Chitah Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Remarque d'Alain Soral : la chute de DSK est la chute du sionisme (normal), et elle a eu lieu le jour de la commémoration de la Nakba (la catastrophe, jour où les palestiniens se sont fait chasser d'Israël en 1948). Bon, il doit se tromper de quelques heures, ça dépend du fuseau horaire dont on parle (il a été arrêté le 14 mai, mais l'instant correspond au 15 mai dans les pays plus à l'est des USA), mais il n'y avait que lui pour remarquer cela et, bien entendu faire le lien.
Tremendo Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Je te conseille pas de faire ça mais des plaintes retirées qui arrête l'action publique sans entraîner pour autant de poursuite pour dénonciation calomnieuse c'est quand même pas exceptionnel même quand il ne s’agit pas de politique. Je ne suis pas très fort en Droit mais, comme dans le cas de la ménagère de DSK, pourquoi est-ce que au nom de la société on ne pourrait pas porter plainte à la place de la victime?
john_ross Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 En des temps pas si reculés, un homme divorcé n'avait pas sa place au gouvernement durant la présidence du Général De Gaulle. Comment peut-on penser qu'un homme (ou maintenant une femme) peut effectuer des choix qui engagent la vie de millions de ses concitoyens alors qu'il n'est pas capable de s'appliquer à lui même les conséquences de ses propres choix?
Tremendo Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Pour ma part, il est du devoir de la part des journalistes de divulguer une information quand elle est sûre, qu'elle dépasse le cadre strictement privé et qu'elle implique quelque chose de grave: par exemple les coucheries pédophiles en Thaïlande par Mittérand ou des tentatives de viol par DSK tentant de soudoyer les témoignages des victimes. Cela devrait être considéré comme de la complicité, sauf si pressions. D'autre part, pour les choses moins graves, Il me semble que divulguer le fait que machin trompe sa femme ou que Mittérand avait une fille d'une relation extra-conjugale qu'il logeait, nourissait et blanchissait au frais du contribuable est moral, ça ne fait pas partie de la déontologie journalistique, c'est juste une information qui peut être utile pour le citoyen qui attend de ses politiciens une attitude irréprochable, surtout quand ceux-ci se mêlent de nos vies tous les jours. En revanche, savoir que tel politicien a deux enfants un chien et un appart dans le 16ème qu'il se paie lui-même tout ça sans fauter ni en allant contre la loi, tout cela n'a pas franchement sa place dans les journaux, je m'en fiche un peu en fait. En revanche ce n'est pas condamnable juridiquement, les politiciens, en servant les citoyens deviennent des personnages publics, ils n'ont pas de droit à la vie privée, c'est la juste rançon pour accéder au pouvoir, de cette manière on freine la professionnalisation de la politique. Dans tout ça bien sûr, l'information apportée par les journalistes doit être enquêtée et vérifiée, la diffamation c'est pas pour les chiens. En référence à ce qui est écrit en caractère gras, je rappelle ceci: L’Article 434-1 de notre code pénal : « Le fait, pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende ». Bref, autant vous dire que bien des journalistes de la presse complice mériteraient un petit séjour en tolle.
john_ross Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Bref, autant vous dire que bien des journalistes de la presse complice mériteraient un petit séjour en tolle. Ce n'est pas parce qu'il ne publie pas les informations dans la presse que les journalistes n'informe pas les autorités compétentes au cas ou ils ont connaissance qu'un crime a pu être perpétré.
Tremendo Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Ce n'est pas parce qu'il ne publie pas les informations dans la presse que les journalistes n'informe pas les autorités compétentes au cas ou ils ont connaissance qu'un crime a pu être perpétré. Peut-être, mais là tout de suite en y pensant, je doute qu'en France quand les journalistes sont au courant de quelque chose leur premier réflexe soit d'aller voir la police.
