RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 @Noob. J'ai relu vos posts, c'est un peu compliqué de répondre à tout, notamment celui où il y a beaucoup de questions. Désolé. Est-ce que vous pouvez me dire, sur quel point plus précis, je peux vous répondre. Sur la concurrence et le monopole, par exemple?. Si vous souhaitez toujours une réponse, est-ce que vous pouvez me donner une thématique précise. Merci à vous
sans Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Tiens, librekom qui paternalise. Je crois pas avoir déja vu ca. Effet secondaire du MPT.
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 C'est inquiétant si on y apprend que le capital est l'accumulation de profits volés aux travailleurs. C'est inquiétant si on y apprend que pour les économistes c'est évident que la concurrence nivelle par le bas (j'en rigole encore). C'est inquiétant si on y apprend que le protectionnisme sert à quelque chose d'autre qu'enrichir les grosses entreprises. C'est inquiétant si on y apprend que la concurrence se termine en monopole. Rassurez vous, on y apprendre, globalement, vos dogmes et seulement vos dogmes.
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 C'est inquiétant si on y apprend que le capital est l'accumulation de profits volés aux travailleurs. C'est inquiétant si on y apprend que pour les économistes c'est évident que la concurrence nivelle par le bas (j'en rigole encore). C'est inquiétant si on y apprend que le protectionnisme sert à quelque chose d'autre qu'enrichir les grosses entreprises. C'est inquiétant si on y apprend que la concurrence se termine en monopole. Hormis pour le 4ème point car évidemment, comme je l'ai déjà indiqué ici, n'importe quel économiste libéral , vous dira qu'existe effectivement cette contradiction, dans le système du libre-échange.
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Une fois que noob m'aura répondu, je m'en irais, car sans vous manquer de respect, vous n'etes pas vraiment intéressant, dans le contenu. C'est généralement peu développé et dogmatique(manière polie de dire ce que je peux lire sur ce forum, hormis exception. Bonne soirée.
Brock Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 je crois qu'on a deja assez de caves a la tele et au gouvernement a nous expliquer la vie paternellement comme si etait un peu betes, sans qu'on en laisse un faire son pepere bonhomme tranquillement sur liborg. La contradiction du systeme du libre echange.Deux claques oui.Et les contradictions des imbeciles heureux dans ton genre qu'on se tape a chaque pas dans la vie c'est un detail peut-etre. Mais virez moi ce pignouf par pitie.
Brock Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Une fois que noob m'aura répondu, je m'en irais, car sans vous manquer de respect, vous n'etes pas vraiment intéressant, dans le contenu. la rancon de la politesse, voila comment le pignouf vous remercie.CQFD
Cugieran Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Une fois que noob m'aura répondu, je m'en irais, car sans vous manquer de respect, vous n'etes pas vraiment intéressant, dans le contenu. C'est généralement peu développé et dogmatique(manière polie de dire ce que je peux lire sur ce forum, hormis exception. Bonne soirée. Oh berk.
Tramp Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 C'est généralement peu développé et dogmatique(manière polie de dire ce que je peux lire sur ce forum, hormis exception. L'hôpital qui se fout de la charité étant donné que tes seuls posts développés et argumentés sont ceux ou tu chouines qu'on est méchant.
Cugieran Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Oui merde quoi. Non mais pff ça va il a eu sa suppression de messages, maintenant c'est bon quoi.
Tramp Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 n'importe quel économiste libéral Au hasard :
Brock Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 n'oubliez pas que ce gars a l'habitude d'etre au centre de l'attention a professer ses 'connaissances' en eco a un groupe d'admirateur qui le regardent d'en bas en posant des questions.Facon Voldemort ou Avot avant l'explosion en vol.
Brock Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Au hasard : c'est ce que je dis, n'importe qui qui ose sortir ca, droit dans ses bottes, sur liborg, devrait se faire ban direct.C'est meme pas rigolo.
