neuneu2k Posté 26 novembre 2011 Signaler Posté 26 novembre 2011 Il y a 5 ans, personne dans le grand public n'aurait cru pouvoir utiliser un système comme Siri sur un smartphone pour organiser un début de journée. Je pense que si il y a 10 ans, on avait dit a un spécialiste du sujet que le réseau omniprésent et les datacenters multi MW étaient le futur, Siri était tout a fait prédictible, la grande innovation, c'est le retour en force du calcul déporté.
WBell Posté 26 novembre 2011 Signaler Posté 26 novembre 2011 Recherche traducteur maltais-gaélique désespérément. Fait gaffe de ne pas tomber sur un faux con…
Sous-Commandant Marco Posté 26 novembre 2011 Signaler Posté 26 novembre 2011 N'importe quoi. Un bon manager sait prendre des risques et ces risques sont évalués rationnellement. (Enfin, j'espère que c'est le cas chez vous.) Tu dis la même chose que moi en prétendant me contredire. L'évaluation du risque est peut-être rationnelle mais le risque lui-même ne l'est pas.
Sous-Commandant Marco Posté 26 novembre 2011 Signaler Posté 26 novembre 2011 Imprévisible ne veut pas dire irrationnel. Rationnel ne veut pas dire prévisible. Dans un environnement concurrentiel (donc de gens qui font la même chose dans la même réalité), ce qui est rationnel est prévisible. La raison signifiant observation du réel et usage des capacités de raisonnement (qui sont les mêmes pour tout le monde), elle conduit à une décision qui est prévisible (et donc mauvaise en concurrence).
Nick de Cusa Posté 26 novembre 2011 Signaler Posté 26 novembre 2011 Pour autant que je puisse dire, presque tous mes patrons jusqu'ici ont été des machines.
Sous-Commandant Marco Posté 26 novembre 2011 Signaler Posté 26 novembre 2011 Pour autant que je puisse dire, presque tous mes patrons jusqu'ici ont été des machines. Il y a dans toute activité humaine une large part machinale. Selon l'article, le middle-management sera remplacé par des machines dans 40 ans. En fait, c'est tout le middle-management machinal (application de procédures, implémentation de décisions prises plus haut, rapport d'activités, etc.) qu'on pourrait remplacer par des ordinateurs dès aujourd'hui. PS: il fallait désobéir.
Mathieu_D Posté 27 novembre 2011 Auteur Signaler Posté 27 novembre 2011 Tu dis la même chose que moi en prétendant me contredire. L'évaluation du risque est peut-être rationnelle mais le risque lui-même ne l'est pas. Je ne vois pas en quoi un risque est rationnel ou non. Un risque, c'est au choix la probabilité que le futur ne se passe pas comme prévu ou que le futur ne soit pas sympa. Dans un environnement concurrentiel (donc de gens qui font la même chose dans la même réalité), ce qui est rationnel est prévisible. La raison signifiant observation du réel et usage des capacités de raisonnement (qui sont les mêmes pour tout le monde), elle conduit à une décision qui est prévisible (et donc mauvaise en concurrence). J'ai bossé dans les FMCG* à l'interface R&D / Marketing. Oui, nous observions le réel et usions de nos capacités de raisonnement. Les concurrents aussi. Leurs produits n'étaient pas si prévisibles pour autant. Donner un go ou un no-go pour le lancement d'un nouveau produit est tout ce qu'il y a de plus rationnel. (Et parfois ça va loin : étude des profils de voiture probablement appréciés 10 ans plus tard. Oui ok ce n'est pas du FMCG ça) *Fast Moving Consumer Goods, je crois pouvoir dire que c'est concurrentiel)
wpe Posté 27 novembre 2011 Signaler Posté 27 novembre 2011 Tout dépend de la quantité d'information qu'on parvient à recueillir sur les concurrents. Si une trop grande quantité nous échappe, alors même des comportements rationnels seront imprévisibles.
