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Posté

A savoir qu'il existe la notion de Common Licence qui est de plus en plus utilisées par des artistes cherchant à se faire connaitre.

Le principe est de déposer le morceau de musique mais de laisser libre de droit l'écoute privée. Donc, téléchargement totalement libre.

A voir par exemple sur

http://www.15megsoffame.com/

Posté

Problème annexe, mais assez important pour les petits artistes.

La SABAM (équivalent belge de la SACEM) est une société privée qui a pratiquement le monopole des droits d'auteurs sur la Belgique. Elle a aussi un contrat de collaboration avec Universal je crois. Eh bien, si tu organises un concert d'un groupe non enregistré dans une société de gestion de droits qui a un contrat de collaboration avec la SABAM, c'est quand même à toi de leur en apporter le preuve. Sinon? Ben tu te retrouves avec une amende (je ne comprends pas comment un truc privé peut faire ça)…

D'autre part, tu t'occupes d'un label, tu mets en ligne un mp3 d'un des tes groupes sur ton site pour promouvoir l'album. Eh bien, il faut demander l'autorisation à la SABAM (si le morceau y est enregistré), même si tu as l'autorisation expresse de l'artiste. Et si le morceau n'est pas enregistré? Ben, tu dois quand même les prévenir…

Posté

Quand j'étais au collège, la SACEM ou un truc dans le genre avait demandé à l'école de payer des droits d'auteurs parce qu'on avait joué une pièce de Goldoni (1707-1793) et qu'on avait fait passer une corbeille parmis les spectateurs pour financer un voyage de classe !

Posté
Quand j'étais au collège, la SACEM ou un truc dans le genre avait demandé à l'école de payer des droits d'auteurs parce qu'on avait joué une pièce de Goldoni (1707-1793) et qu'on avait fait passer une corbeille parmis les spectateurs pour financer un voyage de classe !

Preuve supplémentaire du racket que sont les droits intellectuels.

Posté
Quand j'étais au collège, la SACEM ou un truc dans le genre avait demandé à l'école de payer des droits d'auteurs parce qu'on avait joué une pièce de Goldoni (1707-1793) et qu'on avait fait passer une corbeille parmis les spectateurs pour financer un voyage de classe !

Attend, c'est du vol, les droits sont libre 50 ou 100 ans après la mort de l'auteur (je ne sais plus très bien mais bon, le principe est que les droits d'auteurs ne courrent pas ad vitam aeternam)

Posté
Attend, c'est du vol, les droits sont libre 50 ou 100 ans après la mort de l'auteur (je ne sais plus très bien mais bon, le principe est que les droits d'auteurs ne courrent pas ad vitam aeternam)

Je crois que c'est 70 ans. Mais le domaine public se fait régulièrement piller.

Par exemple : les sociétés de perception de droits (SACEM & Co) ont une interpretation extensive du droit d'auteur. Goldoni est certes mort, mais sans doute pas "l'auteur" de la mise en page du livret qui a servi à monter la pièce, il faut donc rémunérer cet "auteur". Qui entend obtenir une rémunération en fonction de la valeur de "son" "travail" (en réalité : du travail de Goldoni). En pratique, dans mille ans il y aura toujours des droits d'auteurs sur Molière.

Autre exemple de la même chose : tous les musiciens savent par exemple qu'ils ont (avaient) le choix entre

* transcrire eux-même une oeuvre de Mozard (à partir de leur écoute -- bonjour les effort et le résultat -- ou d'une partition originale en libre accès -- je ne sais même pas si ça existe ! --)

* ou payer au prix fort la partition du seul éditeur.

Tout autre activité (notamment la photocopie d'une partition) serait, parait-il, de la contrefaçon.

Avec internet, on peut espérer que des versions libres se diffusent et donc restent libres, mais ce n'est pas gagner.

Simplement mettre dans le domaine public, c'est livrer au pillage. C'est d'ailleurs pour ça que FSF a inventé la licence GNU-GPL.

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Une vraie libéralisation obligerait tous ceux qui mettent à disposition de tous des oeuvres de se demerder pour trouver un moyen qu'on les copie pas.

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Une vraie libéralisation obligerait tous ceux qui mettent à disposition de tous des oeuvres de se demerder pour trouver un moyen qu'on les copie pas.

Oui. Comme les lecteurs DVD se diffusent, mais que les gens capables de faire ou de télécharger (et conserver : ça rempli un disque dure en un rien de temps si tu ne sait pas graver une copie) des copies video sont encore rares, la tendance est ainsi de remplacer les albums de chanson par des clips video.

Ou de rentrer dans le jeu de la coopération générale : livrer ses droits sur ses créations en échange de l'accès aux droits des autres créateurs qui les abandonnent également, quitte à en faire profiter les multiples "passagers clandestins" qui ne créent rien du tout (c'est un peu gauchiste, mais ça me va bien en l'occurence). C'est la lutte entre le modèle économique M$ et le modèle FSF (GNU). Que le meilleur gagne…

Invité jabial
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Oui. Comme les lecteurs DVD se diffusent, mais que les gens capables de faire ou de télécharger (et conserver : ça rempli un disque dure en un rien de temps si tu ne sait pas graver une copie) des copies video sont encore rares, la tendance est ainsi de remplacer les albums de chanson par des clips video.

Ou de rentrer dans le jeu de la coopération générale : livrer ses droits sur ses créations en échange de l'accès aux droits des autres créateurs qui les abandonnent également, quitte à en faire profiter les multiples "passagers clandestins" qui ne créent rien du tout (c'est un peu gauchiste, mais ça me va bien en l'occurence). C'est la lutte entre le modèle économique M$ et le modèle FSF (GNU). Que le meilleur gagne…

Moi, je serais plutôt pour le modèle Redhat : opensource mais on fait raquer à mort sur les services annexes :icon_up:

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