Neuron Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Si tu avais un minimum de culture classique, tu saurais, du haut de la science avec laquelle tu parles, que l'entrepreneur n'est pas le chef d'entreprise.L'entrepreneur tel que défini par Schumpeter, créateur du concept, est un innovateur. Les autres ne sont que, selon ces termes, des personnes singeants cet innovateur.Ce sont des mimétiques, qui reproduisent l'innovation. Soit la grande masse des chefs d'entreprises. Ce sont, au mieux, toujours selon ses termes, de vulgaire "hommes d'affaires". Par ailleurs, il est évident que même un entrepreneur, c'est à dire un homme innovant (ce qui est au demeurant rare, car même en pareil cas, le mérite en revient aux ingénieurs, voir aux salariés aptent à réaliser l'idée dans la matière.Le chef d'entreprise se bornant à des taches d'administration et de gestion qu'ils surfacturent en se sur-rétribuant et en ponctionnant le bénéfice réalisé, par ses salariés) anticipe une demande. Il tente de l'estimer. 1) L'entrepreneur est souvent le propriétaire de l'entreprise. En cas de faillite, il perd son capital. Les employés perdent leur travail mais pas leur capital. Ils peuvent aller en chercher ailleurs.2) Un employé sans patron ne fait rien car il n'a pas d'instruction. Le meilleur des soldats sans chef compétent n'assure pas la victoire. De même que l'inverse. A ta place, je serai particulièrement prudent sur cette notion de primauté du mérite tellement elle est contestable dans la réalité. Et quand on ne connaît pas la culture économique de ses interlocuteurs .... L'iphone 6 n'est pas produit en quantité illimitée.Il y a une certaine anticipation de demande. En cas contraire, il y a surproduction et donc baisse du profit. C'est aussi le cas pour une start-up ou une petite entreprise. Non.Tu confonds avec le risque afférent au lancement d'une nouvelle gamme. Ce n'est pas une prévision totalement fondée. C'est pari sur l'avenir donc un risque car préparer un gros volume est nécessaire pour lancer un produit en cas de forte concurrence. Apple est un opérateur mondial qui travaille à son niveau. Il doit satisfaire immédiatement toute éventuelle demande sur tout le globe. De plus, il a comme avantage de connaître un aprioris positif chez ses clients historiques. En revanche, nombre d'entreprises ne démarrent pas ainsi. Comment faisaient Michel & Augustin il y a 5 ans ? Ils ont du convaincre et chercher le client. On voit vraiment que vous n’êtes pas des chefs d'entreprise.Si vous l'étiez, tous autant que vous etes, vous ne pourriez contester cet état de fait d'une production basée, sur une demande anticipée. C'est le B-A BA du commerce. Sinon c'est la faillite. T'es chef d'entreprise ?La faillite est l'état dans lequel les dépenses ne peuvent plus être couvertes.
Cugieran Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Pour le coup, chef d'entreprise je l'ai été et je vais l'être encore dans pas longtemps. Plus que d'anticiper une demande, il faut la détecter, la comprendre et toujours (comme Apple à ses débuts en tout cas) vendre ce qu'on ne sait pas encore faire. Porte à porte, prospect après prospect.
Neuron Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 @Noob. J'ai relu vos posts, c'est un peu compliqué de répondre à tout, notamment celui où il y a beaucoup de questions. Désolé. Est-ce que vous pouvez me dire, sur quel point plus précis, je peux vous répondre. Sur la concurrence et le monopole, par exemple?. Si vous souhaitez toujours une réponse, est-ce que vous pouvez me donner une thématique précise. Merci à vous Donc, si j'ai bien compris, t'es habitué au monologue.
Malky Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Rassurez vous, on y apprendre, globalement, vos dogmes et seulement vos dogmes. Confer J.F. Revel, il n'y a bien que les socialistes pour se revendiquer d'une idéologie. Le problème est qu'ils ont entraîné tout le monde dans leur fange – y compris ceux qui préfèrent baser leur système de pensée sur l'observation de la réalité tangible plutôt que sur des idées fumeuses qu'ils seraient bien en peine de démontrer scientifiquement.
Neuron Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Et si les dogmes libéraux étaient la norme, il y aurait des réalisations concrètes.
