Nirvana Posté 21 mai 2011 Signaler Posté 21 mai 2011 "C'est pas de la faute des libéraux si des fonctionnaires sont incapables de s'adapter aux contraintes du privé comme tout le monde et se suicident pour des raisons foireuses, pour jouer aux martyres. Et il n y a pas plus de suicides à france telecom que dans la population aigrie, les syndicats profitent de ces suicides et de leur surmédiatisation grâce à france télévision pour faire leur propagande. " : cher ami, vous nous déballez en une phrase tous les poncifs éculés, façon 16°arrondissement et XIX° siècle du patronat paternaliste… Les "fonctionnaires" du pôle emploi sont là pour rectifier la politique délétère libérale qui sape les fondements de notre République… Heureusement que les adeptes du libéralisme trouvent l'argent de l'Etat lorsqu'ils font faillite. Trouvent des enseignants pour s'éduquer (A part le privé hors contrat le personnel est payé par l'Etat). Heureusement que vous trouverez de hôpitaux bien doté en matériel de pointe lorsque vous serez gravement malade. Faudra pas demander aux actionnaires des hôpitaux privés d'investir dans du matériel coûteux pour des maladies dispendieuses ! Heureusement que vous trouverez encore des policiers nationaux pour vous protéger contre les voyous générés par ce monde où le principal but des libéraux est de faire de l'argent à tout prix… En fait les fonctionnaires vous rendent des services quotidiennement. Mais c'est donner de la confiture aux cochons, vu que vous leur crachez dessus ! Lorsque l'Etat aura cédé toutes ses prérogatives au privé, vous verrez ce que vous aurez perdu : pourrez-vous sortir, puisque c'est d'actualité des millions si vous êtes inculpé pour rester en liberté, payer vous même tous les frais de justice, comme aux USA ? N'aurez vous pas peur dans les trains, comme en Angleterre ou en Nouvelle Zélande ? Là-bas, vu l'hécatombe en moins de cinq ans, l'Etat a renationalisé les chemins de fer… En fait le libéral de base veut que son prochain paie pour lui, mais tout lui est dû gratuitement. C'est ainsi que les banques et les grandes entreprises privées sucent le sang des contribuables quand elles sont en cessation de paiement, mais ne paient - comme TOTAL - quasiment aucun impôt compensatoire quand elles font des milliards de bénéfice. Le fameux parti libéral qui fait sa publicité en exploitant la détresse d'une femme veut retourner au Moyen Âge, quand la justice, les moyens de production, la police était dans les mains de hobereaux qui s'enrichissaient par hérédité… Les libéraux sont les nouveaux communistes privés du XX° siècle, à part qu'ils ne confisquent les moyens de productions et de pouvoir des gens modestes pour une caste de privilégiés dont la grande majorité vit grégairement autour de Neuilly… Ou comment exploiter la détresse d'une femme pour amasser des pépettes qui vont tomber dans la poche des libéraux ; mot pudique pour ceux qui veulent que l'argent et le pouvoir redevienne héréditaire (comme au moyen âge, nostalgiques qu'ils sont des seigneurs qui faisaient trimer pour pas cher leurs serfs et faisaient payer les octrois, les moulins, enfin tout ce que le peuple avait construit de ses mains ; voilà de la libre entreprise juteuse…) et tombe dans la poche d'une caste de bonnes gens altoséquaniennes (limite Neuilly, passe encore…). Ouch.
Randian shithead Posté 21 mai 2011 Signaler Posté 21 mai 2011 Lequel d'entre-vous a posté ceci ? http://www.underfoule.net/b/res/123104.html Je me suis demandé si ce n'était pas toi un instant. Mes plus plates. En tout cas c'est très très moche. C'est se prostituer pour pas bien cher.
Apollon Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 une raison pour t'y opposer ? Une stupidité assénée gratuitement se réfute de la même manière. Donc, pour toi, une idée n'est pas réelle. Et bien, Thomas d'Aquin s'en retourne dans sa tombe. Salopard nominaliste, va. Non : antiréductioniste. Non. bof bof Ou pas Je me suis demandé si ce n'était pas toi un instant. Mes plus plates. En tout cas c'est très très moche. C'est se prostituer pour pas bien cher. J'ai été le premier à dire que c'était une tartufferie de m… C'est le fruit d'un travail de conversion anti-idéaliste mené à son insu lors de nos nombreuses discussions sous l'empire de la boisson. Le malheureux est passé du côté obscur sans s'en rendre compte. Tu penseras à me rendre le Aron demain, qui est au passage le principal réaliste depuis 100 ans.