Sous-Commandant Marco Posté 28 novembre 2011 Signaler Posté 28 novembre 2011 Je ne vois pas en quoi un risque est rationnel ou non. Un risque, c'est au choix la probabilité que le futur ne se passe pas comme prévu ou que le futur ne soit pas sympa. Je me suis exprimé trop vite. Le risque n'est pas rationnel parce que le futur est imprévisible donc inaccessible à l'esprit humain en général, à la raison a fortiori. Lorsqu'il s'agit de prendre un risque, un bon manager ne se fondera pas uniquement sur des prévisions rationnelles mais introduira une part de hasard dans ses décisions. Dans le temps, c'étaient les oracles. Aujourd'hui, un bon coup de dé suffit. J'ai bossé dans les FMCG* à l'interface R&D / Marketing. Oui, nous observions le réel et usions de nos capacités de raisonnement. Les concurrents aussi. Leurs produits n'étaient pas si prévisibles pour autant.Donner un go ou un no-go pour le lancement d'un nouveau produit est tout ce qu'il y a de plus rationnel. (Et parfois ça va loin : étude des profils de voiture probablement appréciés 10 ans plus tard. Oui ok ce n'est pas du FMCG ça) Et ces profils-là, étaient-ils conçus par des robots ? Les designers font un travail qui n'est pas entièrement rationnel, la preuve : ils arrivent parfois à massacrer l'usage d'un objet aussi banal qu'une chaise.
Mathieu_D Posté 28 novembre 2011 Auteur Signaler Posté 28 novembre 2011 SCM, en fait je pense que nous sommes d'accord sur le fond, mais pas sur le vocabulaire. Cependant, je ne penses pas que le processus de création et d'innovation soit par essence irrationnel. On cherche à refourguer des trucs qui vont se vendre. On use de sa raison pour inventer un truc qui va plaire. Et si c'est un junkie sous LSD qui fait la création, on va très rationnellement faire un screening derrière. (et ce cas n'arrive jamais.) LA concurrence aussi va user de sa raison pour refourguer un truc qui va plaire au même public. Si nous sommes payés pour sonder le marché et estimer ce qui va plaire, ce n'est pas pour rien.
Sous-Commandant Marco Posté 28 novembre 2011 Signaler Posté 28 novembre 2011 C'est ce que je te dis depuis le début: nous sommes d'accord. Seuls les mauvais managers peuvent être remplacés par des machines. Et d'ailleurs dès aujourd'hui, pas dans 40 ans.
Lucy_HT Posté 2 décembre 2011 Signaler Posté 2 décembre 2011 I've heard of pilots complaining of a similar problem: an automated "co pilot" who tells them what to do and where to go. Somehow none of the pilots seem happy with the arrangement.
Jesrad Posté 26 février 2012 Signaler Posté 26 février 2012 Dans 40 ans, les machines n'auront pas remplacé le middle management. Le middle management se servira tout simplement de ces machines.
Mathieu_D Posté 27 février 2012 Auteur Signaler Posté 27 février 2012 En fait de machine, c'est surtout de la prise de décision algorithmique. Effectivement si la prise de décision de niveau middle-management sera réalisée par des machines, il y aura toujours une interface humaine à ce niveau.
Jesrad Posté 27 février 2012 Signaler Posté 27 février 2012 C'est surtout que ce sont des outils qui simplifient leur rôle, mais ne peuvent pas réaliser toutes leurs tâches, donc elles permettront tout au plus de concentrer le middle management en moins de cadres.
