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Le traitement de l'affaire DSK


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D'autres disent que faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à rejeter dans les ténèbres une personne, et le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance.

Toi qui te plains qu'on t'attribue des pensées que tu n'as pas en détournant tes écrits, je ne te trouve pas très à cheval sur la précision quand tu rapportes les écrits des autres; ou alors on a pas du tout lu le même fil.

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D'autres disent que faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à rejeter dans les ténèbres une personne, et le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance. Je pense que c'est une erreur d'une façon générale. Ou en tout cas, pour être plus précis, que c'est loin d'être évident et qu'il faudrait le démontrer.

Dans le microcosme oligarchique il y a une continuité de la corruption des moeurs à la corruption tout court, la première est un symptôme. C'est cette corruption qui nous intéresse.

Personnellement, que Chitah fréquente des clubs SM, trouve malin de défendre l'infidélité en blâmant le respect des promesses comme un comportement de taliban, cela m'est complètement égal et à vrai dire, tout le monde s'en fout.

Pour être plus précis sur cette expression des moeurs décadentes d'une élite en bout de course, je me réfère par exemple au front de défense autour de Polanski, qui s'inscrit dans un processus de corruption mêlant pouvoir, sexe, coterie de l'intelligentsia et complaisance de la presse.

Or des personnalités françaises exerçant un pouvoir politique ou médiatique ont eu des comportements pédophiles (Daniel Cohn bendit, Michel Polac) sans que leur réputation n'en soit affectée; d'autres grandes figures politiques ou culturelles comme Sartre, Simone de Beauvoir, Kouchner ont signé une pétition en 1977 pour la libération d'inculpés dans des affaires de pédophilie; Jack Lang en 91 lors de la gay pride a déclaré " La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages."

Libération sexuelle - Le devoir d'inventaire

1. On découvre au fil d'un livre aujourd'hui épuisé (Le Grand Bazar, chez Belfond) des passages dans lesquels, sous sa propre signature, Daniel Cohn-Bendit raconte avoir échangé des caresses sexuelles avec des enfants. Comment ne pas lui réclamer des explications?2. Elu au suffrage universel, le député européen est un homme public. A ce titre, il est normal qu'on lui demande des éclaircissements sur ses opinions et ses actes passés dans la mesure où ils paraissent contraires à la loi ou à l'éthique collective.

3. Il était d'autant plus évident et nécessaire de lui poser des questions que, dans plusieurs pays européens, déjà, ces extraits avaient été publiés et avaient suscité des débats. La France n'est pas une bulle qui doit rester imperméable aux informations diffusées par nos voisins européens sous prétexte qu'elles écornent l'image de l'un de ses notables, personnalité plutôt populaire dans l'Hexagone.

Le député européen a répondu à L'Express et répété, depuis, qu'il n'avait pas fait ce qu'il avait écrit à la première personne du singulier: ces passages de son livre relèvent, dit-il, de la simple provocation. Une manière d' «épater le bourgeois» - d'ailleurs réitérée à d'autres occasions - qu'il trouve aujourd'hui irresponsable et qu'il regrette. C'était l'époque, plaide-t-il, expliquant à L'Express: «La révolution sexuelle ne savait rien de l'abus sexuel.»

Epreuve pour Daniel Cohn-Bendit, qui ne doit pas faire l'objet d'une chasse à l'homme, cette affaire et ce «remords» ont au moins eu le mérite de ramener à la mémoire tout un pan de l'histoire d'une génération qui, dans son combat exubérant et absolu contre tous les interdits, a parfois franchi ou laissé franchir à certains une frontière de trop: celle des enfants.

Car Dany le Rouge n'a pas été le seul à déraper. Et d'autres questions restent en suspens. Comment de tels dérapages, dans les mots et parfois dans les actes, ont-ils pu avoir lieu dans les années 70 et au début des années 80? Quelle confusion traduisaient-ils? Pourquoi l'époque a-t-elle laissé dire sans ciller, ou si peu? Fascinés par cette génération séductrice, inventive et déchaînée, la plupart des médias se sont tus. Et certains écrivains, sous couvert de littérature, ont fait publiquement l'éloge de la pédophilie sans susciter d'indignation collective.

