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xara

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Tout ce qui a été posté par xara

  1. Qu'est-ce qu'il y a de "théorie du complot" là-dedans?
  2. Inventée? Ce sont des expressions qu'on rencontre dans la littérature, y compris en anglais, pas spécialement chez Leter donc. Elle est surtout connue des libéraux oui, probablement parce que son côté militant leur plait. Mais on en parle dans l'histoire de la pensée éco de Schumpeter (sans utiliser la même désignation je crois) et ailleurs dans la littérature historique. Le problème est qu'elle n'a pas bonne réputation, pas simplement pour l'aspect idéologique, mais d'un point de vue scientifique. Schumpeter se paie bien Bastiat par exemple et le livre de Schumpeter, c'est une des grosses références en HPE donc ça marque tous ceux qui étudient le truc. Dans les décennies récentes, des libéraux et autres autrichiens en ont parlé dans le sens d'une réhabilitation, Liggio, Raico, Rothbard, Salerno, etc. vu qu'ils voient des thèmes proto-autrichiens dedans, mais voilà quoi. Schumpi: Ce que je voulais dire par là, c'est qu'elle n'a rien à dire sur le contenu de l'échelle de valeurs de quelqu'un, quelles fins il poursuit et quelles fins il abandonne étant donné la rareté des moyens à sa dispositions. Mais la rareté l'oblige à choisir, et la loi de l'utilité marginale ne repose que là dessus. La psychologie et la praxéologie se situent sur des plans différents. Bof, je suis pas sûr. Des bouquins de Boyer (régulation) sont traduits et édités en anglais dans les maisons universitaires habituelles mais je ne crois pas qu'il y ait vraiment des bastions à l'étranger. J'avais lu en diagonale un article d'un marxiste qui se payait sa tête, promouvant à la place un marxisme plus "vivant" pratiqué aux US.
  3. Il s'agit des écoles actuelles, excepté pour le centre du demi cercle. Les seules écoles qui pourraient être qualifiées de "françaises" aujourd'hui, elles sont dedans, c'est l'école de la régulation et celle des conventions. C'est d'ailleurs un biais du schéma. Cela donne une importance démesurée à ces écoles sur la scène mondiale.
  4. Et les larges routes dessinées dessus pour faciliter l'accès aux personnes imposables...
  5. C'est quoi "l'école française"? Ne pas prendre des décisions rationnelles, quoi que ça puisse vouloir dire en psychologie, n'atteindrait pas la praxéologie, puisque celle-ci n'a rien à dire sur comment les gens prennent des décisions mais raisonne sur les implications formelles du fait qu'elles en prennent. Quand Mises parle de rationalité, c'est seulement pour distinguer l'action des comportements non intentionnels (réflexes physiologiques, mouvement des objets inanimés, etc.)
  6. C'est quand même moins surprenant qu'un oreiller qui vient sonner à ta porte.
  7. Attention aux problèmes de droit, si ces papiers sont dérivés d'une autre publication.
  8. Relax! En même temps ce sera bien de stresser modérément ensuite pour rester mobilisée. Tu vas probablement voir que la fac, c'est assez zen et justement c'est là qu'est le piège. Comme sur le plan du travail, tu y es laissée à toi-même, la difficulté est de s'auto-motiver.
  9. Le problème est que dans le discours polémique actuel, "néo-libéralisme" est un truc employé à tort et à travers, et souvent pour dire "ultra-libéralisme" dans un sens pas forcément clair, mais qui se veut proche de libéralisme de Manchester dénoncé par les "néolibéraux" du colloque Lippmann. On voit le chaos conceptuel généré par la désinvolture sémantique habituelle, dans le fait que ces néolibéraux là sont plus proches de la dénonciation actuelle du "néolibéralisme" que des "ultras" libéraux classiques, en ce qu'ils veulent un système intermédiaire entre le laissez faire et le socialisme.
  10. Je ne pense pas que le fait qu'il existe un usage polémique d'un terme doive nous faire l'abandonner. A ce moment là, on pourrait aussi abandonner "libéralisme" tant qu'à faire... Par ailleurs, je ne suis pas sûr que les deux termes désignent la même chose mais je laisserais des gens plus érudits là dessus dire ce qu'ils ont à dire. Mon point est qu'il y a un terme de donné dans le texte et que les idéaux-types sont suffisamment imprécis au départ pour qu'on ne risque pas de confusions supplémentaires en les remplaçant avec légèreté. Les citations que j'ai données suggèrent que "l'école autrichienne" est une tendance du libéralisme et que la position méthodologique de untel et untel en économie est ce qui sépare des courants libéraux. Mais la philosophie politique, fût elle libérale, et la théorie économique, fût elle autrichienne, ce ne sont pas les mêmes choses. La première est concernée par des questions normatives et la seconde par des questions positives. Tout au plus la théorie économique peut devenir une partie de la philo po dans la mesure où on souscrit à une doctrine conséquentialiste en philo po (la théorie éco étant concernée notamment par les conséquences d'actions). Pas plus. Par exemple des auteurs ont été pour et d'autres contre le SMIC alors qu'ils étaient d'accord sur ses effets (sur le raisonnement économique), que cela créait du chômage involontaire. C'est qu'ils avaient une différence d'opinion sur ce qu'on doit faire, une différence sur laquelle la théorie économique n'a rien à dire. Voilà, à moins d'avoir une définition bien à lui de "libéraux", mais comme il nous a laissé dans le flou à ce sujet, on tourne en rond.