Blueglasnost Posté 27 février 2012 Signaler Posté 27 février 2012 Moi je veux bien avoir une machine comme patron, si c'est cette machine : Gné
Boeldieu Posté 27 février 2012 Signaler Posté 27 février 2012 A lire sur le sujet, l'opinion de Rogoff économiste et Grand-Maître d'échecs : http://www.chessbase…asp?newsid=7372 Technology and Inequality By Kenneth Rogoff CAMBRIDGE – Until now, the relentless march of technology and globalization has played out hugely in favor of high-skilled labor, helping to fuel record-high levels of income and wealth inequality around the world. Will the endgame be renewed class warfare, with populist governments coming to power, stretching the limits of income redistribution, and asserting greater state control over economic life? There is no doubt that income inequality is the single biggest threat to social stability around the world, whether it is in the United States, the European periphery, or China. Yet it is easy to forget that market forces, if allowed to play out, might eventually exert a stabilizing role. Simply put, the greater the premium for highly skilled workers, the greater the incentive to find ways to economize on employing their talents. The world of chess, with which I am closely familiar, starkly illustrates the way in which innovation in the coming decades may have a very different effect on relative wages than it did over the past three decades. During the late eighteenth and early nineteenth centuries, a brilliantly inventive chess-playing “automaton” toured the world’s capitals. “The Turk” won games against the likes of Napoleon and Benjamin Franklin, while challenging many great minds to penetrate its secrets. Concealing a human player in a shifting compartment amid a maze of impressive-looking gadgetry, it took decades for outsiders to correctly guess how the Turk really worked. Today, the scam has been turned on its head: chess-playing machines pretend to be chess-playing humans. Desktop-based chess programs have considerably surpassed the best human players over the past decade, and cheating has become a growing scourge. The French chess federation recently suspended three of its top players for conspiring to obtain computer assistance. (Interestingly, one of the main ways to uncover cheating is by using a computer program to detect whether a player’s moves consistently resemble the favored choices of various top computer programs.) Of course, there are many other examples of activities that were once thought exclusively the domain of intuitive humans, but that computers have come to dominate. Many teachers and schools now use computer programs to scan essays for plagiarism, an ancient transgression made all too easy by the Internet. Indeed, computer-grading of essays is a surging science, with some studies showing that computer evaluations are fairer, more consistent, and more informative than those of an average teacher, if not necessarily of an outstanding one. Expert computer systems are also gaining traction in medicine, law, finance, and even entertainment. Given these developments, there is every reason to believe that technological innovation will lead ultimately to commoditization of many skills that now seem very precious and unique. My Harvard colleague Kenneth Froot and I once studied the relative price movements of a number of goods over a 700-year period. To our surprise, we found that the relative prices of grains, metals, and many other basic goods tended to revert to a central mean tendency over sufficiently long periods. We conjectured that even though random discoveries, weather events, and technologies might dramatically shift relative values for certain periods, the resulting price differentials would create incentives for innovators to concentrate more attention on goods whose prices had risen dramatically. Of course, people are not goods, but the same principles apply. As skilled labor becomes increasingly expensive relative to unskilled labor, firms and businesses have a greater incentive to find ways to “cheat” by using substitutes for high-price inputs. The shift might take many decades, but it also might come much faster as artificial intelligence fuels the next wave of innovation. Perhaps skilled workers will try to band together to get governments to pass laws and regulations making it more difficult for firms to make their jobs obsolete. But if the global trading system remains open to competition, skilled workers’ ability to forestall labor-saving technology indefinitely should prove little more successful than such attempts by unskilled workers in the past. The next generation of technological advances could also promote greater income equality by leveling the playing field in education. Currently, educational resources – particularly tertiary educational resources (university) – in many poorer countries are severely limited relative to wealthy countries, and, so far, the Internet and computers have exacerbated the differences. But it does not have to be that way. Surely, higher education will eventually be hit by the same kind of sweeping wave of technology that has flattened the automobile and media industries, among others. If the commoditization of education eventually extends to at least lower-level college courses, the impact on income inequality could be profound. Many commentators seem to believe that the growing gap between rich and poor is an inevitable byproduct of increasing globalization and technology. In their view, governments will need to intervene radically in markets to restore social balance. I disagree. Yes, we need genuinely progressive tax systems, respect for workers’ rights, and generous aid policies on the part of rich countries. But the past is not necessarily prologue: given the remarkable flexibility of market forces, it would be foolish, if not dangerous, to infer rising inequality in relative incomes in the coming decades by extrapolating from recent trends.
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