Vincemobile Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Avec sa compagne de l'époque. Ca ressemble plus à une scène de ménage scandaleuse avec abus de force répréhensible qu'un viol au sens classique du terme, même s'il se peut que la loi ne fasse pas la différence. http://www.liberatio…nace-avec-armes Il se peut même qu'ils se soient rabibochés après (une rumeur disait cela mais je n'ai jamais pris le temps de vérifier). De toute façon avec son pédigrée, même sans cette affaire, il y a de quoi foutre la honte aux électeurs de Levallois-Perret, et avec eux … pas mal de monde, y compris Nicolas Sarkozy. Et pourtant il se fait réélire. C'est ça le plus fou dans l'histoire. Mais il y en a eu d'autres (Juppé, Emmanuelli…). D'un autre côté, si on devait rendre inéligibles tous les politiques ayant eu des problèmes (prouvés ou supposés) avec la justice (corruption détournement de fonds, enfants cachés protégés aux frais du contribuables, agressions sexuelles…), il ne resterait plus grand monde. En fait, voilà la bonne idée : rendre inéligible de suite et à vie tout politique condamné pour une sombre histoire. On aurait un sacré renouvellement de la vie politique
Filibert Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Et pourtant il se fait réélire. C'est ça le plus fou dans l'histoire. Mais il y en a eu d'autres (Juppé, Emmanuelli…). D'un autre côté, si on devait rendre inéligibles tous les politiques ayant eu des problèmes (prouvés ou supposés) avec la justice (corruption détournement de fonds, enfants cachés protégés aux frais du contribuables, agressions sexuelles…), il ne resterait plus grand monde. En fait, voilà la bonne idée : rendre inéligible de suite et à vie tout politique condamné pour une sombre histoire. On aurait un sacré renouvellement de la vie politique Je crois que c'est aux électeurs de décider eux-mêmes qui doit être élu, et non pas des règles rigides. Par exemple, De Gaulle aurait pu être condamné par la justice pour son départ à Londres et pourtant il était sans doute un moindre mal par rapport à d'autres. Avec un système électoral d' "alternative vote" (ça marche aussi avec la proportionnelle), comme celui qui a été refusé par référendum au Royaume-Uni, on pourrait avoir, par exemple, 2 partis de droite type UMP1, sur une ligne assez proche, les électeurs pouvant privilégier l'un ou l'autre en fonction des qualités mineures des candidats, en sachant que de toute façon leur vote ira forcément à celui, parmi les deux, qui sera en tête. Bref, une saine concurrence. 1. Non pas que j'aime l'UMP, hein…
kolb Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Et pourtant il se fait réélire. C'est ça le plus fou dans l'histoire. Mais il y en a eu d'autres (Juppé, Emmanuelli…). D'un autre côté, si on devait rendre inéligibles tous les politiques ayant eu des problèmes (prouvés ou supposés) avec la justice (corruption détournement de fonds, enfants cachés protégés aux frais du contribuables, agressions sexuelles…), il ne resterait plus grand monde. En fait, voilà la bonne idée : rendre inéligible de suite et à vie tout politique condamné pour une sombre histoire. On aurait un sacré renouvellement de la vie politique C'est ça aussi le biais introduit par la notion de "élite": de par sa définition même elle est inamovible. Une tactique bien rodée, utilisée aussi en Tunisie, est de dire que "sans nous le pays cours le plus grand danger" bien que ne pas assurer la relève constitue un vice grave!
Tremendo Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Je crois que c'est aux électeurs de décider eux-mêmes qui doit être élu, et non pas des règles rigides. Par exemple, De Gaulle aurait pu être condamné par la justice pour son départ à Londres et pourtant il était sans doute un moindre mal par rapport à d'autres. Mouais, un peu tordue par les cheveux cette comparaison. En étant pourris, les politiciens s'auto-excluent du jeu de transparence qu'exige la politique. Tous les citoyens ne sont pas censés savoir qu'un tel a eu des casserolles, il est préférable pour le bien de tous que ce genre de type soit donc automatiquement écarté de la vie politique. Avec un système électoral d' "alternative vote" (ça marche aussi avec la proportionnelle), comme celui qui a été refusé par référendum au Royaume-Uni, on pourrait avoir, par exemple, 2 partis de droite type UMP1, sur une ligne assez proche, les électeurs pouvant privilégier l'un ou l'autre en fonction des qualités mineures des candidats, en sachant que de toute façon leur vote ira forcément à celui, parmi les deux, qui sera en tête. Bref, une saine concurrence. 1. Non pas que j'aime l'UMP, hein… http://fr.wikipedia….Vote_alternatif Pas très encourageant.