Faire sauter les verrous

La génération 68, qui prône pour Vichy ou l'Algérie le devoir de mémoire, n'a pas fini de se livrer à l'inventaire de son propre passé. Nul n'a oublié les slogans assassins et la stigmatisation violente des flics, des patrons, des petits chefs et des «salauds» - dont le peuple allait «avoir la peau» - qui font sourire aujourd'hui. En revanche, le couvercle s'était posé sur cette «libération sexuelle des enfants», sans doute parce qu'elle était chargée d'une ambiguïté glaçante. Sous le choc de l'incident Cohn-Bendit, le quotidien Libération a publié un article - historique pour ce journal - dans lequel Sorj Chalandon réunit un florilège des excès hier abrités dans ses colonnes: descriptions complaisantes de «câlins enfantins» pratiqués par des adultes, pétitions en faveur de la libération de pédophiles emprisonnés et bouillie idéologique exaltant la liberté sexuelle des mineurs.

Bien sûr, ce genre de dérive a tout de même suscité des débats internes, y compris dans les couloirs de Libération, ex-quotidien mao devenu très vite le porte-voix des causes gauchistes. Evidemment, toute la génération dite «68» n'a pas prôné, loin de là, ce genre de liberté. Même l'architecte Roland Castro raconte volontiers à L'Express comment, en 1972, il a préféré dissoudre son groupe, Vive la révolution (VLR), après la publication du numéro 12 de la revue Tout: «Les conneries montaient dans tous les sens. Il n'y avait plus aucune règle.»

D'ailleurs, au début de Mai 68, le mouvement était plus ou moins tenu par des groupes d'extrême gauche plutôt puritains, et sérieux comme des papes. C'est dans l'après-Mai que tout a explosé, avec un nouveau mot d'ordre: «La révolution politique a échoué. Faisons la révolution dans nos vies quotidiennes!» La «révo-cul», chantait la rue. Après les barricades, le pied. Un mot clef: la «libération». Libération des esprits et des corps, libération des moeurs, des femmes, des homosexuels, des fous, des prisonniers, des jeunes, et des enfants. Contre la «répression» morale, les «oppressions» institutionnelles et tous les interdits diabolisés, on assenait l'innocence et la force révolutionnaire du désir. Fille d'une société congelée dans les valeurs du XIXe siècle, la génération 68 a eu le mérite d'insuffler de l'oxygène et de faire sauter des verrous. Jusqu'aux délires. Certains étaient inoffensifs. D'autres ne l'étaient pas. Aveuglés par le scintillement du mythe libertaire, la plupart des acteurs de cette époque et beaucoup de spectateurs n'ont pas voulu voir.

Des dizaines de pétitions ont circulé, réclamant une plus grande liberté sexuelle pour les enfants. Le 27 janvier 1977 comparaissent devant la cour d'assises des Yvelines trois hommes inculpés pour «attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de 15 ans», en l'occurrence des ados de 13 et 14 ans. Le texte proteste contre les trois ans de détention préventive subis alors que «les enfants n'ont pas été victimes de la moindre violence» et qu'ils étaient «consentants». A l'époque, comme aujourd'hui, le concept même de consentement n'est pas admis par la loi française en cas de relation sexuelle entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans: on considère, dans tous les cas de figure, qu'il s'agit d'un abus sexuel, crime ou délit selon la qualification. Les signataires poursuivent: «Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire?» Suit un bataillon de noms prestigieux: Louis Aragon, Simone de Beauvoir, Patrice Chéreau, Bernard Kouchner, Jack Lang, Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers. Quelque temps plus tard, une lettre ouverte à la commission de révision du Code pénal - jouant sur la confusion des actes commis sur des moins de 15 ans par des adultes ou par des mineurs de 15 à 18 ans - exige que cette «infraction» ne soit plus un crime et qu'on tienne compte «essentiellement du consentement du mineur».

