Invité Posté 6 avril 2011 Signaler Posté 6 avril 2011 Le projet du PS vous paraît-il s'inscrire dans ce changement que vous appelez ? Il y a dans ce texte des idées que j'approuve et défends, notamment sur l'investissement des entreprises ou les institutions. Mais je suis en profond désaccord sur deux points : tous les problèmes du pays sont renvoyés à la dépense publique - allocation pour tous les jeunes, emplois d'avenir, recrutements publics, recours à l'impôt pour de nouvelles dépenses. J'ai l'impression de retrouver le jugement de Frédéric Bastiat : «La grande fiction qui fait que tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde.» http://www.lefigaro.fr/politique/2011/04/0…generalisee.php
Chitah Posté 6 avril 2011 Signaler Posté 6 avril 2011 Surtout que justement, il la cite de manière erronée, en omettant pile-poil le sujet qui fâche, et le point central de l'aphorisme de Bastiat : l'Etat et son rôle. Et ça c'est la question clé. Donc bien mais peut mieux faire, beaucoup beaucoup mieux.
Invité Posté 6 avril 2011 Signaler Posté 6 avril 2011 Certes, mais déjà, il va rameuter pas mal de modems, et de centristes (bon pas grand chose) sur bastiat.org, c'est quand même ubercool.
Salatomatonion Posté 6 avril 2011 Signaler Posté 6 avril 2011 La puissance de feu de l'entrisme d'AL !
Luis Posté 6 avril 2011 Signaler Posté 6 avril 2011 Il refait le même coup qu'en 2007, en saupoudrant d'un peu de libéralisme son discours ? Pas sûr que je replongerai cette fois !
Invité Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Il refait le même coup qu'en 2007, en saupoudrant d'un peu de libéralisme son discours ? Pas sûr que je replongerai cette fois ! Tu as raison, la drogue est un poison, ne replonge pas dedans.
Tremendo Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 La puissance de feu de l'entrisme d'AL ! Il refait le même coup qu'en 2007, en saupoudrant d'un peu de libéralisme son discours ? Pas sûr que je replongerai cette fois ! Exactement il commence par rameuter les centristes historiques avec un libéralisme très timide et il finit par dire des âneries socialistes et un discours très mou, en bottant en touche, en faisant le gentil, en parlant de rassemblement, parce que tous ensemble tous ensemble ouais ouais!
(=S=) Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Il refait le même coup qu'en 2007, en saupoudrant d'un peu de libéralisme son discours ? Pas sûr que je replongerai cette fois ! Moi c'est sûr que, si j'ai failli plonger (ah le pouvoir des medias…), on ne m'y reprendra pas ! T'es un minable, François !
(=S=) Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Surtout que justement, il la cite de manière erronée, en omettant pile-poil le sujet qui fâche, et le point central de l'aphorisme de Bastiat : l'Etat et son rôle.Et ça c'est la question clé. Bien vu ! C'est vraiment symptomatique de ces gens qui entrevoient la conclusion, mais n'osent pas aller jusqu'au bout du raisonnement. O, D, I, L, mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire … <–<
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Surtout que justement, il la cite de manière erronée, en omettant pile-poil le sujet qui fâche, et le point central de l'aphorisme de Bastiat : l'Etat et son rôle.Et ça c'est la question clé. Donc bien mais peut mieux faire, beaucoup beaucoup mieux. Précisément non ; ce sont plutôt les libéraux eux-mêmes qui prennent trop souvent de travers l'aphorisme de Bastiat. Ainsi on se sert de l'aphorisme pour dénoncer la redistribution qu'opère l'Etat vers sa clientèle alors que Bastiat dénonce une illusion qui prête à la veulerie et l'irresponsabilité et ne profite à personne en particulier.
Chitah Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Précisément non ; ce sont plutôt les libéraux eux-mêmes qui prennent trop souvent de travers l'aphorisme de Bastiat. Ainsi on se sert de l'aphorisme pour dénoncer la redistribution qu'opère l'Etat vers sa clientèle alors que Bastiat dénonce une illusion qui prête à la veulerie et l'irresponsabilité et ne profite à personne en particulier. Mais bien sûr. « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: "Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons." » On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'Etat. L'Etat, c'est la grand fiction…etc. A moins de ne pas savoir ce que signifient les verbes "être", "imaginer" et "s'adresser à", ou à moins de ne simplement vouloir contredire pour contredire, je ne vois pas comment on peut comprendre cet extrait autrement que par ce qu'il exprime simplement.
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Mais bien sûr. On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'Etat. L'Etat, c'est la grand fiction…etc. A moins de ne pas savoir ce que signifient les verbes "être", "imaginer" et "s'adresser à", ou à moins de ne simplement vouloir contredire pour contredire, je ne vois pas comment on peut comprendre cet extrait autrement que par ce qu'il exprime simplement. Si on sait lire, on doit conclure que Bastiat attribue un rôle passif à l'Etat et un rôle actif aux égoïsmes. Bastiat écrit que l'Etat est une grande fiction, qu'il est imaginé. Contrairement à une analyse libérale qui fait de l'Etat le grand distributeur inique d'une classe vers une autre, Bastiat fait au contraire de l'Etat une "fiction", un simple écran entre les égoïsmes et dont l'action ne profite à aucun groupe en particulier.
Invité Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Si on sait lire, on doit conclure que Bastiat attribue un rôle passif à l'Etat et un rôle actif aux égoïsmes.Bastiat écrit que l'Etat est une grande fiction, qu'il est imaginé. Contrairement à une analyse libérale qui fait de l'Etat le grand distributeur inique d'une classe vers une autre, Bastiat fait au contraire de l'Etat une "fiction", un simple écran entre les égoïsmes et dont l'action ne profite à aucun groupe en particulier. Et c'est bien ce que disait Chitah, la question est donc de définir le rôle de l'Etat. Satisfaire les égoïsmes particuliers ou non.
