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Capitalisme et islam


Yul

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Tu es juste en train d'expliquer que les musulmans soit attendent le cul assis par terre que l'argent tombe d'un palmier,

C'est ne pas non plus en utilisant des images si prosaîques que tu pourra infirmer n'importe quelle théorie!

La perspective prise dans l'article initial est historique et il en ressort, notamment avec la tasse de café, toute les différences, cela au 17 siècle. Les études de Greif utilisent qqe. prémices pour construire sa théorie sur le prêt et les relations de confiance malgré l'anonymat des participants et les relations tribales directes entre arabes. Il néglige toute une partie des pratiques qui ont eu lieu jusqu'à récemment eg. les barbaresques et il insiste trop sur le "caractère" commerçant des musulmans; la conquète était un fait, sinon une obligation, suivi de conversion et partage du butin.

Cela, en effet n'a rien à voir ni avec le cul ni ave la noix de coco que tu imagine.

Posté

Tu es juste en train d'expliquer que les musulmans soit attendent le cul assis par terre que l'argent tombe d'un palmier

…Cela, en effet n'a rien à voir ni avec le cul ni ave la noix de coco que tu imagine.

Tain, les musulmans sont mal barrés, s'ils attendent la chute de noix de coco au pieds des palmiers, ils risquent attendre longtemps. Sinon, Kolb message personnel : es-tu, comme je l'ai supposé au début, un italien en cours d'apprentissage du français, ou bien, autre hypothèse, un générateur de texte aléatoire?

Posté

Il y a au moins un point où l'islam défavorise objectivement le développement : c'est l'interdiction du prêt à intérêt.

L'entrepreneur musulman perd un des leviers lui permettant de faire tourner son business (fonds de roulement…). Et bien sûr, il ne peut exister de banque musulmane, sauf à faire de l'hypocrisie à tous les étages (allez hop que je te prends des actions à dividende préférentiel mais non non non c'est pas un prêt à intérêt, et frais de machin, et frais de bidule, etc).

Voilà exactement. L'esprit de la règle est le partage du risque entre la banque et l'emprunteur.

Et tiens, quand on négocie de payer une facture moins cher en échange d'un accompte, c'est halal ou haram ? Quand on paie un fournisseur en retard sachant qu'on aura une pénalité de retard à payer, c'est halal ou haram ? Et quand on demande à ses clients des pénalités de retard en sachant bien que statistiquement, sur l'année, il y en aura tant qui vont tomber ?

Juste un détail : je sais bien que tout le monde pense que les musulmans sont des êtres binaires qui passent leur temps à classer les choses en halal d'un côté, et haram de l'autre, mais la réalité c'est que les actes des personnes responsables sont classées en plusieurs catégories, ce qui est obligatoire (wujûB), ce qui est recommandé (nadb, mandub), ce qui est permis (ibaha), ce qui est répréhensible (karaha) et enfin ce qui est interdit (« haram »).

Sinon sur tes questions : je ne suis pas spécialiste, et suis incapable de répondre à ces questions, mais je dirais qu'un musulman qui se poserait les questions que tu te poses est un crétin qui pense que le Coran est aux hommes ce que le mode d'emploi est à un appareil électroménager.

Donc il faut bien séparer deux choses : d'un côté la société du monde musulman historique, qui a rarement respecté l'islam à la lettre, et de l'autre, l'islam littéral du Coran, qui est clairement un frein énorme au développement économique, même s'il est appliqué de façon sincère et bienveillante.

Ah.

Personnellement je crois que le pire problème des mondes arabo-musulmans notamment, en matière économique, n'est pas ce qui a écrit dans le Coran mais l'existence d'une minorité kleptocratique, l'application du socialisme, etc. M'enfin.

Posté
Juste un détail : je sais bien que tout le monde pense que les musulmans sont des êtres binaires qui passent leur temps à classer les choses en halal d'un côté, et haram de l'autre, mais la réalité c'est que les actes des personnes responsables sont classées en plusieurs catégories, ce qui est obligatoire (wujûB), ce qui est recommandé (nadb, mandub), ce qui est permis (ibaha), ce qui est répréhensible (karaha) et enfin ce qui est interdit (« haram »).

Donc tu sous-entends que pas mal d'imams sont des êtres quinaires qui passent leur temps à classer les choses dans ces cinq catégories ? ;)

Personnellement je crois que le pire problème des mondes arabo-musulmans notamment, en matière économique, n'est pas ce qui a écrit dans le Coran mais l'existence d'une minorité kleptocratique, l'application du socialisme, etc.

