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Boeldieu

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Tout ce qui a été posté par Boeldieu

  1. Non. La différence entre la vérité et le mensonge est que plus le mensonge s'écarte de la vérité, plus il faut tromper de monde, plus il faut d'énergie pour établir et maintenir l'illusion. Il y a eu un changement récemment avec l'informatisation et le fait que l'oubli ne soit plus mécaniquement en faveur du mensonge. Ce n'est pas une histoire d'équilibre mais d'énergie.
  2. Cela dit si on peut mettre des enclos autour d'un pré où broutent des moutons je ne sais pas si l'équivalent existe pour les bancs de poissons.
  3. Boeldieu

    Or et euro fort

    Je ne suis pas spécialiste mais il me semble que le vocable "fort" est relatif et non absolu : l'euro est fort par rapport à la situation économique en Grèce. Un étalon-or n'est pas relatif mais absolu et assez stable dans le temps (si l'on considère le track-record des trois derniers millénaires) : il empêche les imprimeurs de billets états de faire n'importe quoi avec la monnaie.
  4. C'est vrai quoi les clients qui râlent ou font des remarques sont pénibles. Heureusement les usagers des services publiques n'ont pas leur mot à dire. Sinon quand l'entreprise perd de l'argent on répartis les fruits (pourris) de la dette aussi ?
  5. Je l'ai déjà expliqué plusieurs fois : on ne peut pas retenir une information ni l'effacer une fois qu'elle a été rendue publique. Vouloir être propriétaire d'une information c'est comme imaginer que tu puisses être plus malin que méphistophélès : un pari Faustien en quelques sortes…
  6. Ah… il faudrait faire un cours de calculabilité car ce que tu évoques sonne bien comme la différence entre une fonction mathématique et son implantation dans un modèle de calcul (machine de Turing, lambda-calcul etc.) le tout se faisant par le truchement d'un 'codage'. La réalité est que l'expression d'une oeuvre "type roman" peut tout à fait se confondre avec la suite des lettres (et la mise en page si on veut) qui composent le roman. En ce qui concerne le père Goriot : que j'en ai une représentation au format epub ou sous un livre de poche j'ai la même oeuvre. La preuve est qu'une personne ayant lu l'histoire une fois sous un format donné ne cherche pas à la relire sous un autre format juste pour voir si ça serait différent. Le DA porte donc bien évidemment sur la suite des mots qui composent le roman et cette suite ne peut pas être appropriée par qui que ce soit (il suffit de trouver quelqu'un avec une mémoire parfaite, par exemple Mozart pour la musique : il pourra réécrire le roman même avec toutes les DRM de l'espace). Après on peut considérer des enregistrements de lectures du "Père Goriot" et là on peut en effet considérer que le lecteur apporte quelque chose à l'oeuvre. Il ne s'agit plus du "Père Goriot" mais du "Père Goriot lu par xxx" mais encore une fois, dès que cette lecture est numérisée la capacité d'appropriation n'existe plus. Par contre faire la lecture dans un endroit clos où on interdit les dispositifs d'enregistrement est tout à fait imaginable. C'est imaginer que si un enregistrement existe on puisse avoir un quelconque droit de propriété dessus qui est illusoire (au sens philosophique pas juste pour des raisons de contrat ou matérielles). Après tu peux toujours verser dans l'animisme et dire que le papier sur lequel Balzac a couché le "Père Goriot" est en fait l'oeuvre dont tu parles. Pour le coup c'est bien un objet qui doit valoir un bon paquet d'euros (on voit ça lors de mises aux enchères). Très bien, mais c'est spécieux de considérer que seul ce manuscrit est "l'oeuvre". Encore une fois n'importe qui ayant lu "Le père Goriot" au format poche, pléïade, epuB, imprimé par une stylus 4000 ou lu sur un écran n'aura pas besoin de cet objet pour avoir accès à cette oeuvre, et à part les collectionneurs personne ne va chercher à en faire l'acquisition non plus. Je ne comprend toujours pas, tu ne l'as jamais expliqué, comment tu peux dissocier un roman de la suite des mots qui le compose : suite de mots qui elle est copiable ad lib. D'ailleurs dans ton poste tu dis ce n'est pas "…" mais "c'est un roman qui débute par ces mots". Même toi tu dis bien que le roman se réduit à la suite des mots qui le compose. Cette suite de mots n'est rien de plus qu'un gros chiffre écrit en binaire qui modulo un certain codage te donne le texte du roman.
