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L'absentéisme explose dans la fonction publique


Invité rogermila

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Invité rogermila
Posté

6 jours d'absence pour maladie en moyenne par an dans les PME du secteur privé contre presque 23 jours d'arrêt en moyenne dans les collectivités territoriales.

Il faut mettre fin de toute urgence, à la continuité du versement du salaire,en cas d'arrêt, et instaurer des jours de carence comme dans le privé.

L'absentéisme est en forte hausse dans les collectivités territoriales. Les agents rattachés aux communes, départements et régions ont pris 22,6 jours de congés maladie en 2010, soit 9% de plus qu'en 2007, selon un bilan de Dexia Sofcap.

Si la longueur des arrêts augmente, leur fréquence (+16%) et le nombre de personnes concernées (+10%) progressent aussi.

Même tendance du côté des établissements hospitaliers, où la durée moyenne des congés a décollé de 8% en quatre ans.

Pour expliquer ce phénomène, Dexia Sofcap met notamment en avant les conditions de travail. A l'hôpital, les salariés doivent composer avec le travail de nuit et les horaires décalés. Et de nombreux métiers territoriaux sont à dominante technique, réclamant parfois de porter de lourdes charges.

Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux du privé, comme l'avait révélé Capital dans une enquête en février.

Les salariés des grandes entreprises se font porter pâle en moyenne 9 jours par an, et ceux des PME à peine 7, selon des études du cabinet Entreprise et Personnel et d’Alma Consulting.

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/l-absenteisme-des-fonctionnaires-explose-599614

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Ceci illustre manifestement la gestion déplorable des ressources humaines dans la fonction publique. Accuser d'emblée les fonctionnaires d'être des tire-au-flanc, c'est oublier que l'employeur a une responsabilité (partagée) de créer une dynamique de travail favorable et entraînante.

Si un chef de projet est tout pourri, gère mal, fait n'importe quoi, alors les membres de l'équipe projet viendront aux réunions en traînant des pieds, ferons le minimum syndical, et passerons du temps à papoter entre eux sur leurs mauvaises conditions de travail.

Mais bon, la stratégie du bouc émissaire est plus simple, j'en ai conscience.

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Ceci illustre manifestement la gestion déplorable des ressources humaines dans la fonction publique. Accuser d'emblée les fonctionnaires d'être des tire-au-flanc, c'est oublier que l'employeur a une responsabilité (partagée) de créer une dynamique de travail favorable et entraînante.

Créer une dynamique de travail favorable et entraînante. Tiens donc, et pourquoi faire?

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Ceci illustre manifestement la gestion déplorable des ressources humaines dans la fonction publique.

Dans la fonction publique les humains ne sont pas des ressources!

Posté

Faut aussi décompter et comparer les jours de grève entre public & privé.

J'ai le sentiment que c'est un peu la même chose : on fait beaucoup la grève dans les lycées pour sécher les cours, parce que c'est plus sympa d'être au soleil.

Quand on est adulte, si on fait cela, c'est parce qu'il y a un très gros problème.

Les libéraux doivent comprendre que toute réforme de la fonction publique, étant donné sa taille, devra être faite avec la fonction publique contre leur hiérarchie et contre les syndicats. Il n'y a tout simplement pas d'autre solution.

Tenir un discours anti-fonctionaire, c'est bien, ça permet de se faire plaisir, mais c'est inutile et probablement contre-productif.

Exemple : "les profs sont bloqués dans un système en échec total" et non "les profs sont des mauvais, des tire au flanc, ce qui explique leurs piètres résultats". La première phrase est vraie, la seconde est un jugement de valeur partisan.

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La réforme de la fonction publique ne peut se faire que par licenciement sec sans indemnité.

Croire que les fonctionnaires sont encore animés par l'intérêt général et le service au public est une hérésie, et par conséquent la seule chose que l'on peut et doit faire c'est s'en débarrasser, et les renvoyer dans le secteur privé.

Posté

La réforme de la fonction publique ne peut se faire que par licenciement sec sans indemnité.