Et l'instrumentalisation d'une interprétation perverse de l'islam par des tribus arriérées qui ont eu une veine incroyable.

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Donc tu sous-entends que pas mal d'imams sont des êtres quinaires qui passent leur temps à classer les choses dans ces cinq catégories ? ;)

Je n'ai pas visité l'ensemble des mosquées du monde, ni fait une étude sur ce que pensent les musulmans, donc je ne peux pas répondre.

Cependant, d'après la télévision, fdesouche, et les islamologues qu'on connait tous, il paraît que les musulmans sont des gens binaires, et que les libéraux sont des monstres ne pensant qu'à licencier les prolétaires. Tout cela doit être probablement vrai.

Et l'instrumentalisation d'une interprétation perverse de l'islam par des tribus arriérées qui ont eu une veine incroyable.

Mhmhmh, y'a un peu de ça, mais bon c'est un peu exagéré comme formulation. Tu pointes un fait, tout de même, très important.

Posté

Juste un détail : je sais bien que tout le monde pense que les musulmans sont des êtres binaires qui passent leur temps à classer les choses en halal d'un côté, et haram de l'autre, mais la réalité c'est que les actes des personnes responsables sont classées en plusieurs catégories, ce qui est obligatoire (wujûB), ce qui est recommandé (nadb, mandub), ce qui est permis (ibaha), ce qui est répréhensible (karaha) et enfin ce qui est interdit (« haram »).

Tu es sûr de ta terminologie ?

Il y a aussi plein de gens - y compris parmi les musulmans - qui osent répondre "je ne sais pas" quand ils ne savent pas, au lieu d'inventer, donc de mentir.

Posté

Tu es sûr de ta terminologie ?

Non, mais tu trouveras des détails par exemple ici : http://books.google.fr/books?id=yZ6yAhxrCfgC&pg=PA78&lpg=PA78&dq=wujub+karaha&source=bl&ots=Zf0u3uFW2p&sig=d6p3PGSoLwGubArY7ax65ErVZo8&hl=fr&ei=3AfhTejRGMOLhQfB1K3JBg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBwQ6AEwAA#v=onepage&q=wujub%20karaha&f=false

Ou là : http://www.fleurislam.net/media/glossaire/Aff_gloss.php?glossAction=term&glossSearchCriteria=ahkam (regarder la définition de Ahkam)

Ou encore là : http://en.wikipedia.org/wiki/Ahkam

Ou sinon n'importe quel livre détaillé sur le sujet.

Il existe aussi des synonymes, j'ai écrit les termes ci-dessus de mémoire, suite à la lecture d'un bouquin sur le marché du halal en fait, j'imagine qu'il existe plusieurs terminologie synonymes, l'important est de comprendre ce qu'il y a derrière chacun des concepts.

Il y a aussi plein de gens - y compris parmi les musulmans - qui osent répondre "je ne sais pas" quand ils ne savent pas, au lieu d'inventer, donc de mentir.

J'espère que cette remarque ne s'adresse pas à moi.

Invité jabial
Posté

Voilà exactement. L'esprit de la règle est le partage du risque entre la banque et l'emprunteur.

Sauf que dans la réalité le partage du risque existe toujours. Dans un établissement financier, ça s'appelle le coût du risque. Chaque année, il y a de l'argent prêté qu'on ne revoit jamais.

Mais au delà de ça, le fait est que l'argent, comme tout bien, a une valeur-temps, un loyer légitime au delà de tout concept de prise de risque. L'argent s'utilise comme le reste. En disposer demain ou dans un an, ce n'est pas la même chose.

Juste un détail : je sais bien que tout le monde pense que les musulmans sont des êtres binaires qui passent leur temps à classer les choses en halal d'un côté, et haram de l'autre, mais la réalité c'est que les actes des personnes responsables sont classées en plusieurs catégories, ce qui est obligatoire (wujûB), ce qui est recommandé (nadb, mandub), ce qui est permis (ibaha), ce qui est répréhensible (karaha) et enfin ce qui est interdit (« haram »).

Oui oui je sais, mais ma question est plus simple : ribâ ou pas ribâ ? Interdit ou quoi que ce soit d'autre, même si déconseillé ?

