Nigel Posté 20 octobre 2015 Signaler Posté 20 octobre 2015 Si l'explication de Patrick Smets ne suffit pas, qu'est ce qui attire les jeunes dans ce discours alors ? Je maintiens que c'est le cul. D'une manière ou d'une autre.
madaniso Posté 20 octobre 2015 Signaler Posté 20 octobre 2015 C'est assez difficile de répondre à cette question. Personnellement je pense qu'Internet à permis à certaines personnes de s'exprimer, des personnes à qui ont ne donnaient jamais la parole avant. 1. La gauche a toujours défendu le multiculturalisme, une chance pour la France, etc. Mais que se soit en bien ou en mal, elle a toujours parler pour eux. Aujourd'hui, vous avez des français d'origine étrangère (Sois deuxième ou troisième génération) qui se rendent compte que la gauche se sert d'eux pour exister, mais ne donne rien en retour. Que les inégalites persistent, qu'ils sont toujours victimes de discrimination. Mais pas une discrimination comme on pourrait le penser (c'est à dire le racisme), une discrimination plutôt économique. Des gens qui sont condamnés à vivre dans des zones plus ou moins agréables, plus ou moins sécurisé et qui permettent de faire plus ou moins de bonnes études. La majorité de cette jeune génération se tourne vers un discours plus clair et qui leur permet de comprendre l'injustice de leur quotidien (Par exemple, Alain Soral et Dieudonné). Je stoppe directement ceux qui ne seront pas d'accord avec moi. Je parle de véçu. Je bosse dans une entreprise assez important qui me permet d'être en contact avec différentes classes sociales. Je me basse donc sur des observations et des échanges verbaux. Certains voteront pour Marine Le Pen mais tous ne le peuvent pas (C'est trop dur à accepter), donc à défaut de trouver une vraie représentation, on se tourne vers des théories complotistes (Parfois vraies, parfois fausses). 2. Une autre parti de la population qui a maintenant la parole sur Internet, ce sont les ruraux. Les grands oubliés de la République, sauf quand il faut voter. Ces gens là n'ont pas le même vécus que les urbains. Ils ne voient que les problèmes d'immigrations à la télévision et votent en majorité à droite. Encore une fois, si je me permets de parler aussi catégoriquement de ces gens là, c'est parce que j'en ai fais parti jusqu'à mes 20 ans. 1
Tramp Posté 20 octobre 2015 Signaler Posté 20 octobre 2015 ce sont les ruraux. Les grands oubliés de la République petalol
Flashy Posté 20 octobre 2015 Signaler Posté 20 octobre 2015 Faut avouer que la pauvreté rurale est plutôt invisible, donc moins médiatique, donc moins politiquement porteuse.
F. mas Posté 20 octobre 2015 Signaler Posté 20 octobre 2015 Food for thought http://www.atlantico.fr/decryptage/lutte-finale-ps-attaque-au-bloc-reactionnaire-et-prend-grands-risques-pour-survie-christophe-voogd-jean-garrigues-2396509.html
ph11 Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Certains voteront pour Marine Le Pen mais tous ne le peuvent pas (C'est trop dur à accepter), donc à défaut de trouver une vraie représentation, on se tourne vers des théories complotistes (Parfois vraies, parfois fausses). Je me demande bien jusqu'à quel point c'est vrai…
Tremendo Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 C'est assez difficile de répondre à cette question. Personnellement je pense qu'Internet à permis à certaines personnes de s'exprimer, des personnes à qui ont ne donnaient jamais la parole avant. 1. La gauche a toujours défendu le multiculturalisme, une chance pour la France, etc. Mais que se soit en bien ou en mal, elle a toujours parler pour eux. Aujourd'hui, vous avez des français d'origine étrangère (Sois deuxième ou troisième génération) qui se rendent compte que la gauche se sert d'eux pour exister, mais ne donne rien en retour. Que les inégalites persistent, qu'ils sont toujours victimes de discrimination. Mais pas une discrimination comme on pourrait le penser (c'est à dire le racisme), une discrimination plutôt économique. Des gens qui sont condamnés à vivre dans des zones plus ou moins agréables, plus ou moins sécurisé et qui permettent de faire plus ou moins de bonnes études. La majorité de cette jeune génération se tourne vers un discours plus clair et qui leur permet de comprendre l'injustice de leur quotidien (Par exemple, Alain Soral et Dieudonné). Je stoppe directement ceux qui ne seront pas d'accord avec moi. Je parle de véçu. Je bosse dans une entreprise assez important qui me permet d'être en contact avec différentes classes sociales. Je me basse donc sur des observations et des échanges verbaux. Certains voteront pour Marine Le Pen mais tous ne le peuvent pas (C'est trop dur à accepter), donc à défaut de trouver une vraie représentation, on se tourne vers des théories complotistes (Parfois vraies, parfois fausses). 2. Une autre parti de la population qui a maintenant la parole sur Internet, ce sont les ruraux. Les grands oubliés de la République, sauf quand il faut voter. Ces gens là n'ont pas le même vécus que les urbains. Ils ne voient que les problèmes d'immigrations à la télévision et votent en majorité à droite. Encore une fois, si je me permets de parler aussi catégoriquement de ces gens là, c'est parce que j'en ai fais parti jusqu'à mes 20 ans. J'entends souvent ça, faut arrêter avec la pauvreté rurale. Oui il y a moins de riches à la campagne, mais tu as moins de pauvres qu'en ville. Ensuite je ne suis pas sûr que ce soit à la campagne que l'on vote le plus pour le FN, peut-être en proportion des habitants oui, mais les ouvriers et les jeunes que draguent le FN sont plus des périurbains ou des urbains.
