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Molex : le licenciement de 191 salariés jugé « sans cause réelle ni sérieuse »


Adrian

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Posté

 

Après des années de combat, les « Molex » obtiennnent une victoire de taille. Mardi 9 août, la cour d’appel de Toulouse a jugé « sans cause réelle ni sérieuse » le licenciement de 191 salariés du groupe de connectique automobile Molex, dont l’usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) a fermé en 2009. La justice a estimé que l’employeur avait agi « avec légèreté » dans ces licenciements et a accordé au total environ 7 millions d’euros d’indemnités.

La cour a confirmé sur le fond le jugement des prud’hommes de Toulouse, rendu en mars 2014, mais elle a réduit le total des indemnités, qui étaient fixées à 10 millions d’euros en première instance, a précisé l’avocat Jean-Marc Denjean, qui défend ces anciens salariés. Des procédures restent en cours pour d’autres anciens salariés de Molex, a-t-il précisé.

La justice a « compris le sens du combat » des Molex

L’avocat a fait part de sa « grande satisfaction ». Selon M. Denjean, la cour d’appel de Toulouse a « compris le sens du combat » des ex-salariés de Molex et le caractère injustifié des licenciements « figure en toutes lettres » après près de « huit ans de combat ». La décision de fermer l’usine de Villemur-sur-Tarn a été prise « alors que le secteur n’était pas en difficulté », a encore jugé la cour d’appel, selon l’avocat.

 

La direction de Molex a désormais deux mois pour se pourvoir en cassation.

La décision de la cour d’appel de Toulouse est la dernière d’une longue série. En décembre 2015, la cour d’appel de Bordeaux, après un arrêt de la Cour de cassation, avait jugé que la maison-mère américaine de Molex ne pouvait être tenue pour responsable de la fermeture de l’usine, qui employait 283 personnes.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/08/09/molex-le-licenciement-de-191-salaries-juge-sans-cause-reelle-ni-serieuse_4980476_3224.html

 

Posté

A se dédouaner collectivement de la 'tache' d'avoir contribué à couler la boîte. C'pamafôte, chuis pas un loser, toussa. C'est pour ça que le journaliste insiste sur le côté 'victoire morale'.

Posté

Le pire est que les salariés sont doublements victimes. Ce sont autant d'années perdues où ils n'ont pas pris le temps de se reconstruire professionnellement pour relancer leurs vies professionnelles.

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