Signée cette fois par une multitude de personnalités, Louis Althusser, Jacques Derrida, André Glucksmann, et même Françoise Dolto (voir l'encadré page 84). En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier de Libération accuse la «morale d'Etat»: «Ce que vise l'ordre moral, c'est le maintien de la soumission des enfants-mineur(e) s au pouvoir adulte.» L'auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant: «L'amour des enfants est aussi l'amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l'épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu'elles trouvaient avec lui.» Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d'autres, plus attendus ou moins connus.

http://www.lexpress….ire_641580.html

Voir aussi Libé face à son passé pédophile:

http://www.come4news…07-mode-35.html

Posté

Personnellement, que Chitah fréquente des clubs SM, trouve malin de défendre l'infidélité en blâmant le respect des promesses comme un comportement de taliban, cela m'est complètement égal et à vrai dire, tout le monde s'en fout.

1 - je ne fréquente pas encore le SM

2 - once again, jamais je n'ai défendu l'infidélité, jamais je n'ai dit que le respect des promesses est un comportement de taliban, j'ai dit que reprocher à quelqu'un de ne pas respecter une promesse qui s'étale sur des décennies est un comportement de taliban : en effet, ce reproche fait fi des changements chez les gens, de l'évolution, etc.

Et je le répète encore : l'institution dont on se plaît à dire qu'elle est la plus lourde à la détente de tout le monde Occidental, l'Eglise, a parfaitement compris la thèse que je défends, et s'est par ailleurs un petit peu adaptée en publiant en 2005, des rajouts et compléments à sa doctrine en matière de mariage.

Je ne commente pas le reste, puisque le glissement sans coup férir entre infidélité et moeurs décadentes, et entre moeurs décadentes et pédophilie est tellement grossier, inintéressant, qu'il n'en vaut pas la peine.

Ce n'est pas très grave si on ne se comprend pas après tout.

Posté

Toi qui te plains qu'on t'attribue des pensées que tu n'as pas en détournant tes écrits, je ne te trouve pas très à cheval sur la précision quand tu rapportes les écrits des autres; ou alors on a pas du tout lu le même fil.

C'est l'expression "jeter dans les ténèbres qui te gêne"? C'est juste un effet de tribune, faut pas voir plus loin. Sinon sur le reste de mon propos, que tu cites :

D'autres disent que faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à rejeter dans les ténèbres une personne, et le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance.

Voici quelques exemples, je n'ai pas lu le fil jusqu'à la fin :

Même en l'absence de storytelling et de mise en scène de sa vie privée, un politicien qui trompe sa femme n'aura aucun scrupule à tromper l'électeur.

Tu trompes ta femme => tu tromperas les électeurs. Ainsi, ce que j'ai écrit "faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à [..] le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance" est juste.

Si on considère que la probité est un critère de sélection des responsables, peu importe que ces responsables dirigent un réseau de camions-benne ou un pays, soit ils sont honnêtes soit il ne le sont pas.

Honnête c'est quelque chose de total, une erreur => les ténèbres. Ainsi, ce que j'ai écrit "faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à [..] le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance" est juste.

je suis convaincu que la vertu publique découle de la vertu privée et que celle-ci est bien plus révélatrice.

Il n'existe pas différents aspects de la personnalité. Par exemple, si un mari est jaloux et veut casser la gueule aux relous qui draguent sa femme, alors si il est président, et qu'il voit que Angela Merkel sa partenaire politique se fait draguer par un dirigeant polonais ou bulgares, il voudra aller leur casser la gueule. Ainsi, ce que j'ai écrit "faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à [..] le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance" est juste.

Je continue? Comme tous, il m'arrive de lancer des pures formules de tribune comme "jeter dans les ténèbres", et compagnie, mais sur le fond, à moins de me tromper, je ne déforme pas ce que je lis.

A l'inverse, je me pose des questions, en utilisant leur propre référentiel de vertu, sur l'honnêteté de ceux qui affirment, malgré mes 150 démentis, que j'ai écrit que le mariage c'était pour les tocards et les talibans.

Posté

Honnête c'est quelque chose de total, une erreur => les ténèbres. Ainsi, ce que j'ai écrit "faire UNE connerie dans UN domaine de sa vie suffit à [..] le classer dans la catégorie de ceux qui ne méritent pas qu'on leur fasse confiance" est juste.