Croire que les fonctionnaires sont encore animés par l'intérêt général et le service au public est une hérésie.

Clap clap clap clap, j'aimerai bien être un dur comme toi. :rolleyes:

Juste une petite question : as-tu déjà participé ou contribué à une réforme d'un organisme d'Etat, visant à changer son organisation, dont le nombre de salariés se compte en dizaines de milliers?

Posté

Clap clap clap clap, j'aimerai bien être un dur comme toi. :rolleyes:

Juste une petite question : as-tu déjà participé ou contribué à une réforme d'un organisme d'Etat, visant à changer son organisation, dont le nombre de salariés se compte en dizaines de milliers?

Non, et heureusement car la réforme est impossible, vous pensez que l'on peut réformer l'éducation nationale mois pas, vous croyez que l'on peut réformer Bercy moi pas, vous croyez que l'on peut réformer la fonction publique hospitalière mois pas (même si je suis conscient qu'il faudra conserver des hôpitaux public).

Les fonctionnaires comme toutes professions protégées sont des corporatistes, que l'on ne peut pas réformer même pas par pas, et n'étant pas adepte de couper la queue du chien en dix fois de peur qu'il ne souffre trop, je préfère la lui couper en une fois, comme ça il voudra une bonne fois mais une seule.

Si l'on veut réformer la fonction publique ce la ne pourra se faire au scalpel mais au sabre.

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Si l'on veut réformer la fonction publique ce la ne pourra se faire au scalpel mais au sabre.

Et juste pour savoir, comme ça, pendant que tu fracasseras au sabre, les français feront comment pour se soigner, pour instruire les gamins, et compagnie?

Non, et heureusement car la réforme est impossible

Hé bien moi si, j'ai participé à ce genre de trucs.

Posté

Et juste pour savoir, comme ça, pendant que tu fracasseras au sabre, les français feront comment pour se soigner, pour instruire les gamins, et compagnie?

Pour s'instruire avec l'éducation nationale?

Au cas vous n'aurez pas remarqué je n'ai pas pour ambition de faire disparaître du jour au lendemain l’hôpital public, mais il faudra bien fermer des hôpitaux public, les vendre au secteur privés et licencier les personnels qui vont avec.

Mais la réforme de la fonction publique hospitalière n'est pas la pire et peu certainement se faire su plusieurs années, mais pour le reste vous ne convaincrez jamais les profs, les personnels de bercy, les agents sncf, ratp, de la nécessité de diminuer les effectifs, donc quoi que vous fassiez vous aurez des grèves et les français seront emmerdés, et quand les ex fonctionnaires en auront faim, ils iront bosser.

PS: je n'ai jamais dis que l'on devait tous les virer du jour au lendemain.

Posté

La réforme de la fonction publique ne peut se faire que par licenciement sec sans indemnité.

Croire que les fonctionnaires sont encore animés par l'intérêt général et le service au public est une hérésie, et par conséquent la seule chose que l'on peut et doit faire c'est s'en débarrasser, et les renvoyer dans le secteur privé.

Pourquoi passer par le licenciement sec de tous les fonctionnaires?

Tu es pour cela pour tout patron voulant virer ses salariés?

En ne tenant pas compte des contrats signés?

Quand quelqu'un vend son entreprise, l'acheteur licencie tous les employés avec?

Tu privatises, et après l'entreprise garde les sérieux et vire dans les règles normales les tire au flancs.

Sans être un défenseur des fonctionnaires, je ne vois pas en quoi le fait d'être fonctionnaire devrait faire qu'ils soient traités plus durement que les autres employés.

Cela me fait penser à Laguiller parlant des patrons la façon dont tu parles des fonctionnaires.

L'ennemi horrible qu'il faut absolument haïr.

Sans compter que ce qui me fait le plus chier dans l'Etat, au final, ce ne sont pas les fonctionnaires, franchement, je hais plus un dassault ce présentant comme un chantre de l'antiétatisme, mais qui vit principalement des commandes de l'Etat et qui vient pleurer pour que l'Etat lui achète ses rafales.

