Aller au contenu

poney

Habitué
  • Compteur de contenus

    36 904
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    147

Tout ce qui a été posté par poney

  1. poney

    Prix des forfaits Free Mobile

    Ca se fait tout seul, oui. (enfin, ça l'a fait pour moi) Et non, Free n'est pas daubesque, rien a signaler de mon côté et j'ai fais partie des tout premiers signataires.
  2. Il y a aussi (surtout ?) une très bonne critique de Marwan Mohamed, qui est un sociologue de la déviance, assez pertinent, que j'ai eu l'occasion d'entendre à l'EHESS. En plus de son article ("le déni des familles" si mes souvenirs sont bons), il lui oppose d'autres critiques dans un article sur les émeutes de 2005, notamment sur ses sources statistiques. Il faut aussi noter que Lagrange n'a pas publié que ce livre là et quand dans ces autres textes, il a une approche assez différente, donc il faut se méfier de ceux qui disent (je ne dis pas ça pour toi) "Lagrange a montré que les cultures machin machin machin". Lagrange n'a rien montré du tout, ou du moins, pas de la manière dont on lui attribue. Il a essayé plusieurs approches, et une a buzzé pour diverses raisons qu'on imagine (parce que pour une partie de la droite, c'est ce qu'ils voulaient entendre, et parce que pour une partie de la gauche, c'est ce qu'ils ne voulaient surtout pas entendre). Il aussi beaucoup travaillé sur la démission parentale (voir aussi Laurence Giovanni) et a publié des livres AVEC Mucchielli. Il ne faut pas penser qu'il est totalement en marge du reste de la sociologie française non plus ou que c'est une sorte de loup-gris qui tentent de braver courageusement l'omerta des sociologues de gôche. D'ailleurs, à leurs propos, je ne me souviens pas de ce que disent Fassin et Mucchielli de ce livre, pourtant, j'ai du les lire, c'est que ça ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs en bouche. Ça en dit sans doute long sur l'argumentation. J'ai surtout souvenirs des critiques venant de la part d'africanistes (et non de sociologues !) à l'université et des souvenirs que j'ai personnellement du livre (je ne l'ai pas lu, je l'ai eu une après midi en main en bibliothèque, je ne l'ai parcouru que 3 ou 4 heures, j'étais curieux, tout le petit monde des sciences sociales n'avait que ça en bouche entre 2006 et 2007). Si tu n'a pas lu les papiers de Marwan Mohamed, ça t’intéressera sans doute. Pour la théorie du genre, tu n'as pas tout à fait tord. Mon avis, qui vaut ce qu'il vaut. Ça a remplacé la sociologie marxiste. Aujourd'hui, il n'y a presque plus de sociologie purement marxiste, c'est complètement relégué au second plan, on laisse ça a quelques vieux proche de la retraite mort. Par contre, le marxisme n'a pas disparu. Il reste quelques irréductibles, du genre Loïc Wacquant, mais qui ne se revendiquent pas marxiste, parce que ça ne le fait pas. Ils se disent structuro-fonctionnaliste, c'est plus passe partout. Mais on y retrouve bien tous les poncifs marxistes. Ceci dit, son travail (à Wacquant) n'est pas sans intérêt, a condition de savoir lire entre les lignes et ne pas se facepalmer à chaque occurrence du mot "neoliberalism" (oui, monsieur écrit en anglais). Le marxisme ayant été balayé, depuis 10 ou 15 ans (ce n'est pas innocent, 1991, toussa), a été remplacé par les théories du genres. Et c'est bien sur un massacre. Et c'est extrêmement dommage pour ce type d'études parce que, dans les années 70 et 80, ça a été un foisonnement de découvertes et de nouvelles idées. Et je ne trolle pas. Par exemple, ça a lancé des femmes sur le terrain pourétudier des femmes, milieu que les hommes ne fréquentaient pas. Elles étaient déjà présentes avant (Margareth Mead et d'autres), mais pas de manière aussi systématique. Ça a aussi permis d'étudier les enfants, également un domaine que les hommes ne fréquentaient pas. Ça à changé la perception de pas mal de populations, dont au final, on ne connaissait jusque là que la religion et l'organisation politique. Et ce n'est pas rien, et c'est quelque chose qu'on doit mettre au crédit des études de type féministe. En micro histoire, j'ai lu l'an dernier l'excellent livre d'Yvonne Verdier ("Façon de dire, façon de faire. La laveuse, la couturière, la cuisinière"), une