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Et c'est bien ce que disait Chitah, la question est donc de définir le rôle de l'Etat. Satisfaire les égoïsmes particuliers ou non. Tiens ? Comment expliques-tu qu'il me contredise dans ce cas ?
Chitah Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Tiens ? Comment expliques-tu qu'il me contredise dans ce cas ? Apollon : post A Chitah : post B répondant à A Apollon : post C répondant à B Sanksion : post D répondant à C Moi, je t'ai contredit sur A, pas sur C. Sanksion te répond sur C. Donc ton commentaire est erroné.
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Apollon : post AChitah : post B répondant à A Apollon : post C répondant à B Sanksion : post D répondant à C Moi, je t'ai contredit sur A, pas sur C. Sanksion te répond sur C. Donc ton commentaire est erroné. Je propose cette illustration pour ce dernier développement :
Chitah Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Je propose cette illustration pour ce dernier développement : Quel effet de tribune. On peut lire tes développements, ils se suffisent à eux-mêmes. Non mais prendre l'auteur libéral le plus lu, le plus commenté par les libéraux, et expliquer qu'une de ses plus célèbres citation n'est en fait pas comprise du tout par les libéraux (alors que Apollon, bien sûr…) c'est d'un ridicule…
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Quel effet de tribune. On peut lire tes développements, ils se suffisent à eux-mêmes.Non mais prendre l'auteur libéral le plus lu, le plus commenté par les libéraux, et expliquer qu'une de ses plus célèbres citation n'est en fait pas comprise du tout par les libéraux (alors que Apollon, bien sûr…) c'est d'un ridicule… Tout ça pour ça. L'invective et l'agressivité comme aveu de faiblesse. Ceux que le problème intéresse liront mes deux posts de fond. Et ceux qui aiment rigoler pourront lire tes sublimes réponses.
Chitah Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Tout ça pour ça. L'invective et l'agressivité comme aveu de faiblesse.Ceux que le problème intéresse liront mes deux posts de fond. Et ceux qui aiment rigoler pourront lire tes sublimes réponses. Mais bien sûr. La marmotte, toussa toussa.
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Mais bien sûr. La marmotte, toussa toussa. Tes posts comportent zéro réponse de fond et sont tous agressifs, c'est bien minable. Un peu comme ne pas s'empêcher de vouloir le dernier mot.
Chitah Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 Comment expliques-tu qu'il me contredise dans ce cas ? A comparer à : Tes posts comportent zéro réponse de fond Comment peut-on contredire sans donner ne serait-ce qu'une explication différente, c'est-à-dire sans donner une réponse de fond (qu'elle soit juste, farfelue ou pas)? et sont tous agressifs, c'est bien minable. Un peu comme ne pas s'empêcher de vouloir le dernier mot. Allez, si tu veux : en fait non, Bastiat ne parle pas de l'Etat. Il ne critique pas l'Etat. Il a écrit un texte qui s'appelle "l'Etat", mais dedans il ne parle pas de l'Etat. Même Bayrou semble tout de même avoir mieux compris ce qu'a dit Bastiat, a tel point qu'il a pris soin de ne pas citer, justement, la partie qui fâche.
Apollon Posté 7 avril 2011 Signaler Posté 7 avril 2011 A comparer à :Comment peut-on contredire sans donner ne serait-ce qu'une explication différente, c'est-à-dire sans donner une réponse de fond (qu'elle soit juste, farfelue ou pas)? Bah oui, pas besoin d'avoir un argument pour dire non. Allez, si tu veux : en fait non, Bastiat ne parle pas de l'Etat. Il ne critique pas l'Etat. Il a écrit un texte qui s'appelle "l'Etat", mais dedans il ne parle pas de l'Etat. Comme d'habitude tu passes plus de temps à reformuler les idées de tes contradicteurs pour en retirer toute l'intelligence qu'à répondre. Mais pourquoi je réponds à ce trollage moi.
Tremendo Posté 8 avril 2011 Signaler Posté 8 avril 2011 Putain on est passé de Bayrou à Scarlett Johanson, la magie de liborg, c'est ça le progrès!
Chitah Posté 8 avril 2011 Signaler Posté 8 avril 2011 Mais pourquoi je réponds à ce trollage moi. Bien sûr que si, direction ici : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry720742 Tu n'as rien à dire, et rien à faire, donc tu vas sur un fil, puis sur un second, pour expliquer pourquoi tout le monde ne comprend rien (exemple : depuis 200 ans, les libéraux ne comprennent pas Bastiat, alors que Apollon…) ou pourquoi tout le monde perd son temps dans des loisirs de merde (les séries télé, c'est de la merde, il faut être un con pour regarder, alors que Apollon…). Tu t'emmerdes quoi.
Salatomatonion Posté 8 avril 2011 Signaler Posté 8 avril 2011 Putain on est passé de Bayrou à Scarlett Johanson, la magie de liborg, c'est ça le progrès! Naaan ! La puissance d'entrisme d'AL que j'vous dis, la puissance d'entrisme d'AL, no limit au possible.
h16 Posté 8 avril 2011 Signaler Posté 8 avril 2011 il y a un ® sur le coquinou ? Tu peux l'employer. Mais dans le cas qui nous occupe, Apollon dit un truc juste pour ce qui est de l'interprétation de l'aphorisme, et un truc faux en croyant que la plupart des libéraux ne l'ont pas compris. A moins de manquer d'humilité (mais Apollon est humble, il est la mesure et l'humilité incarnée, aux chemises près), je crois qu'on peut raisonnablement penser que la plupart des libéraux ont compris l'aphorisme de Bastiat.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.