autre de mes fils, serai 'je monomaniaque ?), pour ma part, je doit être un des très rares particuliers a payer plus de 100€ de bande passante par mois et a acheter tout mes films (et même mes séries, désolé de choquer les gens qui non seulement ne payent pas, mais trouvent ça choquant de payer…).

Posté
Le "trou analogique" c'est juste pour les DRM. Un tatouage numérique invisible bien conçu peut éventuellement survivre à la copie même depuis une source analogique, il faut un traitement particulier* pour l'effacer (ce qui n'est certes pas forcément sorcier).

Le problème de tous ces systèmes c'est qu'il suffit pour ainsi dire d'une seule faille pour les rendre inutile : ils sont parfait ou mal fait, et rien n'est jamais parfait.

*par exemple effacer tout ce qui n'est pas visible depuis l'oeil humain (pour cause de temps d'affichage, de résolution, de contraste…), mais ce n'est pas forcément sans perte.

Pour avoir travaillé dessus (lecture de papiers techniques et implémentation), je ne connais pas de tatouage (mettons que nous nous restreignons aux images) qui supporte de manière efficace le redimensionnement, la rotation (même d'1 ou 2 degrés), la compression, ou la manipulation du domaine des couleurs…

Paradoxalement, les capteurs physiologiques de l'être humain sont relativement limités (ouïe, vision, kynesthésie, proprioception, goût…), et donc les watermark placés dans les "trous" des signaux, qu'on ne perçoit pas, peuvent être aussi bien détruits sans que nous le remarquions.

Pour rendre un marquage vraiment visible de la part du spectateur, il faut passer dans le domaine sémantique (ajouter un texte à l'écran, un logo qui bouge), c'est beaucoup plus pénible à supprimer, mais c'est aussi beaucoup plus pénible pour le spectateur…

Et pour enchaîner l'idée de neuneu2k, un watermark, ce n'est pas réentrant. En gros, si tu sais qu'une image est tatouée, en lui appliquant un autre tatouage numérique (même proposé par une autre société), tu vas rendre le premier inexploitable (et souvent rendre le deuxième tatouage très mauvais…)

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