  7. L'autonomie toujours du domaine du fantasme ? http://www.diydrones.com/profiles/blogs/ardupilot-mega-home-page
  8. Le problème est de reconnaitre une propriété où il n'y en a pas : l'auteur est le premier à divulguer l'information. Il peut se faire payer pour cette divulgation. Ensuite l'information fait partie du domaine public. Il ne se l'est jamais "appropriée" comme pourraient le faire des conquistador qui s'approprient un continent. Il était juste le premier à y avoir accès. Il peut faire payer ça à quelqu'un mais ça n'indique en rien qu'il y avait une propriété qui préexistait. L'anglais est plus précis on dit 'ply' et 'move' pour distinguer un mouvement et un coup complet (les deux joueurs ayant joué), les deux sont généralement traduits par 'coup' en français (même si parfois on parle de 'demi-coup' mais c'est plus rare).
  9. Ceci n'est pas de la mauvaise science-fiction mais bel et bien le monde dans lequel nous vivons : http://www.dailymail…tter-jokes.html Le mur de la connerie a été défoncé depuis belle lurette et maintenant la connerie administrative s'automatise : haut les coeurs. Attention cette image peut vous valoir une arrestation… et les mots qu'il ne faut pas dire…
  10. Mon dernier post sur le sujte. Tu as encore une fois découpé la citation que je surlignais en gras. Les tables de Nalimov sont une approximation de l'arbre du jeu d'échecs : grâce à elles on peut jouer les parties parfaites à partir du moment du moment où il ne reste plus que 5 pièces sur l'échiquier. Parler de combinaison de pièces n'a pas de sens : si je vois un roi en e1 et une tour en h1 ça ne me suffit pas pour savoir quels sont les coups légaux car je ne sais pas si avant dans la partie le roi a fait le tour de l'échiquier ou non et donc si le roque est un coup légal ou non. Ce sont donc les séquences de coups qui ont un sens pas une photographie de l'échiquier qui n'en est que la résultante (et comme toute projection cette dernière perd de l'information). Cf. Paradoxe du singe savant
  11. A part détourner la conversation et encore une fois avancer un argument factuellement faux qu'est ce que ça change ? Je rappelle que j'avais écrit : J'ai toujours parlé du nombre de parties car je voulais faire une comparaison avec une oeuvre et donc je considérais un 'tout'.
  12. Dans l'équipe de Kasparov il y avait Dorfman qui a remis au gout du jour la variante d'Alekhine contre la défense Nimzowitch. Alors oui on peut dire qu'il a fait du bon boulot. Mais ça va plus loin que juste donner quelques coups : c'est toute une stratégie de match. Maintenant en partie (même si à l'époque il y avait des ajournées) dès que Karpov sortait de la prépa c'était à Kasparov, et à lui seul de trouver les parades et ce qui est certain c'est que si Dorfman jouait en même temps que Kasparov la partie en discutant avec lui les résultats de Kasparov auraient été moins bons. Durant une partie il faut être seul, réfléchir sur une position n'est pas quelque chose de parallélisable. Tu t'y connais un peu aux échecs ? On ne dirait pas car tu ne te rends pas compte que la préparation est débitée très rapidement (sauf s'il y a guerre psychologique ou pour se rappeler des variantes mais ce n'est pas ce qui prend le plus de temps), ce n'est qu'ensuite, une fois sorti de la préparation que les joueurs prennent du temps pour réfléchir : et par définition à ce moment là qu'ils aient une équipe de 1 ou 10 secondants n'y change rien du tout. Oui pourquoi ?
