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Tout ce qui a été posté par eDoK
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Moins de criminalité chez les riches ? Ca ne me semble pas évident ! Les crimes sont différents ça c'est certains, mais les proportions ne doivent pas tant changer que ça ! J'essaye de trouver une source ou un texte sur tout ça, mais rien n'est sorti =(
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Ce qui n'est pas le cas des péteux qui braquent des bijouteries en ce moment. C'est à la mode. Si la justice faisait un vrai travail de répression ils se seraient plus que probablement abstenus.
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La cause de la violence ce n'est pas la pauvreté. Sinon toutes les mafias du monde seraient pacifistes. La raison c'est… un choix, pur et simple, encouragé par l'impunité.
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Intervention d'une milice "privée" dans une usine belge
eDoK a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Politique, droit et questions de société
+1 c'était inévitable ce genre d'actions. En espérant que ça se multiplie. -
Allez-vous voter en 2012 ?
eDoK a répondu à un sujet de Libdem dans Politique, droit et questions de société
Je n'irai pas à l'encontre de mes principes au nom d'un quelconque "devoir citoyen" ou quoi que ce soit d'autre. Donc je voterai blanc, le jour où le vote blanc sera décompté en tant que tel et non pas jeté avec les "votes nuls". -
Prézidentielles 2012, la suite
eDoK a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Etant lui-même plutôt bien loti niveau revenus je pense qu'il est capable de cerner la règle simple du "tu me taxes trop je me barre en Suisse". Puis en lisant l'article ça pue la com' de bas étage à plein nez. Il n'a certainement pas l'intention de mettre ça en place, au pire il pourra toujours faire semblant d'essayer puis dénoncer un quelconque groupe (les banquiers/l'UE/les paradis fiscaux) pour l'échec de la mise en place de cette mesure. -
Les villes flottantes : la dernière utopie des marxistes de droite
eDoK a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
C'est un des meilleurs desserts qui soit =( -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Et voilà on arrive au fond du problème ! Qui pensait qu'il y avait un quelconque jugement de valeur derrière le "naturelle" de "ressource naturelle" ? Ben vous avez tout faux. On délimite simplement les ressources intellectuelles (ou "humaines" en général) des ressources dites naturelles - cad à la fois physique et autre qu'humaine. Et pas de quoi s'outrer de cette délimitation, on la retrouve même dans les philosophies libérales. Enfin bref ce débat c'est un peu comme si un étudiant bondissait de son banc d'amphi pendant un cours d'éco pour hurler sur le prof "pourquoi qualifier l'agriculture de secteur primaire tous les paysans ne sont pas des pécores !". Mais bon… J'ai cru lire dans le fil que le sable du Sahara ne devait pas être considéré comme une ressource aussi… Ben pourquoi pas ? Evidemment que c'est une ressource. Tout comme le bois au Brésil ou l'eau au Québec. -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Ca ne prouve pas que les lois ne doivent pas anticiper des hypothèses ! Ce qui peut aussi déboucher sur des principes généraux. Pour prendre un exemple débile, si on assiste au premier meurtre de l'Histoire par égorgement, la loi ne va pas être "tu n'égorgeras point". Mais "tu ne tueras point". En anticipation de tous les autres modes joyeux pour tuer son voisin. Ben là où toi tu donnerais 50 000€ par an à un pêcheur moi je lui donnerais rien du tout. C'est pas parce qu'il y pêche que la rivière lui appartient dans toute sa longueur. Question de légitimité. -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
C'est vrai que ça devient étrange autant d'acharnement à vouloir rayer le mot "naturel" Oo alors que dans le fond… osef… -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Effectivement il y a une bataille à ce sujet entre les communes de Chamonix et de St Gervais. Ce qui ne change en rien mon propos, ça reste la propriété d'une entité publique =) -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
St'un autre débat. -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Ou propriété de la commune de Chamonix, comme tu préfères. Ce qui reste une entité publique. Loi, droit, comme tu veux. Il n'empêche que " "si" tu m'agresses, j'ai le droit de me défendre". " "si" tu violes ma propriété, j'ai le droit de prendre les mesures que je juge nécessaires". -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Le but n'étant pas de remettre en cause le principe de servitude, mais le mode d'appropriation des ressources. Dans le cas de Chamonix c'est versé à une entité publique, tout le monde est content. La discussion tourne autour d'une propriété privée, non pas d'un bien "public". C'est justement la première contrainte d'une loi, de prévoir les "si". -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
