Malky

Il paraît qu'il existe des sites spécialisés qui achètent pour toi aux US et qui expédient en colis façon cadeau de grand-mère vers n'importe quelle destination. Jamais testé perso cela dit.

Do you see the pattern?

Pas tout à fait, enfin selon ce que j'en ai entendu : dans le dialecte savoyard, la traite (des vaches) s'appelle la 'bloche'. Les savoyards, grands coquins devant l'éternel, avaient pour habitude de ne pas traire leurs vaches totalement, laissant du lait 'tirable' plus tard. À cette époque, l'impôt était perceptible en nature donc pour des producteurs de lait ou de produits laitiers : directement "en lait". Ceci suppose que le percepteur passe juste après la traite — rapport au développement de batéries et toussa. D'où la coquinerie qui consistait à faire une première traite (une première bloche, donc) avant que le percepteur ne passe, puis une seconde (une re-bloche) une fois que le percepteur était passé... d'où le reblochon, un fromage historiquement issu d'une traite "au black", comme on dirait aujourd'hui. L'oeuf cru peut effectivement poser des problèmes, le tout est soit de le consommer "frais" (dans les 3 jours qui suivent la date d'achat, c'est safe), soit de connaître la technique de conservation de l'oeuf dans un lait de chaux. Comme la plupart des humanoïdes habitant les pays civilisés n'ont aucune idée de cette technique de conservation : l'oeuf cru c'est no problem tant qu'il est frais (et pour ceux qui se demandent à quoi sert un oeuf cru : le tiramisu et la sauce carbonara ne sont qu'un exemple parmis d'autres, comme le lait de poule qui a plus ou moins disparu du paysage culinaire depuis un bail).

Vérifie la date d'inscription avant de sortir le bazooka...

Ce midi : entrecôte de boeuf saignante (à la plancha), sauce à la truffe et aux morilles, petits légumes, accompagné d'un Madiran de fort bon aloi. L'animal dont la viande est issue, je l'ai connu. La truffe vient d'une clairière juste à côté, les morilles d'à peine plus loin. Les légumes viennent du potager d'un voisin maraîcher. Je suis un peu d'accord avec nn2k sur le coup : je me suis régalé, et le reste je m'en tape

Hmm DHL, Fedex et UPS oui. USPS ça dépend.

Exact, la tartiflette par contre est une invention corporatiste.

Tu travailles pour la NSA ?

Je suis né à Mulhouse Et oui assez souvent quand un alsacien parle des "français" il parle des gens qui sont français, mais pas alsaciens. Ceux qui habitent de l'autre côté des vosges, quoi. Ce qui peut parfois donner des dialogues assez surréalistes comme un tenancier de kebab que j'affectionne beaucoup, kurde d'origine, parlant parfaitement bien l'alsacien — accent compris — regarder un Nième reportage sur TF1 et dire : "Gottferdomm, mais quelles feignasses ces frânçais"

Les alsaciens ne sont pas français.

Bon on réviser un peu, un artichaut ça ressemble à ça : Et un poisson pané, avant de se retrouver dans une barquette, ça ressemble à ça :

MDR vous voyez un truc avec un poireau dans les.. mains, et vous trouvez normal de l'appeler canarticho ???

Parce que les freins sont toujours les mêmes, alors que la pression qui pousse à migrer a beaucoup augmenté. Les flux qu'on voit actuellement (de l'ordre de 30 000 / an pour la grèce) correspondent à ce qu'il faudrait en période "calme" — et encore. Pour l'espagne on est très, très en dessous de ce qu'il faudrait dans la période actuelle (flux actuels de l'ordre de 25 000 / an). Il y a plus de migrants, oui, mais on est encore trop près du bruit de fond démographique — en particulier pour l'espagne.

J'ai un mot d'excuse : ma réputation d'anarcho-lapin à entretenir !

Dans l'absolu, des flux migratoires (grèce->allemagne pour simplifier) engendreraient des flux de cash en sens inverse (allemagne->grèce) qui peuvent absorber la majeure partie des déséquilibres entre pays membres. Le gros ennui est que l'effet est relativement faible pendant un certain temps, jusqu'à ce que des grecs ayant travaillé en allemagne retournent en grèce, soit pour leur retraite soit après avoir accumulé un capital suffisant pour lancer une affaire dans leur pays d'origine. À partir de ce moment là, l'équilibre est plus facile à maintenir. La mobilité des travailleurs ne suffirait effectivement pas, mais il faut aussi considérer les conséquences de cette mobilité dans une union monétaire composée de pays à l'identité assez marquée : a.k.a le retour au pays. C'est de là que provient le plus gros du transfert de richesses qui pourrait fournir l'équilibre là où il manque. Ceci suppose bien évidemment une mobilité qui dans l'eurozone d'aujourd'hui est quasi inexistante donc c'est un moot point. Je ne vois pas trop ce que l'union bancaire vient faire là dedans. L'union fiscale est une des solution, mais ce n'est pas l'unique solution. C'est difficile de comparer. Effectivement l'union de la dette a prédaté l'union politique, mais regardes en quoi consistait cette dette : c'était en très grosse partie un ensemble de dettes de guerre. En dehors des périodes de guerre, le budget fédéral US tournait autour des 2-3% du PIB et finançait très peu de choses. L'impact de ce budget sur les déséquilibres entre états est juste négligeable. Les déséquilibres qui existaient fin 19e / début 20e se sont résorbés par la migration, pas par la mise en commun de la dette.

Si je ne m'abuse, ça c'est un poireau.

Calamity Jane

Ce qui frappe quand on revient en France, c'est les taxes. True story.

La guerre pan-européenne serait moins tragique.

Poncifs + mièvrerie = intérêt infinitésimal

Bienvenue papotine C'est étonnant

Avec une corde en chanvre bio-équitable-recyclable-dégradable j'espère…

Des mouvements migratoires intra-UE pourraient suffire, mais la barrière de la langue rend cette solution impraticable. Et comme la fiscalité européenne va être politiquement périlleuse à adopter... on est pas sortis de l'auberge (espagnole). La zone dollar a eut été soumise au même problème et la solution a été migratoire, mais eux parlaient (quasiment) tous à la même langue.

Il travaille pour la NSA

Ou alors il l'a dit, mais personne ne l'a entendu...