Chitah Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Tu penseras à m'amener le Aron demain, qui est au passage le principal réaliste depuis 100 ans. Trop facile. Le but de la politique, c'est de se faire connaître par tous les moyens. Si tu as de meilleurs idées concernant ce fait divers à exploiter, je suis sûr que beaucoup seront intéressés. En tout cas c'est très très moche. C'est se prostituer pour pas bien cher. Si ça peut faire qu'ils se font remarquer, ce sera toujours ça de gagné. Mais les intéressés sont sûrement les mieux placés pour expliquer leur démarche.
Li Po Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Je me suis demandé si ce n'était pas toi un instant. Mes plus plates. En tout cas c'est très très moche. C'est se prostituer pour pas bien cher. j'ai même pas vu où c'était ! Jean-François Kahn est finalement revenu sur ses déclarations, jugeant notamment l’expression « troussage de domestique » d’« inacceptable ». Celle-là même dont il avait usé lundi 16 mai sur France Culture pour qualifier l’affaire Strauss-Khan. Sur le site de Marianne2, le journaliste a donc tenté de s’expliquer en invoquant cette amitié qui le lie à l’ex-patron du FMI, et à son épouse, Anne Sinclair. « Qu’est-ce que vous faites quand vous avez de solides relations d’amitié avec quelqu’un auquel vous êtes idéologiquement profondément opposé et que la catastrophe s’abat sur lui ? Vous vous concentrez sur l’antagonisme ou sur votre amitié ? », écrit-il. Puis, il reconnaît son erreur « injustifiable ». « Il ne s'agissait nullement dans mon esprit de minimiser quoique ce soit, et tous les présents le comprirent ainsi, mais d'exorciser l'idée du pire. L'expression n'en était pas moins totalement inacceptable », peut-on lire à la fin de sa note. « Mépris pour les classes sociales populaires » Choquée par les propos de Jean-François Kahn, l’association Paroles de Femme est montée jeudi au créneau. « L’expression « troussage d’une domestique » montre non seulement son mépris pour les classes sociales populaires mais traduit également sa confusion entre viol et simple badinage amoureux », a déclaré la présidente de l’association, Olivia Cattan, dans un communiqué. Indignation partagée par la députée communiste Marie-Georges Buffet qui dénonce quant à elle « un concert refoulant les avancées féministes de notre société ». Elle décerne ainsi « la palme » à Jean-François Kahn « osant parler de 'troussage d'une domestique' pour justifier ce qui demeure, si les faits sont avérés, injustifiable. » ça se dispute dur chez les socialistes de tous bords
Tremendo Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Héo ? AsTeR ? Tu entends ce qui se passe, sur Terre depuis ton orbitale géostationnaire ? Il y a un principe de réalité. Les témoignages sont multiples, qui nous disent que les abus sexuels de DSK étaient de notoriété publique dans le microcosme politicomédiatique. Jusqu'à présent les éléments publiés semblent dire que ces abus n'étaient pas nécessairement des viols, mais plutôt de l'ordre de la tentative avortée, du harcèlement, et du tripotage chronique, avec des victimes traumatisées pour des mois ou leur entourage venant réclamer justice avec couteaux et haches ou des victimes fuyant DSK au dépend du déroulement normal de leur carrière. Il appartenait donc aux responsables strauss-kahniens de vérifier ces faits et de le mettre sur la touche au moins en l'absence de suivit psychiatrique (et probablement même avec), ou à défaut aux autres responsables du PS de faire monter la pression jusqu'à ce qu'il soit mis sur la touche. Au lieu de cela, nous dit on, des responsables du PS ont négocié avec nombre de victimes. Quant au jeu de Sarkozy, il est au mieux infectement machiavélique, au pire criminellement complice. http://www.contrepoi…estions-sur-dsk http://dai.ly/lLuTSg http://youtu.be/mPQOnG2ydOg La vérité est que le monde politique est plein