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Jiplasse

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Tout ce qui a été posté par Jiplasse

  1. C'est pratique votre raisonnement quand même. La responsabilité ne porte que sur l'acheteur, jamais sur le vendeur. Je pourrais vendre une drogue dure en disant que c'est un bonbon et ça serait la faute à l'acheteur qui n'a pas su débusquer mon mensonge. La liberté de vendre un produit qui justement la supprime (ha non pas totalement pardon), la belle affaire…
  2. Et ….? On interdit un produit que si il ne laisse aucune chance de s'en sortir ? Aucun droit à l'erreur donc. On pourrait étendre ce raisonnement à celui qui se fait agresser en allant dans un quartier mal famé, qu'il ne réclame pas l'aide de la police vu qu'il savait bien qu'il risquait de se faire agresser en allant là bas … Et si il n'y complaît pas ? (soit dit en passant t'as pas dû connaître vraiment de toxicomanes pour dire un truc pareil) Et quand à l'argument du "ça sert à rien d'interdire puisqu'on pourra toujours s'en procurer", c'est exactement la même problématique qu'avec le port d'arme. Le but n'est pas de rendre l'accès impossible mais le plus restreint possible (en espérant contenir la consommation). En soit je ne suis pas défavorable à une légalisation de la drogue, mais uniquement si c'est pour transférer les moyens de la lutte contre la drogue à la réhabilitation des toxicomanes.
  3. Ok tu est pour l'esclavage volontaire donc. "T'avais qu'a pas signer !" (et la dépendance psychologique …?)
  4. Arrêter la drogue dans une cure n'est pas pour moi "arrêter seul", et ça coute de l'argent une cure … Il n'y a plus de dépendance finalement ? Celui qui n'arrête pas c'est uniquement par un choix raisonné ? Je ne répondrais pas à ca puisque ça va partir inévitablement en comparaison de drogues, de "balancages" successifs d'études contradictoires au visage de l'autre, en "oui comme le chocolat …", etc. Je te répondrais plutôt : en quoi est-ce important ?
  5. Dans le cas d'une personne informée la raison importe peu finalement (s'est laissé influencer par des "amis", n'a pas voulu voir les risques, etc), on pourrait dire que c'est comme quelqu'un qui contracte un crédit (pour une raison X ou Y) et qui se retrouve plus tard sur-endetté. Sauf que celui qui a signé le crédit savait combien il aurait à rembourser et pour combien de temps, contrairement au toxicomane qui signe une sorte de contrat d'esclavage à vie. Il n'avait qu'a pas signer ? Ca rejoint le débat sur l'esclavage volontaire (et illimité) pour moi.
  6. Donc le toxicomane qui, poussé par le manque, se procure sa dose en est entièrement responsable (je parle de sa énième dose, pas de sa toute première) ? Tans pis si une puissante substance extérieure l'y a contraint ? Et le revendeur qui gagne de l'argent grâce à ce client captif est un entrepreneur comme un autre ?
  7. La victime c'est celui que sa dépendance (prouvée et forte concernant certaines drogues "dures", svp me parlez pas de chocolat) force à acheter sa dose.
  8. Dans ce cas là ça devrait être vrai actuellement pour les jambon "label rouge" et les premiers prix alors. Et quand bien même la différence serait minime (admettons), la dépendance et la "détresse" financière du junkie feront que ces fabricants survivront.
  9. Ben oui évidement puisqu'ils auront cette clientèle de junkies (qui à mon avis ne pourrait qu'augmenter avec une légalisation de la drogue mais bon ce n'est qu'un avis perso).
  10. Quand on est bien dépendant et fauché on regarde pas les labels, on prend le premier prix pour avoir sa dose. Point barre.
  11. Légaliser un marché pour mieux le contrôler …pas très libéral comme attitude ca. C'est un peu hors sujet ce que je vais dire mais …Il faut garder à l'esprit que l'ivresse est (la plupart du temps) un état temporaire qui met à peu prés au même niveau le génie, l'idiot, le réservé ou l'expansif. On peut pas juger quelqu'un sur un état temporaire.
  12. C'est comme les fumeurs qui disent "moi j'arrête quand je veux et de toute façon je vis très bien avec la cloppe" jusqu'à ce qu'ils commencent à être malades et décident (d'essayer) d'arrêter.
  13. Pour citer l'article du début de ce fil : En quoi un produit avec une faible marge serait nécessairement peu répandu ? Hop belle contradiction (ou contorsion) en une seule phrase : optimal mais pas supérieur. De la même façon tu ne t'estime pas supérieur à ces "babouins obnubilés par l'alcool" c'est ça ? Et je m'abstiendrai de répondre à ceux qui comparent une dose de cocaïne à un Kinder Bueno, tellement la mauvaise foi est flagrante (et de très mauvais goût).
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