La servitude de vue sous-entend propriété privée. Alors pour reprendre l'exemple de l'environnement, à qui appartient le Mont Blanc ? -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Le droit du premier occupant c'est joli en théorie mais ça résout rien. Par exemple, ça ne résout pas la problématique de "l'image", de "l'environnement". C'est une richesse aussi ? Tous les hôteliers te diront oui. Certains te diront non. Alors, concrètement, si l'affaire est portée en justice on fait quoi ? Idem pour l'exemple de la rivière, les paysans peuvent bloquer un projet de barrage sous prétexte que ça impacte leur activité et qu'ils étaient là avant ? Dans ce cas il me suffit de trouver un fleuve vierge, d'y jeter ma canne à pêche et je peux me l'approprier en entier aussi non ? Et ses affluents avec pourquoi pas. Enfin bref les théories qui ne résolvent rien de concret c'est pas l'idéal. -
Capitalisme et consommation des ressources naturelles
eDoK a répondu à un sujet de Inso dans Politique, droit et questions de société
Donc, s'approprier au sens propre du terme une ressource parce qu'on est le premier à l'exploiter ? C'est quoi la limite alors ? Je veux dire, j'ai le droit de construire un barrage sur une rivière pour produire de l'énergie, même si cette rivière irrigue des centaines d'hectares de plantations ? Ou encore, pour prendre un exemple d'esthétique, j'ai le droit de creuser une mine en défigurant une montagne alors qu'elle est une attraction importante pour le tourisme, et que ça risque d'impacter des dizaines d'hôtels, restaurants, tour operator etc etc aux alentours ? Ca s'arrête où, cette logique ? -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
eDoK a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
traduction de l'article http://wattsupwithth…ism/#more-56544 Par contre certains passages sont réellement scientifiques et l'article est plutôt long, je ne pense pas avoir fait d'erreur majeure ni de contresens mais une relecture extérieure est toujours la bienvenue. Avant-propos : le Dr. Sebastian Lüning et le Pr. Fritz Vahrenholt, auteurs du nouveau livre climatosceptique controversé qui connaît un grand succès dans les librairies allemandes, m’ont demandé de poster leur réponse aux commentaires fait par le climatologue Georg Feulner de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam dans une interview pour NTV television. Feulner insiste sur le fait que le CO2 joue un rôle majeur dans le changement climatique et que le soleil n’a qu’un impact réduit. Vous pouvez vous renseigner sur le nouveau livre récemment édité en Allemagne, qui cause un tumulte dans l’establishment écologiste allemand ici. La réponse est si acide qu’un quotidien (le TAZ) a titré en Une « les sceptiques sont comme des virus ». La branche allemande de Greenpeace est passée à l’action en dénonçant Lüning et Vahrenholt (auparavant champion de la cause du réchauffement climatique) en tant que « négationniste de glace ». Le site (en allemand) du nouveau livre (qui est devenu un bestseller dans trois points de vente) de Lüning et Vahrenholt est ici. Une version anglaise est également prévue, je l’annoncerai sur WUWT (wattsupwiththat.com). Mes remerciements sincères à Pierre Gosselin de notrickszone.com pour la traduction –Anthony Georg Feulner du PIK (Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam) tourne en rond Un texte de Sebastian Lüning et Fritz Vahrenholt Sur le site internet d’une chaîne de télévision allemande, Georg Feulner de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam a commenté notre livre récemment publié, « Le soleil froid » (« Die kalte Sonne »). Nous ne sommes pas surpris du tout de son rejet de notre position puisque nous avons critiqué son travail dans notre livre. Tout d’abord il conteste l’assertion selon laquelle le réchauffement climatique a cessé pour le moment. Pour ce faire il utilise un tableau précis à partir d’un blog illustrant une évolution des températures par paliers, ce qui n’a aucun sens sur ce sujet en particulier. Le plateau de température que nous avons eu depuis l’an 2000 est contesté par Feulner. Toutefois, l’absence de réchauffement de ces 12 dernières années n’est pas une fabrication concoctée par les auteurs du «Soleil froid ». N’importe qui peut le tracer en allant sur le site woodfortress.org. Vous pouvez encore vous informer sur le sujet dans la littérature scientifique, e.g. Kaufmann et al (2011). Même le Pr. Ottmar Edenhofer, membre du même Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam que Feulner, semble le voir de cette façon. Le Pr. Jochem Marotzke de Hambourg, chercheur sur le climat, vient de le confirmer une fois de plus dans une récente interview avec le quotidien allemand TAZ (édition du 9 février 2012). Ensuite, Feulner tente de marquer des points en utilisant la règle des 30 ans appliquée au climat. Dans certaines définitions officielles, le climat est définit comme la moyenne de la météo sur 30 ans. Si cela a du sens pour certains facteurs, cette règle rigide entrave la