  13. Tu calcules mieux que Shannon et Victor Allis Bravo. Au passage tu te bases sur le nombre de positions, je parlais du nombre de parties. Bonne chance pour trouver la matière pour réaliser ton disque dur (sans parler du temps qu'il faudra pour le remplir)…
  14. Tu crois que tu expliques clairement mais ce n'est pas le cas : par exemple Montaigne n'a vraisemblablement pas écrit une seule ligne de ses essais. Il marchait en dictant et un scribe recopiait ses paroles. Selon tes dire "l'oeuvre" de Montaigne est le résultat du scribe ? Ou alors cette oeuvre ne nous est pas accessible et on n'en a que des copies ? Excuse moi mais je trouve tes explications un peu spécieuses.
  15. Corrigé. Car l'illusion qu'une "vraie identité" soit atteignable par un objet unique est une illusion qui affaiblit la sécurité du système. Ce n'est pas pour rien qu'en sécurité informatique on fait plus confiance à des identifications multicritères. J'ai plus confiance dans l'identité d'une personne qui me montre deux relevés de gaz, sa carte du club mickey et reconnait la photo de ses amis facebook que dans n'importe quel machin centralisé qui finira par être piraté de toutes les manières imaginables (clones de cartes, fausses entrées etc.) Lecture conseillée : http://www.schneier.com/blog/archives/2007/01/realid_costs_an.html
  16. Je ne sais pas qui a la plus grosse trompe mais les US se croient tout permis au nom de cette notion fumeuse de droits intellectuels et consors, y compris de faire fermer un site dans un pays souverain qui l'avait jugé licite : http://torrentfreak….t=Google+Reader Si l'administration US le dit hein c'est qu'elle a raison…
  17. Pas la peine de faire de la contractomanie : les joueurs d'échecs ont compris depuis bien longtemps qu'un secret (une idée nouvelle, un plan nouveau) est un fusil à un coup et que la seule manière de garder le secret est de ne pas l'utiliser. Ensuite une fois que l'information est divulguée on ne peut pas revenir en arrière. Je ne vais pas rentrer dans une bataille technique mais ce que tu dis est factuellement faux. Il n'y a qu'à considérer le nombre possible de parties d'échecs qui est supérieur au nombre d'atomes dans l'univers observable. Il y a bien les tables de Nalimov qui enregistrent le jeu parfait jusqu'à 5 pièces, en étant fin sur le codage ça prend 7/8 Go. Pour l'instant passer à 6 pièces n'est pas imaginable car la croissance de la complexité est exponentielle. Auè départ il y a 32 pièces… Je suis plus que réservé quant à ton analyse du style de jeu qui serait plus facile à conduire avec une petite ou une grosse équipe. D'ailleurs quand on joue en équipe aux échecs on est moins fort que quand on joue tout seul… Il se trouve que Karpov fut lui aussi un des plus grands joueurs de l'histoire et qu'il ait vécu en même temps que Kasparov (dont le vrai nom est Weinstein et dont on a russifié le nom de sa mère Kasparian en Kasparov) est vraiment un manque de bol pour lui (leur track record le montre : 89 pour Kasparov contre 80 pour Karpov soit une différence de 5% sur 169 parties, c'est pas du Tsonga/Federer surtout si on prend en compte que Kasparov a 8 ans de moins que Karpov). Le style de jeu leur est très personnel, c'est quasiment une empreinte génétique. D'ailleurs on reconnait facilement en double aveugle qui joue si on montre des parties de Kasparov ou de Karpov. Ces considérations échiquéennes mises à part je vois qu'avec Asthenik ça rivalise de circonlocutions (le coup du roman originel/support initial irremplaçable dans un fil qui part de la copie faut dire que j'ai apprécié) et qu'à chaque cas particulier les tenants du copyright/droit de propriété intellectuelle doivent se raccrocher aux branches en expliquant que 'oui mais là c'est différent parce que'. Encore une fois, le vol d'objets matériels, le viol, le meurtre etc. ne réclament pas de telles contorsions. La nature de l'information est philosophiquement différente de celle du matériel : on ne peut pas mettre une idée/information en cage ni la détruire même avec une bombe nucléaire.
