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Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


Invité

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Alors à chaque fois que je conteste avec vigueur une thèse, je cherche à faire taire les gens, à effacer des vérités car elles ne me conviendraient pas, je cherche à imposer un politiquement correct?

Voyons. Tu as d'autres arguments?

Mais quelle thèse ??

Le problème c'est que tu attaque des faits, pas une thèse, pas une théorie, pour la simple raison que la théorie, elle n'est ni explicite, ni commune !

Des théories il y en a plein, moi j'en ai une par exemple, et bizarrement tu ne l'a pas attaquée du tout, parce que tu doit bien te douter que je ne suis pas débile et que je ne pense pas que c'est à cause des midichloriensmitochondries des juifs qu'ils ont la force.

Tu est un grand spécialiste des dommages collatéraux, alors même que souvent, la cible n'est pas présente dans l'immeuble...

Posté

J'ajouterai que la notion de "peuple intelligent" par essence n'a pas de sens dans le cadre dans lequel on parle quand il s'agit d'évaluer l'héritabilité des scores de QI, c'est juste l'adaptation d'une population à un environnement particulier.
Par ailleurs cet environnement est maintenant celui dans lequel la plupart des occidentaux évoluent aussi... Mais il n'y a aucune normativité dans mon propos, outre celle d'adaptativité, et personne n'est en train d'insinuer qu'elle ait un sens moral par exemple.

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Je ne sais d'ailleurs toujours pas pourquoi Newton, Euclide, Maxwell n'ont pas de prix Nobel? Ils n'étaient pas assez méritants? Leurs découvertes ont été surpassées par d'autres découvertes plus extraordinaires encore pour l'époque?

 

 

Une des conditions pour le Nobel est d'être encore en vie...

Posté

Mais quelle thèse ??

Le problème c'est que tu attaque des faits, pas une thèse, pas une théorie, pour la simple raison que la théorie, elle n'est ni explicite, ni commune !

La thèse c'est de croire que ces faits ont un sens. C'est ça la thèse. Alors qu'il y a 100 ans ils étaient différents, et que dans 100 ans ils seront encore différents.

On va parler d'autre chose que du Prix Nobel. Est-ce que tu sais qu'en 1980, les américains qui étaient pourtant bons en sport (ils avaient beaucoup de médailles olympiques à chaque édition de la compétion), ont vu leur niveau s'effondrer pour passer à zéro : ils n'ont eu absolument aucune médaille cette année-là.

Comment un phénomène pareil a-t-il pu se produire? Ils sont devenus nuls d'un seul coup, dans toute les disciplines?

Posté

La disparition du complément d'objet direct dans la conversation, la controverse, la polémique, le débat, est assez problématique.

C'est ce que j'applique systématiquement aux positions des progressistes et des conservateurs : que veulent-ils faire progresser ? Que veulent-ils conserver ?

Posté

La thèse c'est de croire que ces faits ont un sens. C'est ça la thèse. Alors qu'il y a 100 ans ils étaient différents, et que dans 100 ans ils seront encore différents.

Ca ne les empeche pas d'avoir un sens, la majorité des trucs interessents n'ont un sens que dans un contexte donné, la le contexte est historique, c'est tout.

Evidemment, si on extrapole en dehors du contexte historique de la mesure, il faut une théorie basée sur des fondements non contextuels, et il faut qu'elle soit résiliente.

Mais la tout de suite, bordel, quelle théorie tu essaye de démonter, c'est quoi exactement que tu veux purger de façon gestapiste (ton terme hein, pas le mien...) ?

Posté

A propos de la comparaison avec le réchauffement, une autre différence est que l'échec des réchauffistes à prédire vient du fait qu'ils connaissent mal les mécanismes à l'oeuvre et surtout leur échelle temporelle, si les mécanismes du climat avaient des effets sur 3 semaines, une inférence à partir de 10 ans de donnée serait suffisante.

 

Dans le cas de l'héritabilité de l'intelligence générale, et sans distinguer sa part environnementale de sa part génétique, on a des données depuis le début du 20e avec Binet, des données massives depuis 1950, et l'observation de Flynn nous donne une idée de l'évolution du phénomène à une échelle de 20 ans.