Patrick Smets Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 La pauvreté rurale, c'est bien réel. Et elle est ignorée parce squ'elle ne s'analyse pas en fonction des revenus (statistiques faciles) mais en fonction de l'acces aux différents services (très difficile à mesurer, donc à gérer par le gouvernement)..
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 C'est assez absurde parce que c'est la caractéristique de la campagne de ne pas être en ville où il y a les services. Les ruraux ne veulent pas assumer de vivre à la campagne. Ils veulent un hôpital et une gare TGV pour un bled de 500 habitants.
PJE Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 C'est assez absurde parce que c'est la caractéristique de la campagne de ne pas être en ville où il y a les services. Les ruraux ne veulent pas assumer de vivre à la campagne. Ils veulent un hôpital et une gare TGV pour un bled de 500 habitants. Je crois qu'ils n'en n'ont rien à battre de ta gare TGV. Par contre ils se font allumer sur des produits qui sont indispensables à leurs quotidiens comme l'essence, le fioul, le bonus-malus écologique, ect... Des produits ou services pas substituables.
PJE Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Pas plus que les urbains. Tu fais comment pour te déplacer quand il n'y a pas de moyens de transports alternatifs à part ta voiture ? A la campagne, tu n'as pas accès au gaz dans beaucoup d'endroit pour ta maison.
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Les urbains se font racketter soit sur l'essence soit sur les transports en commun. A la campagne, tu n'as pas accès au gaz dans beaucoup d'endroit pour ta maison. Y a l'électricité. Dans les logements collectifs tu peux difficilement choisir avec quoi tu te chauffes.
PJE Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Les urbains se font racketter soit sur l'essence soit sur les transports en commun. C'est faux pour les transports, ils sont subventionnés très souvent via des taxes sur les entreprises qui financent le réseau de transport. Donc ils ne payent pas le vrai prix du service et ça détruit les prix de marché. L’augmentation du versement de transport dû par les employeurs d’Île-de-France entre en vigueur au 1er juillet 2015.Les taux de la contribution du versement de transport due par les entreprises d’Île-de-France ont été revus à la hausse par le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif). Ils sont donc fixés, à compter du 1er juillet 2015, à : - 2,85 % (au lieu de 2,7 %) pour Paris et les communes du département des Hauts-de-Seine ; - 1,91 % pour les départements de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (contre 1,8 %) ainsi que pour certaines communes de Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et du Val-d’Oise (au lieu de 1,7 %) ; - 1,5 % (comme précédemment) pour les autres communes d’Île-de-France. Précision : les recettes générées par cette augmentation, estimées à 210 millions d’euros par an, financeront en partie la mise en place, au 1er septembre 2015, du Pass Navigo à tarif unique (70 € par mois) qui permettra d’accéder à l’ensemble des transports en commun d’Île-de-France En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/ressources-humaines/6176277-hausse-du-versement-de-transport-en-le-de-france-111835.php?8lFMuio8JP1V6JAk.99 Y a l'électricité. Dans les logements collectifs tu peux difficilement choisir avec quoi tu te chauffes. Tu as des possibilités moins chère que tu ne trouveras pas à la campagne.
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 C'est faux pour les transports, ils sont subventionnés très souvent via des taxes sur les entreprises qui financent le réseau de transport. Donc ils ne payent pas le vrai prix du service et ça détruit les prix de marché. Et les routes de campagnes sont subventionnées par les taxes que Total paie sur les litres d'essence qu'il vend. Tu as des possibilités moins chère que tu ne trouveras pas à la campagne. On en revient à ce que je dis : les ruraux ne veulent pas assumer le coût de vivre à la campagne.
José Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 De quoi ils se plaignent les campagnards ? Ils ont pas d'écolos chez eux... au moins...