discussion sur les mécanismes impliqués dans le climat. Il est de plus en plus clair que les cycles décennaux naturels ont été largement sous-estimés par le passé. Par exemple, l’Oscillation décennale du Pacifique (ODP) est caractérisé par une phase chaude et une phase froide, chacune durant entre 20 et 30 ans. Ils ont un impact significatif sur la température globale. Si cette fenêtre de 30 ans venait à être placée entre les deux phases, les tendances seraient mélangées et nous finirions par comparer des pommes et des oranges. Les résultats « climatiques » correspondants dépendent plus du choix du point de départ de cette période de 30 ans, et moins des réelles tendances climatiques à plus court terme. En conséquence, se baser sur des tendances de température sur 10 ans est non seulement légitime, mais est aussi logique. En parlant du soleil, Feulner tente de montrer que dans le cas d’une chute significative imminente de l’activité solaire jusqu’à un niveau égal aux minimums de Dalton ou de Maunder, ce qu’il prévoit aussi, aucun refroidissement notable n’est à prévoir. Il omet de mentionner ici q’il a oublié d’inclure toute amplification solaire dans ses modèles climatiques. C’est essentiel parce que c’est seulement grâce à cette amplification solaire qu’on est capable d’expliquer la simultanéité entre le soleil et la température, avec une évolution climatique pulsatoire d’au moins 1°C sur les 10 000 dernières années. Le modèle utilisé par Feulner ne peut pas expliquer le passé, et n’est dont naturellement pas adéquat pour prévoir le futur. Pour expliquer le minimum de Maunder survenu il y a 300 ans, Feulner utilise le joker douteux des volcans. Mais ça n’explique toujours pas le problème fondamental du couplage soleil-climat sur les autres cycles millénaires bien documentés des 10 000 dernières années. A propos de l’effet d’amplification solaire de Svensmar, dont l’existence est attestée par de nombreuses preuves dans la littérature scientifique (voir le chapitre 6 et la contribution de Svensmark à la page 209 dans “Le soleil froid”), Feulner se contente de l’écarter du coude sans fournir un seul argument valable. Pas un mot sur les confirmations indépendantes des importants sous-processus de l’effet (e.g. Usoskin et al. 2004, Laken et al. 2010, Kirkby et al. 2011). L’interview de NTV ne fait qu’illustrer à quel point Georg Feulner tourne en rond avec ses arguments. Ceux qu’il présente sont faibles. Quand est-ce que l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam s’occupera des cycles millénaires de ces 10 000 dernières années ? Dans le passage intitulé « L’impact du soleil sur les 10 000 dernières années (pages 68-75 de notre livre), nous soulevons un des thèmes clés les plus importants sur le débat climatique. Etrangement pas un seul rapport des médias suivant la publication du livre n’a étudié la question. Huitième jour, et je compte toujours. Exemple sur les cycles millénaires : les études des stalactites à Oman pour la période 7500-4500 av JC montrent un haut degré de simultanéité entre l’activité solaire et l’évolution de la température. Chiffres modifiés selon Neff et al. (2001) -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
eDoK a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Traduction de l'article : http://blogs.telegra…e-for-recovery/ Sortir de l'euro n'est pas une punition : c'est la dernière chance de reprise économique pour la Grèce Jusqu’à quel point la situation doit-elle se dégrader, bon sang ? Les politiciens grecs répètent sans cesse que quitter l’euro serait un désastre économique. A l’inverse de quoi, au juste ? Le miracle économique actuel ? En 2011, l’économie grecque s’est contractée. Non pas de 3% comme prévu, mais de 6%. 60 000 petites entreprises ont mis la clé sous la porte, et le taux de chômage a atteint 20%. Alors que les comptes bancaires sont vidés, les grecs reviennent au troc. Les fermiers apportent des œufs et des légumes à leurs cousins dans les zones urbaines. On peut apercevoir des gens bien habillés fouiller discrètement les poubelles pour se nourrir. Comme le dit le brilliant Ambrose Evans-Pritchard (dans ce qui se présente sans doute comme sa participation pour la récompense de la Métaphore La Plus Tordue) : Le pays se trouve dans une spirale à la baisse auto-alimentée qui fait des ravages contre les objectifs budgétaires, laissant la Grèce face à une tâche de Sisyphe de coupes encore plus profondes. Ouaip. Et il n’y a aucun moyen de renaître tel le phoenix et de sortir du bourbier déflationniste tant que la Grèce n’encaisse pas le choc, tranche le nœud gordien et commence à tailler sur mesure une politique monétaire qui lui siéra. Lors d’un débat télévisé avec un député socialiste grec ce matin, j’ai suggéré que la Grèce ne pourrait pas se redresser tant qu’elle ne serait pas sortie de l’UE, fait défaut et dévalué sa monnaie. Les deux secteurs les plus importants de l’économie grecque, ai-je dit, sont le transport maritime et le tourisme. Les deux pourraient énormément bénéficier