d'arrivistes qui sous couvert du bien public vendraient père et mère pour réussir. On le voit de façon flagrante avec les multiples déclarations horifiantes des caciques du PS qui relèvent d'une crapuleuse prétention pseudo nobiliaire à étouffer les protestation face au cuissage et autre "troussage de bonnes" perpétrés par leur candidat favori. On le voit même avec la mère de Tristanne BANON qui "vendit" le silence de sa fille, peut être pour préserver les multiples relations familiales, mais aussi pour ne pas abimer la carrière de son mentor DSK. La vérité est que nombre de responsables politiques, notamment au PS, détournent de façon directe ou indirecte des ressources publiques, sont issus de milieux arrivistes qui pratiquent moultes infractions malhonêtes, et tout ce monde là se tient par la barbichete. Alors quand un DSK multiplie les abus sexuels personne parmi eux ne veut prendre le risque d'agir ostensiblement au prix de voir des pans entiers de ses soutiens se désintégrer en plein vol si ce n'est eux personnellement. +1000, c'est bien de le rappeler, ici-même certains sont incapable de comprendre l'étendu de ce qui se passe. Ca fait gros, les secrets de polichinelle sont toujours durs à accepter, mais pourtant c'est vrai. Jean-François Kahn est finalement revenu sur ses déclarations, jugeant notamment l’expression « troussage de domestique » d’« inacceptable ». Celle-là même dont il avait usé lundi 16 mai sur France Culture pour qualifier l’affaire Strauss-Khan. Sur le site de Marianne2, le journaliste a donc tenté de s’expliquer en invoquant cette amitié qui le lie à l’ex-patron du FMI, et à son épouse, Anne Sinclair. « Qu’est-ce que vous faites quand vous avez de solides relations d’amitié avec quelqu’un auquel vous êtes idéologiquement profondément opposé et que la catastrophe s’abat sur lui ? Vous vous concentrez sur l’antagonisme ou sur votre amitié ? », écrit-il. Puis, il reconnaît son erreur « injustifiable ». « Il ne s'agissait nullement dans mon esprit de minimiser quoique ce soit, et tous les présents le comprirent ainsi, mais d'exorciser l'idée du pire. L'expression n'en était pas moins totalement inacceptable », peut-on lire à la fin de sa note. Quelle excuse à deux balles, et puis "idéologiquement profondément opposé", mouarf! quelle blague!
AsTeR Posté 22 mai 2011 Auteur Signaler Posté 22 mai 2011 Vous répondez trop, trop vite ! Ce forum est décidemment trop actif pour les posteurs du dimanche;) http://www.une-rose-pour-ophelia.fr euh c'est moi ou c'est un peu too much ? Héo ? AsTeR ? Tu entends ce qui se passe, sur Terre depuis ton orbitale géostationnaire ? Il y a un principe de réalité. Les témoignages sont multiples, qui nous disent que les abus sexuels de DSK étaient de notoriété publique dans le microcosme politicomédiatique. Jusqu'à présent les éléments publiés semblent dire que ces abus n'étaient pas nécessairement des viols, mais plutôt de l'ordre de la tentative avortée, du harcèlement, et du tripotage chronique, avec des victimes traumatisées pour des mois ou leur entourage venant réclamer justice avec couteaux et haches ou des victimes fuyant DSK au dépend du déroulement normal de leur carrière. […] J'adore ces deux citations tellement elle se contredisent et beaucoup semblent d'accord avec les deux. Oui, je trouve cela inadmissible que même s'il s'agit d'abus moins graves qu'un viol et sous prétexte que personne ne viennent au procès on tolère de telles choses. Oui, bien que nous ayons tous de belles idées bien léchées et bien polies par la raison, c'est quelque chose de positif de chercher quelque peu à créer des buzz même s'il s'agit de sujet un peu people ; d'autant que la formulation du site me semble vraiment bien travaillée pour ne pas trop mettre les pieds sur des surfaces sensibles.
h16 Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Heu. Ce fil doit partir en Taverne. C'est juste n'importe quoi.
