Balthazar Posté 27 juin 2012 Auteur Signaler Posté 27 juin 2012 Le 27/06/2012 à 09:14, Nicolas Azor a dit : Je crois que la réponse à la question posée par ce fil est dans la signature de Tremendo: "There are four ways in which you can spend money. You can spend your own money on yourself. When you do that, why then you really watch out what you’re doing, and you try to get the most for your money. Then you can spend your own money on somebody else. For example, I buy a birthday present for someone. Well, then I’m not so careful about the content of the present, but I’m very careful about the cost. Then, I can spend somebody else’s money on myself. And if I spend somebody else’s money on myself, then I’m sure going to have a good lunch! Finally, I can spend somebody else’s money on somebody else. And if I spend somebody else’s money on somebody else, I’m not concerned about how much it is, and I’m not concerned about what I get. And that’s government." (Milton Friedman). Il est bien ce Friedman. Je crois aussi que ça explique tout. Je pense que j'ai une réponse sur le fond, sur le pourquoi. Bien sûr, ont peut continuer à creuser : c'est le propre de la question pourquoi qui peut se reposer à chaque réponse. Mais vous êtes déjà passé au comment ! La aussi, je crois que le statut des agents de l'état est le noeud de l'affaire (knot in English, qui se prononce not comme l'aurais fait remarqué un autre Milton, psychiatre celui-là). Dans une entreprise privée, on se fait du souci pour le résultat. Le simple paysan qui cultive son champ peut bien se la couler douce, à certain moment de l'année, mais il ne compte pas ses heures au moment de la moisson. Dans le service public on se fait du souci pour sa carrière. "François Holland pour bien se démarquer du Nain Teigneux des Carpates décide de prendre une mesure exemplaire, créer une agence nationale de la prostitution, une sorte de réseaux public de maisons closes nationalisées. Fier de sa trouvaille, il invite Dominque Strauss Kahn à l'ANPP du coin, et demande, pour son invité de marque, ce qu'il y a de mieux dans l'établissement. Et voilà qu'on leur présente deux vieilles dames passablement usée et décrépites. - Et bien oui, s'explique la Maquerelle en chef, comme vous le savez, ici c'est emploi à vie et promotion à l'ancienneté." On regrette déjà Martine Aubry et les emplois jeunes.
Rincevent Posté 28 juin 2012 Signaler Posté 28 juin 2012 Le 27/06/2012 à 09:14, Nicolas Azor a dit : Je crois que la réponse à la question posée par ce fil est dans la signature de Tremendo:"There are four ways in which you can spend money. You can spend your own money on yourself. When you do that, why then you really watch out what you’re doing, and you try to get the most for your money. Then you can spend your own money on somebody else. For example, I buy a birthday present for someone. Well, then I’m not so careful about the content of the present, but I’m very careful about the cost. Then, I can spend somebody else’s money on myself. And if I spend somebody else’s money on myself, then I’m sure going to have a good lunch! Finally, I can spend somebody else’s money on somebody else. And if I spend somebody else’s money on somebody else, I’m not concerned about how much it is, and I’m not concerned about what I get. And that’s government." (Milton Friedman). Sans vouloir me faire mousser du tout, c'est moi qui avais proposé cette citation à Tremendo.
Albert-Lecoq Posté 29 juin 2012 Signaler Posté 29 juin 2012 J'ai eu l'occasion d'aller faire une mission de 6 mois à la RATP dans le services financiers. Globalement on n'y travaille ni plus ni moins que dans n'importe quelle très grosse boite privée c'est à dire moins que dans une PME. Néanmoins les gens ne passent pas leur temps à glander (sauf les syndicalistes) contrairement à la réputation. Il y a quelques cas sociaux avérés qui sont gardés au chaud mais c'est limité du moins ou j'étais, juste une employée surnommée "la suicidée" car elle s'était volontairement défenestrée dans les précédents locaux. Les RATPpistes sont absolument persuadés d'y être mal payés, J'avais été briefé par la drh pour ne pas entrer dans des discussions de con qui peuvent mal tourner. Il y a en quand même eu une pour résumer: -La RATP c'est une boite de merde, puis dans la même conversation: Mon père et mon grand-père y travaillaient, j'y suis rentré et j'ai indiqué à mon mari qui était chomeur à 35 ans qu'il avait des opportunités comme chauffeur de bus=>chauffeur de bus c'est la misère moins de 1800 euros en début de carrière pour se lever à 5 heures du matin.. -Moi : c'est le salaire d'une infirmière débutante avec les primes de garde de nuit et de week-end et elle a fait deux ans et demi d'études après le bac, pas 4 mois de formation… -Tirage de tronche définitif… Employée d'origine portugaise, travail machinal, prends le temps d'assurer le secrétariat téléphonique de papa artisan carreleur, ça ne lui prends pas plus que les pauses cafés de certains mais ça surprends. Etc, etc
Jesrad Posté 29 juin 2012 Signaler Posté 29 juin 2012 J'ai bossé à La Poste en centre de tri. Les pauses faisaient une heure, on m'a plusieurs fois "gentiment moqué" parce que j'en faisais plus que les autres. L'ambiance de travail était cool et détendue, tout le contraire de quand j'ai travaillé en usine de nuit pour Fujifilm. Et les trieurs se considèrent de manière assez globale comme "des forçats" (terme exact employé). Je me rappelle particulièrement l'omniprésence des consignes d'ergonomie et de prudence du CHSCT, elles m'ont resservi par la suite.
Albert-Lecoq Posté 29 juin 2012 Signaler Posté 29 juin 2012 Mon grand-oncle était du bâtiment, peintre à la base je suppose. C'était un type réfléchi qui avait toujours su gérer ses affaires. Il avait fait le choix de prendre un boulot de feignasse, mais au 3 x 8 avec récupérations, à la poste. Ca pour pour la protection sociale et la retraite et de faire du black à coté dans la modernisation d'appartements. A l'époque dans les années 50 et 60 et la protection sociale et la retraite des petits artisans était proche du néan. Il était loin d'ëtre le seul dans ce cas.
Tremendo Posté 29 juin 2012 Signaler Posté 29 juin 2012 Le 28/06/2012 à 19:01, Rincevent a dit : Sans vouloir me faire mousser du tout, c'est moi qui avais proposé cette citation à Tremendo. Ne l'écoutez pas, c'est un imposteur !
Balthazar Posté 1 juillet 2012 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2012 Je crois qu'il y a un rapport direct entre la question des sévices publics et la crise de la dette. Si les marchés attaquent les dettes souveraines, c'est que les état souverains souverains sont vulnérables. Est-ce que ce ne serait pas parce que les états souverains sont les dernières organisations à n'avoir fait aucun gain de productivité depuis … 5000 ans !?
wpe Posté 10 juillet 2012 Signaler Posté 10 juillet 2012 Le 06/07/2012 à 21:20, gio a dit : C'est inadmissible, que fait la CGT ?
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