teabag Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Montons d’un cran : le capitaine Paul Barril, subordonné du Commandant Prouteau, créateur de la cellule anti-terroriste de l’Elysée, déclare en audience publique le 29 avril 1997 : « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. » Parmi ces personnalités présumées : Jack Lang, le ministre de la culture, mais aussi le neveu du président Mitterrand. Ce réseau Coral impliquait plus de 340 personnalités dans le monde politique, artistique, judiciaire et journalistique qui auraient abusé d’enfants handicapés et autistes. Coïncidence, le comité de soutien de Roman Polanski comprend plusieurs personnalités mises en cause dans le réseau Coral. http://aivi.org/fr/m…-des-pedophiles Autre article, un peu plus fournit : http://droitfondamen…-Coral___fr.htm Si ces allégations sont véridiques, c'est, euh… comment dire… vraiment énorme ! Ce serait quand même dommage que la presse new-yorkaise étrangère ait connaissance de ce bac à linge sale, avec des traductions en anglais, par exemple.
Chitah Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Comment peut-on penser qu'un homme (ou maintenant une femme) peut effectuer des choix qui engagent la vie de millions de ses concitoyens alors qu'il n'est pas capable de s'appliquer à lui même les conséquences de ses propres choix? "accepter de s'être tromper et être capable de laisser tomber" est une qualité exceptionnellement rare, et absolument capitale quand on est un leader. Son absence explique, en France, et au bas mot, 20% des faillites d'entreprises si ce n'est plus. Elle explique aussi beaucoup d'échecs dans les études supérieures.
Rincevent Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 En des temps pas si reculés, un homme divorcé n'avait pas sa place au gouvernement durant la présidence du Général De Gaulle. Alors qu'un gars marié mais qui trompait sa femme avec un homme pouvait y siéger. Va comprendre…
Invité Arn0 Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Je ne suis pas très fort en Droit mais, comme dans le cas de la ménagère de DSK, pourquoi est-ce que au nom de la société on ne pourrait pas porter plainte à la place de la victime? En droit français porter plainte implique de se considérer comme victime (enfin dans le sens d'avoir un intérêt à agir), sinon c'est une dénonciation. Pour le reste le procureur à la possibilité* de poursuivre sans plaignant ou même contre l'avis du plaignant, mais c'est une question d'opportunité.*sauf rare cas particulier comme certains délits de presse, ou l'adultère quand c'était encore un délit…
Tremendo Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 En droit français porter plainte implique de se considérer comme victime (enfin dans le sens d'avoir un intérêt à agir), sinon c'est une dénonciation. Pour le reste le procureur à la possibilité* de poursuivre sans plaignant ou même contre l'avis du plaignant, mais c'est une question d'opportunité. *sauf rare cas particulier comme certains délits de presse, ou l'adultère quand c'était encore un délit… ok merci pour l'info.
yiggles Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 La brigade des mineurs va devoir entendre Luc Ferry. Que va-t-on lui demander ?Il sera entendu en tant que témoin : il devra préciser les faits dont il dit qu'il a entendu parler, quelle personne il visait et de qui il tenait ces informations. Puis ils vont remonter le fil... Donc cette affaire risque d'éclabousser les principaux intéressés ? Oui, d'autant qu'en matière de pédophilie les faits sont punis des peines prévues par la loi française, et ceci, même s'ils sont commis à l'étranger sur des enfants étrangers. Des sanctions pourraient aussi viser ceux qui ont aidé à l'impunité de l'infraction, notamment le consul ou l'ambassadeur ayant permis l'exfiltration de la personnalité concernée, sous réserve, bien sûr, de la prescription. http://www.lepoint.f…-1337821_56.php Si l'affaire n'est pas étouffée, ça promet d'être énorme, DSK exposant 10… Le ministre en question (Lang ?) plus tous ceux qui lui ont permis de passer entre les mailles du filet, à commencer par le premier ministre de l'époque (Raffarin ? Jospin ?) très bon billet sur illys : Ainsi donc, le philosophe et ancien ministre Luc Ferry a colporté la rumeur selon laquelle un ancien ministre serait un pédophile qui s’est fait arrêter un jour au Maroc et qui a été exfiltré par les autorités françaises, qu’il était incapable d’en apporter une preuve formelle, mais qu’un premier ministre le lui a dit.Faisons preuve d’un peu d’intelligence, et examinons cette rumeur-là : -soit le premier ministre en question a bien tenu ces propos à Luc Ferry, soit Luc Ferry est non pas un menteur, mais un déséquilibré, d’autant plus que ledit premier ministre a forcément entendu ses déclarations, et que dans le cas où il n’aurait rien dit, il se répandrait partout pour l’affirmer en cherchant à être confronté au menteur sous les regards hilares d’observateurs trop heureux de contempler un mythomane en train de se liquéfier -si le premier