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Suite des discussions sur l'amour libre


Métazét

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Posté

C'était une colloc en mode "famille". Les chambres étaient ouvertes, qu'on soit présent ou pas, et on avait un accord pour se servir des PC des autres pour chopper des films ou de la musique. Ou se servir des consoles ou des télés.

Dans ces conditions, faut être un peu con pour garder ce genre de trucs sur son PC.

Posté

Se loguer sur mon PC avec MON COMPTE, non mais ça va pas non, même ma femme n'a pas les accès, y'a des limites !

Posté

Se loguer sur mon PC avec MON COMPTE, non mais ça va pas non, même ma femme n'a pas les accès, y'a des limites !

Faut vraiment tout leur apprendre à ces gens !

Bon dans mon cas c'est moi qui ai l'accès à tous les comptes sans jamais avoir donné les miens.

Posté

Dans ces conditions, faut être un peu con pour garder ce genre de trucs sur son PC.

enfin surtout faut vraiment être con pour ne pas savoir le camoufler.

Posté

enfin surtout faut vraiment être con pour ne pas savoir le camoufler.

Vous savez que la plupart des gens sont un peu, euu, enfin pas super finauds, vous êtes au courent hein ?

Ok laisser le mot de passe de son PC et coller de la pédopornographie a coté de sa collection de films d’aventure, c’est complètement débile, mais ça n’a rien de surprenant, vous avez déjà vu un type moyen essayer de dissimuler quelque chose, c’est drôle comme un chiot qui sais pas se tenir droit !

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En clair, si un ami assassine quelqu'un, j'essayerai de le convaincre de se dénoncer. J'irai le voir en prison régulièrement, car c'est un ami, mais je ne pourrai pas enterrer mes valeurs sous l'amitié et mentir pour qu'il échappe à la justice.

Autant je comprend ta notion de pluriamour, que je pratiquerais sans doute si ma femme était d'accord, autant ça ça me dépasse.

Je ne pourrais pas "enterrer mes valeurs" non plus, mais justement dans ces valeurs il y a l'honneur et la fidélité qui m’empêche de trahir un ami.

Posté

Autant je comprend ta notion de pluriamour, que je pratiquerais sans doute si ma femme était d'accord, autant ça ça me dépasse.

Je ne pourrais pas "enterrer mes valeurs" non plus, mais justement dans ces valeurs il y a l'honneur et la fidélité qui m’empêche de trahir un ami.

C'est à double sens : je ne demanderai jamais à un ami de venir m'aider à enterrer un cadavre. Parce que justement c'est un ami, et que je ne ferai rien pour le mettre dans la merde.

Comme c'est un ami, je lui demanderai éventuellement de me prêter une pelle, mais sans lui dire, ni lui laisser deviner que c'est pour enterrer quelqu'un.

ET si un ami me demande une pelle, je lui la donnerai. Mais s'il me dit qu'il a tué quelqu'un et qu'il a besoin d'une pelle - au minimum - je reconsidérerai mon amitié.

Posté
Je ne pourrais pas "enterrer mes valeurs" non plus, mais justement dans ces valeurs il y a l'honneur et la fidélité qui m’empêche de trahir un ami.

Voila, contradictions do fucking exist, and that's what makes life fun !

La morale parfaitement cohérente ou on ne viole jamais de règle pour en respecter une autre, ou est le sacrifice, ou est l’héroïsme ou est l'humanité ?

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Autant je comprend ta notion de pluriamour, que je pratiquerais sans doute si ma femme était d'accord,

Wow ! Un adepte :)

autant ça ça me dépasse.

Pourtant, visiblement, ça a l'air de poser moins de problèmes que le pluriamour à bon nombre ici quand même…

Je ne pourrais pas "enterrer mes valeurs" non plus, mais justement dans ces valeurs il y a l'honneur et la fidélité qui m’empêche de trahir un ami.