d’une dévaluation compétitive. Le membre du Pasok m’a fixé avec horreur. Mais ce n’est pas à propos d’économie qu’il a postillonné. Mais à propos de l’idéal Européen. Sûrement – sûrement – qu’il serait impensable pour l’UE d’aller de l’avant sans le pays où est né la démocratie. Ca serait une calamité pour la Grèce et pour l’Europe ! J’avais envie de dire non, ce serait une calamité pour vous personnellement. En tant que député, vous vous en sortez bien mieux que quand vous étiez ministre grec. Avec votre parti à 8% dans les sondages d’opinion, vous n’avez aucun retour évident possible vers la politique nationale. Et on peut difficilement considérer qu’il y ait beaucoup d’alternatives dans le privé en Grèce en ce moment. C’est un problème commun à tous les pays de l’UE. Parce que Bruxelles a été généreuse avec les politiciens, ils ont véritablement du mal à voir que ce n’est pas l’intérêt de leurs électeurs. Nous avions entendu précisément les mêmes arguments de l’élite politique britannique durant les derniers mois de la Grande-Bretagne en tant que membre du MCE (ndt : Mécanisme de taux de Change Européen). Quitter le système, nous avait-on dit, entraînerait la ruine. Dans les faits, la reprise économique a commencé le jour de la sortie de ce système : le 16 septembre 1992. Il est vrai que la Grèce est aujourd’hui dans une situation pire que celle de la Grande-Bretagne il y a 20 ans. Les nuages noirs s’amoncellent à l’horizon. Mais réutiliser le drachme offre au moins la perspective d’une éventuelle croissance. Rester dans l’euro garantit une génération de pauvreté et d’émigration. Les fonctionnaires de Bruxelles et les politiques grecs parlent de la sortie de l’euro comme d’une punition terrible qui va s’abattre sur les Hellènes malheureux. En vérité, c’est leur dernière chance de reprise. ————— Un lien hypertexte à ajouter sur le "comme le dit le brillant Ambroise Evans-Pritchard" : http://www.telegraph…-catharsis.html -
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eDoK a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Petite traduction rapide de l'article : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100135167/may-she-defend-our-laws-and-ever-give-us-cause/ Par Daniel Hannan, le 6 février 2012 Alors que la reine Elizabeth célèbre ses 60 ans sur le trône, il est instructif d’observer les changements qui ont eu lieu à notre porte. L’Espagne est passée d’une monarchie absolue à une dictature fasciste puis à une monarchie parlementaire, avec un coup d’Etat infructueux en 1981 et une agitation républicaine pérenne. La Grèce, monarchie depuis 1974, a subi 7 années de dictature (« la dictature des colonels ») après 1967, suivies par une mutinerie navale avortée, la proclamation d’une République, une brève phase de démocratie multipartite puis, l’année dernière, la suspension de cette démocratie dans un coup d’Etat soutenu par Bruxelles. L’Union Soviétique s’est effondrée, donnant naissance à huit nouvelles Républiques et sept dictatures d’intensité variée. La Yougoslavie s’est fragmentée, à travers trois guerres meurtrières, en six Républiques parmi lesquelles deux d’entre elles sont dans les faits subdivisées en de plus petits Etats. L’Allemagne est passée d’une occupation par quatre puissances étrangères à une division, puis à une réunification. La Belgique a eu trois dérogations constitutionnelles, chacune essayant de trouver un nouvel équilibre entre les différentes composantes linguistiques. Elle vient juste d’émerger d’une période record sans gouvernement avec la coalition des parties qui ont perdu les dernières élections. La Tchécoslovaquie est passée par le Printemps de Prague de 1968, une nouvelle occupation russe, la Révolution de velours de 1989 et s’est finalement scindée en deux Etats. Le Portugal est passé d’un absolutisme d’extrême droite via un bref flirt avec l’absolutisme d’extrême gauche, au républicanisme, avec six gouvernements provisoires en conséquence de la révolution de 1974. Chypre est partie de l’unité pour aller vers la scission, jusqu’à l’impasse actuelle où une partie clame sa légitimité sur toute l’île quand l’autre partie clame son autonomie. La Bulgarie, après le communisme et la démocratie, a brièvement élu son roi comme Premier Ministre avant d’installer le républicanisme. L’Italie a vu défiler 56 gouvernements, quatre assassinats politiques majeurs et la condamnation criminelle de dizaines de ministres et de deux anciens Premiers Ministres. Aujourd’hui, elle aussi a suspendue sa démocratie multipartite. La Hongrie vient de mettre au rebus sa Constitution, et pourrait être la prochaine sur la liste pour une junte imposée par Bruxelles. La France… Oh, vous avez saisi l’idée. Heureux est l’Etat où, si acharnés que soit les débats sur la façon de gouverner, se trouve un accord général sur la légitimité du système en lui-même. Quelle que soit votre opinion sur l’idéal abstrait de la forme d’un gouvernement, vous reconnaîtrez, aujourd’hui plus que n’importe quand, ce que la reine a apporté à son pays. ——————————— Je ne sais pas si l'article en lui-même présente réellement un intérêt… Peut-être à intégrer à une réflexion plus large ? En tout cas, il est traduit… Je n'ai pas intégrer les liens hypertextes, toujours pour les mêmes raisons de nombre de messages postés insuffisants. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