Posté

Sans être un défenseur des fonctionnaires, je ne vois pas en quoi le fait d'être fonctionnaire devrait faire qu'ils soient traités plus durement que les autres employés.

Cela me fait penser à Laguiller parlant des patrons la façon dont tu parles des fonctionnaires.

L'ennemi horrible qu'il faut absolument haïr.

Sans compter que ce qui me fait le plus chier dans l'Etat, au final, ce ne sont pas les fonctionnaires, franchement, je hais plus un dassault ce présentant comme un chantre de l'antiétatisme, mais qui vit principalement des commandes de l'Etat et qui vient pleurer pour que l'Etat lui achète ses rafales.

+1

Posté

Sans être un défenseur des fonctionnaires, je ne vois pas en quoi le fait d'être fonctionnaire devrait faire qu'ils soient traités plus durement que les autres employés.

Peut-être parce qu'ils vivent de notre argent, qu'ils sont censés réaliser des taches d'intérêt général. Juste ça.

La version qui consiste en dire que les fonctionnaires ne sont pas faignants et qu'il faut arrêter de les stigmatiser est partiellement fausse. Oui tous les fonctionnaires ne sont pas faignants, heureusement, et j'en connais qui bossent dur, mais oui beaucoup se raccrochent à leurs privilèges, aujourd'hui la jeunesse ne rêve que d'être fonctionnaire pour…les conditions de travail avantageuses, bref la théorie selon laquelle les fonctionnaires trainent des pieds parce qu'on les motive pas n'a pas de sens, si les fonctionnaires trainent des pieds c'est parce que leurs conditions de travail avantageuses (emploi à vie, 35 heures, vacances) ne les encouragent pas à mieux faire. Et si certains fonctionnaires font très bien leur travail c'est parce qu'ils ont une éthique tout simplement et qu'ils aiment leur travail.

La clé c'est de supprimer le statut de fonctionnaire et les avantages liés, c'est la mère des réformes dans l'administration. Ça fera mal, mais on est obligé d'y passer, on a tellement attendu et reculé qu'on a plus le choix, on devra scalper.

Posté

Supprimer le statut, je crois que peu de libéraux sont contre mais ce sur quoi je ne vous suis pas (toi et JR), c'est sur le licenciement SEC de TOUS ces faignants que sont les fonctionnaires.

Si je reprend une partie de la fonction publique mise en cause dans l'article de base, la fonction publique hospitalière, et plus particulièrement, pour mieux la connaitre pour avoir une ex qui l'était (oui jetez moi des pierres je suis sortis avec une fonctionnaire. :crying: ), les infirmières psychiatriques.

Déjà, la plupart des clichés que tu nous sors sur les fonctionnaires faignants tu oublies.

En hopital psy, tu ne peut tout simplement pas glander à rien foutre et partir une fois fait tes 35h.

Si il y a bien quelques avantages liés au statut (retraite, possibilité d'avoir un congé maternité payé, etc.), cela n'empêche pas la plupart d'entre elles de rapidement se mettre en libéral car elles gagnent beaucoup plus et gère beaucoup mieux leur emploi du temps.

Je suis quasiment sur, que si on donnait la gestion des hopitaux psy à des entreprises privés et qu'on leur donnait des contrats équivalent à ce qu'elles peuvent trouver actuellement dans les cliniques privées, peu refuserais (je ne parle pas des syndicalistes qui ne bossent pas).

Surtout qu'enfin les moyens seraient mieux gérés et ne partiraient pas en corruption et autre gabégie.

Mais selon toi et JR, non, car ce sont des fonctionnaires, ce sont des faignantes qu'il faut virer et surtout ne plus les voir bosser dans un hôpital psy.

Alors je doute fortement que ce soit vraiment un mal pour elles, on manque tellement d'infirmières qu'elles trouverons du boulot sans problèmes.

Mais à part en faisant appel à des entreprises de pays en voie de dévellopement, je ne vois comment les remplacer.

Il y a pas d'infirmière chomeuse, et les libérales ne voudrons pas revenir dans le système hospitalier, où à un coup que les entreprises ne voudrons pas payer.