Eh bien je ne vais pas parler au nom des autres, à eux de rectifier en fonction des citations si ils le désirent, mais je peux au moins te dire que en ce qui me concerne tu surinterprètes complètement. Je n'ai jamais dit que l’honnêteté d'un homme n'était pas le fruit d'une dynamique entre plusieurs éléments qui s'équilibrent et qu'il fallait qu'il soit complètement sans tâche pour être honnête. Je n'ai pas dit que l’honnêteté était quelque chose de total. Certes je n'ai pas dit le contraire, pensant que c'était évident.

Maintenant oui, la fidélité est un élément qui peut faire chavirer la balance. Pas le seul, bien sur, mais il ne compte pas pour rien non plus.

Et je maintiens, la balance chavire bien plus facilement avec un homme politique, pour des raisons déjà abondamment exposées.

Je ne sais pas si, comme le pense neuneu2k, tu sous estime tes interlocuteurs ou si tu à tendance à comprendre ce qu'une part trollesque de ton esprit à envie d'affronter, mais tu vas un peu vite en besogne à vouloir pourfendre les talibans du web. Je connais de très bons sites pour ça si tu veux. La bas il n'y a pas besoin d'en inventer. ;)

Posté

Et je maintiens, la balance chavire bien plus facilement avec un homme politique, pour des raisons déjà abondamment exposées.

Cela ne me parait pas si évident, mais c'est le seul argument qui implique qu'on attende plus de probité des hommes politiques.

Je pense que le problème principal de la fonction politique, c'est qu'elle est ignorée, on prête un certain pouvoir aux hommes politiques, mais on ignore tout de l'activité qu'ils mènent au cours d'une journée de travail. C'est sans doute la même chose pour les dirigeants de grosses boîtes, mais la différence : c'est que les effets de ce qu'ils font ou ne font pas sont sanctionnés par le marché, et qu'on reste libre d'acheter ou pas leur produit.

Je doute vraiment du pouvoir de l'action politique telle qu'elle est exercée, et c'est une des principales raisons qui me pousse vers le libéralisme, mais je ne doute pas du pouvoir de l'action collective, et de la capacité de certains leaders à rassembler les énergies autour d'un objectif.

Pour revenir au sujet, avant de parler de la vertu privé d'un leader, il me semble qu'il faut avant tout s'interroger sur ce qu'il fait, son projet, son action concrète, et là c'est le vide…

Posté
ce qu'une part trollesque de ton esprit

:rolleyes:

Sinon, ta manière de te rattraper aux branches est marrante.

soit ils sont honnêtes soit il ne le sont pas.

A comparer à :

Je n'ai pas dit que l’honnêteté était quelque chose de total

Et bien sûr, ces deux points ne sont pas contradictoires. :jesaispo:

Il faut se décider, l'une et l'autre des positions est honorable, le truc c'est qu'elles sont exclusives et contradictoires. Quand tu auras plus d'expérience sur ce forum, tu verras, écrire "ah oui je me suis trompé" n'est pas si difficile que cela.

Enfin bref.

Posté

:rolleyes:

Sinon, ta manière de te rattraper aux branches est marrante.

A comparer à :

Et bien sûr, ces deux points ne sont pas contradictoires. :jesaispo:

Il faut se décider, l'une et l'autre des positions est honorable, le truc c'est qu'elles sont exclusives et contradictoires. Quand tu auras plus d'expérience sur ce forum, tu verras, écrire "ah oui je me suis trompé" n'est pas si difficile que cela.

Enfin bref.

Je me suis peut être mal exprimé, mais contredit non. Tu fais des déductions qui peuvent être dues à un manque de précisions de ma part (ce qui est ma faute) mais pas à un défaut dans la phrase que tu cites, vu que les informations que tu en tires ne s'y trouvent pas. Tu ne parviendras pas à me faire dire ce que je n'ai pas dit. Rassures toi ce n'est pas mon premier forum.

Je t'explique, c'est très simple.