romaric Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 L'article de contrepoint est bien fait. Pour continuer à se faire une idée de cette affaire intéressante il y a l'interview de Tristane Banon réalisée par Agoravox: http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/tristane-banon-dsk-et-agoravox-94196 Il n'y a pas de complot dans tous ça. DSK semble être ce qu'il est… La seule chose c'est de se dire que peut-être N.Sarkozy a eu l'intelligence de le comprendre avant bien d'autres. Il l'aurait placé au FMI en connaissance de cause pour le griller. Si cela est avéré alors notre cher président manifeste un machiavélisme redoutable. Si l'on se penche sur les affaires précédentes qu'il à eu à gérer (Neully, Cécillia, Balladur, clearstream, Karachi et compagnie… ) et que l'on constate la manière dont il s'en sort presque à chaque fois, je le met number one aux prochaines éléctions. Aucun doute la dessus à mon avis, c'est le meilleur loup en politique interne que la France ait eu depuis longtemps. Quand on regarde le camp d'en face on ne peut que rigoler du pétrin dans lequel la machine à perdre du PS est tombé.
h16 Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Il n'y a pas de complot dans tous ça. Ah mais si, il y a complot. Il est tellement gros qu'il crève les yeux : le complot c'est celui qui a consisté à camoufler à tous les Français que l'ex-futur candidat était un détraqué du zgeg, à cacher ses exactions et les plaintes qu'il a failli se prendre sur le groin.
AsTeR Posté 22 mai 2011 Auteur Signaler Posté 22 mai 2011 Heu. Ce fil doit partir en Taverne. C'est juste n'importe quoi. Pour moi c'est une question de société, non ?
romaric Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Ah mais si, il y a complot. Il est tellement gros qu'il crève les yeux : le complot c'est celui qui a consisté à camoufler à tous les Français que l'ex-futur candidat était un détraqué du zgeg, à cacher ses exactions et les plaintes qu'il a failli se prendre sur le groin. De ce point de vue c'est un complot. Mais je doute que des personnes ( patron de presse, banquiers internationaux, politiciens de haut rang etc…) se soient réunies pour propulsé le DSK dans cette positions de patron du FMI pour mieux le couler. DSK est un simple pauvre type avec des pulsions en lui comme nous tous. Sauf que lui, avec son pouvoir, il à la possibilité de mettre certains de ses scénarios en pratique et de rester impuni. La chose renvoie chacun de nous face à nos propres penchants et interrogations ( c'est pourquoi les journalistes débattent fortement de ce qui relève de la sphère privée ou pas.). Ce pitoyable politocard étonne et surprend qu'il ait put dissimuler ses travers et qu'il aurait pu être le président de tous les français: un pauvre mec en costard. Devant cette minable vision il faut sublimer et s'imaginer qu'en réalité des forces obscures sont en marches et ont poussé le noble et fier champion du PS à la faute. On a fait pareil avec l'équipée folle des bédouins du désert. A l'époque impossible de se dire que quelques pauvres types, fanatisés, étaient capable d'abattre les deux tours du WTC…. Il a fallu magnifier…. D'ailleurs quand on zigouille leur chef et que l'on voit la réalité minable du bonhomme on est surpris. On est loin du grand méchant…
h16 Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Pour moi c'est une question de société, non ? Ah oui, au début. Et puis ensuite c'est devenu une bataille de petits suisses. DSK est un simple pauvre type avec des pulsions en lui comme nous tous. Je n'ai jamais eu de pulsion de viol. Mais bon, je ne suis pas vieux, moche, gros, socialiste et avec un oeil qui part dire merde à l'autre, aussi. J'admets.
Invité jabial Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Il y aura toujours des gens dérangés mais ça ne justifie rien du tout. On a tous eu au strict minimum des pulsions de poing dans la figure. Or, le poing dans la figure, à défaut d'être un crime, est tout de même un délit. Il se trouve que la plupart d'entre nous n'ont jamais, à l'âge adulte, mis de poing dans la figure. Il y a quand même une énorme marge entre pulsion, envie, et passage à l'acte. Je reste intimement persuadé qu'une répression forte de tous les actes d'initiation de la violence reste indispensable à une société stable et paisible.
