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Neuron

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Tout ce qui a été posté par Neuron

  1. Comme il n'y a plus de place, les prévenus condamnés à du ferme (2 à 6 mois) ne sont pas sous mandat de dépôt. Pour aller en prison (hors préventive) en France, il faut être condamné à du ferme et placé sous mandat de dépôt. Donc, il faut être prudent à la lecture des articles. Quand du ferme est rapporté, il faut savoir si il y a eu ou non ce placement. Si ce n'est pas le cas, le coupable est libre.
  2. Non. Il n'y a aucune difficulté car l'Inspection Générale des Services peut être saisie par tous les justiciables, directement. C'est le rôle de l'avocat. Dans cette affaire, il y a deux coupables. Le voleur et le policier.
  3. Je rajouterais juste une petite subtilité ici : le gouvernement prend en compte les groupes non pour les récupérer dans leur clientèle mais pour faire basculer l'électeur médian qui si il s'identifie audit groupe. Donc, aussi longtemps que Hollande est convaincu que l'électeur médian est pro Mariage homosexuel il garde sa position. S'il constate que le médian adhère à la Manif pour tous alors il le fera revenir en faisant un geste d'apaisement.
  4. Pour ce qui est des "bâtons de défense", il y a en fait des effets très très différents et contre intuitifs. En plus de ce que je viens d'expliquer sur la vidéo d'une BAC, il y a quatres types d'armes de frappe et de contrôle dans l'emploi de la force par les policiers:1) Les lampes massives type "Maglight" Très connues, ces lampes ont été très vite employée comme arme de circonstance. Le problème est que frapper avec provoque des traumatismes très graves. C'est une catastrophe à cause des piles à l'intérieur et d'un équilibrage qui n'est pas pensé pour frapper. Ces lampes disparaissent car il y a moins encombrant. Il faut interdire leur emploi car tu peux facilement tuer avec. 2) Les bâtons et triques C'est le moyen à papa. Facile à employer car instinctif mais, en France, elle augmentent le recours à la force. Les armées les utilisent à l'étranger et c'est une catastrophe. En effet, ces bâtons ne peuvent être rigides. Les règlements imposent des modèles souples par ne pas blesser lors d'une frappe. Du coup, pour arrêter un agresseur, il faut frapper comme un tarré et plusieurs fois. C'est très dangereux car tu es forcé d'être très violent pour produire le moindre effet sur une personne dangereuse. 3) Les bâtons de défense à poignée latérale Souvent désigné par le mot d'origine, le tonfa est une grande innovation. Surtout avec le polycarbonate. Cela permet des frappes puissantes tout en se protégeant. On peut donc faire face plus facilement à l'armement d'émeutiers (barres, manches, chaînes...). Comme c'est très rigide, la moindre frappe est en force et ça fait de l'effet. Résultat: moins de coups nécessaire pour arrêter quelqu'un de violent. De plus, tu peux très vite saisire quelqu'un avec et le contrôler. C'est venu avec le karaté. Le défaut ici est que si tu ne le maîtrises pas, c'est une arme inutile car c'est beaucoup trop complexe à employer. Et tu te fera défoncer par un voyou tres facilement. De plus, tu peux ne pas te rendre compte de ta puissance. La règle est donc ici un entraînement très régulier. Son arrivée a réduit les bavures car les frappes sont moins destructrices qu'avec les lampes. 4) Les bâtons de défense télescopiques Les télescopiques sont différents. Ce sont ici des frappes très sèches dans l'impact. C'est immédiatement plus douloureux pour moins de force qu'avec le tonfa. Résultat: en deux coups tu arrètes qui tu veux. Là, où il faut être prudent, c'est que tu casses les os très vite avec. Plus qu'avec un tonfa. En théorie, tu peux moins te défendre contre une arme, tu as moins de saisies avec. Mais en fait, l'usage est intuitif à la différence des tonfa. Du coup, c'est beaucoup plus efficace dans la réalité. Enfin, pour maîtriser la force policière, c'est super: le "clac" du déploiement est très dissuasif. Tu as beaucoup de racailles qui se calment immédiatement au simple son. Ils en ont très peur. Pour conclure, je dirais que les gendarmes sont cohérents. Les Mobiles ont des tonfas car ce sont des experts de la violence émeutière. Les Départementaux sont en télescopique car ils ne peuvent pas s'entraîner et s'encombrer dans leur vie assise en voiture, au bureau ou dans le domicile des victimes.
