Randian shithead Posted June 11, 2011 Report Posted June 11, 2011 nrsYzXRqSuE Je suis pas sûr de comprendre ce passage de Nietzsche comme une apologie du dandysme. Mais oui l'affairisme rend idiot. [HS]Pour le deuxième extrait, ça fait du bien de se rappeler qu'il fut un temps où on pouvait être acclamé en faisant du cinéma moche et mal joué, du moment qu'on avait un propos lourdingue derrière.[/HS]
Solomos Posted June 13, 2011 Report Posted June 13, 2011 Je suis pas sûr de comprendre ce passage de Nietzsche comme une apologie du dandysme. Mais oui l'affairisme rend idiot. [HS]Pour le deuxième extrait, ça fait du bien de se rappeler qu'il fut un temps où on pouvait être acclamé en faisant du cinéma moche et mal joué, du moment qu'on avait un propos lourdingue derrière.[/HS] J'aime beaucoup la citation de Nietzsche, qui pour moi est une critique de ceux qui donnent une valeur morale au travail. D'ailleurs je trouve que bien trop souvent les libéraux sont accusés de faire l'apologie du travail et que c'est en partie de le faute de ceux d'entre nous qui acceptent dans leurs rangs des défenseurs des valeurs traditionnels de droite comme l'effort. Pour l'anecdote, j'étais au congrès fondateur d'AL et un jeune (d'origine indienne je crois) à fait un discours à la tribune à la gloire du travail et j'ai trouvé ça extrêmement maladroit, pas de sa part à lui personnellement car le français n'était pas sa langue maternelle, mais un responsable aurait pu lui conseiller de parler un peu plus de création et d'épanouissement personnel car ça sonnait vraiment mal.
Barem Posted June 13, 2011 Author Report Posted June 13, 2011 La version écrite. Ce n'est pas tout à fait la même, mais on s'en contentera puisque les idées sont là : Dans la glorification du “ travail ”, dans les infatigables discours sur la “ bénédiction du travail ”, je vois la même arrière pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous :à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, ce qu’on sent aujourd’hui, à la vue du travail – on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir -, qu’un tel travail constitue la meilleure des polices, qu’il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l’on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et l’on adore aujourd’hui la sécurité comme la divinité suprême. – Et puis ! épouvante ! Le “ travailleur ”, justement, est devenu dangereux ! Le monde fourmille d’ “ individus dangereux ” ! Et derrière eux, le danger des dangers – l’individuum ! (…) Etes-vous complices de la folie actuelle des nations qui ne pensent qu’à produire le plus possible et à s’enrichir le plus possible ? Votre tâche serait de leur présenter l’addition négative : quelles énormes sommes de valeur intérieure sont gaspillées pour une fin aussi extérieure ! Mais qu’est devenue votre valeur intérieure si vous ne savez plus ce que c’est que respirer librement ? si vous n’avez même pas un minimum de maîtrise de vous-même ?
Barem Posted June 13, 2011 Author Report Posted June 13, 2011 [HS]Pour le deuxième extrait, ça fait du bien de se rappeler qu'il fut un temps où on pouvait être acclamé en faisant du cinéma moche et mal joué, du moment qu'on avait un propos lourdingue derrière.[/HS] Je suis d'accord avec toi, mais aujourd'hui, dans l'ensemble, c'est guère mieux. (comme pour tout, il faut savoir chercher et trouver les perles.) Par contre, je ne supporte pas ceux qui partent du constat que le secteur de l'art subit une massification de productions vulgaires pour légitimer leur paresse ou leur manque de recherche sur ce qui est fait aujourd'hui.
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