Brock Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Donc, si j'ai bien compris, t'es habitué au monologue. c'est exactement ca.Mais surtout perorer doctement sur des sujets qu'il ne maitrise pas, juste parceque les autres autour maitrisent encore moins.
Tramp Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Pour le coup, chef d'entreprise je l'ai été et je vais l'être encore dans pas longtemps. Plus que d'anticiper une demande, il faut la détecter, la comprendre et toujours (comme Apple à ses débuts en tout cas) vendre ce qu'on ne sait pas encore faire. Porte à porte, prospect après prospect. C'est ça : les consommateurs ont potentiellement envie de tout, donc on une fois qu'on a dit la demande commande, on a tout dit mais surtout rien. Faut un truc qu'ils soient prêts à payer le prix nécessaire pour couvrir les coûts et faut qu'ils soient au courant que cet objet existe. C'est à se demander pourquoi on embauche des commerciaux...
Cugieran Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 C'est ça : les consommateurs ont potentiellement envie de tout, donc on une fois qu'on a dit la demande commande, on a tout dit mais surtout rien. Faut un truc qu'ils soient prêts à payer le prix nécessaire pour couvrir les coûts et faut qu'ils soient au courant que cet objet existe. C'est à se demander pourquoi on embauche des commerciaux... Le contraire ne pourrait exister que dans un monde socialiste... avec tout un tas de bonhommes identiques comme ça :
Neuron Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 c'est exactement ca.Mais surtout perorer doctement sur des sujets qu'il ne maitrise pas, juste parceque les autres autour maitrisent encore moins.Disons que l'un des problèmes inhérent aux forums est la combinaison entre le décalage des réponses et l'imbrication de conversations multiples sur un fil unique.En revanche, une personnalité solide peut annoncer vouloir se concentrer sur un point et le tenir en ignorant le reste. Si l'histoire du monopole est centrale, on l'annonce et on va au bout de l'analyse. C'est ce que je fais ailleurs.
Corned beef Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 RemRem, contre-argumente aux contre-arguments de Rincevent sur le keynésianisme, c'est celui qui t'a le mieux répondu.
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 1) L'entrepreneur est souvent le propriétaire de l'entreprise. En cas de faillite, il perd son capital. Les employés perdent leur travail mais pas leur capital. Ils peuvent aller en chercher ailleurs. 2) Un employé sans patron ne fait rien car il n'a pas d'instruction. Le meilleur des soldats sans chef compétent n'assure pas la victoire. De même que l'inverse. A ta place, je serai particulièrement prudent sur cette notion de primauté du mérite tellement elle est contestable dans la réalité. Et quand on ne connaît pas la culture économique de ses interlocuteurs .... Non. Tu confonds avec le risque afférent au lancement d'une nouvelle gamme. Ce n'est pas une prévision totalement fondée. C'est pari sur l'avenir donc un risque car préparer un gros volume est nécessaire pour lancer un produit en cas de forte concurrence. Apple est un opérateur mondial qui travaille à son niveau. Il doit satisfaire immédiatement toute éventuelle demande sur tout le globe. De plus, il a comme avantage de connaître un aprioris positif chez ses clients historiques. En revanche, nombre d'entreprises ne démarrent pas ainsi. Comment faisaient Michel & Augustin il y a 5 ans ? Ils ont du convaincre et chercher le client. T'es chef d'entreprise ? La faillite est l'état dans lequel les dépenses ne peuvent plus être couvertes. Voilà ce que j'appelle une réponse argumentée.Là on peut discuter.Merci. Je suis d'accord sur la prise de risque, qui peut justifier l'octroi d'une partie plus importante du bénéfice. Toutefois, il faut, de mon point de vue, y mettre deux bémols. -Le premier est relatif à la constitution et à la formation du capital, qui résulte nécessairement d'une accumulation de bénéfice.Or, dans ma conception tout au moins, ce bénéfice est le différentiel entre la valeur de ce qu'à produit le salarié et qui est vendu par l'entreprise, et la rémunération de ce salarié.Je