eDoK a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Traduction de cet article : http://wattsupwithth…-and-windfarms/ Par contre je n'essaye pas d'inclure les liens hypertextes, ça devient très vite illisible ! (pas assez de messages à mon actif je crois). L’Allemagne en plein troubles de scepticisme sur le climat et fermes solaires/à éoliennes J’ai deux histoires majeures à raconter. La première sur la montée du scepticisme climatique dans les médias mainstream, alors qu’un environnementaliste allemand renommé devient « climatosceptique » et déclare : « Je ne pouvais pas en supporter d’avantage. Il fallait que j’écrive ce livre. » « Le doute est né il y a deux ans alors qu’il était un examinateur expert pour un rapport du GIEC sur l’énergie renouvelable. « J’ai découvert de nombreuses erreurs et me suis demandé si les autres rapports du GIEC sur le climat étaient aussi négligés. » … et l’autre histoire de premier ordre à propos de l’échec du solaire et de l’éolien en Allemagne. D’abord, le scepticisme mainstream : Coup dur pour le mouvement allemand sur le réchauffement climatique ! Les médias principaux titrent sur « les mensonges sur le CO² ! » Extraits reposté depuis NoTricksZone par Pierre Gosselin Le tabloïd allemand Bild (qui a un tirage colossal de 16 millions d’exemplaires) daté d’aujourd’hui dédie la moitié de sa deuxième page à un article intitulé : « Les mensonges sur le CO²… pur alarmisme… devrions-nous faire confiance aveuglement aux experts ? » C’est ce que le principal journal allemand Bild (voir photo) a écrit dans ses versions papiers et online aujourd’hui, le même jour de la sortie d’un livre climatosceptique publié par la célèbre maison d’édition Hoffman & Campe—écrit par une importante personnalité socialiste et environnementaliste. C’est énorme. Plus que ce que je n’aurais jamais pu imaginer. Et plus encore et à venir dans les jours à venir ! L’article du Bild n’était que la première pièce d’une série. Retenez tout ça comme la date où le mouvement allemand sur le réchauffement global a subi un coup dur extraordinaire. Aujourd’hui, pas un mais deux des médias allemands les plus lus ont publié des articles scientifiques climatosceptiques complets, coïncidant avec la sortie d’un livre climatosceptique important, Die kalte Sonne (Le soleil froid). L’Allemagne se trouve maintenant dans une confusion braillarde à propos du sujet échauffé du changement climatique Qu’est-ce qui a fait démarrer tout ça ? L’un des pères du mouvement écologiste moderne allemand, le Professeur Dr. Fritz Vahrenholt, un social démocrate et écologiste activiste, a décidé de co-écrire un livre climatosceptique avec le géologue/paléontologue Dr. Sebastian Lüning. Le scepticisme du Dr. Vahrenholt a débuté lorsqu’il lui a été demandé d’examiner un rapport du GIEC sur les énergies renouvelables. Il a trouvé alors des centaines d’erreurs. Lorsqu’il les a indiqué, les fonctionnaires du GIEC les ont simplement écartées. Stupéfié, il s’est demandé « Est-ce là leur approche des rapports sur les estimations climatiques ? » Le Dr. Vahrenholt a alors décidé de creuser un peu. Son collègue le Dr. Lüning lui a aussi fourni une copie de « L’illusion de la crosse de hockey » de Andrew Montford. Il a été horrifié par le laisser-aller et la trahison ainsi découverts. Ayant des connaissances chez Hoffmann & Campe, lui et Lüning ont décidé d’écrire le livre. Die kalte Sonne cite 800 sources et inclut plus de 80 tableaux et graphiques. Il examine et synthétise les dernières avancées scientifiques. Conclusion : la catastrophe climatique est hors jeu La science a été stimulée. Le livre a commencé à cartonner en librairie aujourd’hui et est déjà numéro 1 sur Amazon.de pour les livres sur l’environnement. Tout indique qu’il va monter très haut dans le classement général des best-sellers. Il est publié par une maison d’édition allemande de renom et a créé un électrochoc à travers l’establishment allemand de la science climatique. La première édition prévoie 20 000 copies. Je m’attends à ce qu’ils partent assez vite. Lisez la suite ici. Pendant ce temps, le vent sort des voiles dans le business allemand très subventionné des fermes solaires et éoliennes. Michael Limburg écrit depuis l’Allemagne : Nous avons publié cette étude très complète de notre auteur le Dr. Günter Keil intitulée « La transformation allemande vers l’approvisionnement énergétique écologique a déjà échoué ». (insérer l'url). La version allemande ici : insérer url Elle a beaucoup gagné en attention et a été publiée dans tout les blogs germanophones climatosceptiques, et est aussi regardée de près par nos politiques. Puisque beaucoup de fanatiques verts à travers le monde loue l’Allemagne