ministre a bien tenu ses propos, soit il a dit vrai lui aussi, soit c’est lui qui est non pas un menteur mais un déséquilibré. Comme il est très probable qu’aucun de ses deux-là relèvent de l’hôpital psychiatrique, on peut dire que Luc Ferry a apporté la preuve non pas qu’un ancien ministre est un pédophile qui fût un jour arrêté au Maroc, mais que c’est très probablement le cas…. S’il y avait des journalistes en France, c’est de ce postulat qu’ils partiraient, ils n’auraient alors de cesse que d’essayer de mettre un nom sur notre pédophile anonyme, les candidats les mieux placés feraient déjà leurs unes, et nous pourrions espérer que la très probable vérité énoncée par Luc Ferry se transforme en vérité judiciaire d’ici quelques mois. http://ilikeyourstyl…-pas-la-rumeur/
Coldstar Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Concrètement c'est Douste ou Lang Oui. Je suis même étonné qu'il reste encore deux noms à circuler sur la toile…
teabag Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Si l'affaire n'est pas étouffée C'est bien ça le problème. Aux États-Unis on pourrait s'attendre à quelques rebondissements intéressants, mais là on est en France et la justice est "aux mains" des hommes de l’État. Nul doute qu'ils vont œuvrer en coulisse pour minimiser l'affaire et disculper les coupables, comme cela se fait généralement. Nos médias complaisants préfèreront obéir aux consignes et rester silencieux plutôt que faire leur travail d'enquête, ils auront trop à perdre. D'ailleurs, ils ont déjà commencé. "S’il y avait des journalistes en France" I like it.
yiggles Posté 2 juin 2011 Signaler Posté 2 juin 2011 Ce qui est intéressant, c'est la réaction des vieux journalistes comme Duhamel et Aphatie, qui sont très probablement au courant des faits depuis de longues années, et qui sont les premiers à accabler Luc Ferry parce que faire état de ce genre de rumeur relèverait de la calomnie et de la délation ; "il est peut-être un peu mauvaise langue" nous dit Duhamel. La palme de la réaction la plus délirante revient à l'excellent Joffrin qui compare les déclarations de l'ancien ministre à la dénonciation des juifs pendant la guerre. Or, Ferry n'a fait que réparer une anomalie : à partir du moment où une rumeur comporte des faits importants et surtout si elle est crédible, c'est à dire si elle provient de personnalités bien informées et a priori de bonne foi, si elle est recoupée et qu'elle circule de manière insistante, le travail d'un journaliste intègre consisterait logiquement à en faire état auprès du grand public, en prenant évidemment les précautions d'usage. La violence des réactions des journalistes s'explique donc parce que Ferry leur a lancé en pleine face leur propre médiocrité et leur servilité vis-à-vis des hommes de l'etat.
teabag Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 Peut-être Joffrin faisait-il parti de ces journalistes-pédophiles qui se rendaient à Coral. François Mitterrand venait d'être élu le premier président socialiste de la république française. Le dossier était politiquement intenable, au motif du nombre de personnalités socialiste exposées, dont le ministre de la culture qu'il venait de désigner. Le Capitaine Barril de la gendarmerie avait reçu alors instruction de stopper l’enquête du fait du nombre de personnalités : ministres, magistrats, journalistes, même un rédacteur en chef et un chroniqueur du journal "Le Monde", etc. Le dossier termina dans le garage du supérieur hiérarchique de l'enquêteur principal, avec celui de Kripten, un réseau satanique pédocriminel allié à la Belgique. Michel Krief, frère de Jean-Claude, sera retrouvé mort. Tous croiront à un meurtre, excepté la police qui conclura à un suicide. Un faux procès-verbal accolé d'une signature qui ressemblait à celle de Jean-Claude Krief, blâmant l'écrivain Shérer et le Ministre Lang d'abus d'enfants. Piège ou fausse signature, nul ne le sais mais Krief fut incarcéré pour cela dans la même prison que Sigala. Le témoin principal fut invité à avouer par écrit avoir tout inventé par dépit amoureux pour le fondateur du Coral, avec un style ampoulé et une orthographe qui ne lui appartient pas, suite à trois "tentatives de suicide". Le juge Salzmann ferma l'affaire Coral avec quelques condamnations symboliques, malgré les aveux d'un des directeurs et les cris outrés des philosophes qui réclamaient la libération de la pédophilie, se prétendant victimes de "délit d'opinion". http://droitfondamen…-Coral___fr.htm
Li Po Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 c'est ce que dit DSK depuis des semaines : http://www.europe1.f…orgasme-570777/
teabag Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 De retour d’Algérie, je découvre les propos de Luc Ferry. J’ignore totalement à quels éventuels événements il fait référence. En ce qui me concerne, je n’ai jamais été saisi, de près ou de loin, d’informations de cette nature. jpr http://www.carnetjpr.../06/01/rumeurs/ Et voilà que l'ancien premier ministre J.P Raffarin est frappé d'amnésie. Admiez les commentaires.