Et la fidélité au Bien, l'honneur de faire son Devoir ?…

Pour répondre à Chitah : en régime nazi je ne dénoncerais évidemment pas mes amis s'ils étaient par exemple Juifs ou résistants, hein. Ça ne dépend pas des lois en vigueur mes principes, mais tout simplement du Droit naturel. Commettre un assassinat - sauf pour se défendre, mais alors ce n'est plus un assassinat - ça demeure inadmissible. A la limite, si un ami tuait le meurtrier de sa femme, de son enfant, etc. là d'accord, je comprendrais et je ne dirais rien. Par contre, s'il s'agit de tuer quelqu'un parce qu'il t'a piqué ta copine, que sa tête ne te revient pas, pour son fric, pour le plaisir, etc. là je suis clairement pas d'accord. Mais par contre, mes amis peuvent bien fumer du cannabis, gruger le fisc, être proxénètes de prostituées consentantes à être maquées, ou même être fans de TF1 (oui, même ça), je ne les dénoncerai pas.

neuneu2k : "Se loguer sur mon PC avec MON COMPTE, non mais ça va pas non, même ma femme n'a pas les accès, y'a des limites !"

Ah, enfin un sujet d'accord :)

Posté

Pour répondre à Chitah : en régime nazi je ne dénoncerais évidemment pas mes amis s'ils étaient par exemple Juifs ou résistants, hein. Ça ne dépend pas des lois en vigueur mes principes, mais tout simplement du Droit naturel. Commettre un assassinat - sauf pour se défendre, mais alors ce n'est plus un assassinat - ça demeure inadmissible. A la limite, si un ami tuait le meurtrier de sa femme, de son enfant, etc. là d'accord, je comprendrais et je ne dirais rien. Par contre, s'il s'agit de tuer quelqu'un parce qu'il t'a piqué ta copine, que sa tête ne te revient pas, pour son fric, pour le plaisir, etc. là je suis clairement pas d'accord. Mais par contre, mes amis peuvent bien fumer du cannabis, gruger le fisc, être proxénètes de prostituées consentantes à être maquées, ou même être fans de TF1 (oui, même ça), je ne les dénoncerai pas.

En revanche tu as des amis socialistes, alors que tu refuse à ta femme d'avoir des amis racistes.

Deux poids, deux mesures ?

Posté

Ma femme connait mon code de carte bleue, mes mots de passes sur le pc dont ma messagerie, mais jamais, jamais au grand jamais elle ne connaitra mes identifiant battle.net.

Posté

En revanche tu as des amis socialistes, alors que tu refuse à ta femme d'avoir des amis racistes.

Deux poids, deux mesures ?

Les socialistes se trompent mais, a priori, ils partent d'un bon sentiment. Les racistes se trompent et en plus, ils partent d'un mauvais sentiment (à l'égard des autres "races" au moins).

Maintenant, il est vrai que certains socialistes stigmatisent une certaine frange au moins de la population : les riches, les cathos, les libéraux, etc. Parfois, ce n'est pas seulement la "qualité" de ces personnes qui est haïe, mais la personne elle-même, à raison de cette "qualité". Outre le fait, cependant, qu'être riche, catho, libéral, etc. ne fait pas partie de la nature d'une personne (donc cette haine, quoique préjudiciable qu'elle puisse être, me paraît un epsilon moins grave qu'une haine portant sur la nature même d'une personne) ; il faut considérer le fait qu'elle n'est pas inhérente à la doctrine socialiste elle-même (on peut être socialiste et aimer les riches, les cathos et les libéraux, sans contradiction*). Tandis que le racisme, par définition, implique la mise à l'écart voire la persécution de certaines catégories de personnes… à raison de leur nature, donc. (maintenant, il se peut que la mise en application du socialisme ne puisse être possible qu'en persécutant certaines catégories de personnes, ou qu'elle conduise à cette persécution, mais c'est une autre histoire).