considère que si l'on mettait en place, un juste-échange, alors le salarié devrait obtenir strictement le montant égal à la vente des biens et service qu'il a produit.Un montant qui pourrait etre diminué à la marge, afin de rémunérer la tache d'administration et de gestion du chef d'entreprise, dans les mêmes proportions que celle du salarié.A la limite, je veux bien vous concéder une petite rente supplémentaire, pour le chef d'entreprise, pour quelques années seulement, afin de rémunérer l'effort de départ, consistant à initier et mettre en place la boite. Donc, je comprends ta vision des choses, si l'on part du postulat que le capital investi est un capital initialement dûment gagné.En revanche, si l'on part du mien, à savoir que ce capital est une appropriation du travail d'autrui, alors logiquement on conclut différemment. -Le second bémol consiste dans le fait, que à supposer que ce capital investi, soit constitué de manière légitime, il faut qu'il y est, une rémunération de ce risque, et de cet investissement, qui soit juste et adaptée.Ce que je veux dire c'est que cette rémunération doit être raisonnable et proportionnée.Elle ne doit pas être excessive, en profitant de la position favorable du chef d'entreprise dans l'entreprise(le droit lui donne un pouvoir de direction) et dans la société(le chômage ne permet pas au salarié de demander son juste-du, par peur de perdre son emploi. Pour ce qui est du statut du chef d'entreprise. Je souhaiterais sa disparition, car contrairement à ce que me prête nombre d'intervenant, je ne suis pas socialiste, c'est à dire que je ne suis pas pour la propriété étatique des appareils de production. Je suis pour la propriété privée collective de ceux-ci, c'est à dire celui du modèle de la coopérative.Chaque membre de l'entreprise possède une voix, obtient une part strictement égale dans l'entreprise, et se voit corrélativement octroyer une part égale du bénéfice.Les décisions sont prises collégialement , et la VA est donc également répartie entre les composantes de l'entreprise. Toutefois, dans le système actuel, celui de la propriété privée des moyens de production, je suis favorable à ce que le chef d'entreprise, d'une structure petite ou moyenne, touche une allocation, en cas de disparition de son entreprise.Une allocation égale à celle des salariés.A la condition, que le revenu soit équitablement réparti.Car l'on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.Mais j'y suis favorable. Pour Apple, qui est un cas particulier et non représentatif, je maintiens ce que j'ai dit. Pour les autres entreprises aussi, mais l'on peut ne pas être d'accord. Non, je ne suis pas chef d'entreprise, et ta définition colle avec celle que j'utilisais, puisque une surproduction, induit des dépenses(les stocks qui ne seront pas écoulés) plus élevés que les entrées d'argent. D'où faillite.
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Donc, si j'ai bien compris, t'es habitué au monologue. Non, simplement, il y a beaucoup de question et c'est difficile à l'écrit de tout reprendre. Je précise, que lorsque je dis que votre propos est argumenté etc, dans mon dernier post, je ne dis pas que ceux de noom ne le sont pas, bien au contraire.Il m'a fait une réponse structurée et argumentée. Je parle d'une large partie des réponses, de deux phrases, qui consiste à dire que je suis "socialiste" etc.
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 RemRem, contre-argumente aux contre-arguments de Rincevent sur le keynésianisme, c'est celui qui t'a le mieux répondu. Je veux bien, si je peux.C'est à quelle page?
RemRem Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 " Toutefois, dans le système actuel, celui de la propriété privée des moyens de production, je suis favorable à ce que le chef d'entreprise, d'une structure petite ou moyenne, touche une allocation, en cas de disparition de son entreprise.Une allocation égale à celle des salariés.A la condition, que le revenu soit équitablement réparti.Car l'on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.Mais j'y suis favorable." Pardon, suite à relecture, il faut y lire: A la condition, que le bénéfice, soit équitablement réparti.