(J'ai pris comme exemple les infirmières, mais j'aurais put en prendre d'autres.

Je le redis et pense sincèrement, le problème n'est pas les fonctionnaires en tant que personne, ils font ce qu'on leur demande de faire, le problème est l'état et ses gabégies.

Maintenant effectivement, des faignasses j'en ai vu chez les fonctionnaires, mais le pire que j'ai connu c'était dans le secteur de l'assurance quand j'ai fait un stage chez eux.

Le privé n'a jamais empêché les faignasses d'exister.

Posté

(…)et plus particulièrement, pour mieux la connaitre pour avoir une ex qui l'était (oui jetez moi des pierres je suis sortis avec une fonctionnaire. :crying: ), les infirmières psychiatriques.

Tu sais… tu peux dire que tu étais suivi un temps… C'est pas un crime…

Dans la vie, il y a des moments où il faut consulter !!!!!!

Pas de déni. C'était pas ton ex. Juste ton infirmière.

** s'enfuit en ricanant **

Posté

Supprimer le statut, je crois que peu de libéraux sont contre mais ce sur quoi je ne vous suis pas (toi et JR), c'est sur le licenciement SEC de TOUS ces faignants que sont les fonctionnaires.

Où est-ce que j'ai dit qu'il fallait les licencier tous, il faudrait déjà arrêter d'en embaucher des nouveaux, ce serait pas mal. Ensuite, dans l'urgence, vu le niveau des déficits et de la dette, il faudra licencier 30 % des fonctionnaires (Entreprises nationales, Etat et collectivités locales), je mets les hôpitaux à part. Ensuite, dans une transition vers un régime de liberté, on abroge d'abord le statut de fonctionnaire, ainsi que n'importe quelle administration ou entreprises publiques pourra mener des ajustements de son personnel si elle le désire. Puis on ouvre à la concurrence les entreprises nationales, on les privatise et là les actionnaires privés font ce qu'ils veulent.

Si je reprend une partie de la fonction publique mise en cause dans l'article de base, la fonction publique hospitalière, et plus particulièrement, pour mieux la connaitre pour avoir une ex qui l'était (oui jetez moi des pierres je suis sortis avec une fonctionnaire. :crying: ), les infirmières psychiatriques.

Je n'ai jamais remis en cause les fonctionnaires du secteur hospitalier, ce sont avec les policiers et les militaires les focntionnaires que je respecte le plus justement. Ce sont des agents qui soit réalisent des horaires de bourrin, soit mettent leur vie en danger.

Déjà, la plupart des clichés que tu nous sors sur les fonctionnaires faignants tu oublies.

En hopital psy, tu ne peut tout simplement pas glander à rien foutre et partir une fois fait tes 35h.

Si il y a bien quelques avantages liés au statut (retraite, possibilité d'avoir un congé maternité payé, etc.), cela n'empêche pas la plupart d'entre elles de rapidement se mettre en libéral car elles gagnent beaucoup plus et gère beaucoup mieux leur emploi du temps.

Ben tu ne contredis pas ce que j'ai dit, il ya des fonctionnaires amoureux de leur travail et des professionnels, mais évidemment tu me prends en exemple justement les secteurs où on en trouve le plus. Si on parlait de la fonctionnaire de mairie, du glandu de la poste, de l'abruti des impôts etc..y'a de quoi en redire, allons! genre tu n'es jamais tombé sur ces énergumènes qui après 10.000 formulaires te disent qu'il t'en faut un autre, qui discutent pendant que la queue s'impatiente ou qui te prennent de haut, je suis tombé sur eux de manière répétitive et toi non? c'est bizarre quand même.

Je suis quasiment sur, que si on donnait la gestion des hopitaux psy à des entreprises privés et qu'on leur donnait des contrats équivalent à ce qu'elles peuvent trouver actuellement dans les cliniques privées, peu refuserais (je ne parle pas des syndicalistes qui ne bossent pas).

Surtout qu'enfin les moyens seraient mieux gérés et ne partiraient pas en corruption et autre gabégie.