comme le pays des merveilles des miracles écologiques possibles, il peut être utile de leur montrer la réalité. Je suis donc fier et heureux de vous annoncer que nous avons réussi à traduire cette information très précieuse qui révèle l’aveuglement et le fanatisme de nos politiciens actuels qui détruisent volontairement la colonne vertébrale de notre économie. Faîtes-en le meilleur usage possible. Je suis sûr que vous serez heureux d’apprendre cette nouvelle. Le rapport complet et le communiqué de presse sont joints. Voici la traduction française : La transformation allemande vers l’approvisionnement énergétique écologique a déjà échoué L’expert en énergie, le Dr. Guenter Keil, a minutieusement examiné la politique énergétique allemande d’éloignement du nucléaire et des énergies fossiles pour favoriser les énergies renouvelables. Ce qu’il a trouvé dépeint un morne tableau. Il y a des années, l’Allemagne a ambitieusement commencé à transformer son système d’approvisionnement énergétique, et espère combler au moins 80% de ses besoins énergétiques via les énergies renouvelables d’ici 2050. Elle est donc devenue un leader moral sur la responsabilité environnementale pour le reste du monde. Pour ce faire, le précédent gouvernement de coalition Socialistes-Verts, dirigé par M. Gerhard Schröder, a promulgué la soit-disante Loi de tarif de rachat des énergies renouvelables (EEG) en 2000. Cette loi contraint les propriétaires d’infrastructure énergétique à racheter toutes les énergies renouvelables, telles que les énergies solaires et éoliennes, à tous les producteurs à des taux exorbitants et fixés et de l’injecter dans le réseau électrique pour une période de 20 ans. Cette politique a conduit à une véritable bulle puisque des milliers de propriétaires, d’entreprises et d’investisseurs ont installé l’équivalent d’une capacité de milliers de mégawatts d’énergie solaire et éolienne en quelques années. Le gouvernement conservateur-libéral actuel, sans être en reste, pousse allègrement cette loi à sa limite. L’approvisionnement qui dépend du climat fait des ravages sur le réseau électrique Le problème est que ces sources d’énergie dépendent du climat. Leur caractère sporadique cause des ravages sur le réseau allemand, et commence même à menacer de déstabiliser les réseaux à travers toutes l’Europe. L’autre problème est que le réseau nécessaire pour la distribution de l’énergie verte produite de manière décentralisée n’existe tout simplement pas encore. Ils ont oublié de le construire ! Jusqu’à maintenant, après des dizaines de milliards d’euros dépensés dans les énergies renouvelables et des prix plus élevés pour les consommateurs, pas une seule centrale à charbon ou à pétrole n’a été fermée. Au contraire, les vieilles centrales inefficaces ont été remises en route dans un effort pour stabiliser le réseau. Dans une réaction de panique, l’Allemagne a fermé 8 centrales nucléaires Pour aggraver le tout, dans un moment de panique et d’hystérie, le gouvernement allemand a fermé 8 de ses 18 plus vieux réacteurs nucléaires après la catastrophe de Fukushima, annulant par la même occasion une source très économique et stable d’énergie et poussant un peu plus le réseau dans ses limites. Avant la fermeture des réacteurs nucléaires, l’Allemagne était un exportateur net d’énergie. Aujourd’hui elle est importatrice nette et, de temps en temps, met une très forte pression sur les réseaux voisins. Pour compenser l’énergie nucléaire manquante, le gouvernement promeut aujourd’hui fortement encore plus d’énergie éolienne dépendante du climat, ce qui déstabilise encore plus les réseaux allemand et européen. La solution du problème du stockage de l’énergie est encore au moins une génération devant nous. La question bien entendu est comment des décisions aussi absurdes ont-elles pu être prises pour commencer ? N’y avait-il pas d’experts impliqués dans le plan pour l’infrastructure du nouvel approvisionnement d’énergie ? La réponse, apparemment, est non. Les professionnels du secteur de l’énergie sont perçus comme le Mal, de sales et avares pollueurs, et n’ont donc jamais été réellement consultés. On ne pouvait pas compter sur eux pour donner les solutions politiquement correctes. Ainsi donc les décisions de fermer les réacteurs nucléaires allemands et de supporter massivement les énergies renouvelables ont été unilatéralement prises par le gouvernement, sans consultation des experts de l’énergie, ni même des pays voisins. Des parcs éoliens offshore, sans ligne de transmission vers les régions industrielles ! Maintenant que les dommages se répandent, les fournisseurs se battent pour garder un réseau stable et pour combler la perte entraînée par la fermeture des réacteurs nucléaires. Pour ce faire le gouvernement allemand a commandé l’installation de parcs éoliens à grande échelle dans la mer du Nord et la mer Baltique, en même temps que la remise en marche des centrales à charbon inefficaces en sommeil jusqu’alors. Cette transition de la production énergétique du nucléaire et