Sinon sur tes questions : je ne suis pas spécialiste, et suis incapable de répondre à ces questions, mais je dirais qu'un musulman qui se poserait les questions que tu te poses est un crétin qui pense que le Coran est aux hommes ce que le mode d'emploi est à un appareil électroménager.

Ah moi je ne pense pas du tout. Quand on est croyant c'est parfaitement normal de se demander si on fait quelque chose qui déplaît à son Créateur. Après tout, il n'y a rien d'intrinsèquement scandaleux à manger du cochon, mais un juif ou un musulman croyants ne toucheront pas au porc.

Personnellement je crois que le pire problème des mondes arabo-musulmans notamment, en matière économique, n'est pas ce qui a écrit dans le Coran mais l'existence d'une minorité kleptocratique, l'application du socialisme, etc. M'enfin.

C'est évident, dans la mesure où il n'y a pas dans le monde musulman de régime qui interdise réellement le prêt à intérêt sous toutes ses formes possibles. Cette interdiction n'a donc aucune conséquence économique réelle, c'est l'objet de la seconde partie de mon post. Par contre, il va sans dire que ça handicape très sérieusement un musulman pratiquant et donc ça va mécaniquement signifier que les affaires dirigées par des musulmans pratiquants à 100% vont être en moyenne moins prospères que les autres.

Posté
C'est évident, dans la mesure où il n'y a pas dans le monde musulman de régime qui interdise réellement le prêt à intérêt sous toutes ses formes possibles. Cette interdiction n'a donc aucune conséquence économique réelle, c'est l'objet de la seconde partie de mon post. Par contre, il va sans dire que ça handicape très sérieusement un musulman pratiquant et donc ça va mécaniquement signifier que les affaires dirigées par des musulmans pratiquants à 100% vont être en moyenne moins prospères que les autres.

C'est possible, mais je crois qu'il faudrait se pencher sur la question.

Par exemple, sur un autre sujet, j'avais lu une étude qui comparait la prospérité d'entreprises selon leur forme (capitalistique, coopérative, etc.), on y mettait en évidence que la forme coopérative fonctionnait très bien, mieux que les autres formes, pour le commerce de détail (typiquement les entreprises franchisées dont les acteurs possèdent des parts de la centrale d'achats). Pour d'autres secteurs économiques, cette forme marche moins bien.

En d'autres termes et pour revenir à la question du prêt, lorsqu'un entrepreneur a besoin de fonds, le choix de l'instrument financier à utiliser (emprunt, émission d'obligations, ouverture du capital, etc.) n'est pas forcément évident et a un impact différent sur la prospérité de l'entreprise.

Posté

Quand on est croyant c'est parfaitement normal de se demander si on fait quelque chose qui déplaît à son Créateur. Après tout, il n'y a rien d'intrinsèquement scandaleux à manger du cochon, mais un juif ou un musulman croyants ne toucheront pas au porc.

Tu te tournes là vers un thème qui me passionne tant il est central : à chaque projet ou initiative, situer l'acte dans ses conséquences matérielles et spirituelles à la fois. Le seul fait de s'interroger avant de se lancer.

Et le fait qu'il n'existe jamais d'assurance que nos oeuvres seront acceptées. On ne le sait jamais : on l'espère.

Posté

Les musulmans de ce forum pourraient-ils donner plus de précisions sur ce paragraphe:

La littérature économique fait grand cas de la prohibitionpar la Sharia des intérêts sur les prêts : c’est la contradiction entre Islam et capitalisme la plus souvent citée. En réalité, elle n’est pas significative. Les légistes de la Sharia, depuis le XIIè siècle, ont autorisé des « honoraires » sur les prêts, qui contournent l’interdiction des intérêts.

Quelle autorité religieuse avait suffisamment de crédibilité pour faire cette autorisation? en quoi ça consiste?

Posté

L'économie c'est pas trop mon domaine non plus. Des types plus calés que moi, quoique non musulmans (personne n'est parfait :mrgreen:), pourront mieux te renseigner. Je sais qu'il existe de multiples contournements utilisés dans la finance islamique, mais je ne saurais ni te les expliquer ni en évaluer la légitimité.

Posté

La littérature économique fait grand cas de la prohibitionpar la Sharia des intérêts sur les prêts : c’est la contradiction entre Islam et capitalisme la plus souvent citée. En réalité, elle n’est pas significative. Les légistes de la Sharia, depuis le XIIè siècle, ont autorisé des « honoraires » sur les prêts, qui contournent l’interdiction des intérêts.