Patrick Smets Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 http://www.belspo.be/belspo/organisation/publ/pub_ostc/agora/ragKK152_2.pdf Les auteurs de la recherche (2) se sont donc d’abord attachés à donner une définition de la pauvreté la plus complète possible, en créant un "indice synthétique de pauvreté", basé sur pas moins de 138 variables, pondérées et couvrant des domaines aussi variés que l’accès aux soins médicaux, l’équipement du ménage, le statut d’occupation du logement, les problèmes de paiement, la participation à la vie sociale,... Ils ont ensuite fixé le taux de pauvreté à 15 % (qui correspond au taux de pauvreté belge officiel obtenu sur base du critère de la pauvreté monétaire), c’est-à-dire que les 15 % des ménages ayant la valeur de l’indice synthétique de pauvreté le plus élevé sont considérés comme pauvres. Sur base de cet indice, et d’une "typologie spatiale" à quatre niveaux (l’urbain dense; l’urbain; l’intermédiaire et le rural avec foncier élevé; le rural et le rural profond), les chercheurs annoncent une série de nouveaux constats. Certes, écrivent-ils, la part des ménages pauvres est la plus élevée dans un environnement urbain dense mais les ménages qui résident en milieu rural occupent la seconde place (voir infographie ci-contre). Ensuite viennent les habitants des espaces urbains (moins denses) et intermédiaires. Si l’on se focalise sur les 10 % des ménages les plus pauvres, il semble que la pauvreté la plus intense soit moins présente en milieu rural. En revanche, si l’on considère les 15 % de ménages les plus pauvres, la situation du monde rural est nettement moins favorable : les ménages juste un peu moins pauvres (compris entre les 10 % et les 15 % de ménages les plus pauvres) sont surreprésentés dans le monde rural. Enfin, les auteurs notent que les personnes âgées, les isolés de plus de 64 ans et les ménages monoparentaux connaissent davantage de difficultés dans le rural profond que la moyenne belge. A l’inverse, les demandeurs d’emploi après un temps partiel (volontaire) ou après les études, les isolés de moins de 55 ans, les ouvriers, les personnes qui touchent des revenus irréguliers, les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale, les personnes en incapacité de travail et les grands ménages sont moins pauvres en milieu rural profond que la moyenne belge.
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 basé sur pas moins de 138 variables, pondérées et couvrant des domaines aussi variés que l’accès aux soins médicaux, l’équipement du ménage, le statut d’occupation du logement, les problèmes de paiement, la participation à la vie sociale Deux éléments 'achement plus facile à trouver en ville, par nature. Est-ce que leur indice synthétique prend en compte dans la richesse l'accès aux grands espaces vides et aux paysages naturels que l'on peut voir par la fenêtre ?
Flashy Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Pas nécessairement. Les infirmières à domicile + les médecins de campagne ne sont pas des légendes, même si la chose se raréfie. Par contre, si par "accès aux soins médicaux" on entend la totale (IRM, dermato ou que sais-je), oui, c'est nettement plus galère à la campagne par nature.
Patrick Smets Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Qu'est-ce que tu essayes de prouver exactement ? Qu'il n'y a pas de pauvreté en milieu rural ou qu'ils l'ont choisi et n'ont qu'à déménager ?
PJE Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Et les routes de campagnes sont subventionnées par les taxes que Total paie sur les litres d'essence qu'il vend. Tu as vu l'état du réseau sur les routes de campagne avant d'écrire ? Sérieusement. On en revient à ce que je dis : les ruraux ne veulent pas assumer le coût de vivre à la campagne Si tu le dis ça doit être vrai.
Eorl Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Pour avoir une baraque dans un trou paumé de chez paumé, et parler souvent avec du paysan, je vois pas du tout ce qui peut faire penser que " les ruraux ne veulent pas assumer le coût de vivre à la campagne". Pas la moindre indication de cet état d'esprit, à la limite pour le cassoc' délocalisé en HLM dans des petits bleds, et encore, l'avis d'un déchet de la société, hein..
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Tu as vu l'état du réseau sur les routes de campagne avant d'écrire ? Sérieusement. T'as vu l'état du métro et du RER avant d'écrire ? Sérieusement.
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Pour avoir une baraque dans un trou paumé de chez paumé, et parler souvent avec du paysan, je vois pas du tout ce qui peut faire penser que " les ruraux ne veulent pas assumer le coût de vivre à la campagne". Ils se plaignent de ne pas avoir accès aux services des villes et le contribuable doit payer pour compenser et les médecins vont être forcé de s'installer. La moitié de la PAC par dans des subventions à la "ruralité".
PJE Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 T'as vu l'état du métro et du RER avant d'écrire ? Sérieusement. Oui je le connais beaucoup mieux que toi pour l'avoir fréquenté pendant des années (métro et Rer).
PJE Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Ils se plaignent de ne pas avoir accès aux services des villes et le contribuable doit payer pour compenser et les médecins vont être forcé de s'installer. La moitié de la PAC par dans des subventions à la "ruralité". Ils payent pour des services auxquelles ils ont moins accès tout simplement. Plus tu es proche du coeur de la ville, plus tu profites des services publics. C'est difficile à comprendre ?
F. mas Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 J'ai l'impression qu'on dévie pour s'aventurer sur le terrain vague des strawmen à la chaîne...^^
Tramp Posté 21 octobre 2015 Signaler Posté 21 octobre 2015 Oui je le connais beaucoup mieux que toi pour l'avoir fréquenté pendant des années (métro et Rer). Et j'ai fréquenté les routes de campagnes pendant des années. Ils payent pour des services auxquelles ils ont moins accès tout simplement. Plus tu es proche du coeur de la ville, plus tu profites des services publics. C'est difficile à comprendre ? Ils paient pas vu qu'ils sont pauvres.
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