Anton_K

Oui aussi.

J'imagine qu'il est possible d'arriver, fort lentement et poussivement, en buttant constamment sur des questions logiques, en luttant contre la confusion, à produire finalement une théorie cohérente et pertinente pour une question donnée. Dans ce cas le fait d'être précautionneux peut compenser la lenteur d'esprit et la confusion logique. Mais quand un orateur est confus, n'arrive que péniblement à défendre ses propres idées dans une conversation, je m'attends à ce qu'il ne maîtrise pas profondément ce qu'il a lui même écrit. Il n'empêche qu'il peut avoir écrit un excellent livre/article par ailleurs ! Le mot d'intelligence était mal choisi, simplement il me semble que quelqu'un qui maîtrise conceptuellement les thèses qu'il revendique doit pouvoir les exposer et les défendre clairement.

ph11, ta playlist c'est de la balle. J'en suis à Evidence de Steve Lacy et Don Cherry, et au début il y avait le live d'un trio français vraiment sympa.

Note que ce que je dis c'est que l'absence de répartie révèle la faiblesse intellectuelle. Donc je ne dis pas que la répartie implique intelligence. Pour répondre à ta question, pas exclusivement, à mon avis elle est mesurée par la théorie dans le texte. Mais la répartie, quand elle ne consiste pas en des pirouettes rhétoriques mais en la capacité à retrouver et articuler les arguments clairement et aisément, est signe d'une rare intelligence. Prenez Milton Friedman par exemple. Après d'accord, il y a les imprévus, les conditions de la télé, les pièges et errements des autres... edit : notez que là par intelligence ou capacités intellectuelles j'entends des capacités argumentatives, pas autre chose (au cas où on se dirigerait vers un débat sur la nature de l'intelligence...)

Fienkelkraut n'est pas intelligent. Ce n'est qu'un de ces philosophes qui enveloppe ses opinion vagues et éparses de la littérature philosophique qui semble les justifier. Mais quand il s'agit d'argumenter dans le feu du débat, nope, tout s'effondre. C'est un littéraire perdu dans le royaume de la pensée, et comme la plupart, il ne fait pas d'efforts.

Alors les fils sur les voitures et l'alcool devraient se trouver dans la catégorie culture !

Excusez moi, je pervertis tout de suite ce thread :

C'est-à-dire, plus précisément ?

Aah cette vidéo n'a pas l'air de contenir le rappel justement. Très dommage.

J'y étais, c'était envoutant. Le milieu et la fin (notamment C'est un rêve) étaient excellents.

Dans quel journal l'as tu trouvé ?

Je suis d'accord pour dire que c'est certainement peu efficace au delà des rudiments d'amplitude de coup et de parade que ça peut inculquer. Donc quand même un peu plus que le nunchaku... Si vous voulez un art martial qui combine techniques de poings, pieds et lames plus efficace que le Kendo ou la canne de combat, allez voir du côté du Yoseikan. Après si ce que vous cherchez c'est la pure efficacité létale en combat de lame dans des conditions réalistes et contemporaines, à part le poignard façon systema je pense que rien ne sera vraiment satisfaisant.

Entendu hier soir interprété par le quatuor Zaides dans la salle des Nymphéas au musée de l'Orangerie. C'était vraiment bien. Par ailleurs, places prises pour Le Sacre du Printemps en avril. Immense joie. Sinon, pourquoi ce topic se retrouve dans "Sports et loisirs" ?