 

Je ne dis pas que c'est de la rocket science, mais c'est quand même plus crédible.

Posté

Comment un phénomène pareil a-t-il pu se produire? Ils sont devenus nuls d'un seul coup, dans toute les disciplines?

Il n'y a tout simplement pas de "ils" qui peuvent être nuls ou bons, y'a eu des bons, ils ne sont tout simplement plus la, les conditions ont changé, le milieu à changé, tu le sais, je le sais, ceux qui ne le savent pas, c'est ça qu'il faut leur expliquer, pas être à coté de la plaque.

Posté

Je crois vraiment pas que l'antisemitisme vient d'un complexe d'inferiorité. Je pense que c'est un probleme banal de communautarisme, et qu'il n'y a pas plus d'antijuif que d'anti musulmans. C'est le pb des bi nationaux, c'est tout. Et les complotistes n'ont pas besoin d'aller chercher loin pour montrer que l'attachement des juifs a israel et a leur communauté est souvent tres particulier et plus important que leur attachement a la france. C'est souvent exactement le meme pb avec les musulmans.

Posté

Je crois vraiment pas que l'antisemitisme vient d'un complexe d'inferiorité. Je pense que c'est un probleme banal de communautarisme, et qu'il n'y a pas plus d'antijuif que d'anti musulmans. C'est le pb des bi nationaux, c'est tout. Et les complotistes n'ont pas besoin d'aller chercher loin pour montrer que l'attachement des juifs a israel et a leur communauté est souvent tres particulier et plus important que leur attachement a la france. C'est souvent exactement le meme pb avec les musulmans.

 

Ou version Levi-Strauss, l'ethnocentrisme est assez bien partagé sur cette planète.

Posté

Je crois vraiment pas que l'antisemitisme vient d'un complexe d'inferiorité.

 

Dans certains cas si. Par exemple, l'antisémitisme en France avant guerre ne visait que les juifs riches.

 

Posté

Dans certains cas si. Par exemple, l'antisémitisme en France avant guerre ne visait que les juifs riches.

 

Il ne visait que les riches tu veux dire, juifs ou pas ;)

Posté

Je ne sais pas l'antisémitisme et même le racisme sont vraiment liés à l'ethnocentrisme traditionnel.

 

Quand tu vis dans une communauté humaine traditionnelle, c'est à dire 100 personnes maximum que tu connais tous de vue et en qui tu as confiance parce que tu dépends d'eux, l'inconnu est typiquement celui que tu as des raisons de craindre.

 

Dans les cultures policées, ce réflexe disparaît, alors qu'il subsiste dans les cultures d'élevage, et ce de manière complètement orthogonale au racisme. On peut imaginer que dans la plupart des cas, ces inconnus sont de la même race vu qu'ils n'habitent pas à plus de 50km.

 

Si je devais faire une hypothèse je lierais le racisme à ce qu'on appelle la "folk biology", c'est-à-dire la tendance à la classification sur des critères visuels, qui est innée et fonctionne automatiquement dès l'enfance.

 

Quant à l'antisémitisme, à mon avis c'est un fait idéologique beaucoup plus élaboré, qui aurait été reconstruit a posteriori sur des bases racistes à des fins de justification sur des critères en vogue à l'époque. D'ailleurs aujourd'hui d'antisémitisme n'est plus justifié par le racisme, beaucoup plus par des considérations politiques de type antisionistes ou anticapitalistes.

 

 

 

 

Posté

La thèse c'est de croire que ces faits ont un sens.

 

Bien sûr qu'ils ont un sens, et le fait qu'un cygne noir existe n'est pas contradictoire avec ça.

 

Je pense que pour clarifier la situation il faut poser quelques bases :

 

Il existe plusieurs groupes d'humains différentiables par leur patrimoine génétique, et si on prend un critère précis (la vitesse de course à pied) et deux de ces groupes (afrique sub-saharienne et asiatique) on a deux variables à examiner : le signal génétique et le bruit génétique.

