Antoninov Posté 16 février 2005 Signaler Posté 16 février 2005 Au bureau ce midi, ça parle d'abord de nom de domaine. Un collègue raconte l'exemple d'un type ayant dû abandonner un nom de domaine qu'il possédait car une grosse firme s'est lancée dans un procès avec de gros moyens. Un collègue me lance: "ah tu vois.. ta société libérale je sais pas quoi!" Je réponds que dans une société un peu plus libérale, son droit de propriété aurait été mieux respecté et que grosse boite ou pas, personne n'aurait pu lui enlever son nom de domaine à l'insu de son plein gré. Une lueur de compréhension brille dans l'oeil des collègues attablés.. une partie du message est passé :-) La conversation continue sur l'expropriation. Sans que je ne dise rien, quelqu'un se plaint que les autorités peuvent s'approprier un terrain, pour le revendre dans la cadre d'un projet d'intérêt public. Des exemples de scandales US sont donnés. Un collègue dit qu'en Belgique, cela n'arriverait probablement pas, sauf pour des autoroutes ou des voies de chemins de fer. Un autre l'interrompt: une de ses connaissances est en train de se faire exproprier par la commune de Mechelen: la commune lui "rachète" une partie du terrain agricole derrière chez lui, le convertit en terrain à bâtir et le revend, avec plantureux bénéfice, pour un projet immobilier d'intérêt public. Une quinzaine de maisons sont concernées dans la rue. Les habitants sont en train de renoncer à l'idée d'un procès: "que voulez-vous faire contre la commune!", ce sont leurs mots! Je croyais rêver.. tout le monde était d'accord pour raler contre l'Etat, qui définit l'usage des terrains, exproprie, et fait des bénéfs aux dépends d'1 habitant, avec une voie royale pour la corruption. Un collègue est même allé jusqu'à dire: "la meilleure manière serait que le type qui veut construire soit obligé d'aller voir les proprio des terrains et qu'ils s'entendent sur un prix." J'ai quand même lâché un discret "welcome to the free market!". Bon après la conversation est partie sur le fait que dans la situation actuelle, ce sont encore les riches qui en profitent, grâce à leurs contacts et leurs pistons bien placés. Pas mal hein? Je ne manquerai pas de rappeler cet accès de libéralisme si l'un de ces collègues venait à se montrer par trop confiant en l'Etat sur un autre sujet… Voilà.. c'était encore un épisode des midis du libéralisme…. (une idée pour Constantin? un lunch libéral ouvert au public… mais ma cantine est trop petite, genre 10 places max)
Chitah Posté 16 février 2005 Signaler Posté 16 février 2005 Un collègue me lance: "ah tu vois.. ta société libérale je sais pas quoi!" Il faut lu répondre "SILENCE ESCLAVE!" suffisamment fort pour qu'on t'entende, mais pas au point que l'on voie que tu l'as fait exprès pour qu'on t'entende.
Antoninov Posté 16 février 2005 Auteur Signaler Posté 16 février 2005 Il faut lu répondre "SILENCE ESCLAVE!" suffisamment fort pour qu'on t'entende, mais pas au point que l'on voie que tu l'as fait exprès pour qu'on t'entende. mais comment peux-tu te permettre ce genre de truc avec ton gabarit toi?
Chitah Posté 16 février 2005 Signaler Posté 16 février 2005 mais comment peux-tu te permettre ce genre de truc avec ton gabarit toi? <{POST_SNAPBACK}> Si j'étais une femme, je pourrais peut-être même en profiter pour lui mettre une claque sur la joue. Chitah, lâche.
Libertarien Posté 16 février 2005 Signaler Posté 16 février 2005 mais comment peux-tu te permettre ce genre de truc avec ton gabarit toi? <{POST_SNAPBACK}> Parce que justement, depuis qu'on est gosse, on est conditionner à ne pas frapper les plus petits. Il peut donc tout se permettre, le Chitah
melodius Posté 17 février 2005 Signaler Posté 17 février 2005 Parce que c'est pas facile d'écraser une mouche qui vole de tous côtés.
Libertarien Posté 17 février 2005 Signaler Posté 17 février 2005 Parce que c'est pas facile d'écraser une mouche qui vole de tous côtés. <{POST_SNAPBACK}> il aurait du s'appeler Patouch, alors
Antoninov Posté 1 mars 2005 Auteur Signaler Posté 1 mars 2005 Nouvelle conversation de cantine. La famille d'un collègue possède un terrain avec plusieurs batiments dessus. L'un de ces batiment est loué et utilisé comme restaurant par un.. restaurateur. Depuis des mois le restaurateur ne paie plus le loyer. Les propriétaires n'arrivent pas à le mettre dehors. Le juge donne raison au locataire. Le locataire a même intenté une action en justice pour obtenir le remboursement des travaux qu'il a soit-disant effectués. Le locataire a en tous cas fait repeindre la façade avec une peinture plastique. Depuis la maison a des problèmes d'humidité. Le juge veut obliger le propriétaire a faire réparer les planchers (pourris par l'humidité), à la condition que le locataire répare à ses frais le problème de peinture. Le locataire a fait remettre une couche de peinture normale par dessus la peinture plastique. Pour l'instant tout est dans l'impasse, et les propriétaires désespèrent de pouvoir un jour faire fructifier leur bien.
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