Le combat à la canne de la vidéo est un peu trop acrobatique, surement à des fins de démonstrations, mais pas scripté à mon avis. Par contre le passage au bâton est clairement un échange bienveillant. Voilà un combat de championnat, ça reste assez acrobatique mais on voit que les combattants sont plus hésitants

Mon petit frère pratique la canne de combat en club, j'y suis allé quelques fois et je m'entraine aussi avec lui quand je suis chez mes parents. Ce qui est excellent c'est que c'est très libre tout en ayant des coups valides bien définis, qui tiennent à la manière d'armer et l'amplitude. Mais à l'intérieur de ça les coups s'enchaînent très élégamment et sans interruption. Contrairement au Kendo par exemple (que j'ai pratiqué plusieurs années), la formalisation des coups n'alourdit pas le style de combat. La limite c'est que certains enchaînement tout à fait licites et un peu acrobatiques sont clairement surévalués par rapport à leur efficacité dans un combat non formel. Par exemple la volte : admettons que quelqu'un attaque à la tempe à droite, il est possible de parer en armant également au dessus de la tête. Alors, on a le choix entre frapper du côté où on a armé, ou carrément changer le côté duquel on arme sans rompre la parade, c'est-à-dire tourner sur soi même pour se retrouver à armer à gauche. C'est joli, c'est licite, stratégiquement ça peut payer dans le cadre du combat de canne, mais ça ne paraît pas vraisemblable. Par contre c'est là mon seul point de critique (à part le kitsch et les sabres lasers mais ça c'est la faute des pratiquants), à part ça je trouve que c'est un art martial très cool.

Tu sors d'hibernation mon bon Lancelot. Nous sommes en 2015.

T'inquiète. Au pire ils prennent le mot et en font n'importe quoi, ce n'est qu'un mot. On trouve un nouveau mot, comme les libertariens US. Conceptuellement de toute façon, n'importe qui avec une once d'idéologie socdem aurait des boutons en venant ici, peu importe comment ça s'appelle.

Le semi-intellectuel par excellence.

Sauf qu'à la fin le pauvre est tout confus avec son "vieille" gauche. Du coup c'est qui la "vieille" gauche ? S'il y avait des libéraux à gauche au XIXème siècle, dire que la vieille gauche c'est Mitterrand ça provoque des gausseries en cascades. A moins qu'il y ait toujours eu une gauche non libérale dont on n'a pas envie de parler ou dont on ne se souvient plus parce qu'elle fait pâle figure face aux valeurs libérales évoquées, ce qui veut alors dire que l'opinion publique française a des opinions libérales... Ou, mais ce n'est pas exclusif, c'est en effet parce qu'il y a eu des libéraux de droite en réaction à une gauche antilibérale que le libéralisme est devenu dans l'opinion "une idéologie de droite", étiquetage apparaissant alors comme superficiel et politicien. En tout cas, si la gauche politicienne et médiatique commence à avoir honte d'être socialiste, ça veut peut-être bien dire que le vent de l'opinion publique tourne vraiment. Edit : sinon le pragmatisme libéral fait un peu tiquer à la fin, mais ça c'est pour bien plus tard. Déjà ici ça s'emmêle encore les pinceaux alors "là dehors"...

Là tu me prends par les sentiments. Mais j'avais jamais trop fait attention à Files have their house, elle est bien. Mes favorites en ce moment edit : Du coup je découvre l'album Operation Hummingbird dont je ne connaissais que Winter Eagle. Là j'écoute The Snows of the Enemy, on dirait du Kraftwerk.

Le droit au sens très restreint où dans ces conditions, ça n'empiète pas sur mon droit de propriété, et que c'est là la seule notion de droit qui m'intéresse/que je considère comme fondée. Maintenant, est-ce que cette norme de droit vaut partout ? Si non, alors soit le genre de d'activité auxquelles Nigel veut s'adonner n'est décidé par aucune loi local, soit elle est prohibée par un code de loi local, (ce qui est en fait probable), mais il aura sa morale pour lui. Et même s'il existe une telle norme universelle du droit, qui dit qu'en dezingant du terroriste il la respecte tout à fait. Après tout je ne suis pas sûr qu'il s'agisse exactement d'auto-défense. Là encore Nigel n'a pour lui que la morale du combattant de la liberté, je ne suis pas sûr qu'il ait un 'droit'.

Ah ben là d'accord. (Je me demande un peu d'où vient ce droit, et qui est ce "on", mais si Ayn Rand le dit...)