* il existe (et ils sont nombreux) des socialistes riches (DSK, etc.), et des socialistes catholiques (Delors, etc.). Il n'existe pas, bien entendu, de socialistes pleinement libéraux (sinon ils ne seraient plus socialistes !), mais il existe des socialistes qui respectent un minimum la pensée libérale et les libéraux pour ne pas faire d'antilibéralisme primaire et tirer même sans complexe du libéralisme quelques bonnes idées (ex. : Monique Canto-Sperber). C'est sûr, la plupart des socialistes "libéraux" sont des "wannabe" qui n'ont guère davantage compris le libéralisme que les antilibéraux, sauf qu'ils font l'erreur inverse : pour eux, le libéralisme, c'est le social-libéralisme, le "juste milieu", les bisous, les droits-créances et le relativisme moral…

Posté

Les socialistes se trompent mais, a priori, ils partent d'un bon sentiment. Les racistes se trompent et en plus, ils partent d'un mauvais sentiment (à l'égard des autres "races" au moins).

Maintenant, il est vrai que certains socialistes stigmatisent une certaine frange au moins de la population : les riches, les cathos, les libéraux, etc. Parfois, ce n'est pas seulement la "qualité" de ces personnes qui est haïe, mais la personne elle-même, à raison de cette "qualité". Outre le fait, cependant, qu'être riche, catho, libéral, etc. ne fait pas partie de la nature d'une personne (donc cette haine, quoique préjudiciable qu'elle puisse être, me paraît un epsilon moins grave qu'une haine portant sur la nature même d'une personne) ; il faut considérer le fait qu'elle n'est pas inhérente à la doctrine socialiste elle-même (on peut être socialiste et aimer les riches, les cathos et les libéraux, sans contradiction*). Tandis que le racisme, par définition, implique la mise à l'écart voire la persécution de certaines catégories de personnes… à raison de leur nature, donc. (maintenant, il se peut que la mise en application du socialisme ne puisse être possible qu'en persécutant certaines catégories de personnes, ou qu'elle conduise à cette persécution, mais c'est une autre histoire).

* il existe (et ils sont nombreux) des socialistes riches (DSK, etc.), et des socialistes catholiques (Delors, etc.). Il n'existe pas, bien entendu, de socialistes pleinement libéraux (sinon ils ne seraient plus socialistes !), mais il existe des socialistes qui respectent un minimum la pensée libérale et les libéraux pour ne pas faire d'antilibéralisme primaire et tirer même sans complexe du libéralisme quelques bonnes idées (ex. : Monique Canto-Sperber). C'est sûr, la plupart des socialistes "libéraux" sont des "wannabe" qui n'ont guère davantage compris le libéralisme que les antilibéraux, sauf qu'ils font l'erreur inverse : pour eux, le libéralisme, c'est le social-libéralisme, le "juste milieu", les bisous, les droits-créances et le relativisme moral…

Pfffffft. Les racistes aussi partent d'un bon sentiment : chacun chez lui et puis il y aura plus de conflit et les oiseaux chanterons dans le ciel.

Je ne vois pas en quoi la volonté d'imposer l'égalité de tous par la force est un bon sentiment. Il n'y a strictement rien qui permet de l'affirmer.

En plus, un raciste peut très bien être pleinement libéral, même qu'on en a quelques-uns.

Ta soit-disant objectivité en prend un coup.

Posté

Les socialistes se trompent mais, a priori, ils partent d'un bon sentiment.

Même pas. Ou alors pas tous. Beaucoup de jalousie, d'envie d'en découdre, et la haine des riches n'est pas qu'un fantasme.

