L’État, dernière utopie du mouvement perpétuel ?

[NQH]

Je me faisais cette réflexion tout à l’heure :

Toute tentative de mouvement perpétuel au sens mécanique est vouée à l'échec pour la simple raison que toute opération de captation d'une énergie quelconque prend toujours elle même de l'énergie, ainsi, elle ne peut en restituer qu'une partie plus ou moins amaigrie. Si on met cela en cercle basé sur une captation-redistribution d'énergie, au bout d'un certain temps, il ne reste plus aucune énergie et le mouvement s'arrête. C'est du moins ainsi qu'on échoué toutes les innombrables formes ayant tenté de trouver le mouvement perpétuel, qui devient alors une « utopie mécanique ».

L'état semble basé sur la même utopie que la recherche d'un mouvement perpétuel. Il se veut redistribuer de l'argent mais cela ne pourrait fonctionner que si l'argent redistribué était au moins égal à l'argent prélevé, or toute ponction puis redistribution d'argent coûte elle même de l'argent. Par conséquent, toute action de l’Etat ne peut exister que si ceux qui en bénéficient sont prêts à payer plus cher que ce qu’ils sont censé récupérer au final. De là découlent l’idée classique libérale pour ceux qui sont conscients de ce déséquilibre que seules de très rares attributions ne peuvent mériter d’être payées plus cher que ce qu’elles peuvent coûter réellement et être attribuée malgré tout à l’état pour des raisons de conflits d’intérêts et de corruption : Justice, Police.

Absolument rien de nouveau sous le soleil mais je trouvais ça intéressant de le mettre en parallèle avec la question mécanique de la conservation de l’énergie. C’est intéressant parce que j’ai l’impression qu’il y a une très large majorité de gens qui comprennent instinctivement très jeunes que toute prise d’énergie coûte elle même de l’énergie et a fortiori une redistribution de cette énergie prélevée entraîne encore des pertes. Il suffit d’observer le comportement d’objets simples en mouvement au quotidien. Pourtant, tout le monde ou presque semble s’imaginer que l’état peut conserver mystérieusement sa cagnotte intacte à chaque étape de son financement jusqu’à sa redistribution finale.

peut être que cette métaphore simple permettrait de faire réfléchir utile sur le sens de cette phrase pourtant simple aussi : « que prendre cinq et rendre quatre, ce n’est pas donner » …

[Kuing Yamang]

Compare plutôt l'Etat à une force de frottement: plus il exerce des prélèvements, plus le cycliste doit pédaler dur pour aller à la même vitesse.

[Mathieu_D]

Et l'énergie est dissipée en chaleur donc.

Conclusion, pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut moins d'état.

[NQH]

Compare plutôt l'Etat à une force de frottement: plus il exerce des prélèvements, plus le cycliste doit pédaler dur pour aller à la même vitesse.

L’Etat, un prototype de mouvement perpétuel qui a négligé l’effets des forces de frottement… Oui, c’est encore plus clair ainsi! C’est la meilleure image à mon avis pour faire passer intuitivement notre vision de l’action de l’Etat.

[José]

Je me faisais cette réflexion tout à l’heure…

Merde ! Leepose…