Li Po Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 http://www.carnetjpr.../06/01/rumeurs/ Admiez les commentaires. effectivement, ils commencent tous à perdre ce qui leur restait de crédibilité !
Invité rogermila Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 Serge Portelli le juge de gôôôche qui se fait inviter sur les plateaux de télé et qui nous gonfle à parler de justice americaine inhumaine, à propos des risques courus par DSK , va probablement être "vert" quand il va apprendre cette condamnation. Ce type ne supporte pas les peines qui s'additionnent. Il souffre d'ardoisophobie . Le couple qui a enlevé Jaycee Dugard, alors qu'elle n'avait que 11 ans, a été condamné à la prison à perpétuité. L'homme, qui l'a violée de façon répétée pendant ses 18 ans de séquestration , a écopé de 431 ans de prison http://fr.news.yahoo.com/lettre-accablante-jaycee-dugard-%C3%A0-bourreaux-065700831.html
Invité Arn0 Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 Signalons au passage que si il y a condamnation multiple dans l'affaire DSK la confusion des peines est plus probable que leurs cumuls.
Invité rogermila Posté 3 juin 2011 Signaler Posté 3 juin 2011 Signalons au passage que si il y a condamnation multiple dans l'affaire DSK la confusion des peines est plus probable que leurs cumuls. Mais surtout si un condamné écope de 20 ans, il les fait, au jour près. La libération anticipée, pour bonne conduite, ça n'existe quasiment pas aux USA et c'est un truc que le "Portelli" il supporte pas, non plus.
free jazz Posté 4 juin 2011 Signaler Posté 4 juin 2011 Marre du diktat de la présomption d'innocence: Bilger complète la bonne analyse de h16 sur la généralisation abusive de cette notion mal comprise au-delà de la procédure judiciaire. Marre de la présomption d'innocence !(…) L'important est encore, après DSK et avec Georges Tron - sans que mon souci en l'occurrence soit de préjuger -, dans cette invocation obsessionnelle de la présomption d'innocence qui sort de toutes les bouches pour inonder les médias. Si cette exigence a une portée constitutionnelle, elle est devenue aussi le dernier "must", le poncif judiciaire exclusif de ceux qui par ailleurs manifestent souvent une grande inculture à l'égard de la Justice.Je n'aurais pas eu l'idée d'y revenir si sur France Inter on n'avait eu une démonstration éclatante supplémentaire de la validité de mon billet sur Robert Badinter. Valérie Pécresse, claire, nette, convaincante, est l'invitée de Patrick Cohen. Puis arrive le tour des auditeurs auxquels elle doit répondre. Mais, très vite, on arrête tout, Robert Badinter est en ligne et durant quelque trois minutes il développe son argumentation sur la présomption d'innocence dont on a déjà été abreuvé ces derniers jours. Il prend du temps à Valérie Pécresse et se voit offrir une nouvelle tribune commode, dont la répétition montre à quel point l'ancien garde des Sceaux est gêné par les propos qu'il a déjà tenus sur France Inter mais contestés courageusement à la télévision par Laurent Joffrin, en face de lui. Voilà un homme qui est partout et qui a droit à tout, même à des explications multiples et surabondantes sur ses oublis discutables. Laurent Joffrin s'excuse presque, Jean Daniel l'honore et il s'impose sur France Inter au détriment des auditeurs ordinaires. Valérie Pécresse a tenu bon mais elle a été obligée de dire qu'elle le "respectait". Quand les médias cesseront-ils de favoriser toujours davantage ceux dont la parole n'est jamais limitée et la réputation toujours encensée ? Cette "scie" sur la présomption d'innocence justifie le titre de mon billet délibérément vulgaire. Qu'on s'interroge une seconde sur ce concept et on verra à quel point, dans sa pureté, il n'est pas compatible avec la réalité empirique des doléances et des dénonciations. Un remarquable avocat, Me Temime, a un jour soutenu - le seul à ma connaissance - que la présomption d'innocence était une notion vide de sens puisqu'impossible à respecter. Une