  5. Cette vidéo pourrait tout à fait servir à porter plainte contre ces policiers.La sortie de la matraque télescopique comme la balayette sont très bien acceptés. Pour la matraque, c'est une posture dissuasive qui incite la malfrat à cesser son agression. C'est donc Ok. La balayette même si elle provoque un vautrage des familles contre la voiture, c'est le seul moyen qu'à manifestement le policier pour interpeler le pilleur. Sans ça, le pilleur aurait fuit et ne pourrait répondre de ses actes devant un juge. Ce qui est illégal, c'est la suite: 1) Le policier frappe alors que le pilleur vient de s'exploser contre la voiture. Il est donc calmé. L'emploi de la force ne peut être justifié. On peut excuser le policier d'un manque de discernement sur le premier coups mais c'est limite. Ce point est déjà grave mais peut être non puni par une sorte "d'excuse de circonstance". 2) Le policier emploie une frappe qui est explicitement interdite. Avec la matraque télescopique, il frappe la tête de façon délibérée. Comme les parties génitales, c'est interdit strictement. Zone Rouge. Il faut savoir qu'un policier ne peut porter que les armes pour lesquelles il a été formé. Donc, ici, il a fait la formation utilisateur bâton de défense télescopique. Formation sanctionnée par un test où frapper une zone rouge est éliminatoire. De plus, tous les ans, il doit passer une remise à niveau obligatoire où il peut perdre son autorisation. Ici, le juge n'accordera aucune circonstance atténuante. Pour ces deux raisons, le policier est en faute et peut être légitimement poursuivi par le voleur. Une frappe aurait été excusée mais ce que l'on voit (de tous les policiers BAC sur cette vidéo) va bien trop loin. C'est qualifiable de "violence policière".
  6. T'as rien démonté du tout. T'as juste raconté n'importe quoi par l'emploi de raisonnements pseudo-scientifiques où tu placés intentionnellement sur le même plan des faits qui n'ont rien à voir. Juste pour conclure: il ne s'est rien passé.J'expliquerai plus tard pourquoi le faible taux d'interpellation est un signe de grande violence et pourquoi les suiveurs sont sur-représentés par rapport à la racaille. Pour l'heure, "bon appétit".
  7. Car l'objet de l'article ne porte pas sur la responsabilité des actes de violence, de pillage. Il porte sur la validation du modèle de compréhension des violences "urbaines": analyse FN ou gauche progressiste ou droite populaire ou anarcap ou ....
  8. À la première difficulté, on s'arrange.On pitone sur chaque détail surtout pour donner des explications sur le pourquoi des arrestations quit à raconter n'importe quoi. Et puis, acculé, on se débine: "De toute façon, les détails...". C'est dur le storytelling, n'est-ce pas?
  9. Une fête à un million d'Euro? http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/15/01016-20130515ARTFIG00590-psg-un-million-d-euros-de-prejudice-en-deux-nuits-d-emeutes-a-paris.php
  10. En terme d'activité, de quotidien, ce n'est rien. Le Mali ne représente rien au quotidien pour une entreprise. C'est un coût donc un impôt futur. Ce sont des images exotiques le soir à la télé avec des noirs qui remercient les soldats (ils peuvent pas piller eux, y a rien là-bas) et "Bobosse" le dromadaire présidentiel. La suppression de "race" mettra au chômage le CRAN et SOS Racisme. Cela ne change pas ta vie économique. Les effets du "mariage pour tous" relanceront l'économie avec l'autorisation d'achat de ventres et d'enfants par les homos qui sera accordée par l'UE. Comme pour l'avènement des familles monoparentales, les "externalités négatives" ne se feront ressentir que dans 30 ans ; quand le nombre d'enfants enviés car élevés "hors sol" ne tiendra plus de l'épi phénomène. Pour l'heure, les homos doivent toujours se cacher en public pour ne pas se faire lapider, surtout quand le PSG fait la fête. Et puis, cela n'a pas d'effet sur le quotidien. En conclusion, tout cela n'est qu'au pire des impôts de plus.
  11. Il me semble qu'au niveau législatif, cela aurait été même pire car il aurait imposé tout une série de réformes non réfléchies et toutes contradictoires dans tous les domaines.Hollande ne fait rien sinon étouffer l'économie sous les taxes. Sarkozy aurait lancé les acteurs économiques dans une crise de schisophrénie chronique.