Oui ils accepteraient parce que bien obligés s'ils veulent bouffer. Mais on aurait des suicides anodins pourtant inexplicablement surmédiatisés comme à France télécom.

Mais selon toi et JR, non, car ce sont des fonctionnaires, ce sont des faignantes qu'il faut virer et surtout ne plus les voir bosser dans un hôpital psy.

Homme de paille, on n'a jamais dit ça.

(J'ai pris comme exemple les infirmières, mais j'aurais put en prendre d'autres.

Je le redis et pense sincèrement, le problème n'est pas les fonctionnaires en tant que personne, ils font ce qu'on leur demande de faire, le problème est l'état et ses gabégies.

C'est ce que j'ai dit, quand on a des privilèges ça nous monte à la tête, mais je pense sincèrement que dans une structure privée ils auraient une autre mentalité.

Le privé n'a jamais empêché les faignasses d'exister.

Ah ça je suis bien d'accord. On en trouve aussi pas mal, mais le coupe-gorge du licenciement ça motive et ça calme aussi.

Posté

Je n'ai jamais remis en cause les fonctionnaires du secteur hospitalier, ce sont avec les policiers et les militaires les focntionnaires que je respecte le plus justement. Ce sont des agents qui soit réalisent des horaires de bourrin, soit mettent leur vie en danger.

Les militaires ont un statut spécifique et ne sont pas fonctionnaires. Je pinaille bien que je comprenne ce que vous voulez dire. Cela étant, les militaires sont le plus souvent embauchés avec des contrats totalement dissociés du droit du travail (CDD de durée élevée - plusieurs années - et renouvelables plusieurs fois).

Posté

Abroger le statut pour les nouveaux entrants c'est bien évidemment très différent du licenciement sec. Et l'avantage est que cela peut être mis en place très facilement. Les personnels en place n'étant pas touchés, cela peut passer plus facilement.

Il y a un bon dossier de l'IFRAP sur l'AP-HP qui est paru récemment :

Elle compte 115% de personnels de direction de plus que la moyenne des hôpitaux publics, par exemple, et un absentéisme inconnu ailleurs dans la fonction publique qui est en moyenne, selon la Cour des comptes, de 27 jours par an et par agent.

http://www.ifrap.org…ance,12021.html

Par ailleurs, l'absentéisme est très variable d'un établissement à l'autre (20 à 30 jours si ma mémoire est bonne).

Posté

Abroger le statut pour les nouveaux entrants c'est bien évidemment très différent du licenciement sec. Et l'avantage est que cela peut être mis en place très facilement. Les personnels en place n'étant pas touchés, cela peut passer plus facilement.

Il y a un bon dossier de l'IFRAP sur l'AP-HP qui est paru récemment :

La gestion de l'AP-HP est juste catastrophique.

C'est à se demander si, à l'instar des socialistes qui ont tout intérêt à entretenir la misère comme argument électoral, la droite ne maintient pas sciemment des services publics merdiques afin d'avoir les voix des mécontents.

Posté

Les militaires ont un statut spécifique et ne sont pas fonctionnaires. Je pinaille bien que je comprenne ce que vous voulez dire. Cela étant, les militaires sont le plus souvent embauchés avec des contrats totalement dissociés du droit du travail (CDD de durée élevée - plusieurs années - et renouvelables plusieurs fois).

Ou c'est vrai, mais je ne voulais pas compliquer mon message encore plus. Ceci étant, ils ne sont pas fonctionnaires, et leur comportement est bien différent et plus respectable qu'eux, CQFD.

Posté

Où est-ce que j'ai dit qu'il fallait les licencier tous,

Tu me reprends alors que je critique la proposition de les licencier tous de JR.

Je n'ai jamais remis en cause les fonctionnaires du secteur hospitalier, ce sont avec les policiers et les militaires les focntionnaires que je respecte le plus justement. Ce sont des agents qui soit réalisent des horaires de bourrin, soit mettent leur vie en danger.