L’honnêteté, c'est un ensemble. Il y a être honnête avec ses enfants, avec sa femme, avec ses voisins, avec son facteur, avec son patron, avec ses électeurs, avec les médias, ainsi de suite.

On est plus ou moins honnête avec chacun d'entre eux. Avec certains beaucoup, avec d'autres moins, ce qui forme un ensemble. A partir de cet ensemble, qui est à l'appréciation de chacun et n'est pas forcément précis, on va être déterminé comme "honnête" ou "malhonnête".

C'est ce qu'on appelle la confiance. C'est basé sur des éléments flous, en général ce n'est pas gravé dans le marbre, mais c'est binaire, on a confiance en quelqu'un ou pas.

De fait, on définit quelqu'un comme honnête, ou pas.

Les éléments du jugement sont multiples, fluctuants, on peut même dire vagues.

Le jugement, lui, est radical. De "honnête, on passe a "malhonnête" ou l'inverse, comme sur une balance, qui peut contenir plusieurs poids de différentes tailles, mais qui chavire à un certain point selon un processus binaire.

Ça n'a donc rien de contradictoire. Maintenant si ma formule était maladroite je m'en excuse. Je plaide coupable et que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre afghane.

En espérant que tu ais mieux compris.

Posté

1 - je ne fréquente pas encore le SM

C'était un exemple fictif, et puis ça ne nous regarde pas.

Je ne commente pas le reste, puisque le glissement sans coup férir entre infidélité et moeurs décadentes, et entre moeurs décadentes et pédophilie est tellement grossier, inintéressant, qu'il n'en vaut pas la peine.

En tout cas ce point d'achoppement entre les moeurs politiques françaises et la protection au plus haut niveau de l'Etat dont a bénéficié Polanski a été jugé assez intéressant pour retenir toute l'attention de la justice américaine dans le traitement du sieur DSK. D'où les garanties sérieuses qui ont été exigées pour éviter toute tentative de fuite.

Cette mansuétude de nos élites à l'égard des déviances sexuelles dans les cercles de pouvoir est donc en plein dans le sujet, contrairement à tes amusantes tentatives de troll sur l'Eglise et l'accompagnement psychologique des conjoints volages.

Posté
En tout cas ce point d'achoppement entre les moeurs politiques françaises et la protection au plus haut niveau de l'Etat dont a bénéficié Polanski a été jugé assez intéressant pour retenir toute l'attention de la justice américaine dans le traitement du sieur DSK. D'où les garanties sérieuses qui ont été exigées pour éviter toute tentative de fuite.

Cette mansuétude de nos élites à l'égard des déviances sexuelles dans les cercles de pouvoir est donc en plein dans le sujet, contrairement à tes amusantes tentatives de troll sur l'Eglise et l'accompagnement psychologique des conjoints volages.

A ce propos, nous en parlions il y a peu :

«Un responsable politique qui abuse de nos enfants, c'est inacceptable. Nous allons porter plainte contre X. Une enquête doit être ouverte pour faire la lumière sur cette affaire», déclare Najat Anwar, présidente de l'association marocaine Touche pas à mon enfant. Fondée en 2004 par Najat Anwar, l'association a entre autres contribué à lutter contre le tabou de la pédophilie et du tourisme sexuel, notamment dans les villes d'Agadir et de Marrakech, explique Rue 89.

Le conseiller juridique de l'association précise: «Nous avions déjà entendu parler de cette affaire mais nous n'avions aucune preuve. On ne peut donc pas donner de nom. Mais nous n'allons pas laisser faire, ce n'est pas une situation normale. C'est un crime politique. Il faut enquêter.»

:o Les semaines qui viennent vont être intéressantes. Si l'affaire sort et est bien ce qu'elle a l'air d'être, alors là le séisme…

@Ultros : merci pour tes compléments, je comprends. Ceci dit, restons-en là, les boucles infinies c'est usant.

Posté

A ce propos, nous en parlions il y a peu :

:o Les semaines qui viennent vont être intéressantes. Si l'affaire sort et est bien ce qu'elle a l'air d'être, alors là le séisme…

@Ultros : merci pour tes compléments, je comprends. Ceci dit, restons-en là, les boucles infinies c'est usant.