Posté

Oui bon alors on ne parle plus de la même chose… Pour moi il était clair dès le début que par "racistes" nous entendions ceux qui veulent accorder moins de droits (je parle des vrais droits) à certaines catégories de la population, à cause de leur "race" supposée inférieure. Le "chacun chez soi" n'a rien à voir avec le racisme ainsi défini, ni même avec la xénophobie. C'est simplement du nationalisme. Une question pour fixer les idées : d'après toi, Marine le Pen est-elle raciste ? D'après moi, non. Elle est simplement nationaliste, et plus précisément social-nationaliste : elle est pour l'Etat-providence, mais souhaite en réserver le bénéfice aux seuls français, et souhaite que la nationalité française s'hérite ou se mérite. Voilà. Rien de raciste là-dedans (même si je ne suis pas d'accord avec ses idées).

Posté
Le "chacun chez soi" n'a rien à voir avec le racisme ainsi défini, ni même avec la xénophobie.

"Chacun chez soi" qui est exactement ma position vis-a-vis des métazétiens, une idée de ouf malade: les gens ne sont pas tous pareil, si il y a des modes de vies fortement incompatibles, entre vivre séparés et l'intégration forcée de l'un chez l'autre, la question du moindre mal ne se pose meme pas.

Pourtant, tu prêche l'intégration forcée par la pression sociale (avec des restrictions sur l'usage de la force, c'est tout à ton honneur), ce qui est particulièrement savoureux venant d'une hyper-minorité vu que toute intégration forcée serait a tes dépends et que toute pression sociale libre (eg: pas avec l’épée de Damoclès du procès en discrimination) serait clairement bien plus forte que celle que tu subis actuellement.

Posté

"Chacun chez soi" qui est exactement ma position vis-a-vis des métazétiens, une idée de ouf malade: les gens ne sont pas tous pareil, si il y a des modes de vies fortement incompatibles, entre vivre séparés et l'intégration forcée de l'un chez l'autre, la question du moindre mal ne se pose meme pas.

Pourtant, tu prêche l'intégration forcée par la pression sociale (avec des restrictions sur l'usage de la force, c'est tout à ton honneur), ce qui est particulièrement savoureux venant d'une hyper-minorité vu que toute intégration forcée serait a tes dépends et que toute pression sociale libre (eg: pas avec l’épée de Damoclès du procès en discrimination) serait clairement bien plus forte que celle que tu subis actuellement.

Possible, mais bon, je ne vais pas renoncer au libéralisme juste parce qu'il risque de présenter certaines conséquences secondaires qui ne font pas mon beurre… Maintenant, j'ai la faiblesse de penser que si les gens n'acceptent pas le pluriamour, c'est en bonne partie parce qu'ils subissent un matraquage médiatique qui leur présente l'amour selon une vision très "romanesque", à base de guimauve et de passion déchaînée. Et ce matraquage médiatique est rendu possible, à mon sens, parce que l'Etat y trouve son compte et le soutient. L' "amour romanesque" n'est qu'un des aspects de l'entreprise d'abêtissement des masses pour leur faire avaler la social-gloubiboulga-démocratie bisounourshollandaise. En l'absence de cette intolérable immixtion de l'Etat dans la sphère privée, je pense que la vérité finirait par triompher d'elle-même. Je ne pense pas que la plupart des gens, laissés à eux-mêmes et sans influence négative subreptice puisse spontanément évoluer de plus en plus vers l'erreur. Je veux bien que la nature humaine soit imparfaite, mais là elle serait même "anti-parfaite"… Or, puisque je pense que la vérité est dans l'amour libre, il s'ensuit que je pense que le libéralisme finirait par le faire triompher. Je dis pas dans les premiers mois ni les premières années, car il ne suffit pas d'instaurer une société libérale pour que du jour au lendemain, les personnes soient transformées…

En gros, et pour paraphraser Pasteur : un peu de libéralisme éloigne peut-être de l'amour libre, mais beaucoup (et sur une longue période de temps) en rapproche. Voilà ce que je pense.

