Johnathan R. Razorback Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Impossible. Si demain, je suis élu Président de la République, je ne pourrais faire appliquer aucune des mesures du parti libéral. Pourquoi ?
Adrian Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Il faut une majorité aux assemblées qui partagent au moins une partie de tes idées.
Johnathan R. Razorback Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Historiquement, lorsqu'un président d'un bord politique clivant a été élu, il a eu une majorité pour gouverner. Cf De Gaulle et Mitterrand. Depuis le passage au quinquennat, la succession des élections présidentielles et législatives a rendu le risque de cohabitation très faible. Hollande n'a eu aucun mal à avoir une majorité. Donc dans le cas très hypothétique où un candidat libéral deviendrait un jour président de la République, je ne vois pas a priori ce qui l'empêcherait de gouverner. Il ne pourra arriver là que grâce à un changement profond des mentalités en amont, et on ne voit pas pourquoi ce changement ne se manifesterait pas dans les élections législatives.
Adrian Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 De Gaulle et Mitterrand sont aussi dans le top 3 des présidents qui sont restés le plus longtemps au pouvoir ( dans sa forme républicaine)
Neomatix Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Historiquement, lorsqu'un président d'un bord politique clivant a été élu, il a eu une majorité pour gouverner. Cf De Gaulle et Mitterrand. Depuis le passage au quinquennat, la succession des élections présidentielles et législatives a rendu le risque de cohabitation très faible. Hollande n'a eu aucun mal à avoir une majorité. Donc dans le cas très hypothétique où un candidat libéral deviendrait un jour président de la République, je ne vois pas a priori ce qui l'empêcherait de gouverner. Il ne pourra arriver là que grâce à un changement profond des mentalités en amont, et on ne voit pas pourquoi ce changement ne se manifesterait pas dans les élections législatives. Un parti comme le FN ou le parti libéral (i.e. marginaux, cibles de bashing, arrivés au pouvoir un peu par hasard) aura du mal à avoir la majorité à l'AN.La majorité des voix nationalement ça va, mais une majorité dans la majorité des cantons, c'est plus compliqué. Il faut vraiment être installé.
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Historiquement, lorsqu'un président d'un bord politique clivant a été élu, il a eu une majorité pour gouverner. Cf De Gaulle et Mitterrand. Depuis le passage au quinquennat, la succession des élections présidentielles et législatives a rendu le risque de cohabitation très faible. Hollande n'a eu aucun mal à avoir une majorité. Donc dans le cas très hypothétique où un candidat libéral deviendrait un jour président de la République, je ne vois pas a priori ce qui l'empêcherait de gouverner. Il ne pourra arriver là que grâce à un changement profond des mentalités en amont, et on ne voit pas pourquoi ce changement ne se manifesterait pas dans les élections législatives. Tu réfléchis comme quelqu'un qui voudrait remplacer un gouvernement actuel par un gouvernement libéral. Mais les idées que nous défendons, vont mettre un paquet de monde (Dans le secteur public et surtout dans le monde politique) au chômage. Des gens qui vivent comme des petits princes depuis 15, 20 ou 30 ans et qui n'ont jamais bossé de leur vie, tu vas leur demander de voter des lois réduisants leur pouvoir et leurs effectifs, bons nombres devront se trouver un travail comme tout le monde. Aucun chance que cela passe par les urnes.
madaniso Posté 18 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2015 Un parti comme le FN ou le parti libéral (i.e. marginaux, cibles de bashing, arrivés au pouvoir un peu par hasard) aura du mal à avoir la majorité à l'AN. La majorité des voix nationalement ça va, mais une majorité dans la majorité des cantons, c'est plus compliqué. Il faut vraiment être installé. Je profite de ton exemple sur le FN pour dire que finalement, quand on réfléchit calmement comme on le fait là, si le FN passe, ça ne changera pas grand chose. Le FN ne pourra pas appliquer ces projets les plus "Extrème" et on aura un gouvernement national/conservateur. Point. Mince vous réussissez à me faire parler politique, roh !
Neomatix Posté 18 octobre 2015 Signaler Posté 18 octobre 2015 Tsipras n'était pas loin.C'est à la proportionnelle en Grèce.
Cugieran Posté 19 octobre 2015 Signaler Posté 19 octobre 2015 Tu réfléchis comme quelqu'un qui voudrait remplacer un gouvernement actuel par un gouvernement libéral. Mais les idées que nous défendons, vont mettre un paquet de monde (Dans le secteur public et surtout dans le monde politique) au chômage. Des gens qui vivent comme des petits princes depuis 15, 20 ou 30 ans et qui n'ont jamais bossé de leur vie, tu vas leur demander de voter des lois réduisants leur pouvoir et leurs effectifs, bons nombres devront se trouver un travail comme tout le monde. Aucun chance que cela passe par les urnes. Bonjour et bienvenue à toi, cette question de transition entre maintenant et la libéralie revient souvent. Il me semble qu'elle doit être organisée de façon progressive de sorte que le nombre de bénéficiaires soit plus important que le nombre de perdants (ha ha monsieur est perdant? Comment peut on être perdant?). Néanmoins, le blocage de la majorité législative est tout de même assez fort. C'est compliqué. Renverser la table du jour au lendemain, c'est probablement une assez mauvaise solution.
Johnathan R. Razorback Posté 19 octobre 2015 Signaler Posté 19 octobre 2015 Tu réfléchis comme quelqu'un qui voudrait remplacer un gouvernement actuel par un gouvernement libéral. L'alternative c'est quoi ? Le coup d'Etat militaire façon Pinochet ? Merci bien mais sans moi. Mais les idées que nous défendons, vont mettre un paquet de monde (Dans le secteur public et surtout dans le monde politique) au chômage. Des gens qui vivent comme des petits princes depuis 15, 20 ou 30 ans et qui n'ont jamais bossé de leur vie, tu vas leur demander de voter des lois réduisants leur pouvoir et leurs effectifs, bons nombres devront se trouver un travail comme tout le monde. Aucun chance que cela passe par les urnes. Du chômage de court terme, parfaitement digérable si les différents secteurs sont réformés successivement. Simultanément ça serait en effet plus tendu.
NoName Posté 19 octobre 2015 Signaler Posté 19 octobre 2015 L'alternative c'est quoi ? Le coup d'Etat militaire façon Pinochet ? Merci bien mais sans moi
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