Selon les desouchiens qui citent L'Express, c'est de Lang qu'il s'agit, et non Mitterrand comme évoqué supra. Marrant le dossier de presse.

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Selon les desouchiens

Ah bah tiens, j'aurais dû y penser, dès que ça devient sordide forcément du côté de ce site d'information on répond présent. <–<

Enfin, d'après le dossier, l'affaire remonte à plus de 20 ans, ça risque d'être difficile de monter un dossier (SVP, ne pas comparer avec l'affaire Polanski datant d'encore plus longtemps).

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Que l'affaire DSK-NY ait ouvert une brèche, et permette de balancer tous les cadavres cachés dans les placards, c'est heureux. Mais ne jamais oublier qu'à la première erreur, à la première accusation qui fera pschitt, l'ensemble de la démarche sera condamnée : même si 1000 hommes politiques (Tron, etc.) se font choper pour leurs pratiques douteuses, il suffira d'une seule erreur pour que d'un coup les politiciens fassent bloc sur le thème de la réputation jetée aux chiens.

D'autre part, il faudra faire attention à une seconde dérive possible, à savoir que la vague de nettoyage de la vie politique ne soit pas juste utilisée par certains pour se débarrasser de rivaux potentiels. Par exemple, c'est ce qui est arrivé à Hervé Gaymard : jeune loup de la droite, prometteur, flingué en vol pour une pratique dont probablement tous les hommes de pouvoirs se rendent coupables à un degré ou à un autre. Idem pour les jeunes loups de la droite des années 1990 (Michel Noir, etc.).

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Plusieurs journaux étrangers parlent de l'affaire "révélée" par Luc Ferry :

Former French education minister Luc Ferry has told a TV chatshow that a member of a previous French government abused children in Morocco, suggesting that reporting of the affair was stifled by strict libel and privacy laws.

Ferry, a French philosopher who was in government from 2002 to 2004, told the Grand Journal on Canal Plus that senior state sources informed him of a former minister taking part in "an orgy with little boys" in the tourist town of Marrakech.

"All of us here probably all know who I'm talking about," he told the panel of high-flying journalists, alluding to a rumour that has long circulated in media circles. Asked if he had any proof, he said: "Of course not. But I have testimony from cabinet members at the highest level, state authorities at the highest level."

Au fait, je n'ai vu la séquence en question que rapidement, il paraît que Alain Duhamel présent sur le plateau aurait dit à Ferry "vous êtes mauvaise langue". :online2long:

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Non. AD a dit "il est peut être mauvaise langue, non ?" à propos du 1er ministre qui aurait confirmé l'affaire auprès de LF.

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Non. AD a dit "il est peut être mauvaise langue, non ?" à propos du 1er ministre qui aurait confirmé l'affaire auprès de LF.

Ah d'accord. Bon.

@free jazz :

J'ai une question, que penses-tu de Marcela Iacub?

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@free jazz :

J'ai une question, que penses-tu de Marcela Iacub?

Elle est bonne, j'aimerais bien l'inviter à dîner pour lui parler de ma conception de la féminité. Peu d'esprit, mais moins insupportable et plus fine que la féministe de base.

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Dans un entretien publié sur le site Mediapart, l'ancienne élue UMP de Clichy (Hauts-de-Seine) Marie-Claire Restoux explique avoir démissionné de son poste en mars 2010 par lassistude par rapport aux "avances répétées" de son député.

"J'ai compris qu'il n'envisageait la relation avec sa suppléante qu'en version allongée. C'était très clair", indique-t-elle.

:o

Et pour les plus jeunes d'entre nous, un petit rappel :

Mediapart rappelle à ce titre que Patrick Balkany avait été accusé en 1996 de viol sous la menace d'une arme par une jeune femme. Celle-ci avait fini par retirer sa plainte.
Posté

Plusieurs journaux étrangers parlent de l'affaire "révélée" par Luc Ferry :

Au fait, je n'ai vu la séquence en question que rapidement, il paraît que Alain Duhamel présent sur le plateau aurait dit à Ferry "vous êtes mauvaise langue". :online2long:

On a vraiment les pires raclures dans ce pays. Il faudrait une armée de karsher pour nettoyer tout ça.