Tramp Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Le premier est relatif à la constitution et à la formation du capital, qui résulte nécessairement d'une accumulation de bénéfice.Or, dans ma conception tout au moins, ce bénéfice est le différentiel entre la valeur de ce qu'à produit le salarié et qui est vendu par l'entreprise, et la rémunération de ce salarié.Je considère que si l'on mettait en place, un juste-échange, alors le salarié devrait obtenir strictement le montant égal à la vente des biens et service qu'il a produit.Un montant qui pourrait etre diminué à la marge, afin de rémunérer la tache d'administration et de gestion du chef d'entreprise, dans les mêmes proportions que celle du salarié.A la limite, je veux bien vous concéder une petite rente supplémentaire, pour le chef d'entreprise, pour quelques années seulement, afin de rémunérer l'effort de départ, consistant à initier et mettre en place la boite. Ce n'est pas une question de vision des choses. Déjà le capital ne résulte pas nécessairement d'une accumulation de bénéfice. Le capital vient de l'épargne qui est un renoncement de consommation. Ensuite comme je l'ai déjà expliqué, les salariés touchent le montant des biens qu'ils vendent. Seulement comme ils vendent ces biens aux temps T alors qu'ils sont produits et vendus au temps T+1 par l'entrepreneur, les salariés vendent à escompte (du fait de la préférence temporelle). L'entrepreneur capitaliste est rémunéré par la différence entre ces deux prix, qui est le taux d'intérêt. Ensuite, on ne donne pas une rente au chef d'entreprise. C'est ça que tu ne comprends pas. L'entrepreneur paie ses fournisseurs, il paie ses salariés et ensuite il vend la production. Et là, si il fait de l'argent, il se paie. Si et seulement si. Si il n'en fait pas, c'est lui qui paie. Les salariés ont un salaire inchangé. En revanche, si l'on part du mien, à savoir que ce capital est une appropriation du travail d'autrui, alors logiquement on conclut différemment. Encore une fois : je me fabrique une canne à pêche avec un bout de bois, un peu de ficelle et un fil de fer, de qui me suis-je approprié le travail ? Je suis pour la propriété privée collective de ceux-ci, c'est à dire celui du modèle de la coopérative.Chaque membre de l'entreprise possède une voix, obtient une part strictement égale dans l'entreprise, et se voit corrélativement octroyer une part égale du bénéfice.Les décisions sont prises collégialement , et la VA est donc également répartie entre les composantes de l'entreprise. Ça existe déjà. Et étrangement, ça n'intéresse pas beaucoup de monde. La raison c'est que dès qu'il faut remettre du capital dans la compagnie et prendre des risques, il n'y a plus personne. Pour Apple, qui est un cas particulier et non représentatif, je maintiens ce que j'ai dit. Pour les autres entreprises aussi, mais l'on peut ne pas être d'accord. Apple n'est pas un cas particulier. En fait, tant que tu n'auras pas compris que gérer une boîte ce n'est pas remplir des formulaires, tu ne pourras pas avancer. Sinon explique moi pourquoi les actionnaires de Total donne des millions à de Margerie chaque année, s'ils pouvaient faire le boulot eux-même facilement. C'est pas pour la beauté de sa moustache.
Malky Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 -Le premier est relatif à la constitution et à la formation du capital, qui résulte nécessairement d'une accumulation de bénéfice. Plus généralement ça résulte de l'épargne, comme par hasard l'assurance-vie des salariés ou une retraite par capitalisation. D'ailleurs pour l'instant aucun socialiste n'a réussi à répondre à cette question : si les revenus du capital sont durablement supérieurs aux revenus du travail, pourquoi militer pour une retraite par répartition (dont l'assiette est justement les revenus du travail) ? Ça revient à tirer une balle dans le pied des salariés, non ? A la limite, je veux bien vous concéder une petite rente supplémentaire, pour le chef d'entreprise, pour quelques années seulement, afin de rémunérer l'effort de départ, consistant à initier et mettre en place la boite. Bah monte une boite d'abord et reviens nous parler de ta petite rente supplémentaire après.
Corned beef Posté 3 octobre 2014 Signaler Posté 3 octobre 2014 Je veux bien, si je peux.C'est à quelle page? Là, ses deux dernières citations.
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