  12. Les seuls à pouvoir répondre à cette question sont le préfet de police et le PC du DOPC qui gère le maintien de l'ordre sur Paris. C'est un ancien bunker souterrain construit par les allemands à la préfecture. Ce PC est le seul à avoir une vue complète de la situation sur Paris. Une unité de CRS ou de gendarmes voit ce qu'elle fait, ce qu'on lui demande de faire. Elle ne sait pas toujours ce qui se passe exactement dans la rue d'à côté.Il faut donc être très prudent sur les commentaires. À titre personnel (et comme j'ai travaillé plusieurs fois au PC de la DOPC), le cas le plus probable est que le déplacement des émeutiers vers les Champs Elysées a été compris par la Police. Comme le dispositif de sécurité ne l'avait pas prévu, il a dû être rearticulé pour se concentrer sur les Champs plutôt que le Trocadéro. En cas d'émeute, les Champs sont un axe critique: ils donnent accès à la Présidence de la République (plus d'autres lieux importants), peuvent contenir un volume très grand d'émeutiers et sont une caisse de raisonnance médiatique énorme. Pour moi, avec ce que j'ai vu à la télé: Étape 1: les casseurs après avoir débordé le dispositif de l'organisateur (les stadiers du PSG) décident d'attaquer l'équipe de foot. Le peloton (deux il me semble dont un dit "d'intervention") de Gendarmerie mobile (Moblos) se déploie pour tenir l'itinéraire de repli des footballeurs et dissuader les casseurs de passer à plus de violence. Là, les médias se concentrent sur le caillassage au devant du podium (effet tunnel, on ne voit pas l'environnement.). Étape 2: La situation est incontrôlée. Pour ne pas mettre ne danger les joueurs, ils sont exfiltrés par les Moblos. Ceux-ci attirent sur eux les caillasseurs (ils sont équipés pour). Vu les lieux, les Moblos sont encerclés et une décision doit être prise: doit-on abandonner le podium au pillage? Le problème est que sur le pourtour, les casseurs comprennent qu'ils sont en nombre donc en force et commencent à piller, détrousser... Les caméras ne voient pas cette violence car restent concentrées sur le podium. Les journalistes doivent fuirent. Étape 3: Les Moblos cherchent à se replacer pour protéger les commerces et contenir les casseurs sur le Trocadéro. Les journalistes filment enfin les premiers pillages. C'est trop tard, des groupes de casseurs se dirigent vers l'Etoile via Kléber pour tout casser. Ils se savent très nombreux et on vu peu de policiers. Beaucoup ont déjà vécu des émeutes, ils savent qu'ils ont l'avantage car sur Kléber, il n'y a pas de dispositif de filtrage de prévu. Étape 4: le PC du DOPC comprend le problème et déclenche le plan d'urgence. En priorité, il y a un barrage de mis en place sur Roosevelt face à l'étoile pour protéger le Palais de l'Elysée. Chercher à bloquer les casseurs sur le Troca ne sert à rien, il y en a partout. Une fois les quartiers sensibles protégés, on passe à la "reconquête". Pendant ce verrouillage, la DOPC alerte toutes les unités de MO (Escadrons de Moblos, CRS et Compagnies de Sécurisation). En plus, on appelle les 27 BAC de la petite couronne tellement c'est le bordel. C'est à ce moment que les Moblos du Troca sont filmés en train de se replier devant les casseurs. Désastre médiatique et joie dans les cités. Étape 5: Les unités arrivent au fur et à mesure et parent au plus pressé: sauver la vitre, le restaurant à proximité. Chaque groupe de Moblos ou CRS est au début submergé. Les arrestations sont difficiles car il faut être à 4 sur un casseur et quand on est 6 ou 9 face à 50, 100 pilleurs, c'est dur. À ce moment, c'est encore le bordel, ça coure partout. Étape 6: le PC du DOPC commence à voir arriver des unités bien cohérentes et à terminé la protection des lieux de pouvoir. Elle commence à donner des ordres cohérents en désignant unité par unité des objectifs. Commence alors le refoulement méthodique vers la Place de l'Etoile, le métro... Donc, tout ça pour dire que si des policiers se replient face à des casseurs, je pense que cela devait déjà être grave sur l'Avenue Kléber. Des choix ont dû être faits. À propos des effectifs: seule la préfecture a le détail. Les 800 policiers peuvent ou non inclurent les BAC (27x3 hommes) et autres policiers aux unités de MO qui étaient engagees à la sécurisation d'autres événements (3000 manifestations/ans à Paris plus les concerts, les déplacements des ministres....). Une compagnie de CRS ou un escadron, c'est moins de 100 hommes (plutôt 80).
  13. Le choc émotionnel fait que l'on parle avec emphase. L'emploi du terme "guerre" est donc idoine. Il traduit le sentiment de la victime. Il est aussi compris à sa juste valeur par l'auditoire.
  14. Tu as des liens des "autres vidéos"?
  15. Ces "autres", non qu'ils n'existent pas mais on n'en parle pas car ils sont blancs. Comme les fils des nantis, des riches.Parmis les synonymes de "jeunes déçu", tu as "jeunes boursiers", "jeunes des classes populaires", des "quartiers populaires", des "lycées populaires", "jeune", "diversité"...