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:o

Et pour les plus jeunes d'entre nous, un petit rappel :

Marie-Claire Restoux aurait pu le démolir en plus, elle a été championne du monde de judo il y a quelques années. Autant de self-control, respect :)

Et Balkany c'était une fellation sous menace de révolver. Et ça ne l'empêche pas d'être de nouveau maire et de se pavaner sur les plateaux télé. Voir ce genre de type se faire réélire… Ça montre le niveau des électeurs et les ravages du clientélisme. Les pires saletés passent quand on a les moyens d'acheter les voix.

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Et Balkany c'était une fellation sous menace de révolver.

C'est une histoire que je n'ai jamais compris. Une femme va porter plainte pour menace avec arme, et elle peut retirer sa plainte comme ça. Elle dénonce un acte gravissime. Comment la police peut la laisser repartir en disant "ah bon, finalement vous laissez tomber, OK c'est pas grave"? :online2long:

Posté

François Mitterand disait "Il ne faut jamais s'étonner de rien".

Et sur ce coup il avait raison. Il y a dû avoir une transaction amiable à coups de valises de billets et basta.

Posté

François Mitterand disait "Il ne faut jamais s'étonner de rien".

Et sur ce coup il avait raison. Il y a dû avoir une transaction amiable à coups de valises de billets et basta.

Oui, bien sûr, j'ai coupé la fin de mon message où je disais qu'en gros, soit la meuf s'est faite acheter ou intimider pour retirer sa plainte, soit en fait elle était fantaisiste. Mais dans tous les cas, les flics et la justice ont dû être contraints de regarder ailleurs.

C'est un truc de ouf, ça me donnerait presque envie d'essayer pour voir : je vais porter plainte le matin contre un pote qui m'aurait menacé avec arme, et l'après-midi je me repointe au commissariat pour la retirer. :online2long:

Invité Arn0
Posté

Oui, bien sûr, j'ai coupé la fin de mon message où je disais qu'en gros, soit la meuf s'est faite acheter ou intimider pour retirer sa plainte, soit en fait elle était fantaisiste. Mais dans tous les cas, les flics et la justice ont dû être contraints de regarder ailleurs.

C'est un truc de ouf, ça me donnerait presque envie d'essayer pour voir : je vais porter plainte le matin contre un pote qui m'aurait menacé avec arme, et l'après-midi je me repointe au commissariat pour la retirer. :online2long:

Je te conseille pas de faire ça mais des plaintes retirées qui arrête l'action publique sans entraîner pour autant de poursuite pour dénonciation calomnieuse c'est quand même pas exceptionnel même quand il ne s’agit pas de politique.

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Je te conseille pas de faire ça mais des plaintes retirées qui arrête l'action publique sans entraîner pour autant de poursuite pour dénonciation calomnieuse c'est quand même pas exceptionnel même quand il ne s’agit pas de politique.

Même pour un acte comme une menace avec arme? Je sais bien qu'en ce qui concerne les procédures judiciaires, je suis un béotien, mais je trouve cet abandon de poursuites assez léger.

Posté

Et Balkany c'était une fellation sous menace de révolver.

Avec sa compagne de l'époque. Ca ressemble plus à une scène de ménage scandaleuse avec abus de force répréhensible qu'un viol au sens classique du terme, même s'il se peut que la loi ne fasse pas la différence.

http://www.liberation.fr/france/0101187455-une-plainte-tres-privee-contre-le-depute-balkany-vendredi-sa-nouvelle-compagne-l-a-accuse-devant-la-police-judiciaire-de-viol-et-menace-avec-armes

Il se peut même qu'ils se soient rabibochés après (une rumeur disait cela mais je n'ai jamais pris le temps de vérifier). De toute façon avec son pédigrée, même sans cette affaire, il y a de quoi foutre la honte aux électeurs de Levallois-Perret, et avec eux … pas mal de monde, y compris Nicolas Sarkozy.

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