longue étude ethnographique dans un petit village je ne sais plus ou en France, publié fin '70s. C'est un des premiers livres qui met en avant la culture féminine, avec ses spécificités, ses rôles, ses symboles. Il y a aussi eu toute la critique des folkloristes du début du siècle, qui servaient encore de référence sur le monde féminin, et sur celui des enfants, il n'y a pas si longtemps. Il y a eu, beaucoup plus tard, et ça te plaira, toutes les critiques adressée à Bourdieu, puisque son livre "la domination masculine" a plutôt été mal accueilli, avec une véritable remise en cause de la notion de domination (il y a un article resté fameux qui s'appelle "quand céder n'est pas consentir"). Toutes ces théories du genre, ces études féminines, ont permis réellement d'accéder a de nouvelles connaissances. Ca a bien sur, toujours été teinté un peu de marxisme, mais rien de catastrophique. Si dernièrement ça part complètement en sucette, c'est à mon avis bien plus à cause d'un certain militantisme que de marxisme, même si je pense que c'est le second qui amène le premier. Mais c'est surtout parce que les études du genre sont devenues le refuge des marxistes. Une sorte de trop plein en quelque sorte... Je sais pour toi, je ne suis pas aussi sur pour d'autres, mais pourquoi pas. En dehors du strawman un peu forcé, c'est surtout pour provoquer le débat argumenté, la réponse m'intéresse réellement.
  3. Toujours mon préféré dans les COD et autres du genre
  4. Tu veux dire, du lubrifiant ?
  5. Vas-y fonce, on ne sait jamais, sur un mal entendu.
  6. Pour le holisme, je faisais allusion au livre de Lagrange. Lagrange part d'un point assez juste : la sous utilisation de la dimension culturelle dans les études sociologiques. Cependant, plusieurs articles ont eu tendance à montrer qu'il avait exagéré le manque de ce facteur (notamment dans la sociologie allemande, mais aussi en France). Il n'y a pas, à proprement parler, de "déni culturel". Et, le problème de Lagrange, c'est qu'il va faire la même erreur, mais dans l'autre sens : il va surchargé de sens la dimension culturelle. On a affaire là a quelqu'un qui n'est pas du tout un spécialiste de l'Afrique et qui dit dans son livre que, en gros, la culture subsaharienne pose problème, notamment à travers la figure du père. Or, il n'y a strictement aucune unité dans la culture subsaharienne, pas plus qu'il y en a en une en occident. Un Grec n'est pas culturellement identique à un Finnois. Un Breton, ce n'est pas un Corse. Ce qui a choqué bon nombre d'africanistes, c'est qu'il ne viendrait à personne l'idée de parler de "l'Homme Européen", alors qu'on parle de l'Homme Africain" sans que ça paraisse ubuesque. Je rappelle quand même qu'on trouve en Afrique des chrétiens, des musulmans, des animistes et, le plus souvent, un mélange d'au moins deux de ces religions. On trouve des société matriarcales, patriarcales, matrilocales, patrilocales, virilocale, .... On trouve des sociétés lignagères, des sociétés segmentaires, des sociétés hierarchisées comme des non hierarchisées. On trouve des nomades, des sédentaires. On trouve des agriculteurs, des chasseurs. Des riches, des pauvres. On y trouve des élites occidentalisées depuis plusieurs siècles, on y trouve aussi des régions relativement moins occidentalisées. Il y existe aussi près de 2 000 langues. Et j'en passe, des différences. Bien sur, on peut trouver des grandes tendances, mais la figure paternelle n'est pas l'apanage des cultures subsahariennes. Personnellement, je n'ai aucun problème à parler de culture, voir même à la mettre dans la problématisation. Tu le dis justement, l'éducation est indissociable de la culture. Le problème, c'est quand on refuse d'y voir autre chose et que ce motif culturel devient l'alpha et l'omega.
  7. Dans le nord, on fait un 400 m D.A. en Clio 16s/Golf III VR6.
  8. C'est pour la parité : féminisme, gauche et droite.
  9. Bah, pas chez moi. Bon, j'ai pas regardé produit par produit, mais je remplis mon caddie pour +/-100€ au Monop et pour 70€ au Franprix. Et je prends toujours a peu près la même chose. Les deux cubes doivent faire 3gr à eux deux, je doute que ça soit vraiment "bourré de sucres" dans une casserole de 8l remplie au 3/4
  10. poney