Quelle autorité religieuse avait suffisamment de crédibilité pour faire cette autorisation? en quoi ça consiste?

:rolleyes:

Posté

Les musulmans de ce forum pourraient-ils donner plus de précisions sur ce paragraphe:

La littérature économique fait grand cas de la prohibitionpar la Sharia des intérêts sur les prêts : c’est la contradiction entre Islam et capitalisme la plus souvent citée. En réalité, elle n’est pas significative. Les légistes de la Sharia, depuis le XIIè siècle, ont autorisé des « honoraires » sur les prêts, qui contournent l’interdiction des intérêts.

Quelle autorité religieuse avait suffisamment de crédibilité pour faire cette autorisation? en quoi ça consiste?

Bah justement, il n'y a pas une autorité centrale dans l'Islam comme il y en a dans l'église catholique. Et certainement, la question du prêt à intérêt est plus compliquée que "pas bô vs super" dans l'islam comme elle était aussi plus compliquée que ça dans le christianisme.

Il ne fait aucun doute que les préceptes religieux ont un impact sur les opportunités de développement économique, y a rien d'extraordinaire à cela. Et ce n'est pas forcément indépendant d'une cause directe de pauvreté telle que la présence d'un régime socialiste. Ce n'est pas en disant "regardez ils ont un régime socialiste" qu'on a éliminé l'influence de l'islam du tableau ou qu'on a dit quoi que ce soit dessus d'ailleurs. Ainsi, des religions peuvent être plus ou moins favorables à celui-ci en favorisant plus ou moins l'émergence du socialisme ou d'autre chose. Maintenant, le discours islam = charia = frein sans ambiguité au développement, c'est souvent des grandes envolées qui font fi de la complexité du sujet, des ambiguités et de la réalité historique.

Je recommande ce speech récent à l'Austrian Scholars Conference qui donnait de la perspective et pas mal d'éléments historiques d'intérêt sur l'islam, la charia et le développement des conditions propices à la prospérité:

bzUYVYOyALc

Posté

Bah justement, il n'y a pas une autorité centrale dans l'Islam comme il y en a dans l'église catholique. Et certainement, la question du prêt à intérêt est plus compliquée que "pas bô vs super" dans l'islam comme elle était aussi plus compliquée que ça dans le christianisme.

Il ne fait aucun doute que les préceptes religieux ont un impact sur les opportunités de développement économique, y a rien d'extraordinaire à cela. Et ce n'est pas forcément indépendant d'une cause directe de pauvreté telle que la présence d'un régime socialiste. Ce n'est pas en disant "regardez ils ont un régime socialiste" qu'on a éliminé l'influence de l'islam du tableau ou qu'on a dit quoi que ce soit dessus d'ailleurs. Ainsi, des religions peuvent être plus ou moins favorables à celui-ci en favorisant plus ou moins l'émergence du socialisme ou d'autre chose. Maintenant, le discours islam = charia = frein sans ambiguité au développement, c'est souvent des grandes envolées qui font fi de la complexité du sujet, des ambiguités et de la réalité historique.

Je recommande ce speech récent à l'Austrian Scholars Conference qui donnait de la perspective et pas mal d'éléments historiques d'intérêt sur l'islam, la charia et le développement des conditions propices à la prospérité:

bzUYVYOyALc

Merci beaucoup. Je n'ai pas encore eu l'occasion de regarder la vidéo que tu conseillais, mais je le ferais à la première occasion. Apporte-t-elle des réponses sur la manière dont ces théologiens du 12ème siècle ont réussi à contourner la loi sur l'intérêt? J'ai déjà entendu parler de la manière détournée dont procèdent les banques islamiques, mais ça m'étonnerait que des théologiens suffisamment influents à cette époque aient déjà réfléchis à cette méthode un peu sournoise de contourner cette obligation religieuse.

L'économie c'est pas trop mon domaine non plus. Des types plus calés que moi, quoique non musulmans (personne n'est parfait :mrgreen:), pourront mieux te renseigner. Je sais qu'il existe de multiples contournements utilisés dans la finance islamique, mais je ne saurais ni te les expliquer ni en évaluer la légitimité.

D'ailleurs, que pensez vous (pas toi en particulier) du système des banques islamiques en tant que religieux?

Aucune idée.

Merci d'y avoir pensé

:rolleyes:

Quelque chose t'as dérangé?