  18. Egalement dans les interactions entre différents drones qui finissent par faire émerger des actions non prévues lors de la programmation.
  19. Donc un roman n'est pas une oeuvre car il n'a pas de support fixe ? Quand je lis "Le père Goriot" il ne traine pas autour du roman un parfum de café dont était intoxiqué Balzac : je n'ai pas lu son oeuvre donc ? Je n'ai pas vu de différences fondamentales entre le roman et la partie d'échecs. Ce que dit Conrad c'est qu'une partie d'échecs est une histoire au même titre que "Lord Jim". Ce que j'ai dit ensuite c'était que dans le cas d'une partie d'échecs, comme dans le cas d'un roman, on pouvait raconter cette histoire en recueillant la liste des coups de la partie.
  20. Je trouve que tu justifies une fois de plus ce que je soutenais : pour définir ce que tu dois protéger il te faut multiplier les circonlocutions. Il arrive (c'est rare mais ça arrive) que 4 personnes peuvent partager une oeuvre : par exemple en rejouant la même partie d'échecs. C'est rare mais dans une ouverture à la mode ça s'est vu. Il y a donc 4 personnes qui ont pensé un tout (une partie complète du début à la fin) en commun. Maintenant si tu me dis que ce n'est pas une oeuvre il va falloire que tu me justifies la différence fondamentale entre une partie d'échecs et un roman par exemple, avec en bonus l'explication de la citation de J. Conrad (qui s'y connaissait un tout petit en littérature) : "Il se passe plus d'aventures sur un échiquier que sur toutes les mers du globe". Car finalement une partie d échecs est une histoire racontée par deux personnes qui peut se résumer par l'écriture des coups de la partie. On peut ensuite en faire des exégèse (il y a un morceau de la littérature consacré à ça), rejouer la partie, en faire des DVD (et ça se fait ce n'est pas juste des mots mais un business bien réel) etc.
  21. On notera d'ailleurs la prolifération sur nos routes de drones pour mécaniser la punition si on passe la ligne jaune. Le fait que ces machines soient indépendantes est un des buts premiers de la manoeuvre (pour éviter de faire sauter les pv par copinage justement). Je ne vois pas pourquoi ce qui se passe quand on grille un feu rouge ou une limitation de vitesse ne serait pas étendu par d'autres moyens à la politique internationale…
  22. Concernant le copyright, et un peu comme toujours d'ailleurs avec le développement des sciences et technologies numériques (on pourrait faire un beau livre là dessus tiens), on a un exemple de ce débat dans le monde des échecs. Ce jeu multimillénaire fut une des premières applications de l'IA : Shannon et Turing en avait proposé les premiers programmes (alors qu'ils sont les pères de l'informatique moderne). Dans les années 90 ce fut un des premiers jeux à se jouer en ligne sur internet (Free Internet Chess Server date de 1992 : il n'y avait pas de navigateurs et les seuls joueurs étaient dans les universités), le développement des bases de données fut représenté par la montée en puissance de société comme Chessbase. Récemment la puissance des machines dépasse celle des hommes et ça a des implications comme la triche (cf: l'affaire de l'année dernière aux olympiades) par exemple. Très bon exemple d'ailleurs de la convergence numérique : téléphone portable, retransmission en direct, utilisation d'IA le tout sur plusieurs continents, cette affaire est magnifiquement représentative et annonciatrice. Dans le domaine du copyright donc il y a eu cette question saugrenue posée par certaines fédérations : peut on poser un copyright sur des coups d'échecs ? De manière plus large on peut étendre la question à : faut il payer à Kramnik un copyright quand on joue la Berlinoise dans l'espagnole car