des fossiles vers les « renouvelables » est désignée par les fonctionnaires allemands comme la Transformation de l’Approvisionnement Energétique. La construction des parcs éoliens offshore progresse maintenant rapidement. Mais il y a juste un problème : il manque les lignes haute tension requises pour acheminer l’énergie vers le cœur industriel allemand au Sud ! Il faudrait plus de 3000 km de ces lignes, mais elles ne sont en vue nulle part. Le gouvernement les a oubliées aussi ! Les groupes d’activistes qui bloquent l’extension du réseau Construire rapidement les lignes de transmission à travers le paysage sera une tâche virtuellement impossible. Les groupes d’activistes sont organisés depuis longtemps et bloquent efficacement leur approbation et leur construction. Jusqu’à maintenant seuls 214 petits kilomètres ont été construits. En conséquence, le surplus de l’éolien ne peut pas être mis à disposition sur les marchés. Ils sont donc soit détruits, soit déversés sur les marchés à des « prix négatifs », ou les propriétaires de parcs éoliens reçoivent simplement l’ordre de stopper l’activité. Pas de problème cependant—le paragraphe 12 de la Loi de tarif de rachat des énergies renouvelables oblige les services d’énergie à payer pour l’électricité qu’ils ont demandé de ne pas produire ! Techniquement, il s’agit d’un incitateur pour les parcs éoliens à déstabiliser le réseau. Finalement, tous ces coûts s’accumulent et sont transmis au consommateur. Les consommateurs doivent payer de plus en plus cher pour un service de moins en moins bon. L’industrie allemande s’inquiète et les sondages montrent que beaucoup quittent l’Allemagne, ou prévoient de le faire. Ils ne considèrent plus l’approvisionnement énergétique allemand comme fiable. Dans une spirale fatale… « échouera spectaculairement » Le rapport du Dr. Guenter Keil se concentre en détail sur les incroyables absurdités de la loi allemande sur le tarif de rachat des énergies renouvelables, et la Transformation Energétique utopique du pays. Le gouvernement, à travers une ingérence intrusive et une bureaucratie éloignée du terrain, a manœuvré l’approvisionnement énergétique allemand dans une spirale fatale : plus le gouvernement intervient, plus la pagaille grandit. Et plus la pagaille grandit, plus le gouvernement intervient ! Le Dr. Keil conclut : « La transformation énergétique allemande a déjà échouée. Pour les allemands, les perspectives sont sombres. […] La mauvaise gestion planifiée endommage fortement l’économie et échouera spectaculairement quelques années plus tard parce que les coûts économiques et sociaux seront devenus insoutenables. La question qui reste ouverte est combien de milliards d’euros devront être gaspillés avant qu’une nouvelle politique énergétique (une nouvelle transformation énergétique) ramasse les morceaux ? » Il n’est alors pas étonnant que selon un sondage d’experts de 21 comités nationaux conduit par le Conseil Mondial de l’Energie, 0% ont déclaré pouvoir imaginer que leur propre pays adopte complètement l’approche politique allemande. Un nombre équivalent pense que l’Allemagne atteindra ses objectifs affichés. Le modèle allemand servira comme une leçon classique sur comment ne pas gérer la production énergétique. Michael Limburg, avec mes remerciements à Pierre Gosselin de notrickszone pour l’excellente traduction. Le Dr. Guenter Keil était un scientifique à l’Université Technique de Munich / Fraunhofer Society, ainsi que Soutien de Projet au Ministère Fédéral de la Recherche. —————————— J'ai quand même pris soin de relire, mais vu la longueur de l'article un oeil extérieur serait nécessaire je pense ! -
"mieux vaut un job mal payé où l'on acquiert de l'expérience et des connaissances plutôt que de se languir au chomage en touchant des allocs ridicules" Non à ce niveau là de salaire c'est du moquage de visage pur et simple. Je ne suis absolument pas en faveur d'une régulation étatique sur les salaires, mais le patron qui me propose 1€/h n'a pas intérêt à être trop insistant. Y'a des limites à "l'acquisition d'expérience" et ce genre de truc, quand t'es stagiaire tu découvres la vie c'est cool, quand t'es actif c'est plus la même chose. Et puis entre nous, un job qui ne permet ni de s'affranchir des aides sociales ni d'améiorer ses conditions de vie ça sert à quoi ? A part inciter à se lancer sur le marché noir…
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http://de.wikipedia.org/wiki/Geringf%C3%BCgige_Besch%C3%A4ftigung En Allemagne, 4,9 millions de personnes sont dans ces conditions (les "Minijobbern"). Le salaire horaire… 2€50, ouh yeah leur modèle économique déchire ! Et encore, c'est sans parler des job à 1€ de l'heure (non non c'est pas des conneries) qui visent à "réinsérer" les bénéficiaires d'aides sociales dans le monde du travail. Libéral ou pas, pour ou contre les aides sociales, faire bosser quelqu'un pour 1€/h c'est juste indécent. Alors je le répète, la situation allemande qui vient d'une compétitivité à toute épreuve, c'est une i-l-l-u-s-i-o-n.