AsTeR Posté 22 mai 2011 Auteur Signaler Posté 22 mai 2011 Je n'ai jamais eu de pulsion de viol. Mais bon, je ne suis pas vieux, moche, gros, socialiste et avec un oeil qui part dire merde à l'autre, aussi. J'admets. Ouais, ouais, … c'est ce que dise tous les mecs qui se trimbalent avec un masque à gaz !
Invité rogermila Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Les politiciens belges toujours à l'affut d'un bon coup. Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, s'est dit dimanche intéressé à prendre la tête du FMI . http://www.leprogres.fr/faits-divers/2011/05/22/dsk-sera-acquitte-assure-son-avocat
Li Po Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Ouais, ouais, … c'est ce que dise tous les mecs qui se trimbalent avec un masque à gaz ! attitude déjà sanctionnable en tant que telle : une dissimulation du visage pas très républicaine …
h16 Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 attitude déjà sanctionnable en tant que telle : une dissimulation du visage pas très républicaine … Je suis un rebelz.
Chitah Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Il y aura toujours des gens dérangés mais ça ne justifie rien du tout. On a tous eu au strict minimum des pulsions de poing dans la figure. Or, le poing dans la figure, à défaut d'être un crime, est tout de même un délit. Il se trouve que la plupart d'entre nous n'ont jamais, à l'âge adulte, mis de poing dans la figure. Il y a quand même une énorme marge entre pulsion, envie, et passage à l'acte. Je reste intimement persuadé qu'une répression forte de tous les actes d'initiation de la violence reste indispensable à une société stable et paisible. Je crois qu'on est en présence du point crucial de l'affaire. Cela montre une fois de plus qu'en matière de punition (qu'elle soit judiciaire, parentale, disciplinaire, règlementaire, etc.) lorsque quelqu'un a fauté, l'intérêt ne réside pas dans la force, la brutalité, l'importance de la peine, mais dans son caractère certain. Par exemple, dans une entreprise, une remarque lourde à une collègue féminine, c'est un ou deux jours de mise à pied sans salaire, de manière immédiate et impitoyable. Pas la peine de menacer de licencier, de balancer au flics, de saisir les prudhommes, ou je ne sais qui, cela fait longtemps que Gargamel et le Yéti ne font plus peur à personne, puisqu'on ne le voit jamais.
Yul Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Cela montre une fois de plus qu'en matière de punition (qu'elle soit judiciaire, parentale, disciplinaire, règlementaire, etc.) lorsque quelqu'un a fauté, l'intérêt ne réside pas dans la force, la brutalité, l'importance de la peine, mais dans son caractère certain. et comme par hasard, en France, cette certitude s'efface comme un lointain mirage de manière très certaine dès que l'on appartient à certains milieux. Et même se faire condamner en France, avec parfois un exil canadien à la clef, ne signifie pas la fin de sa carrière politique ni ne compromet une participation au gouvernement. L'ensemble de notre personnel politique a mouillé dans des affaires, et Christine Lagarde ne pourra pas postuler au FMI en dépit du soutient de Merkel à cause de l'une d'entre elles. Strauus-Kahn, c'était la MNEF. Celui qui a rédigé le rapport sur les retraites, me dit Théo, c'est le même qui a siphonné les caisses du CREF à hauteur de 9 milliards (presque deux Kerviels) et n'a écopé que d'une peine symbolique. Tiens, maintenant que j'y pense, on devrait rependre cette habitude des gauchistes de compter en machins, mais comme les smics c'est trop peu quand on parle des sommes détournées par nos défenseurs de l'intérêt général, on devrait compter en Kerviels. Tout de suite ça parle. vraisemblablement, Strauss-Kahn n'était pas habitué à subir les conséquences de ses actes. Pourquoi aurait-il fait l'effort d'aller voir un psy ? De toute façon, au PS, il était entouré d'agités du bocal à la moralité douteuse qui auraient difficilement pu le ramener à la réalité. il y a une chose qui me frappe dans cette affaire. Ca aurait déjà du éclater depuis un moment avec Tristane Banon (qui n'était que la énième….), mais la propre mère de cette dernière, cadre du PS, confrontée au viol de sa fille, a préféré le bien de son parti. Ca en dit long sur l'état de délabrement moral, et probablement plus que certaines déclarations récentes des habituels donneurs de leçons tout en cohérence et au passé irréprochable. Le plus goûtu, c'est certaines féministes qui traitent quasiment la victime du viol (celui de new york) de salope.
