Wali

"Confirmation de source policière : deux suspects interpellés un abattu" Je lis ça sur le FB d'un "journaliste" belge

Stoemeling. Ça vient du flamand. Elle n'y a pas été avec le dos de la cuillère, me semble-t-il, la chroniqueuse...

Hollande s'est fait insulter en stoem' par une chroniqueuse de France Inter ce matin. http://www.dailymotion.com/video/x2e14vi_le-billet-de-charline-vanhoenacker-moi-aussi-j-aime-les-frites-vous-etes-libre-ce-soir_news

Une des rares fausses notes du film, j'y repense à l'instant, est d'avoir rendu presque caricatural l'homme d'affaires qui souhaitait acheter la collection Turner en fin de film. Je me suis aussi demandé, lors de cette scène, si le véritable Turner aurait réellement pu tenir des propos tels que ceux qui lui sont prêtés, ou si ceux-ci n'existaient que pour expliquer au spectateur, avec une touche morale qui deviendrait ipso facto gênante, le fait qu'il léguait sa collection à l'État britannique.

De mon côté je n'ai pas vu le temps passer.

Je suis allé voir Mr. Turner il y a deux jours. Vu ma relative ignorance de l'art pictural, je ne connaissais pas le peintre en question (1775-1851). Le film, malgré sa longueur fleuve, monte crescendo en puissance, tout comme la prestation de l'acteur Timothy Spall (déjà vu dans Harry Potter ; et je découvre à l'instant que ladite prestation lui a permis de remporter la palme d'or d'interprétation masculine à Cannes). Une fois la première demi-heure passée, une fois que l'on s'est habitué au comportement et au caractère presque caricaturaux de Turner, la performance de Spall devient peu à peu époustouflante. J'ai même été bluffé par la façon dont il est parvenu à fondre la personnalité bourrue de Turner dans la vieillesse. Pour ne rien gâcher, la photographie est plus que soignée, et les décors ressemblent souvent à des natures mortes. Les deux lits de mort touchent par leur réalisme. Mais si le film est réussi, c'est avant tout parce qu'il parvient -- comme In the Mood for Love par exemple -- à plonger le spectateur à l'intérieur, au cœur, dans l'âme, de la douzaine de personnages qui apparaissent à l'écran. Un de mes coups de cœur de l'année. N.B. Amateurs d'action, ce film n'est pas pour vous.

+1.

Ouh ! Ça me ferait plaisir, mais c'est impossible vu la qualité tout autre de certains articles publiés par CP. Ici, on ne parle que de la petite Belgique. @ Nick : pas avant 2015, c'est certain. Et rien de garanti. Emploi du temps fort chargé.

Ou investir Moresnet, dans la province de Liège, au carrefour entre les cultures latines et germaniques, et tenter de retrouver l'indépendance de la commune qui a duré un siècle (jusqu'en 1918) ? http://www.notbeinggoverned.com/anarchy-never-been-tried-part-i/ Je n'habite pas trop loin. Si un jour j'ai du temps à perdre, je pourrais me renseigner sur ce pan méconnu de l'histoire belge.

L'affaire Luperto, qu'il eût été bon qu'elle éclate sous la législature précédente. J'imagine l'oligophrène Louis au perchoir de la chambre (avec le gros Flahaut qui souffle dans son dos), en train de s'insurger avec moult cheveux sur la langue et force postillons contre l'éphébophile Di Rupo, coupable d'avoir placé ses pervers aux postes les plus en vue de la fonction publique. (La rumeur veut que Luperto doive sa carrière aux services rendus à l'ancien Premier.) En Belgique, nous sommes dirigés par de véritables crétins. Nos politiciens contemporains ne sont que le reflet des stars éphémères de la télé-réalité.

Ça, ça nous aurait donné un film bien chiant, c'est sûr.

Stylo 3D.

C'est plus pernicieux que ça. Lors des saisons précédentes, les scénaristes parvenaient à sortir régulièrement un bon épisode, d'un bout à l'autre duquel on rigolait franchement. Ces arbres robustes permettaient de masquer la maigreur de leurs congénères. Déjà, la deuxième partie de la septième saison offrit plus d'épisodes décevants que géniaux. À l'heure actuelle, la huitième saison compte six épisodes, mais aucun ne sort du lot. La scène d'ouverture de saison était certes cocasse mais, pour le reste, pas grand-chose à se mettre sous la dent. (J'avoue toutefois avoir rioté au moins une fois lors de presque chaque épisode.) On sent en fait que les scénaristes commencent à tourner en rond. Ils placent leurs héros -- ou antihéros -- dans des situations qui tiennent plus du grotesque que du réalisme le plus élémentaire. Leur patte se sent -- et si les scénaristes ne demeurent pas invisibles aux yeux des spectateurs, c'est mauvais signe. Par ailleurs, comme lors de la décadence de How I Met Your Mother, l'humour burlesque fait son apparition dans TBBT. Les signes ne trompent pas : l'âge d'or de la série s'achève. Alors que, il y a quelques années, les scénaristes avaient su renouveler The Big Bang Theory en y intégrant les personnages de Bernadette et Amy, ils ont loupé la régénération nécessaire à son maintien qualitatif cette année. Le trop grand nombre de personnages principaux nuit désormais aux intrigues, qui -- format oblige -- ne peuvent pas être développées sur plus de vingt minutes.

Il faut croire que la saison 8 de The Big Bang Theory marque la fin définitive de l'âge d'or de la série.

L'acteur anglais est pourtant excellent. Il apporte une saveur british à la mini-série avec laquelle même Spacey (que j'aime beaucoup) ne peut rivaliser.

Je viens de terminer la première partie de la quatrième saison. J'ai l'impression qu'ils ont transformé la série en Les feux de l'amour. Heureusement qu'il y a Louis Litt.

Si Jim16 n'aime pas Ellroy, pas sûr qu'il aime TD.

J'ai dû me taper Lucie la semaine dernière suite à la demande de ma filleule pour son anniversaire. Vu ce que j'avais lu ici, je savais que je pourrais mettre mon cerveau en off durant 90 minutes. Mais finalement je ne regrette pas de l'avoir visionné. Juste pour pouvoir savourer cette critique : http://odieuxconnard.wordpress.com/2014/08/20/lucy-fer/ En live, difficile de relever toutes les incohérences. Y en a certaines auxquelles je n'avais pas pensé.

Vous n'en avez pas marre de pourrir un fil sympa ? Trois pages que ça dure...

Ces derniers temps, j'ai lu quelques critiques positives à propos de "La vérité sur l'affaire Harry Québert". Vu le flot de louanges et les bonnes ventes du bouquin, je songeais à peut-être le lire un de ces quatre. Or, voilà que je découvre -- via le FB d'un prof gaucho de l'ULB (pléonasme je sais) -- l'extrait suivant : Ce qui refroidit tout de suite mes ardeurs. Quelqu'un l'a-t-il lu par ici ? Le cas échéant, peut-il confirmer qu'il s'agit d'un bon ou mauvais livre ? Merci d'avance.

Léon, bien. Le grand bleu, rrrzzz , + 1 avec Jesrad. Arrêté le film après une vingtaine de minutes (dans une cabane en bois dans les montagnes enneigées).

Un film so boooooooring.

Une hausse de la fiscalité par l'équipe des pseudo-anti-impôts est de plus en plus probable.