Posté

L'économie c'est pas trop mon domaine non plus. Des types plus calés que moi, quoique non musulmans (personne n'est parfait :mrgreen:), pourront mieux te renseigner. Je sais qu'il existe de multiples contournements utilisés dans la finance islamique, mais je ne saurais ni te les expliquer ni en évaluer la légitimité.

A ma connaissance, l'idée de base, c'est de remplacer les intérêts par un loyer. En pratique, cela revient pour l'essentiel à des crédit-bails

Invité jabial
Posté

Les banques islamiques, encore une fois, ne sont pas conformes, pour la plupart des musulmans pieux que je connais (bon, il est vrai, 2/3 personnes seulement dont un pas tout jeune, sachant que la troisième personne est ici et ne s'est pas exprimée).

A aucune époque la vision religieuse "pure" n'a été la loi, sauf peut-être au temps de Mahomet, et encore.

Donc oui ça a une influence, mais il faut la relativiser : les sociétés orientales ne sont pas plus propices à la théocratie que les occidentales, elles traversent seulement ce stade de leur développement.

Posté

Quelque chose t'as dérangé?

Non, je me dis juste que les critiques sur l'islam ne s'arrêteront jamais, absolument jamais, elles concerneront tous les domaines. C'est la même chose pour le catholicisme en France, je ne parle même pas du judaïsme il y a quelques décennies.

Comme le note jabial, si ces règles étaient suivies par les musulmans, aucun musulman n'aurait, sur toute la surface de la Terre, un simple compte en banque : en France, tu ne peux presque pas ouvrir de compte sans qu'on te refile un codevi (ou LDD), donc par définition si l'intérêt est prohibé, le musulman ne peut le faire.

Comment se débarrasser de cette tendance à toujours se poser des questions sur les religions : comprendre que les fidèles ne sont pas des robots qui considèrent leur Livre sacré comme un mode d'emploi pour la vie.

  • 1 month later...
Posté

Je trouve ahurissant de penser que la religion peut avoir des effets aussi puissants sur l'économie.

Bah, c'est pourtant simple: quand dans un pays, la moitié de la population est réduite à l'esclavage et au statut d'utérus faisant aussi la bouffe au profit de l'autre moitié, sans accès à l'éducation, au savoir (et l'autre non plus d'ailleurs, préférant souvent étudier la religion que les sciences), ni accès au travail si elle veut etc.. c'est alors très logique qu'il y ait ensuite des lacunes au niveau économique.

Ensuite plus on croit en des conneries, mois on s'ouvre à de vrais concepts bénéfiques pour l'économie et le progrès.

Posté

Bah, c'est pourtant simple: quand dans un pays, la moitié de la population est réduite à l'esclavage et au statut d'utérus faisant aussi la bouffe au profit de l'autre moitié, sans accès à l'éducation, au savoir (et l'autre non plus d'ailleurs, préférant souvent étudier la religion que les sciences), ni accès au travail si elle veut etc.. c'est alors très logique qu'il y ait ensuite des lacunes au niveau économique.

:facepalm: Très intéressant. Excellent même. Sans vouloir être méchant, j'ai rarement vu un post être aussi spectaculairement démenti par la réalité. Je pense que tu as entendu parler et que tu entends parler, dans les niouzes, des révoltes arabes.

Je te pose juste une petite question, simple : ces révoltes étaient-elles tournées contre l'islam ou contre autre chose? En d'autres termes, quel est l'élément identifié par ces populations comme étant l'agent de leur oppression?

Posté

:facepalm: Très intéressant. Excellent même. Sans vouloir être méchant, j'ai rarement vu un post être aussi spectaculairement démenti par la réalité. Je pense que tu as entendu parler et que tu entends parler, dans les niouzes, des révoltes arabes.

Très intéressant aussi, on en apprend tous les jours :mrgreen:, je ne savais pas que 'musulman' , ce dont on parle, était 'arabe', mais si tu le dis…

Tes révoltes arabes concernent quel %age des musulmans et ce depuis combien de siècles ?

La Tunisie ? L'Egypte ? en Syrie, Yémen, toussa, .. ça en est où ? ça y est ? les femmes sont les égales des hommes et se baladent en string sur les plages ? Chouette.. ^^

Posté

Très intéressant aussi, on en apprend tous les jours :mrgreen:, je ne savais pas que 'musulman' , ce dont on parle, était 'arabe', mais si tu le dis…

Mais pas du tout voyons. Je te donne juste un exemple récent, une révolte à peu près massive dans la majorité des pays musulmans les plus proches de nous, qui comptent tout de même 400 ou 500 millions d'habitants. Où l'islam est-il un sujet dans ces pays?