 

Le signal génétique c'est une constante propre au groupe sur laquelle le bruit génétique vient s'additionner pour donner la performance (relative au critère choisi) de chaque individu. Le bruit génétique – par contre – est propre au mode de choix des partenaires sexuels et à la taille du groupe : autrement dit si les deux groupes évitent les conceptions consanguines et ont une taille suffisante, la diversité génétique des individus – a.k.a le bruit génétique – sera à peu près identique.

 

Pour continuer sur l'exemple choisi, mettons que les noirs ont un signal génétique de 2, alors que les jaunes ont un signal génétique de 1,7. Pour le bruit on va prendre une fourchette de +/- 10. Ceteris paribus les meilleurs noirs ont donc un potentiel de performance de 12, alors que les meilleurs jaunes ont un potentiel de performance de 11,7. Autrement dit, et c'est ce que l'on constate généralement, les blacks éclatent les niakoués au 100m des JO.

 

Il faut ajouter quand même que les cygnes noirs existent et qu'il est tout à fait concevable qu'un jour un japonais gagne le 100m des JO, c'est juste improbable.

 

L'erreur des racistes (acception vulgaire) est de croire que le signal est significatif par rapport au bruit, alors que génétiquement il ne l'est que très marginalement – voilà pourquoi ce signal n'est observable qu'à la marge, lors des compétitions réunissant l'élite des nations – là où chaque concurrent présente un potentiel maximum (via le bruit génétique) – ou pour les prix Nobel de sciences dures, bien que là il y a aussi de la subjectivité du coup l'observation est moins pertinente. Moins pertinente, mais pas nulle non plus.

 

Globalement, pour le commun des mortels, le signal existe mais il n'est pas significatif. Le bruit est beaucoup plus important.

Posté

(Pour préciser : que la classification raciale soit innée chez l'Homme n'explique pas en soi le racisme au sens du rejet. Par ailleurs quand je dis que les comportements de défiance envers les inconnus disparaissent dans les cultures policées, je veux dire qu'ils sont inhibés, maintenant à quel point cette défiance est génétique et est-ce qu'un changement génétique s'est opéré depuis le Pléistocène, je n'en sais rien, je ne sais pas si ça a étudié).

 

Edit : Merci pour ce post Malky, très clair et qui montre bien qu'en matière de génétique la notion de déterminisme n'est pas à prendre au sens métaphysique et absolu mais bien probabiliste.

Posté

je viens de me taper 3 pages de discussion et je voudrais jusre faire remarquer qu'en supposant que la mesure du QI et l'attribution des nobels soient indépendants de tout biais ethnique, culturel ou politique, et constitue un outils de mesure objectif (ce qui est véritablement absurde on est d'accord, mais admettons, pour les besoins de la discussion), il est fort probable que d'ici une ou deux générations la majorité des nobels et les plus forts QI seront chinois ou indiens. Ce qui tend plutôt à renforcer le point de vue de Chitah: toute conclusion que l'on pourrait en tirer sur les capacités intellectuelles de telle ou telle ethnie/race/culture ne sont que des aberrations statistiques qui correllent des faits sans aucun rapport.

Les astrologues ont toujours des tas de statistiques dans ce genre, aussi. C'est peut être vrai que les sagitaires ascendant scorpion sont globalement plus riches que les béliers ascendant balance. .. .

Posté

Tu as raison pour l'attribution des Nobels vu que dans ce cas là, s'il y a un biais ethnico-culturel du type "ceux qui donnent le prix Nobel favorisent les leurs", il est probablement plus déterminant que la facteur l'héritabilité du facteur G.

 

Evidemment ce genre d'analyse se fait toujours "toutes choses étant égales par ailleurs", comparer des pays aux systèmes académiques trop différents rend aussi la comparaison moins fiable. Mais quand on fait passer à un individu un test de QI, je vois en quoi cela mesure mesure l'intelligence dans un certain environnement culturel bien sûr, mais je ne vois pas en quoi la mesure elle même est faussée. Par ailleurs, dans le cas où l'environnement resterait le même, par exemple si un système universitaire continue à exister, alors les prédictions du facteur G par rapport au plus au diplôme obtenu dans le système universitaire resteraient valides.

 

 

Non?