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J'entends beaucoup de gens admirer l'Allemagne, mais pour en avoir parler avec deux familles allemandes, l'une à l'est l'autre à l'ouest, la situation allemande est trèèèèès loin d'être enviable. Premièrement parce que la réalité du terrain, et pas celle des chiffres, c'est qu'il faut 3 jobs pour avoir un niveau de vie à peu près décent. Et deuxièmement, parce que si l'Allemagne va bien c'est parce que l'UE achète allemand. Et quand le client qui fait tourner la prod fait faillite, ça fait mal. Alors sincèrement je vois pas en quoi le modèle allemand est enviable. Pure illusion.
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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
eDoK a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
L’UE renforce involontairement l’autoritarisme hongrois Par Daniel Hannan Les eurocrates sont en train d’accomplir un exploit extraordinaire : ils rendent le gouvernement hongrois plus populaire. J’ai déjà bloggé sur les penchants autoritaires du régime de Fidesz. Viktor Orban, un réformiste pro-libre marché durant son mandat de Premier Ministre entre 1998 et 2002, est récemment devenu presque Poujadiste dans sa rhétorique. Mais le ton frénétique avec lequel il fait la cible d’attaques a pour effet de l’élever au-dessus de ses détracteurs. En le voyant maintenant au Parlement européen, courtois et conciliant face à la provocation pompeuse, ma sympathie s’est retournée vers lui. Pour commencer, l’UE a choisi le mauvais champ de bataille. Il n’est pas nécessaire d’être de gauche pour être alarmé par certaines réformes d’Orbàn. Ses lois sur les médias, par exemple, n’ont pas leur place dans une démocratie libérale, et ses changements dans le système électoral sont plus que d’ordinaire flagrants dans leur partisanerie. Toutefois les eurocrates n’ont pas de réelle activité dans ces domaines, puisqu’ils dépendent entièrement de la législation nationale. Alors à la place, voulant tacler Orbàn pour quelque chose, ils se sont concentrés sur la façon dont sont menées les nominations publiques, notamment celles pour le conseil de la Banque Centrale. Et là, ils se battent sur le terrain le plus glissant qui soit. Le « contrôle du gouvernement » d’un homme est la « responsabilité démocratique » d’un autre. Pourquoi la Hongrie, ou tout autre pays, devrait-elle être conduite par une nomenklatura non élue ? J’ai fait campagne pendant des années pour la surveillance parlementaire sur les nominations au niveau étatique au Royaume-Uni. Quant à la Banque Centrale, la Hongrie, ne l’oublions pas, est le pays d’où à commencé la crise sur la dette européenne. Bien avant le bailout grec, le précédent Premier Ministre Ferenc Gyurcsàny avait eu à se rendre à Bruxelles pour quémander honteusement. Le pays est censé rembourser 5,9 milliards d’euros à l’UE et au FMI cette année, mais n’est pas en position de le faire. La ruine la plus totale est à l’horizon. Alors pourquoi les gens voudraient-ils conserver une image d’invulnérabilité aux yeux de l’opinion publique pour la Banque Centrale, qui a joué un si grand rôle dans la création de ce bazar ? Comment les gouvernants pourraient-ils être pires que ceux actuels ? Non pas que je veuille taper sur les hongrois. La Banque d’Angleterre, la Fed et la BCE ont toutes un bilan catastrophique sur la dernière décennie. Pour avoir de manière répétée appelé le Parlement à reprendre le pouvoir confié au comité pour la politique monétaire (Monetary Policy Committee) il y a 15 ans, je peux difficilement me plaindre quand la Hongrie prend le même chemin. Les responsables à Bruxelles, bien entendu, voient les choses différemment. L’idée que des fonctionnaires non élus soient soumis à un contrôle parlementaire les remplis d’une horreur non feinte. Après tout, si le pouvoir passait des apparatchiki aux politiciens élus, le système entier de l’UE s’effondrerait. Néanmoins, l’UE aurait plus de poids si elle appliquait une censure similaire aux gauchistes et aux parties europhiles. Le nouveau gouvernement belge par exemple, me semble violer ouvertement sa Constitution dans le but de redessiner sa carte électorale. Mais pas une seule plainte n’a été entendue de la part de l’UE. Et ces mêmes députés et eurocrates qui hurlent à propos de la Hongrie ont défendu la suspension active de la démocratie multipartite en Italie et en Grèce. Là encore, bien sur, ces juntes civiles ont été mises en place pour défendre l’euro. Le plus triste c’est que, comme je le dis, il y a réellement quelque chose à faire en Hongrie. Les 30/40% du spectre politique qui sont, dans tous les autres pays, occupés par un parti pro-libre marché de centre-droit, restent vacants. Seul le précédent ministre de l’économie Lajos Bokros, un allié d’ECR (NdT : European Conservatives and Reformists, parti politique dont M. Hannan est membre) que j’ai présenté aux lecteurs il y a un petit moment, défend le conservatisme traditionnel. Au final, quelqu’un mettra un terme au duopole des deux grands parties et commencera le processus de reprise économique. Malheureusement, l’intimidation de l’UE ne fait que reporter ce jour.