Et d'ailleurs je fais le même constat en matière économique : parfois, un peu de libéralisme mal ciblé peut avoir des conséquences tragiques. Libéraliser une société non-libérale est tout un art.

Pour ce qui est de l'intégration forcée par la pression sociale, je ne suis pas sûr que ce soit l'expression qui convienne vraiment : je veux que les personnes changent vraiment de mentalité, de l'intérieur, et acceptent de leur propre chef le pluriamour. S'il s'agit de leur demander de faire semblant d'accepter pendant qu'au fond d'eux-mêmes ils ravaleraient leur haine, rage, colère, etc., alors je ne vois pas bien comment cela peut être obtenu sans faire usage de la force, et je n'en vois pas trop l'utilité…

Posté

[…]Et ce matraquage médiatique est rendu possible, à mon sens, parce que l'Etat y trouve son compte et le soutient. L' "amour romanesque" n'est qu'un des aspects de l'entreprise d'abêtissement des masses pour leur faire avaler la social-gloubiboulga-démocratie bisounourshollandaise. […]

Là on touche le nimp' de compét'.

Je n'aime pas beaucoup l'état, mais on ne peut pas lui mettre tout sur le dos dans un sens ou dans l'autre.

Romeo et Juliette. Just sayin'.

Hélène et Pâris? (rappel: l'état est à peine une idée à ce moment là…)

Guenièvre et Lancelot?

Tristan et Iseult?

et histoire de ne pas être purement européo-centré: Liang Shanbo et Zhu Yingtai, en Chine

L’État y trouve son compte? Qu'est-ce que ça peut bien lui apporter…

Posté

Possible, mais bon, je ne vais pas renoncer au libéralisme juste parce qu'il risque de présenter certaines conséquences secondaires qui ne font pas mon beurre… Maintenant, j'ai la faiblesse de penser que si les gens n'acceptent pas le pluriamour, c'est en bonne partie parce qu'ils subissent un matraquage médiatique qui leur présente l'amour selon une vision très "romanesque", à base de guimauve et de passion déchaînée. Et ce matraquage médiatique est rendu possible, à mon sens, parce que l'Etat y trouve son compte et le soutient.

MOUHAHAHAHA

On parle de l'état remplit de 68ards qui n'ont jamais renié l'héritage de 68

L'état qui finance les campagnes pour le « safe sex » en valorisant la promiscuité.

L’état qui subventionne tout ce qui peut critiquer « la vision bourgeoise de la famille »

L’état qui menace de prison les prêtres si ils ont l’outrecuidance d’oublier que leur définition du mariage est subordonnée a celle du maire et qu’ils doivent mettre le genoux a terre devant la machine a divorce avant d’etre « autorisé » à faire leur cérémonie.

L’état dont les hautes sphères sont remplies de partouzards, de pédophiles et de pervers, dont le chef suprême n’est même pas marié ?

L’état qui isole les enfants de ses parents, qui leur passe de la propagande sexuelle contre leur volonté, la encore ouvertement favorable à la promiscuité.

L’état encore qui fournit une assistance spécifique à l’avortement secret des mineures, outrepassant totalement l’autorité parentale dans ce cas, et dans ce cas seulement, parce que l’autonomie sexuelle, a partir du moment ou elle est utilisée dans la « liberté » (parce que bien entendu, on ne peut pas décider librement d’être fidele ou de garder le bébé, non, la liberté est forcément d’un seul bord…)

Ah ouais, effectivement, ça ne m’était pas venu à l’idée que l’état dont on parle avait un intérêt a ce que les gens aient des liens perpétuels et sacrés leur donnant une sécurité émotionnelle et économique et diminuant leur dépendance a la social-démocratie nounou, moi j’était persuadé qu’il avait besoin de glandeurs aduléscents drogués et dépravés, mais maintenant que tu le dit, c’est évident, le meilleur allié de l’état, c’est le bon père de famille :P

Posté

One more time again : Z'avez rien compris !