Chitah Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 la propre mère de cette dernière, cadre du PS, confrontée au viol de sa fille, a préféré le bien de son parti. Ca en dit long sur l'état de délabrement moral, et probablement plus que certaines déclarations récentes des habituels donneurs de leçons tout en cohérence et au passé irréprochable. Le plus goûtu, c'est certaines féministes qui traitent quasiment la victime du viol (celui de new york) de salope. Le monsieur en question, DSK, était le père de la meilleure amie de Tristane Banon, l'ex-mari de sa marraine, et fait partie du même parti politique que sa mère effectivement. A toi de voir lequel de ces éléments a pesé dans le choix de Mme Mansouret pour l'affaire en question, qui a une dimension familiale indéniable, moi je n'ai pas d'éléments pour cela.
Serge Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Pas fou… Follorou. L'affaire Strauss-Kahn, leçon de démocratieAtteinte aux droits de l'homme", "mise à mort médiatique", "traitement injuste", "mise en scène judiciaire honteuse" : les griefs contre le sort réservé à Dominique Strauss-Kahn formulés par les élites intellectuelles, politiques et économiques françaises, dans des cercles privés comme publics, ont traversé les clivages partisans. Ce concert d'indignations dépasse en effet le seul cadre des amis et des fidèles de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et candidat potentiel à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 en France. Même les Français, par le biais des sondages, partagent l'incrédulité des classes dirigeantes en évoquant "la brutalité des images" et "une manipulation". Cette sidération est pourtant proprement française. Elle renvoie aux archaïsmes de notre société et à la place de la justice dans notre démocratie si pauvre en culture de contre-pouvoir. Une fois de plus, les élites françaises se scandalisent du fonctionnement de la justice quand elle s'applique à l'un d'eux. En France, à la fin des années 1990, quand le monde politique et économique a dû répondre devant les juges des dérives financières mélangeant l'argent public et privé, il a, d'un coup, découvert l'horreur du régime, déjà ancien, des gardes à vue et de la détention. Il a fallu, alors, d'urgence, réduire les prérogatives du juge d'instruction, suspecté de s'ériger en juge de la démocratie et de la bonne gestion. Cette fois-ci, une justice étrangère réserve à un membre éminent de l'univers politique français, proche des cercles de pouvoir économiques et intellectuels et accusé de faits criminels, un traitement égal à celui de tout justiciable. Selon de nombreux commentaires émanant de responsables français, la justice américaine aurait commis une forme d'abus de pouvoir et se serait fait de la publicité sur le dos de M. Strauss-Kahn en l'exhibant ainsi devant les caméras. Il aurait dû être protégé. N'a-t-il pas, a-t-on pu lire et entendre, rendu de grands services dans le cadre de ses fonctions professionnelles ? Mais la première injustice du système judiciaire américain ne réside pas dans ce traitement, qui est tout à fait ordinaire aux Etats-Unis. Ce qui paraît brutal, vu de France, n'est que l'absence de prise en compte, dans ce pays étranger, de considération sociale dans la façon de traiter le suspect. Ce qui paraît violent au public français n'est que l'absence d'égards dus, pense-t-on, à la "caste sociale" de l'intéressé. L'iniquité de la justice américaine est pourtant avant tout économique. Elle se trouve en effet dans la place extraordinaire prise par l'argent dont dispose l'accusé pour se défendre. De sa fortune dépend la qualité des avocats et des moyens déployés pour soutenir sa cause devant la justice. A ce titre, M. Strauss-Kahn figure parmi les privilégiés, et son incarcération a obéi tout de même à des considérations humaines puisqu'il n'a pas été mêlé aux autres prisonniers au cours de sa détention. Il n'est pas victime avant même d'avoir été jugé. La protection offerte à la plaignante à l'origine des accusations retenues contre M. Strauss-Kahn, par les services de police et du procureur new-yorkais, permet avant tout d'équilibrer le jeu judiciaire. A l'abri des pressions, la présumée victime n'est pas un pion instrumentalisé dans le cadre d'une chasse à l'homme ; sa protection illustre, de façon concrète, l'indépendance de la justice et