Ben tu ne contredis pas ce que j'ai dit, il ya des fonctionnaires amoureux de leur travail et des professionnels, mais évidemment tu me prends en exemple justement les secteurs où on en trouve le plus.

J'ai pris un exemple parmi ceux qui sont justement cité dans l'article qui a suscité ce fil.

Quand on additionne tous les fonctionnaires concernés et qu'on les compares on est plus dans des exceptions mais dans une minorité plus que significative des fonctionnaires.

Si on parlait de la fonctionnaire de mairie, du glandu de la poste, de l'abruti des impôts etc.

Marrant que tu parles de la poste, la poste est typiquement l'exemple qui me fait dire que j'ai raison. Le statut public ou privé, ne change pas grand chose au statut des personnels.

La poste est devenue une SA, on ne recrute plus de fonctionnaire à la poste depuis pas mal d'année, et ceux qui y sont encore sont incité à partir.

Donc on est face à une SA avec des employés de droit privé dans leur majorité et pourtant rien n'avance, toujours autant le bordel…

Sans compter que la poste a été le spécialiste du CDD de 3 jours renouvelé 500fois et que cela a suscité pas mal de procès d'ailleurs.

Ce n'est donc pas le problème du statut du personnel qui est le problème général du mal fonctionnement des services publics. Même si on est d'accord sur le fait qu'il faille supprimer le statut des fonctionnaires, mais pour moi ce n'est pas pour des raisons d'efficacité du personnel, c'est juste que pour moi il ne faut plus que l'Etat soit employeur et que les privilèges sont une absurdité..

.y'a de quoi en redire, allons! genre tu n'es jamais tombé sur ces énergumènes qui après 10.000 formulaires te disent qu'il t'en faut un autre, qui discutent pendant que la queue s'impatiente ou qui te prennent de haut, je suis tombé sur eux de manière répétitive et toi non? c'est bizarre quand même.

Si, j'en ai aussi rencontré dans les assurances comme je l'ai dis plus haut (et dans les banques, et en général dans toutes structures un peu importante).

Je n'ai juste pas l'impression qu'il y en ait plus sous statut fonctionnaire.

Si on pouvait se débarrasser de ceux là j'en serais très heureux, mais l'expérience que j'en ai c'est que l'on y arrive pas même avec des contrats de droits privés (l'exemple de la poste est d'ailleurs très bon sur ce point).

C'est ce que j'ai dit, quand on a des privilèges ça nous monte à la tête, mais je pense sincèrement que dans une structure privée ils auraient une autre mentalité.

Comme je l'ai dis, pour ce que j'en ai vu, cela ne change pas grand chose.

Le problème n'est pas le statut en tant que tel, mais le management.

Et l'etat est un manager pourri qui gaspille les ressources qu'on lui donne et qui en plus nous interdit de voir ailleurs.

Ah ça je suis bien d'accord. On en trouve aussi pas mal, mais le coupe-gorge du licenciement ça motive et ça calme aussi.

Elle est souvent très virtuelle vu le code du travail.

Virer quelqu'un parce qu'il a bavarder avec une collègue cela passe mal au prud'homme.

Ce n'est pas pour rien qu'il existe des placards même dans les entreprises privées et des gens qui font du harcèlement pour forcer les gens à démissionner.

Posté
Et l'etat est un manager pourri qui gaspille les ressources qu'on lui donne et qui en plus nous interdit de voir ailleurs.

Ouaip.

D'ailleurs je ne vois pas comment privatiser tout ce bazar sans, d'abord, abroger moult monopoles publics (sans oublier les parasites réglementaires européens… :rolleyes:).

Posté

Ouaip.

D'ailleurs je ne vois pas comment privatiser tout ce bazar sans, d'abord, abroger moult monopoles publics (sans oublier les parasites réglementaires européens… :rolleyes:).

Il faut prendre un exemple bien précis, on peut développer le sujet (et on l'a déjà fait) ne serait-ce qu'en regardant les exemples étrangers.