Tes révoltes arabes concernent quel %age des musulmans et ce depuis combien de siècles ?

La Tunisie ? L'Egypte ? en Syrie, Yémen, toussa, .. ça en est où ? ça y est ? les femmes sont les égales des hommes et se baladent en string sur les plages ? Chouette.. ^^

OMG. Ne parle pas de la Tunisie, pays où les femmes se sont vus reconnaître les mêmes droits que les hommes avant même un certain pays sous lequel se trouve tes pieds actuellement, la France. Enfin bref. Cherche un peu sur le forum, j'ai déjà écrit sur ce genre de sujets.

Posté
Mais pas du tout voyons. Je te donne juste un exemple récent, une révolte à peu près massive dans la majorité des pays musulmans les plus proches de nous, qui comptent tout de même 400 ou 500 millions d'habitants. Où l'islam est-il un sujet dans ces pays?

Les Arabes, ce sont 300 millions de personnes, pas plus. Et les "révolutions arabes" concernent peut-être la moitié de ces pays, pas plus (je ne cherche même pas à savoir si elles aboutissent à quelque chose, comme en Tunisie, ou à rien, comme en Syrie). Pas grand chose en Algérie, que dalle en Arabie Saoudite… Les révolutions arabes sont loin de concerner tous les Arabes.

Posté

En plus ce ne sont même pas des révolutions mais des sortes de révoltes.

De toute façon, ces petites rebellions isolées, ponctuelles voire éphémères et inabouties ne changent rien au sujet.

Posté

Ma question demeure : ces gens-là, manifestement, ne sont pas contents. Se sont révoltés. Ont obtenu, plus ou moins, gain de cause, même si évidemment, le chemin est encore très très très très long. Et il va falloir qu'ils restent vigilant, tant il est vrai qu'il est possible qu'une mafia en remplace rapidement une autre. Peu importe.

Ma question : était-ce l'islam qui était sur la sellette? La réponse est simplement oui ou non. Je crois que c'est non.

De toute façon, je sais depuis quelques années qu'en Occident, au XXIème siècle, en 2011, dès que l'islam vient sur le tapis, même le plus sérieux devient débile, même le plus sage devient mongolien, même le plus savant devient ignorant. J'en ai, une nouvelle fois, la confirmation.

Posté
Ma question : était-ce l'islam qui était sur la sellette? La réponse est simplement oui ou non. Je crois que c'est non.

Disons que l'islam des motazilites pourrait être compatible avec la modernité sociale et économique. Le problème, c'est que les derniers ont disparu il y a six ou sept siècles.

Posté

De toute façon, je sais depuis quelques années qu'en Occident au XXIème siècle, en 2011, dès que l'islam vient sur le tapis, même le plus sérieux devient débile, même le plus sage devient mongolien, même le plus savant devient ignorant. J'en ai, une nouvelle fois, la confirmation.

Pas qu'en Occident.

Et ça vient de quoi/qui d'après toi ?

"Quand tu as un problème, dis-toi que tu fais peut-être partie de la solution."

Lao Wu Zhuang

Posté

Disons que l'islam des motazilites pourrait être compatible avec la modernité sociale et économique. Le problème, c'est que les derniers ont disparu il y a six ou sept siècles.

Je sais que depuis que tu as découvert cela, tu en as fait une sorte d'étendard. Moi, j'ai juste posé une question simple, je n'ai toujours pas de réponse. L'islam dans le monde arabe, aussi archaïque soit-il me semble très loin d'être le problème principal. Ce n'est certainement pas au nom de l'islam que la mafia benaliste s'est gavée. Ce n'est pas au nom de l'islam que la nomenklatura militaire égyptienne a martyrisé son propre peuple, mais bien plutôt au nom d'une idéologie panarabique de type socialiste.

Après, on peut réécrire l'histoire si on veut. La pratique islamique n'est pas exempte de critique. Simplement, elle ne peut pas supporter plus que son casier judiciaire réel. Et concernant l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, la Libye, l'Irak; la Syrie, le casier de l'islam est, il faut bien le dire, extrêmement mince.

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