il l'a remise au gout du jour lors de son championnat du monde contre Kasparov en 2000 ? On peut prendre les bases de données et voir une explosion du nombre de Berlinoise suivant ce championnat du monde, c'est très clair. De nombreux grand maitres ont fait de l'argent avec ça (car ils avaient une défense solide contre 1. e4 et ça leur a permis remporter des tournois, donc de l'argent)… Doivent ils en reverser une partie à Kramnik ? Plus compliqué encore : comme les moteurs sont plus forts que les humains on les utilise pour trouver des 'nouveautés' dans les ouvertures : typiquement un grand-maître étudie une ouverture et pousse la machine à étudier certaines lignes (par exemple dans le dernier championnat du monde entre Anand et Topalov ce dernier utilisait Rybka comme secondant). Il se trouve que Topalov a perdu mais s'il avait gagné aurait il du verser des royalties au programmeur de Rybka ? Lequel aurait il du en reverser à F. Letouzey qui est le programmeur de Fruit dont il semblerait que Rybka soit un plagiat ou non (j'invite tous ceux qui se posent des questions quant à la propriété intellectuelle à lire les développements de cette affaire qui est en plein de le sujet de ce fil) … Et ensuite si moi je réutilise une idée de Polgar dans un tournoi je devrais lui filer des sous sur le prix que j'ai touché ? Ca s'arrête quand la transitivité et la perméabilité de cette propriété intellectuelle chimérique ? On reconnait une idée bancale à ce qu'elle réclame des ajustements à chaque phrase, chaque cas particulier, des 'oui mais là c'est pas pareil parce que …'. La définition du vol ou du meurtre ou des comportements en adéquations avec le droit naturel ne réclame pas de telles contorsions (d'ailleurs l'énorme majorité de la population suit intuitivement ces règles sans avoir un diplôme de droit).
  23. Tu réfléchis comme les staticiens avec une règle : tu ne fais que prolonger l'existant. Où sont les moines copistes ? Les gens qui faisaient des espadrilles ? etc. Ton expérience de pensée est irréaliste : les gens aiment raconter des histoires. Par exemple les shamans au bord du feu dans les longues soirées de la nuit Sibérienne… histoires qui sont passées de générations en générations par … oh mon dieu … de la copie d'information par le truchement de la mémoire des êtres humains. Si tu tues tous les roux tu vas tuer mon frêre et ma soeur et ça ne va pas me laisser de marbre et la société ne continuera pas d'exister comme tu le dis… Ton contre argument est vide.
  24. Je ne sais pas ce que doivent devenir ou pas les écrivains mais hier quand je suis passé au péage il ne restait que des machines. Je suis content que les pauvres personnes qui étaient bloquées dans leurs cages pendant des nuits glaciales puissent maintenant faire quelque chose de plus productif pour la société. Personne n'empêchera jamais un écrivain d'écrire et il semblerait (web 2.0 anyone ? blogs ? twit ?) que les gens écrivent de plus en plus. Donc ? C'est à où tu te trompes : si la société existe alors des centaines de Millions de personnes font quelque chose ce quelque chose ne met pas la société en danger (car elle existe) ce n'est donc pas un délit. Ce n'est pas une simple tautologie mais l'observation de ce qui émerge des sociétés qui fonctionnent. Le vol et le meurtre s'ils sont commis par des 100aines de millions de personne ne permet pas à la société de se maintenir. La société se maintient pourtant alors que des 100aines de millions de gens téléchargent, copient, modifient tout et n'importe quoi et a part les vestes en croco de P. Nègre ça ne fait pas trembler la société sur ses fondements : ça ne peut pas être un délit !
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