Je ne dis pas que l'Etat soutient la vision traditionnelle du mariage. J'ai bien choisi mes mots : il défend une vision "romanesque" de l'amour, vision qui n'a guère davantage de lien avec la conception traditionnelle du mariage qu'avec l'amour libre version Métazét. Je ne crois pas que les curés soient pour fonder l'amour sur la guimauve sentimentale évanescente ou sur la passion, ou alors il y a un truc qui m'a échappé… Bon, OK, Roméo et Juliette et les autres, ça va bien dans le sens vision "romanesque" de l'amour, mais ça tombe bien puisque c'est justement de la littérature… Concrètement, de ce que j'en sais, l'amour aux temps médiévaux était nettement moins exclusiviste qu'actuellement (cf. l'amour courtois et le rituel de l'assag, qui était quand même quasiment de l'adultère institutionnalisé). D'ailleurs il y avait également moins de pudibonderie qu'actuellement (la nudité, par exemple, ne posait guère de problème).

D'après moi, il existe globalement quatre grandes conceptions de l'amour et de la sexualité :

- une fidèle et exclusiviste : la conception traditionnelle chrétienne (minoritaire de nos jours, je suis d'accord)

- une infidèle et inclusiviste : le libertinage (ultra-minoritaire)

- une infidèle et exclusiviste : la conception bien-pensante social-démocrate, qui est majoritaire, en bonne partie à cause de l'Etat

- une fidèle et inclusiviste : l'amour libre métazétien (ultra-minoritaire)

Tout ce que tu me cites, neuneu2k; s'accorde en tout point avec une vision "romanesque" de l'amour, et guère à une vision métazétienne… Voyons cela dans le détail :

"L'état qui finance les campagnes pour le « safe sex » en valorisant la promiscuité."

> Pas de bol, le seul safe sex valable d'un point de vue métazétien, c'est l'absence de coït vaginal. En revanche, d'un point de vue "romanesque", le safe sex se comprend bien, car le coït vaginal est imposé par la passion éphémère, et il faut en même temps empêcher toute possibilité d'engendrer, par ses relations sexuelles, quelque chose (un être humain), qui engagerait notre responsabilité pour plus de quelques semaines…

"L’état qui subventionne tout ce qui peut critiquer « la vision bourgeoise de la famille »"

> Sauf le pluri-amour…

"L’état qui menace de prison les prêtres si ils ont l’outrecuidance d’oublier que leur définition du mariage est subordonnée a celle du maire et qu’ils doivent mettre le genoux a terre devant la machine a divorce avant d’etre « autorisé » à faire leur cérémonie."

> Le métazétisme étant un libéralisme, il est contre la subordination du mariage religieux au mariage civil (il souhaite d'ailleurs la disparition de ce dernier). Je suis contre le divorce (même si c'est parfois un moindre mal). En revanche, le divorce se comprend bien, et est même normal, dans la philosophie soc-dem basée sur la passion, puisque cette dernière ne dure qu'un temps.

"L’état dont les hautes sphères sont remplies de partouzards, de pédophiles et de pervers, dont le chef suprême n’est même pas marié ?"

> Le métazétisme est favorable au mariage, à partir du moment où il est libre. Il est contre la pédophilie (voir ce que j'en ai déjà dit) et la perversion. Quant aux partouzes, elles ne sont légitimes, en métazétie, que si elles sont l'expression de l'amour de chacun pour tous (une partouze, c'est un peu comme une bouffe entre amis où ce sont les valeurs de l'amitié qui doivent primer sur le plaisir individuel pris à manger ce qu'on a dans son assiette). L'amour "romanesque", en principe, ne s'oppose pas à la perversion, la passion étant par définition ce qu'on subit, on peut bien subir des inclinations mauvaises.

"L’état qui isole les enfants de ses parents, qui leur passe de la propagande sexuelle contre leur volonté, la encore ouvertement favorable à la promiscuité."

