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Comment améliorer sa concentration ?


Barem

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A la lecture d'un livre décrivant les méthodes permettant d'améliorer sa vitesse de lecture, l'auteur décrit, dans un passage sur la concentration, que celle ci se définit comme étant : "la capacité d'être présent au monde, d'être en mesure de discipliner sa force intérieure et de dicter à son corps et à son esprit la conduite à venir".

La concentration est pourtant quelque chose de difficile à appliquée sur des périodes de plusieurs heures de travail sollicitant nos facultés intellectuelles.

Évidemment, le repos court ou long facilite la récupération et la remise en marche de nos facultés, mais n'avez vous pas d'autres moyens pour préserver la vigueur de votre concentration durant un travail faisant appel à vos ressources mentales (à court, moyen ou long terme) ?

Vos suggestions pourront accompagner celles évoquées par l'auteur de mon livre (J.Crousset) afin que chacun puisse profiter de cet apport d'information et l'utiliser à sa convenance (puisqu'il n'existe certainement pas que des solutions universelles au problème posé, à savoir le manque de concentration apparaissant en début ou au cour du travail)

Voici les suggestions de l'auteur : (nous rappelons que ces idées ne s'adaptent pas à chacun de nous) - S'entourer d'un fond musical.

- Éviter les sièges trop confortable, source d'amollissement.

- Surveiller son sommeil et son alimentation.

- Jouer à des jeux requérant une bonne force de concentration : échecs, dames, …

- Anticiper le contenu du bouquin qu'on lit.

- S'impliquer dans la lecture et dégager les idées clés présentes dans le texte.

- Lire étant une activité active et non une activité passive de perception visuelle, il est préférable de prendre du plaisir en lisant.

- Croire en soi, éviter le doute, l'incertitude quant à notre degré de compréhension du texte. De toute façon, nous pourrons revenir sur les passages difficiles d'un écrit.

- Appliquer l'autosuggestion, c'est à dire parvenir à se convaincre que l'on peut et que l'ont doit arriver à notre fin. (exemple : lire ce chapitre en moins d'une heure, etc)

- Faire de son inconscient un allié : alors que notre conscience semble sans cesse nous inciter, dans notre travail à faire autre chose que ce que nous voulons faire, il est préférable, grâce à une meilleure gestion de soi apportée par l'autosuggestion notamment, de rompre avec ces sollicitations nuisibles.

- Savoir se relaxer car nos capacités de mémorisation, de synthétisation, de concentration, … ont leurs limites. (sans que cette relaxation soi une détente oisive) Vous trouverez des méthodes de relaxation ici, p.79-83 : http://www.megaupload.com/?d=CWH1WUEO

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Les siestes en journée me cassent si elles durent plus de 25 minutes (je vais entrer en période de sommeil profond peu après, et je risque de me réveiller au milieu de n'importe où dans le cycle, et être dans le gaz un moment). Le cycle diurne humain moyen étant de 90 minutes, il faut faire une sieste aussi longue si on dépasse un créneau court, et je n'ai pas vraiment de journée dans la semaine où c'est possible de se prendre tout ce temps.

Les ancrages psychologiques sont très puissants. Cela explique que c'est plus facile de se mettre au travail lorsqu'on est assis au bureau. On a tellement souvent travaillé assis au bureau que la mémoire musculaire, la mémoire de la main, les situations de réflexions nous y replongent naturellement (le cerveau aime bien économiser l'énergie…) Un objet peut être obligatoire sur son plan de travail pour bien travailler (même si on ne l'utilise pas : un plumier par exemple…) Ça peut être pas mal de se "créer" une ancre sur un objet nouveau, qui sera toujours associé au travail (je m'en suis rendu compte avec mon tonfa. A chaque fois que je l'ai en main, je me retrouve en situation alerte concentrée, comme dans le dojo).

En parlant de dojo, les rituels sont là pour canaliser le cerveau, le dialogue interne. Ça permet de canaliser le petit singe sautillant à l'intérieur de la boîte cranienne, qui passe de sujet en sujet…

Le fait de penser à des choses à ne pas oublier tue la concentration (ne pas oublier d'acheter du jus d'orange, de cirer mes chaussures pour samedi…). Dès qu'on peut, il faut noter sur un babillard ou une liste ce qu'il faut faire. Le cerveau est liberé de cette charge.

Lors du travail proprement dit, j'aime bien me mettre en transe légère, dans le flot. Une concentration proche de celle ressentie lorsqu'on pratique un sport, qu'on manipule un outil, qu'on joue un instrument, ou quelque chose de similaire… Si on est dans une position "meta", et qu'on est capable de s'observer (on s'analyse en train de faire quelque chose), alors la concentration n'est pas là.

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  Le 02/07/2011 à 16:07, Barem a dit :
Évidemment, le repos court ou long facilite la récupération et la remise en marche de nos facultés, mais n'avez vous pas d'autres moyens pour préserver la vigueur de votre concentration durant un travail faisant appel à vos ressources mentales (à court, moyen ou long terme) ?

Déjà, j'ai pigé mon "profil". Il m'a fallu plusieurs expériences universitaires et pro pour le comprendre.

Je ne suis pas endurante. Je ne sais pas gérer un vaste chantier de tâches à organiser, coordonner puis abattre méthodiquement. Je m'y noie et j'ai le sentiment de ne pas avancer. Ca me disqualifie d'office pour devenir chef de projet ou manager, pour un mémoire ou pour une synthèse de bouquins.

En revanche, il semble que je suis plutôt rapide. On me file un document, je m'enferme dans une bulle et il est arrivé qu'on me tapote l'épaule sans que je le remarque quand je suis sur ma "mission" (c'est parfois gênant dans les relations sociales :mrgreen:) . C'est très pratique pour pondre son boulot à toute allure, quoi que se racontent les collègues ou quels que soient les mouvements alentour. Inconvénient : je crame mes ressources très vite. Donc a/ il m'est impossible d'enchaîner aussitôt sur une autre mission, si basique soit-elle (ça produit des horreurs : traduire "library" par "librairie") - b/ il me faut des pauses fréquentes, mais brèves. Une pause longue casse mon rythme et je dilue mon attention. Ca se matérialise par des choix dans mes temps de pause et de repas. Si je suis restée trois heures à bayer aux corneilles faute de mission, inutile d'attendre chez moi une réactivité optimale : je me suis assoupie.

Typiquement, lors d'une pause, je me lève et je vais voir ailleurs si j'y suis (café, verre d'eau, goûter, me dégourdir les jambes, envoyer un sms, organiser un RV perso…). Si je reste sur mon écran, je sais par expérience que je vais ouvrir firefox et arpenter wikipedia ou autre site du même tonneau, je vais avoir envie de passer des heures à surfer et ça va me chatouiller le restant de la journée.

Bref, mon seul conseil : apprends d'abord à comprendre comment tu travailles et à en jouer au lieu d'ingurgiter des recettes.

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  Le 02/07/2011 à 17:52, Esperluette a dit :

Déjà, j'ai pigé mon "profil". Il m'a fallu plusieurs expériences universitaires et pro pour le comprendre.

apprends d'abord à comprendre comment tu travailles et à en jouer au lieu d'ingurgiter des recettes.

Si je dis " (nous rappelons que ces idées ne s'adaptent pas à chacun de nous)" c'est bien parce que j'ai conscience qu'il n'y a pas de solution universelle et qu'il faut savoir expérimenter pour découvrir ce qui nous convient le mieux.

Posté

Rien de tel qu'un jeu vidéo bien difficile pour améliorer la concentration.

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