 

Dans ce débat, ce qu'il faut éviter c'est d'être normatif sur la notion d'intelligence général. Ici l'intelligence générale c'est le facteur G, c'est-à-dire ce qui est commun à l'utilisation de la majorité des compétences cognitives, et qui est corrélée au QI. Si vous n'êtes pas d'accord avec ça, évidemment on ne parle pas de la même chose.

 

Et si vous supposez à priori que les facteurs culturels seront toujours supérieurs aux facteurs hérités, c'est pareil, c'est une supposition dogmatique. Ce qu'on suppose quand on fait ce genre de travaux sur l'héritabilité de l'intelligence c'est que ces facteurs agissent tous, dans des proportions variables. Pour les Nobels c'est le cas, accidentellement.

Posté

Oh ici, on a plus les mecs qui désignent les gens en 4 lettres. 

 

Qui se désignent eux mêmes en 4 lettres.

Posté

Bien sûr qu'ils ont un sens, et le fait qu'un cygne noir existe n'est pas contradictoire avec ça.

 

Je pense que pour clarifier la situation il faut poser quelques bases :

 

Il existe plusieurs groupes d'humains différentiables par leur patrimoine génétique, et si on prend un critère précis (la vitesse de course à pied) et deux de ces groupes (afrique sub-saharienne et asiatique) on a deux variables à examiner : le signal génétique et le bruit génétique.

 

Le signal génétique c'est une constante propre au groupe sur laquelle le bruit génétique vient s'additionner pour donner la performance (relative au critère choisi) de chaque individu. Le bruit génétique – par contre – est propre au mode de choix des partenaires sexuels et à la taille du groupe : autrement dit si les deux groupes évitent les conceptions consanguines et ont une taille suffisante, la diversité génétique des individus – a.k.a le bruit génétique – sera à peu près identique.

 

Pour continuer sur l'exemple choisi, mettons que les noirs ont un signal génétique de 2, alors que les jaunes ont un signal génétique de 1,7. Pour le bruit on va prendre une fourchette de +/- 10. Ceteris paribus les meilleurs noirs ont donc un potentiel de performance de 12, alors que les meilleurs jaunes ont un potentiel de performance de 11,7. Autrement dit, et c'est ce que l'on constate généralement, les blacks éclatent les niakoués au 100m des JO.

 

Il faut ajouter quand même que les cygnes noirs existent et qu'il est tout à fait concevable qu'un jour un japonais gagne le 100m des JO, c'est juste improbable.

 

L'erreur des racistes (acception vulgaire) est de croire que le signal est significatif par rapport au bruit, alors que génétiquement il ne l'est que très marginalement – voilà pourquoi ce signal n'est observable qu'à la marge, lors des compétitions réunissant l'élite des nations – là où chaque concurrent présente un potentiel maximum (via le bruit génétique) – ou pour les prix Nobel de sciences dures, bien que là il y a aussi de la subjectivité du coup l'observation est moins pertinente. Moins pertinente, mais pas nulle non plus.

 

Globalement, pour le commun des mortels, le signal existe mais il n'est pas significatif. Le bruit est beaucoup plus important.

+100, c'est tout à fait ça, et ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'on peut l'expliquer correctement.

Posté

Bien sûr qu'ils ont un sens, et le fait qu'un cygne noir existe n'est pas contradictoire avec ça.

 

Je pense que pour clarifier la situation il faut poser quelques bases :

 

Il existe plusieurs groupes d'humains différentiables par leur patrimoine génétique, et si on prend un critère précis (la vitesse de course à pied) et deux de ces groupes (afrique sub-saharienne et asiatique) on a deux variables à examiner : le signal génétique et le bruit génétique.

 

Le signal génétique c'est une constante propre au groupe sur laquelle le bruit génétique vient s'additionner pour donner la performance (relative au critère choisi) de chaque individu. Le bruit génétique – par contre – est propre au mode de choix des partenaires sexuels et à la taille du groupe : autrement dit si les deux groupes évitent les conceptions consanguines et ont une taille suffisante, la diversité génétique des individus – a.k.a le bruit génétique – sera à peu près identique.