permet de maintenir l'égalité d'un rapport de forces inévitable entre les parties. Il existe, certes, une mise en scène de la part des chefs de la police et du parquet, mais c'est celle d'une justice élue qui rend des comptes à ses électeurs sur le terrain de son indépendance. Enfin, nous ne sommes pas confrontés dans cette affaire à un accès de puritanisme anglo-saxon, comme celui dont les Américains ont pu faire preuve notamment dans le cas de Bill Clinton pour l'affaire Lewinsky. C'est un dossier criminel qui repose sur des chefs de poursuite graves. Ce qui choque, en France, finalement, c'est cette culture de contre-pouvoir américain. Chez nous, historiquement, la justice a été construite pour protéger les biens et les personnes, et non pour s'ériger en véritable pilier de la démocratie, à hauteur des pouvoirs politique et économique. Il a fallu beaucoup d'efforts, dans les années 1990, pour que la justice française s'arme contre les grands délits financiers derrière lesquels se cachaient le financement illégal de la vie politique, la corruption d'élus et les bilans truqués des grands groupes. Mais, depuis les années 2000, le pouvoir politique, soutenu par la puissance économique, a tué cette volonté émancipatrice d'une justice qui était en passe de rééquilibrer les pouvoirs au sein de notre démocratie et, par là même, de moderniser le lien entre la démocratie française, la République et ses élites. Que la justice s'occupe des agresseurs de vieilles dames et des pilleurs de banques ! Une vraie justice de classe. L'"Angolagate", les affaires Chirac ou Bettencourt, et tant d'autres, n'ont fait que démontrer à quel point le pouvoir politique, en France, entend contrôler étroitement le cours de la justice au gré de considérations douteuses, voire partisanes, et souvent liées à la puissance des personnes et des intérêts potentiellement visés par des poursuites judiciaires. Même le traitement réservé à certains témoins dans des volets du dossier Bettencourt a montré que la puissance publique, par la voie du parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) et des policiers, pouvait tenter de transformer des plaignants en suspects. L'indignation française dans l'affaire DSK agit comme un miroir d'une démocratie bancale. La rencontre entre l'un des membres les plus éminents de l'élite, et la justice américaine n'est pas brutale en soi : elle montre surtout le chemin qui reste à parcourir en termes de séparation des pouvoirs dans notre pays. LEMONDE | 21.05.11 | 13h44 • Mis à jour le 22.05.11 | 07h51 Service International Jacques Follorou Article paru dans l'édition du 22.05.11
Yul Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Le monsieur en question, DSK, était le père de la meilleure amie de Tristane Banon, l'ex-mari de sa marraine, et fait partie du même parti politique que sa mère effectivement. A toi de voir lequel de ces éléments a pesé dans le choix de Mme Mansouret pour l'affaire en question, qui a une dimension familiale indéniable, moi je n'ai pas d'éléments pour cela. une grande partie, très grande partie, des affaires de viols sont le fait de proches, et souvent quand la victime est jeune, c'est l'oncle ou l'ami du père. Ca finit au pénal quand même, même si des années après et malgré les intimidations et les lâchetés. dans une société pacifiée les tribunaux sont nécessaires, mais je ne devrais pas avoir à préciser quelle est la réaction saine et naturelle face au viol de sa fille. je pense moi, qu'outre un lâche calcul politique, la mère a du penser que sa fille risquait plus gros que le préjudice déjà subi: quand je vois qui défend strauss-kahn aujourd'hui, en sachant qu'en France, Strauss-Kahn aurait eu d'aussi bons avocats et aurait bénéficié de maints égards et complicités, je me dis qu'une jeune femme qui aurait porté plainte contre lui aurait aussi bien pu quitter immédiatement le pays. Pas en tout cas, sans des gros soutiens dans le camp d'en face, mais pas certains, et dans le cas de Tristane Banon, non seulement cette dernière aurait flingué la carrière de sa mère quand bien même des anti-strausskahniens au sein du parti auraient exploité l'affaire, mais elle aurait flingué la sienne propre étant donné le milieu dans lequel elle évolue (littérature et journalisme) et qui est tout aussi puant que celui du PS et pour une grosse partie, très lié à ce dernier.