  11. Oui j'ai lu l'article, d'intérêt pour moi qui ne suis pas familier de Rueff (à part son article critiquant la théorie générale de Keynes que j'ai parcouru, je ne crois pas l'avoir lu du tout). Mais il faut dire que c'est de "néolibéralisme" et non "d'ordo-libéralisme" qu'il est question, selon les propres mots de Rueff cités dans le papier. Le second pourrait bien être une variante du premier mais je ne vois pas bien l'intérêt de multiplier les concepts ainsi quand on a une indication claire que c'est du premier dont il est question. Ma réserve centrale est la tendance de l'auteur à amalgamer théorie économique et libéralisme et plus encore libéralisme et méthode de la théorie économique, quand au mieux ça n'a qu'un rapport indirect: On voit régulièrement la même chose sur le forum et je ne me lasse pas encore de répéter que une analyse autrichienne ou autre du SMIC par exemple n'est ni "libérale" ni anti-libérale. Il ne s'ensuit pas de ladite analyse qu'on devrait ou ne devrait pas avoir de SMIC. De la même manière, que Rueff n'ait pas adopté la méthode des autrichiens ne nous dit rien directement sur son libéralisme. Ce ne sont pas les mêmes questions. Par ailleurs, à moins que l'auteur ait une définition très étroite des "libéraux" (il ne règle pas cette question), je vois mal comment la "plupart des libéraux contemporaines", en tant qu'économistes et non en tant que libéraux, seraient en désaccord sur la mathématisation avec Rueff.
  12. Si la question des droits vient en premier et que l'Etat n'est là que pour les faire respecter dans la doctrine, alors oui le principe de l'Etat (et les discussions sur son organisation interne) n'est pas premier. Il est vu comme un moyen pour cette fin. Peut être que dans l'histoire de la pensée, ce n'est pas si clair, mais justement les désignations de courant sont au mieux des idéaux types, imprécis par nature. A ce stade de précision, je ne suis pas sûr qu'il y ait grand intérêt à vouloir absolument tracer une ligne de démarcation.
  13. J'avoue être intrigué par l'importance donnée fréquemment ici aux labels au dessus des questions de principe, comme des badges qu'on porterait pour s'affirmer vis à vis d'autrui. Et même si on veut discuter de manière sérieuse de savoir si Rueff ou Bidule est X ou Y, on ne peut pas se passer d'aller gratter derrière le vernis des mots et de définir les termes utilisés. Sinon, on fait dans la sodomie de diptères, chacun rajoutant une couche de confusion en empilant un concept vague sur un autre truc vague.
  14. Il devrait être évident que prétendre que les gens ont indéniablement des droits n'est pas la même chose que de dire qu'ils ne peuvent pas être violés dans les faits. Et que Hoppe ne prétend pas qu'on vit dans une utopie libertarienne et encore moins qu'il ne saurait en être autrement.
  15. Oui mais qu'est-ce qu'ils prennent chez Spooner & co? Ils retiennent qu'ils sont essentiellement d'accord avec le coeur de doctrine libéral à la Locke (les droits de l'homme comme droits de propriété, cf. par exemple l'essai "Natural Law" de Spooner) mais que si on prend au sérieux le principe, l'idée du gouvernement comme défenseur de ces droits est contradictoire (l'essai "No Treason"). Autrement dit, lorsqu'ils s'inspirent de Spooner, c'est pour pousser jusqu'au bout la logique du libéralisme classique.
  16. Oui, sa justification est "exotique", si on veut, en ce qu'elle ne repose pas sur les développements qu'on trouve dans la tradition du droit naturel. Mais ce qu'elle justifie n'est rien d'autre que les droits de l'homme à la Locke. HHH:
  17. Ce qui me choque, c'est le "pas". Il est clair qu'il s'inscrit complètement dans cette tradition et le revendique.
  18. Si le coeur de ce qu'on entend par libéralisme est la promotion des principes de base de la propriété privée, à la Locke (chacun a la libre disposition de sa personne / les ressources naturelles sont légitimement appropriées par ceux qui en font le premier usage / les produits issus de leur transformation par les producteurs en question / puis par le transfert volontaire -sans menace de violence- de ces biens de mains en mains), alors il doit apparaitre que l'histoire des institutions monétaires et bancaires de ces derniers siècles est celle de déviations de plus en plus importantes par rapport à cette norme. Et pour prendre la mesure de ces développements, on pourra consulter avantageusement ce texte-ci et celui-là.
  19. Le mec touche du doigt un aspect des institutions bancaires existantes, à savoir le principe de la "réserve fractionnaire" et le problème de stabilité associé. Le problème dans ce qu'il raconte est de décréter sans examen que l'existant est le libéralisme incarné. Et la source du problème, on ne peut plus classique, est que le mec n'a pas fait l'effort conceptuel de dégager des principes libéraux, qui permettent de dire que telle ou telle institution s'y conforme ou non.
  20. Les catégories de recherche sur le site, dans le trip LGBT "social justice warrior" qui terrorise nombre de campus américains en ce moment. Je pense qu'ils doivent updater le site fréquemment pour rajouter de nouvelles "identités", vu qu'on en invente tous les jours.
  21. Their gender Man Woman Other Agender Androgynous Cisgender Male Cisgender Female FTM Gender Fluid Gender Nonconforming Genderqueer Hijra Intersex MTF Non-binary Pangender Transgender Transsexual Trans Female Trans Male Trans Person Two-Spirit Their orientation Straight Gay Lesbian Bisexual Asexual Other Androphilic Ambiphilic Ambisexual Bi-curious Demisexual Ecosexual Gynephilic Heteroflexible Homoflexible Omnisexual Pansexual Polysexual Queer Questioning Sapiosexual
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