 

Pour continuer sur l'exemple choisi, mettons que les noirs ont un signal génétique de 2, alors que les jaunes ont un signal génétique de 1,7. Pour le bruit on va prendre une fourchette de +/- 10. Ceteris paribus les meilleurs noirs ont donc un potentiel de performance de 12, alors que les meilleurs jaunes ont un potentiel de performance de 11,7. Autrement dit, et c'est ce que l'on constate généralement, les blacks éclatent les niakoués au 100m des JO.

 

Il faut ajouter quand même que les cygnes noirs existent et qu'il est tout à fait concevable qu'un jour un japonais gagne le 100m des JO, c'est juste improbable.

 

L'erreur des racistes (acception vulgaire) est de croire que le signal est significatif par rapport au bruit, alors que génétiquement il ne l'est que très marginalement – voilà pourquoi ce signal n'est observable qu'à la marge, lors des compétitions réunissant l'élite des nations – là où chaque concurrent présente un potentiel maximum (via le bruit génétique) – ou pour les prix Nobel de sciences dures, bien que là il y a aussi de la subjectivité du coup l'observation est moins pertinente. Moins pertinente, mais pas nulle non plus.

 

Globalement, pour le commun des mortels, le signal existe mais il n'est pas significatif. Le bruit est beaucoup plus important.`

 

La phrase soulignée est fausse et non prouvée, la phrase juste est : les 20 meilleurs blacks au 100m eclatent les 20 meilleurs chinois au 100m. Quand je dis "meilleur", je dis cela au sens où ce sont des gens qui se sont entraînés pendant des années, puis ont été sélectionnés par leurs fédérations respectives.

 

Si tu prends 1000 blacks et 1000 chinois au hasard, et que tu mesures la vitesse moyenne sur 100m de chacun des groupes, d'où tu sais qui va l'emporter?

 

Les communistes qui visitaient l'URSS ne rencontraient que les 0,01% les plus privilégiés. Leur conclusion à leur retour en France : l'URSS, c'est vraiment de la balle, là-bas tout le monde à une datcha sur la mer Noire, on mange très bien, le métro de Moscou est vraiment super (accessible qu'aux appartchiks), etc.

Posté

Il n'y a tout simplement pas de "ils" qui peuvent être nuls ou bons, y'a eu des bons, ils ne sont tout simplement plus la, les conditions ont changé, le milieu à changé, tu le sais, je le sais, ceux qui ne le savent pas, c'est ça qu'il faut leur expliquer, pas être à coté de la plaque.

Si les américains n'ont obtenu aucune médaille, c'est parce qu'ils ont boycotté les Jeux de Moscou.

Posté

Premier jour à Miami, premier dîner chez un partenaire de mon beau-père : un libertarien !

/achievement unlocked

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La phrase soulignée est fausse et non prouvée

 

Non non, c'est bien écrit "au 100m des JO" la sélection des happy few meilleurs sprinters est implicite. Ou alors c'est que le lecteur ne sait pas ce que sont les jeux olympiques – et dans ce cas c'est son problème, pas le mien.

Posté

je viens de me taper 3 pages de discussion et je voudrais jusre faire remarquer qu'en supposant que la mesure du QI et l'attribution des nobels soient indépendants de tout biais ethnique, culturel ou politique, et constitue un outils de mesure objectif (ce qui est véritablement absurde on est d'accord, mais admettons, pour les besoins de la discussion), il est fort probable que d'ici une ou deux générations la majorité des nobels et les plus forts QI seront chinois ou indiens. Ce qui tend plutôt à renforcer le point de vue de Chitah: toute conclusion que l'on pourrait en tirer sur les capacités intellectuelles de telle ou telle ethnie/race/culture ne sont que des aberrations statistiques qui correllent des faits sans aucun rapport.

Les astrologues ont toujours des tas de statistiques dans ce genre, aussi. C'est peut être vrai que les sagitaires ascendant scorpion sont globalement plus riches que les béliers ascendant balance. .. .

C'est vrai que prendre le Nobel comme proxy pour mesurer QI c'est quand même vachement fumeux. 

Dans la science comme partout le réseau joue beaucoup, et il n'est pas impossible que ce soit sur ce plan-là que les juifs fassent la différence. Ensuite il n'est pas impossible que le Nobel soit corrélé au franchissement d'un seuil d'intelligence (>130 de QI par exemple) mais que passer ce seuil il n'y ait plus de corrélation entre la probabilité de l'avoir et le QI.