Li Po Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Je suis un rebelz. même pas vrai, une vraie caillera met son masque à l'envers
Chitah Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 une grande partie, très grande partie, des affaires de viols sont le fait de proches, et souvent quand la victime est jeune, c'est l'oncle ou l'ami du père. Ca finit au pénal quand même, même si des années après et malgré les intimidations et les lâchetés. dans une société pacifiée les tribunaux sont nécessaires, mais je ne devrais pas avoir à préciser quelle est la réaction saine et naturelle face au viol de sa fille. je pense moi, qu'outre un lâche calcul politique, la mère a du penser que sa fille risquait plus gros que le préjudice déjà subi: quand je vois qui défend strauss-kahn aujourd'hui, en sachant qu'en France, Strauss-Kahn aurait eu d'aussi bons avocats et aurait bénéficié de maints égards et complicités, je me dis qu'une jeune femme qui aurait porté plainte contre lui aurait aussi bien pu quitter immédiatement le pays. Pas en tout cas, sans des gros soutiens dans le camp d'en face, mais pas certains, et dans le cas de Tristane Banon, non seulement cette dernière aurait flingué la carrière de sa mère quand bien même des anti-strausskahniens au sein du parti auraient exploité l'affaire, mais elle aurait flingué la sienne propre étant donné le milieu dans lequel elle évolue (littérature et journalisme) et qui est tout aussi puant que celui du PS et pour une grosse partie, très lié à ce dernier. Je comprends bien cela, je voulais juste mettre un bémol sur l'hypothèse "maman a eu peur pour sa carrière au PS". C'est d'autant plus étonnant que je me mets à sa place à cette mère : si un mec tentait de violer ma fille, frère ou pas frère, pote ou pas pote, patron ou pas patron, même sur la planète Mars il serait pas en sécurité.
Invité Berti Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Ah mais si, il y a complot. Il est tellement gros qu'il crève les yeux : le complot c'est celui qui a consisté à camoufler à tous les Français que l'ex-futur candidat était un détraqué du zgeg, à cacher ses exactions et les plaintes qu'il a failli se prendre sur le groin. Oui, mais est ce que le PS a été le seul à cacher quelque chose ? Est ce que Sarkozy/l'UMP n'étaient pas au parfum, ont favorisé DSK pour en faire le candidat naturel du PS (nomination au FMI) afin de pouvoir le discréditer facilement lors de la campagne de 2012 ? On peut se poser la question. On doit se la poser, enquêter et savoir la vérité. J'ai peur que la vérité ne soit pas belle à regarder.
Apollon Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Pas fou… Follorou. Provincial. Oui, mais est ce que le PS a été le seul à cacher quelque chose ? Est ce que Sarkozy/l'UMP n'étaient pas au parfum, ont favorisé DSK pour en faire le candidat naturel du PS (nomination au FMI) afin de pouvoir le discréditer facilement lors de la campagne de 2012 ? On peut se poser la question. On doit se la poser, enquêter et savoir la vérité. J'ai peur que la vérité ne soit pas belle à regarder. Tu n'as pas honte ?
Invité Berti Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 Tu n'as pas honte ? De me poser des questions parfaitement légitimes ? Non. J'ajoute que Vincent Bénard que j'ai contacté suite à son article ( http://www.contrepoints.org/2011/05/21/25688-les-vraies-questions-sur-dsk ) m'a dit que cela ne lui semblait pas absurde. Reste à le prouver donc (ou à l'infirmer). Faisons du buzz pour que cet aspect de l'affaire ne soit pas étouffé, que les journalistes enquêtent, que la vérité éclate au grand jour.
Li Po Posté 22 mai 2011 Signaler Posté 22 mai 2011 finesse en matière de com politique ? demandez à Pierre Moscovici si Aubry et hollande ont les épaules pour le job en 2012, et il vous assènera, comme ça tranquillou sur France 3 : "oui, je ne le cache pas, le PS a perdu son meilleur candidat, le plus compétent en tous cas " magnifique, la nuit des longs couteaux a commencé
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