  16. [quote name="free jazz" post="943290" timestamp="1368560983" A l'évidence, beaucoup de ces casseurs agissent par débilité chronique, pulsion, mais aussi par haine de la société d'accueil. Comme disait Ventura, il n'est pas mauvais en soi que les bons bourgeois des beaux quartiers et les journalistes de la presse politiquement correcte soient maintenant confrontés avec cette joyeuse diversité. Cela donne quelqu'espoir de rétablissement de l'ordre. Ce qui suppose au préalable, sortir de l'angélisme qui entraîne le pays dans la décomposition, la haine sociale entre communautés juxtaposée et la démoralisation générale. Cela peut aboutir aussi à une sécession. Au sens premier, un éclatement du pays.
  17. Au terme du droit, d'une certaine logique, alors tu es bien face à des individus. Le problème est que des individus en une foule, ce n'est plus un groupe d'individus mais un être unique: la foule.La foule a sa psychologie propre qui n'a plus du tout la logique de tous les individus qui la composent. Quand sa volonté devient violente alors tous les participants se focalisent sur leurs points communs (piller, casser du flic, ruiner un événement...). Ceux qui sont présents mais ne partagent pas ces points partent ou sont attaqués. C'est une "crise mimétique". Les nouarabes qui étaient sur les champs étaient des casseurs.Les Ultras s'attaquent aux autres supporters, très rarement aux biens. Ils ne se livrent jamais au pillage et s'affrontent sur les lieux des événements footballistiques. Ils ne se propagent pas. Pour ce qui du lien entre l'arrivée des Ultras et le début des tensions, ce n'est pas ce que disent les habitués. Les responsables et journalistes disent que dans l'apres-midi, avant l'arrivée des Ultras, ils avaient compris que cela allait dégénérer. Moi, je l'avais vu dès dimanche car il y a eu une répétition le dimanche soir sur les Champs Elysées.
  18. Si tu penses seulement au "arrêter le pillage" de la police hier, il faut savoir que ce n'est pas simple de par la loi française.Celle-ci considère un émeutier comme un "citoyen momentanément égaré". Ainsi, les forces de l'ordre dans leur action ne peuvent encercler les pilleurs de lundi soir pour tous les arrêter. L'idée est simple mais impossible. Elles doivent laisser des sorties de libre pour que les émeutiers qui changeraient d'avis puissent rentrer chez eux. De plus, il n'y a pas de vrais disposition légale pour considérer qu'une personne est en infraction car elle est présente à un moment donné sur la voie publique. En comparaison, le système allemand est différent. Quand sa dégénère, la BePo, après sommations, peut décider d'encercler un groupe et de procéder à l'arrestation de celui-ci. Si un passant est pris, il est de toute façon en infraction (même si c'est une vieilli qui habite là depuis 70ans). En France, tu ne peux procéder ainsi.
  19. Les phénomènes de bandes violentes prennent aujourd'hui racine dans l'immigration. En région parisienne, la moitié des naissances concerne ces populations. Les bandes sont donc statistiquement sur-représentées à Paris. Il y a aussi de forte représentations sur d'autres grandes villes sauf que là, nous sommes face à une zone urbaine de 10 millions d'habitant.Grâce au réseaux de transports (tant privées que publiques), il est donc possible de regrouper en un point de la capital un très grand nombre de personnes (L'Etoile est un nœud de communication en plus d'etre adaptée à toute forme de démonstration d'où le regroupement systématique là-bas) en des temps très courts. Pour ce qui est de la motivation, nous sommes face à des personnes qui ne se pensent pas comme des individus mais comme les membres d'un groupe. Toutes leurs décisions et actions se placent en rapport avec ce groupe. De plus, comme ce sont des abrutis (au sens du primitif de R. Girard), ils vivent leur groupe dans un rapport d'affrontement permanent avec l'extérieur. Ils sont dans un ressentiment permanent vis à vis de ce qui n'est pas leur communauté (les autres groupes, les français de souche, les représentants de l'ordre). De plus, ce sont des pilleurs (à la différence des supporters de foot violents classiques). Donc, tout est réuni pour que cela explose: - un événement regroupant des racailles attire les racailles, - un grand nombre de proies est disponible, - la foule sature les forces de l'ordre, - les médias sont là (pratique pour faire connaître ses méfaits)
  20. Pour Barcelone, c'était hier. Il y a parfois des violences avec des quartiers qui se font alors fermer par la police anti-émeute.À chaque fin de match qui engage l'équipe d'Algérie, il y a des problèmes place de l'Étoile. On peut se souvenir de l'écran géant au Trocadero lors du dernier Euro. Il a été systématiquement attaqué par les racailles des cités.
  21. Ce pillage était prévisible. Il y a eu les prémices dimanche soir et là, on a remis le couvert. Bravo à la PP.
  22. C'est le comble: un responsable du CRAN poursuivi pour blanchiment.
  23. Une petite pour la route: http://www.lefigaro.fr/medias/2013/05/12/20004-20130512ARTFIG00162-taxer-les-smartphones-pour-financer-la-culture.php
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