simple plainte, l'accusation la plus élémentaire, l'établissement d'une procédure encore davantage, constituent en effet à eux seuls un commencement sinon de preuve du moins de vraisemblance. La présomption de vraisemblance devrait, dans les raisonnements du quotidien, venir en balance avec la présomption d'innocence d'autant plus mécaniquement proclamée que chez beaucoup de ceux qui sont cultivés par les médias elle représente une valeur détournée à des fins impures. Présumer l'innocence, c'est subtilement nier la victime. La ressasser à tous crins, ce n'est pas "défendre la nôtre", c'est anticiper les possibles et prochains séismes. C'est se préserver, soi et son monde, plus que porter le souci du citoyen lambda en son coeur. Je sais bien qu'il y a des malades qui, plaideurs d'habitude ou menteurs invétérés, n'hésitent pas, par une sorte de fascination trouble pour le judiciaire, à s'exposer et à exposer des récits dévastateurs et imaginaires. Mais ces sensibilités romanesques perverses ou débiles sont rares. La plupart du temps, les personnes qui font acte de parole auprès de la Justice, qui mettent à nu ce qu'elles affirment avoir subi passent par des étapes, des épreuves, sont confrontées à des contradictions, voire des humiliations qui pour le moins justifient qu'on leur octroie une présomption de vraisemblance. Qui pourrait de gaîté de coeur se déclarer faussement victime, dans le domaine de la criminalité sexuelle, en formulant une plainte dont souvent les conséquences médicales, policières et judiciaires, même à les supposer favorables à sa cause, vont être terriblement éprouvantes ? Il convient donc de cesser de croire en cette alternative tronquée entre le présumé innocent et la présumée victime (Marianne 2). Et de la remplacer par une tension entre le présumé innocent et la vraisemblable victime. Ce n'est pas aux citoyens d'être sommés sans répit de se plier à la présomption d'innocence. Comme un diktat. Les médias, s'ils en ont la compétence et l'éthique, se doivent de concilier au mieux le poids de la réalité et les évidences des maux avec les principes de l'Etat de droit. Mais la présomption d'innocence, elle est surtout, voire exclusivement faite par et pour les magistrats. C'est seulement dans la pratique judiciaire qu'elle devrait prendre toute son importance. Dans l'ensemble des phases procédurales qui concerneront les divers moyens d'investigation mis à notre disposition. L'enquête, l'instruction, les tribunaux correctionnels, la cour d'assises. C'est le procureur, le magistrat instructeur, le juge qui ont pour pour obligation suprême de se battre contre eux-mêmes en s'accrochant à la présomption d'innocence tant que la présomption de vraisemblance, de l'autre côté, ne sera pas devenue vérité. Mais les plaintes, les dénonciations, les accusations, qu'elles se rapportent au monde politique ou non, ne tombent pas du ciel. Elles mettent au jour judiciaire des souffrances. Notre honneur, c'est de savoir les apaiser quand après avoir été plausibles elles sont devenues indiscutables.
h16 Posté 4 juin 2011 Signaler Posté 4 juin 2011 Marre du diktat de la présomption d'innocence: Bilger complète la bonne analyse de h16 et Apollon. Rendre à César ce qui est à César et à Coquinou ce qui est à Coquinou.
Tremendo Posté 6 juin 2011 Signaler Posté 6 juin 2011 http://www.lefigaro….s-de-menage.php DSK: Huée de femmes de ménage Un syndicat réunissant des femmes de chambre en uniforme ont fait le déplacement pour l'audience de Dominique Strauss-Kahn devant le tribunal de New York aujourd'hui: elles organisent une manifestation de soutien à sa victime présumée, Nafissatou Diallo, qui ne devrait pas être présente à cette audience. Le couple Strauss-Kahn-Sinclair, bras dessus-dessous et entouré de deux gardes, est ainsi arrivé au tribunal sous les huées des femmes de ménage venues manifester. Des «shame on you!» (honte sur vous) sont lancés depuis la foule HU HU!
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