 

Après c'est pas parce que la mesure est foireuse que la réalité n'existe pas. The Bell curve apporte des évidences scientifiques que l'intelligence (le facteur g) est en partie héréditaire et est orthogonale à  l'environnement, par conséquent...

Posté

OK, les blacks sélectionnés et les chinois sélectionnés. On ne peut donc rien dire pour le cas général.

 

Tout a fait, c'était aussi implicite du "Ceteris paribus" qui se trouve dans le même § – qui sans être parfait même aux JO, est quand même significatif. Usain Bolt concourant au jeu inter-communal de Sainte-Marguerite-Des-Bois, ce ne serait pas ceteris paribus par exemple : on ne pourrait en tirer aucune conclusion autre que "l'entrainement de Bolt est vastement supérieur à celui de Roger et de Maurice".

Posté

The Bell curve apporte des évidences scientifiques que l'intelligence (le facteur g) est en partie héréditaire et est orthogonale à  l'environnement, par conséquent...

 

Ce n'est pas exactement ça.

 

Le facteur G se définit comme "ce qui est à l'origine de la corrélation entre les scores obtenus aux différents tests psychométriques". Par ailleurs, il est très fortement corrélé avec de nombreuses variables biologiques héritées, et des variables psychologiques comme le QI, dont l'héritabilité serait à 50% génétique.

 

Pour ce qui est du QI, l'environnement a une influence dans les 6 premières années de la vie, ensuite il se stabilise et devient orthogonal à l'environnement. Dans les faits, il semble que l'environnement soit stable d'une génération à l'autre car les différentes du g-factor sont de plus en plus "héritables" à mesure que l'âge augmente, si bien que le QI se stabilise à un niveau semblable à celui de la génération précédente, donc même si l'héritabilité génétique n'est que de 50%, l'environnement des six premières année de vie la fait augmenter à 80%.

 

Attention donc à bien distinguer héritabilité, gènes, et environnement. L'héritabilité peut-être génétique ET environnementale si on vit la même vie que ses parents.

Posté

Ne voulant créer un fil pour cette question, je préfère la poser ici :

 

j'ai un ami de gauche qui m'a livré cette réflexion dernièrement : dans une économie de marché où l'intérêt économique passe avant l'intérêt humain (passons sur l'absurdité de cette remarque), les traitements, notamment ceux contre le cancer, ne sont pas disponibles sur le marché des médicaments en fonction de leur efficacité mais de leur rentabilité. De ce fait, aujourd'hui, si un médicament peut nous permettre de survivre tout en étant obliger de le prendre à vie, c'est une bonne affaire pour l'entreprise, surtout si le médicament en question est chère à produire donc chère à sa vente.

Pour lui, la rémission après le traitement d'un cancer est une aubais pour les industrielles des médicaments, ils n'ont donc aucune incitation à façonner des produits plus efficaces pour soigner définitivement les patients de cette maladie grave.

(je le voyais déjà me dire que la recherche publique, en s'abstenant de ce biais de la profitabilité, est plus efficace que la recherche privée)

 

Qu'en pensez vous ?

Pour comparer ce qui est comparable, il faut comparer un monde libéral où le type est riche et a fait développer le remède, et un mone socialiste où le même type est au pouvoir.

Dans le premier monde, libéral, n'importe qui peut lui acheter la recette et le commercialiser très largement, ou bien il peut commencer par le vendre cher et rentabiliser la recherche (ce qui lui permet de créer des remèdes pour d'autres trucs, comme le SIDA) puis diminuer le prix jusqu'à ce qu'il en ait vendu à tout le monde, voire même que ce médoc soit utilisé en prévention partout dans le monde. Sachant, en même temps, que n'importe qui peut tenter de copier la formule et le doubler.

Dans le second, il peut décréter le prix qu'il veut, à travers un système de type sécu + obligations d'état il peut donc faire payer de force à tous les pauvres du pays le prix le plus élevé qu'ils seraient capables de s'endetter pour, et empêcher n'importe qui d'autre de faire des recherches sur le sujet, d'en commercialiser, etc.

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