Si tu veux, on peut aussi regarder dans le rétroviseur : Orange (France Telecom, Wanadoo, etc.) et La Poste (le courrier, les colis, la banque postale) était auparavant une seule et même entité, une direction du Ministère de l'Industrie.

Imagine déjà le chemin colossal déjà accompli : avant, obtenir un téléphone était comparable à obtenir une carte d'identité ou un permis de conduire, même processus, mêmes acteurs, même qualité. La société Orange actuelle, auparavant, voyait son budget voté chaque année à l'Assemblée Nationale.

Pour un mastodonte comme ça, il faut entre 10 et 20 ans, si on veut que cela se fasse en souplesse. On peut aller plus vite j'imagine, mais ça donne une idée max.

Posté
(…)

Oh, je ne m'intéressais pas au facteur du temps (même si c'est intéressant), je m'occupais plutôt des étapes méthodiques. Donc le cadre législatif pour légitimer la concurrence, déjà. Les types qu'on élit avec nos petites mains selon leurs idées politiques.

Je ne suis pas vraiment portée sur la Révolutioooonnnnn et autres Heures les Plus Glorieuses de Notre Histoire à la sauce soulèvement spontané comme par enchantement qui va tout balayer sur son passage.

Posté

Au niveau de l'efficacité, je rejoins Marienus. Dans de nombreuses structures de droit privée, le niveau de service (qualité des réponses, amabilité du personnel…) est catastrophique et non loin de celui des administrations publiques. Au niveau des banques, des assurances, des services d'eau et j'en passe, on perd un temps fou à comprendre les méandres des contrats et à se débattre avec un service clientèle nullissime.

Le problème n'est pas le statut public ou privé. D'ailleurs, pour licencier un salarié de droit privé, le montage du dossier est coton, même en cas de faute lourde. Un salarié un peu malin saura abuser juste ce qu'il faut, sans se mettre dans une situation trop défavorable. Le point commun de toutes ces grosses structures est simple : une concurrence limitée, liée à un monopole public ou à un oligopole privé. Même les secteurs dits "concurrentiels" sont tellement régulés que les quelques acteurs du marché s'entendent de manière tacite pour se partager le marché.

Je me souviens que lorsque je travaillais dans la banque, mon responsable de marché m'avait dit que les taux de la banque avaient augmenté pour qu'elle revienne dans sa part. Et il m'a dit froidement que la banque était au-dessus de sa part de marché "normale" et qu'il fallait donc qu'elle se réajuste. On là dans une situation d'entente pure et simple. Avec ça, pas étonnant que la concurrence et la différenciation entre enseignes soit limitée.

Pour régler ce problème d'efficacité, il ne faut pas revoir les règles du marché du travail. Il faut lever toutes les barrières à la concurrence.

Posté

Il faut prendre un exemple bien précis, on peut développer le sujet (et on l'a déjà fait) ne serait-ce qu'en regardant les exemples étrangers.

Si tu veux, on peut aussi regarder dans le rétroviseur : Orange (France Telecom, Wanadoo, etc.) et La Poste (le courrier, les colis, la banque postale) était auparavant une seule et même entité, une direction du Ministère de l'Industrie.

Imagine déjà le chemin colossal déjà accompli : avant, obtenir un téléphone était comparable à obtenir une carte d'identité ou un permis de conduire, même processus, mêmes acteurs, même qualité. La société Orange actuelle, auparavant, voyait son budget voté chaque année à l'Assemblée Nationale.

Pour un mastodonte comme ça, il faut entre 10 et 20 ans, si on veut que cela se fasse en souplesse. On peut aller plus vite j'imagine, mais ça donne une idée max.

Je vais plus loin car je crois bien que j'ai connu (jusqu'à quelle date?) un ministre des PTT.

D'autre part, je suis moins critique que beaucoup d'autres vis à vis de La Poste: mon expérience personnelle et locale m'a fait découvrir un organisme très serviable, avec du personnel qui vient me demander s'il peut m'aider s'il me voit un peu hésitant. Une évolution récente qui a coïncidé avec le changement de statut, et avec l'apparition d'assez miniones mignonnes agentes :rolleyes:

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