    Supa Playlist!

    Haha, "part 1" de Lustmord, c'est le morceau parfait à lancer pour mettre tes invités mal à l'aise chez toi. 100% de réussite jusque maintenant "Mais...qu'est ce que c'est que ce truc". Je connais que deux styles de musiques vraiment oppressives : ça et le free jazz complètement taré.
  11. J'admire vraiment cette faculté que tu as a dresser des portraits. Tu es très intelligent, cultivé et doué pour beaucoup de choses. Mais je pense que là ou tu excelles vraiment c'est dans l'homme de paille. S'opposer à la diabolisation des homos et au vu du bordel étatiste général, se foutre un peu du mariage gay et ne pas y voir là la fin de l'Occident™, c'est être un gauchiste honteux, une sorte d'infiltré du marxisme culturel dans ce forum. Penser que les problèmes de banlieues ne sont pas imputable à la culture que tu réifies, c'est défendre les jeunes de banlieues. Pourquoi pas aller cramer des bagnoles avec eux tant qu'on y est. Je remarque que la seule bonne question qui a été posée ici le fut par Chitah, et personne, pas même nos grands sociologues, n'y ont répondu, je la reprends donc : Arabe + arrivé en France = pas de problème Arabe + né en France (ou en Belgique d'ailleurs) = problème Pourquoi, dans ce cas, le problème devient "arabe" et non "né en France" ? Je complique un peu la chose, parce qu'en mauvais socio-ethnologue d'Etat, je pense que le réel social ne s'explique que dans la complixité (ce qui ne fait pas de moi un admirateur de Morin, j'en rassure certains), dans "Arabe né en France", je rajoute ces données ci : -Chitah -Salatomatonion -Johnnieboy Et soyons fou : -Rachida Dati -Nadia Vallau-Belkacem (bon, elle n'est pas né en France mais y a grandit en cité, c'est tout comme) Bref, tous ces Arabes né en France qui ne posent pas de problème. Alors, j'aimerais vraiment savoir comment les tenants de "la culture arabe" (ou subsaharienne, le holisme, c'est seulement mal quand les socialistes s'en mêle, n'est-ce pas) expliquent la bonne tenue de ce genre de personnes (troll sur les deux politocardes mis à part) ? Moi, j'aurais tendance à dire qu'entre un ingénieur, des juristes, j'y vois des conditions éducatives, sociales et économiques plus favorables. Mais bon, je suis sur que je me trompe.
  12. Je ne vois pas en quoi ça pourrait être contradictoire : la situation d'un pays (sociale, économique et même religieuse -ils y a plusieurs Islams) à l'autre peut-être différente pendant qu'au même moment, les partis qui tentent de prendre le pouvoir puisent dans la même inspiration.
  13. Parce que tout le reste, bien sur, c'est de la bonne sociologie, avec des centaines d'entretiens, des milliers d'heures passées "sur le terrain", un Etat de l'Art littéraire en bonne et due forme et des données statistiques a faire pâlir l'Insee ? Bon, j'te vise pas toi hein, mais ça fait 20 pages qu'on fait de la sociologie de comptoir.
  14. Ça s'appelle un bon bar.
  15. Non, non, t'es juste un mec qui a du gout et qui a compris que la manière classique de s'habiller est la meilleure et la seule acceptable.
  16. Il s'est lâché le journalisss ! Celle la est bien aussi dans le genre : http://www.lameuse.be/658023/article/regions/charleroi/actualite/2013-02-06/charleroi-jessica-23-ans-s-est-mise-toute-nue-au-palais-de-justice-avant-d
  17. poney

    Supa Playlist!

    aah, MZ412...
  18. Arf, le problème c'est qu'il n'y a pas de carrouf près de chez moi. Un franprix, un casino et un monop. Et vu les prix du monop, je suis plus souvent au franprix.
  19. Oui, bon, faut avoir un fumoir quoi.
  20. En fait, ça serait sans doute très bon avec de grosses saucisses fumées, du type chéplukoi de Savoie ou celle que les allemands (et Malmédiens si j'en crois mes gd parents) foutent dans la choucroute.
  21. C'est vrai aussi. Mais on fait avec ce qu'on a
  22. Tentative de la soirée : réinventons la mêlée au chou -Un gros chou vert -4 saucisses (là j'avais "de Toulouse" sous la main, mais de la bonne grosse saucisse de campagne serait sans doute mieux) -un gros oignons (jaune, le mien) -un peu d'ail (selon le gout) -4 belles carottes -un kub'or, un Maggi poulet -poivre blanc Dans un grosse casserole, faire suer les morceaux de saucisses (coupées en 5 pour ma part). Les retirer, ajouter l'oignon coupé en lamette et l'ail. Faire dorer. Ajouter le chou coupé en tranche, le faire blanchir. Une fois blanchi, couvrir légèrement d'eau et ajouter les carottes coupée en rondelle. Ajouter les Maggi, et du poivre (au moulin, le poivre). Remettre les saucisses. Et là, feu doux, laisser mijoter 4 heures. Bon, comme c'est en train de cuire, je vous dirai si c'est bon ce soir et si il faut y changer quelque chose (j'ai voulu mettre des navets pour remplacer les PDT mais à ma grande surprise, je n'en avais pas et vu le mistral, je sortirai pas en acheter ...).
×
×
  • Créer...