> Je suis contre tout ça. Y compris contre la promiscuité, car elle manque de fidélité. Au contraire, l'amour "romanesque" retient de la promiscuité l'absence d'engagement à long-terme.

"L’état encore qui fournit une assistance spécifique à l’avortement secret des mineures, outrepassant totalement l’autorité parentale dans ce cas, et dans ce cas seulement, parce que l’autonomie sexuelle, a partir du moment ou elle est utilisée dans la « liberté » (parce que bien entendu, on ne peut pas décider librement d’être fidele ou de garder le bébé, non, la liberté est forcément d’un seul bord…)"

> Là aussi, j'ai déjà expliqué que j'étais pro-vie. En revanche, l'amour "romanesque" ne peut qu'apprécier l'avortement, qui lui permet de satisfaire ses passions à court-terme.

L'Etat tolère la conception traditionnelle et libertine de l'amour car ce sont les idiots utiles de sa propre vision de l'amour qui partage l'exclusivité du premier et l'infidélité du second. Le véritable ennemi de la vision étatique de l'amour, c'est l'amour libre métazétien, fidèle et inclusif :mrgreen:

Posté

Y a pas de vision étatique de l'amour. Il y a une vision romantico-hollywoodienne de l'amour vendue par des michetons cocaïnomanes en revanche, et c'est celle qui me semble être la plus rependue.

Quand à savoir ce qui arrange l'état, c'est évidemment une société où les individus sont les plus atomisés possible. Pas le bon vieux patriarcat, ni la bonne vielle fidélité.

Quand au métazétisme, il est trop minoritaire (une ou deux personnes) pour que l'état s'y intéresse.

Posté

Question, le pluriamour exclusif, c'est encore du polyamour ?

C'est à dire par exemple un ménage à trois où les membres peuvent tout faire ensemble mais rien avec d'autres.

Posté

Question, le pluriamour exclusif, c'est encore du polyamour ?

C'est à dire par exemple un ménage à trois où les membres peuvent tout faire ensemble mais rien avec d'autres.

Je ne pense pas qu'il existe d'orthodoxie du polyamour. C'est simplement l'idéologie que brandissent ceux qui veulent rationaliser leurs comportement minoritaires, et peuvent s'exclure mutuellement.

Par exemple, le ménage à trois exclusif va à l'encontre du métazetisme

Quand au Cohn-Bendisme 68ard, il est également un polyamour, mais il est contraire au métazetisme.

Posté

J'avoue que ça me fait un peu bizarre quand même, mais c'est une conséquence de ma théorie, donc je dois l'admettre sinon toute ma théorie s'effondre. En effet, pourquoi faudrait-il admettre le pluriamour (mais aussi la contraception), si on interdit l'inceste consenti ? Si la proximité génétique est une barrière à l'amour, alors il pourrait se trouver que d'autres choses constituent également des barrières à l'amour, et donc que le pluriamour, après tout, ne soit pas si moralement assuré que je le pense. Or, il me paraît évident que le pluriamour est bon et vertueux. Par conséquent, il me faut surmonter cette petite réticence au sujet de l'inceste. Après tout, si ma chérie voulait jouer aux cartes avec mon père, ou discuter politique avec lui, ça serait immoral de s'y opposer. Donc s'ils sont tous les deux d'accord pour faire l'amour ensemble, je dois les laisser faire, même si je trouve ça bizarre et dérangeant.

OMG. Sérieusement??? (je dis ça sans pression sociale, bien sûr)

L' "amour romanesque" n'est qu'un des aspects de l'entreprise d'abêtissement des masses pour leur faire avaler la social-gloubiboulga-démocratie bisounourshollandaise. En l'absence de cette intolérable immixtion de l'Etat dans la sphère privée, je pense que la vérité finirait par triompher d'elle-même.

C'est un troll, c'est pas possible autrement.

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